J'ai tout lu, et j'ai adoré. Maintenant, sweet.
Toujours pas de suite ?
On a trouvé notre nouveau J.R.R Tolkien !
Ta Fic est formidable, j'attends avec impatience la suite.
Bonne chance !
sweet
Funt faut peut-être pas pousser quand même ... C'est qu'une fic, par un roman ...
J'viens de tout lire d'une traite, et j'adore a fic'.
A quand la souite ?
Sweet !
Sweet Please !!!
Meilleur fic que j'ai jamais lu
sweet
It's morphin time, le plus gros branleur du monde
C'est pas parce que t'as atteint le niveau de Jk Rowling que tu dois nous faire le même temps d'attente qu'elle
Ahah on attend
C'est long là
en effet
Quand tu veux
Avec le temps, l'histoire perd son suspense la
Quand on fait une fic comme la tienne, on ne la laisse pas tomber une semaine sans poster de suite
Sweet.
Moi je suis originale, donc je vais dire :
Suite
Vendredi 16 Décembre.
Pour fêter le début des vacances de Noel, toute la classe est réunie chez Thibaut, ou plutôt dans l'immense château de son oncle.
Adossée au mur du grand salon aménagé en salle des fêtes, j'observe mes camarades qui s'amusent sous les spots lumineux accompagnés par des musiques soigneusement sélectionnées.
Tout autour de la pièce, les tables sont recouvertes de pizzas, de pâtisseries, de sodas et d'alcools variés.
Llore vient vers moi et me tend l'un des deux verres qu'elle tient :
"Goûte ça, tu vas adorer."
J'obéis, puis elle me demande de deviner le contenu du verre comme elle me l'a appris.
- Liqueur de mûre, 20% d'alcool, accompagné d'un zeste de limonade. J'ai bon ?
- Presque, il manque juste un ingrédient !
Je me concentre, pour déceler l'ingrédient manquant, mais sans succès.
Llore me glisse à l'oreille :
- J'ai craché dans ton verre ! Hahaha !
- T'es pas sérieuse !?
- Bien sûr que non. Je voulais juste te mettre le doute pour voir ta réaction !
Je lui demande :
- Et t'es vraiment certaine que l'alcool n'a aucun effet sur nous ?
- J'ai pas dit ça. Je t'ai dit que l'alcool n'altère pas notre perception de la réalité et ne diminue pas nos réflexes. Par contre, il garde son effet euphorisant, si c'est à ça que tu penses. Mais rassure-toi, je n'ai presque rien bu pour le moment.
- Vraiment ?
Je commets l'erreur de m'approcher d'elle pour sentir son haleine, et elle en profite pour m'embrasser.
Elle me libère et me demande en souriant :
- Alors ? J'ai bu quoi d'après toi ?
- Liqueur de mûre, Fanta green, vodka, sirop de cassis. C'est pas raisonnable.
- Hey, je suis la présidente de l'Atome, je fais ce que je veux !
Ah oui, "l'Atome".
Une explication s'impose.
Pour cela, il faut revenir quelques semaines en arrière.
* * *
Mardi 15 Novembre.
Le club récemment formé par Llore pour regrouper les élèves de notre classe se réunit à nouveau, et notre présidente prend la parole :
"Chers membres. Jeudi dernier, les résultats du QCM ont prouvé que les cours que je vous donne sont plus efficaces que les cours normaux, puisque ceux qui se sont aidés de mon polycopié pour réviser ont eu en moyenne 3 points de plus que les autres. Eh bien j'ai le plaisir de vous annoncer qu'une nouvelle fois, ma méthode a porté ses fruits puisque la moyenne du devoir de maths de samedi dernier est de 14/20, alors qu'elle était d'ordinaire comprise entre 8 et 11 sur 20."
Les élèves se mettent à discuter bruyamment en apprenant ce résultat, puis Llore poursuit :
"Je vais donc élargir mon programme à toutes les matières pour lesquelles j'estime que les cours donnés par les profs ne sont pas suffisamment efficaces."
Elle me fait un signe de la tête pour que je distribue de nouveaux polycopiés aux élèves pendant qu'elle continue son discours :
"En plus du prochain chapitre de maths, vous recevrez donc des polycopiés de physique-chimie, d'histoire-géographie et d'Anglais. Pour les cours d'SVT, d'Allemand et d'Espagnol, je m'en remets aux compétences des professeurs qui les enseignent très bien jusqu'ici. En ce qui concerne l'E.P.S., c'est à chaque élève de se donner à fond sur le terrain pour obtenir une note convenable. Et enfin, pour la philosophie, le seul conseil que je puisse vous donner est d'être logique et sincère."
Nos camarades commencent à feuilleter les polycopiés qu'ils viennent de recevoir, puis Llore leur annonce une nouvelle plutôt excellente :
"Afin de contrôler vos connaissances avant chaque devoir, des QCM seront effectués pour chaque matière concernée en remplacement d'une heure de cours normale. Pour vous motiver encore plus, sachez que si vos résultats continuent de grimper dans toutes les matières assistées par polycopiés, je pourrai vous dispenser de tous les cours normaux de ces matières, et il ne vous restera plus qu'à apprendre les polycopiés, remplir les QCM et remplir les devoirs "officiels". Vous avez donc intérêt à apprendre correctement les polycopiés que je vous fournis, non seulement pour vous assurer de bons résultats, mais aussi pour alléger votre emploi du temps."
La machine était en marche. Avoir le bac avec mention en travaillant moins, c'était désormais sérieusement envisageable, même pour les élèves les moins doués de la classe.
Dans les semaines qui ont suivi, les résultats à la hausse se sont confirmés pour l'ensemble de la TS3, et Llore a donc distribué des dispenses de cours comme promis.
Les professeurs des matières concernées ont bien sûr protesté contre cet absentéisme généralisé, mais les actions de Llore restaient dans les limites du règlement : "Le président d'un club peut octroyer une dispense de cours à ses élèves dans le cadre des activités du club (sorties ou autre) à condition que les résultats scolaires restent satisfaisants." Et dans notre cas, les résultats de nos membres étaient plus que satisfaisants.
Notre club a donc prospéré durant les semaines qui ont suivi, et la vie scolaire de toute notre classe est devenue très agréable. Non seulement notre emploi du temps ne comptait plus que les heures de SVT, de LV2, d'EPS et de philo, ainsi que les devoirs surveillés, et bien sûr les réunions du club pour les polycopiés ou les QCM, mais en plus de ça, nous profitions des dispenses de cours pour faire des sorties tous ensemble (au cinéma, au parc d'attraction, ...).
C'est mardi dernier, le 13 Décembre, que Llore nous a révélé le nom de notre club : l'Atome.
En souvenir de l'ancien club de Physique-Chimie Avancée qui nous a légué son local, et aussi parce qu'à l'origine, "Atome" signifiait "indivisible".
Car c'est vrai : depuis la création de l'Atome, les élèves de notre classe sont unis d'une manière incomparable. Même si le phénomène de "petits groupes pré-formés" est toujours d'actualité, chaque élève s'entend bien avec tous les autres, tous les élèves s'entraident et partagent une joie de vivre car chacun a conscience de la chance qu'il a de faire partie de l'Atome.
Même moi, je prends du plaisir à venir en cours, ne serait-ce que pour retrouver mes camarades, tous plus sympathiques les uns que les autres, entre les rigolos, les cultivés, les passionnés et les bons vivants.
Llore a donc réussi son pari : rendre les cours intéressants.
* * *
La soirée chez Thibaut est géniale.
De voir tous nos camarades s'amuser, danser, et discuter sous l'emprise plus ou moins forte de l'alcool, ça n'a pas de prix.
C'est dans ces moments-là que certaines personnes repoussent leurs limites.
Ludivine, par exemple. Elle ne semble vivre que pour les études, et elle nous avait confié qu'elle n'envisageait pas de sortir avec un garçon avant d'avoir son bac, d'une part pour ne pas mettre en péril ses résultats scolaires, et d'autre part pour éviter la séparation post-bac. La voila qui "drague" Jacques. C'est sans doute leur respect mutuel et leur amour pour le travail qui pousse Jacques à répondre favorablement à ses avances. Un peu plus loin, Anthony et Samy s'affrontent lors d'un de ces jeux d'alcool aux règles compliquées. Toujours dans la poésie, Jonathan partage avec Madeline son goût secret pour la littérature. Ces deux-là, ils ont dû faire un Bac L dans une autre vie. Accompagné par Audrey avec qui il sort depuis un mois, Thibaut nous fait signe pour attirer notre attention vers Olivier qui embrasse Sigrid.
Llore me fait deviner un dernier verre, puis elle me prend par la main et m'entraine dans l'une des nombreuses chambres de la demeure.
Elle referme la porte derrière nous, puis elle me prend par les épaules :
"Tu voulais plus de sincérité, eh bien c'est d'accord. Je vais t'en révéler un peu plus."
Elle nous téléporte et nous atterrissons au milieu d'un paysage apocalyptique.
Le sol est jonché de débris de béton et de métal à perte de vue.
En observant mieux, je réalise que nous sommes au coeur d'un immense champ de ruines.
Je me tourne vers Llore :
- C'est quoi cet endroit ?
- C'est notre lieu de naissance. C'est ici que nous avons été conçues. Nous ne sommes que l'une des très nombreuses expériences qui étaient menées dans ces bâtiments. Nos créateurs, les dirigeants une corporation qui oeuvre dans l'ombre, au dessus des gouvernements, avaient notamment pour projet la fabrication d'une nouvelle espèce supérieure à toutes les autres. Il faut savoir qu'ils ont déjà "mis en circulation" des humains améliorés, des clones, des androïdes, et d'autres espèces supérieures en grande quantité pour divers objectifs (surtout pour dominer le monde). Mais cette fois, la nouvelle espèce supérieure à toutes les autres devait répondre à une ambition bien plus grande : la conquête de l'espace. C'est pour ça qu'ils ont créé des individus pouvant se déplacer par téléportation (pour voyager rapidement dans l'univers) mais aussi extrêmement résistants et extrêmement puissants car il y a fort à parier qu'en explorant l'espace, on finirait par tomber sur une planète habitée. Cependant, une nouvelle espèce aussi puissante représente également une menace pour ses concepteurs, et il leur fallait donc un moyen de nous contrôler. C'est pour ça qu'ils ont mis en place le système d'"activateurs" : pour utiliser pleinement ses pouvoirs, l'individu doit être à proximité d'un autre individu de la même espèce, ou bien près d'un activateur artificiel. Nous sommes donc nées toutes les deux ensemble, et nous sommes les deux uniques représentantes de notre espèce.
Je tente de contenir les vertiges que me procurent ces révélations, puis je demande :
- Pourquoi on est les seules ? Ils n'ont pas prévu d'en faire d'autres ?
- Bien sûr que si. Pour conquérir l'espace, ils leur fallait toute une armée. Seulement, un beau jour, j'ai décidé de mettre un terme à leurs activités. J'ai entièrement détruit toutes leurs installations, c'est pour ça que tu ne vois que les ruines qu'il en reste. Puis je suis partie à ta recherche et... Oh ?
Elle s'arrête brusquement en fixant un point du décor d'un air inquiet.
Je lui demande :
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Sans détourner les yeux, elle me répond :
- Devinette : qu'est-ce qui fait 50 mètres de haut, qui nous observe depuis tout à l'heure en mode invisible et qui a probablement l'intention de nous tuer ?
Je me tourne vers l'endroit où elle regarde, et soudain, une énorme machine apparait et se met en mouvement avant de nous tirer dessus.
Llore esquive les tirs :
- Vas-y Nell ! C'est ton premier combat en situation réelle ! Détruits ton adversaire !
Je m'applique d'abord à éviter les tirs moi aussi, puis j'envoie une vague d'énergie contre l'une des pattes articulées du monstre, mais celui-ci saute latéralement et continue de tirer.
Llore me conseille par la pensée :
- Ne te laisse pas surprendre : ce droïde de combat est beaucoup plus dangereux qu'il n'en a l'air. Il fait 50 mètres de haut mais il reste très rapide. Et vu sa structure interne, il peut ré-organiser ses éléments. Détruire ses pattes ne suffira pas à le vaincre."
Je repère donc ce qui semble être la tête du droïde et je me téléporte juste devant pour lui envoyer un rayon d'énergie mais il anticipe mon attaque et me frappe violemment au moment où j'apparais.
Je m'écrase dans les décombres du bâtiment qui se trouvait à cet endroit, puis je repars aussitôt à la charge. La douleur fut intense, mais elle s'est dissipée très rapidement.
Je me téléporte à plusieurs reprises pour éviter ses attaques, puis je remarque que son "bras principal" est en retrait dans son dos depuis le début, comme s'il se préparait à m'infliger une lourde frappe.
Au moment où je me téléporte une nouvelle fois, je ressens le bras principal s'abattre sur moi ce qui me permet de le bloquer sans bouger malgré la puissance de son coup.
Je le lui arrache puis je m'en sers pour le fracasser à plusieurs reprises. Endommagé, le robot se débat aussi pitoyablement qu'une araignée à moitié écrasée.
Je charge un gros rayon d'énergie, puis Llore se téléporte à mes côtés pour en faire de même et nous envoyons simultanément nos faisceaux d'énergie pour désintégrer le droïde.
Elle pose sa main sur mon épaule et me demande en souriant :
- Ça t'a plu ?
Mes mains tremblent encore quand je lui réponds :
- C'était... c'était génial !
- Tant mieux. Parce que s'ils ont posté ce droïde de garde, ça veut dire qu'ils ont repris leurs activités ailleurs, et qu'on va probablement devoir en affronter d'autres quand ils nous auront retrouvées.
J'ai envie de répondre "Qu'ils viennent ! Ils trouveront à qui parler !", mais je ne sais ni de quoi ils sont capables, ni ce qu'ils vont nous envoyer pour nous détruire.
- Ainsi soit-il.
* * *
De retour dans la chambre, Llore prend son plus beau sourire :
"Deshabille-toi."
Je m'exécute puis je m'allonge sur le lit.
Llore vient s'allonger sur moi et m'embrasse.
Je n'ai plus l'intention de lui résister.
Est-ce encore un effet de l'alcool ? Je ne pense pas.
Je crois que j'ai vraiment envie de faire ce que nous allons faire.
Je crois que j'ai vraiment envie de lui appartenir.
Je l'aime de toutes mes forces, de toute mon âme, de tout mon coeur, et je veux le lui montrer.
Elle me murmure :
"Tu vas voir, tu vas adorer."
Puis elle commence à descendre le long de mon corps...
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Sweet ?
Sweet !