J´ai rien contre les Belges, ils sont marrant.
Bon allé j´y go.
bonne nuitée les petiots !
Pyjama - Charlotte Monegier
Entortillé dans la rosace
qui dresse des courbes en rogne
Comme l´amertume d´une photo
éternisée de glace - ça glisse
Le rouge en surface
d´un trait noir de silicone
Avec des à peu-près
des pas-assez
Quelques baffes - ça claque
des bouffées biffées sous
Une bouche molle, flasque
de la gélatine congelée
Qui voulait jamais bouger :
C´était toi tout cela.
Des terreurs de ventre jeune
erreurs au centre
Toutes taillées dans la faillence
la porcelaine les soies-sans-laine
Les lits de bois-odeurs
pas d´Ikea ça faisait trop peur
La lèvre toujours fixée
sur le sein prêché-tâté
A croire que tu savais me rire
m´écrire un conte un ver-de-ciel
Des mots rêvés mais tes virées
détournaient tout de mon regard
La graisse était trop lasse :
C´était toi tout cela
Alors adieu, Pyjama !
dors sans ma tête
Allonge-toi le temps de ta vie
ça pourrira tout seul
Des os jusqu´aux sabots
ça crèvera tout seul
Comme si
tu n´étais pas là
Comme si
tu n´avais jamais été là.
@ +
vieuchnock > moi aussi je n´aime pas le concept d´ikea
T´es vraiment très kon, mais j´t´aime bien levetot !
(veuillez noter l´espace avant le point d´exclamation svp, espace qui est lui-même absent dans le titre du topic)
vieuchnok >c´est toi le Membre depuis 798 jours qui s´adresse a moi le Membre depuis 891 jours dans ces termes !! !!
De toutes façons, un "membre" de 798 jours sera toujours beaucoup plus vaillant qu´un "membre" de 891 jours.
Qu´est ce que je devrais dire !
salut !
"Entretenir des rapports respectueux entre forumeurs ^^."
quoi de neuf les zguègues ramolo ?
Sur ce, c´est un peu long, mais j´adore cette poésie:
La mort du loup - Alfred de Vigny
Les nuages couraient sur la lune enflammée
Comme sur l´incendie on voit fuir la fumée,
Et les bois étaient noirs jusques à l´horizon.
Nous marchions, sans parler, dans l´humide gazon,
Dans la bruyère épaisse et dans les hautes brandes,
Lorsque, sous des sapins pareils à ceux des Landes,
Nous avons aperçu les grands ongles marqués
Par les loups voyageurs que nous avions traqués.
Nous avons écouté, retenant notre haleine
Et le pas suspendu. -- Ni le bois ni la plaine
Ne poussaient un soupir dans les airs; seulement
La girouette en deuil criait au firmament;
Car le vent, élevé bien au-dessus des terres,
N´effleurait de ses pieds que les tours solitaires,
Et les chênes d´en bas, contre les rocs penchés,
Sur leurs coudes semblaient endormis et couchés.
Rien ne bruissait donc, lorsque, baissant la tête,
Le plus vieux des chasseurs qui s´étaient mis en quête
A regardé le sable en s´y couchant; bientôt,
Lui que jamais ici l´on ne vit en défaut,
A déclaré tout bas que ces marques récentes
Annonçaient la démarche et les griffes puissantes
De deux grands loups-cerviers et de deux louveteaux.
Nous avons tous alors préparé nos couteaux,
Et, cachant nos fusils et leurs lueurs trop blanches,
Nous allions, pas à pas, en écartant les branches.
Trois s´arrêtent, et moi, cherchant ce qu´ils voyaient,
J´aperçois tout à coup deux yeux qui flamboyaient,
Et je vois au delà quatre formes légères
Qui dansaient sous la lune au milieu des bruyères,
Comme font chaque jour, à grand bruit sous nos yeux,
Quand le maître revient, les lévriers joyeux.
Leur forme était semblable et semblable la danse,
Mais les enfants du Loup se jouaient en silence,
Sachant bien qu´à deux pas, ne dormant qu´à demi,
Se couche dans ses murs l´homme, leur ennemi.
Le père était debout, et plus loin, contre un arbre,
Sa Louve reposait comme celle de marbre
Qu´adoraient les Romains, et dont les flancs velus
Couvaient les demi-dieux Rémus et Romulus.
Le Loup vient et s´assied, les deux jambes dressées,
Par leurs ongles crochus dans le sable enfoncées.
Il s´est jugé perdu, puisqu´il était surpris,
Sa retraite coupée et tous ses chemins pris;
Alors il a saisi, dans sa gueule brûlante,
Du chien le plus hardi la gorge pantelante,
Et n´a pas desserré ses mâchoires de fer,
Malgré nos coups de feu qui traversaient sa chair,
Et nos couteaux aigus qui, comme des tenailles,
Se croisaient en plongeant dans ses larges entrailles,
Jusqu´au dernier moment où le chien étranglé,
Mort longtemps avant lui, sous ses pieds a roulé.
Le Loup le quitte alors et puis il nous regarde.
Les couteaux lui restaient au flanc jusqu´à la garde,
Le clouaient au gazon tout baigné dans son sang;
Nos fusils l´entouraient en sinistre croissant.
Il nous regarde encore, ensuite il se recouche,
Tout en léchant le sang répandu sur sa bouche,
Et, sans daigner savoir comment il a péri,
Refermant ses grands yeux, meurt sans jeter un cri.
J´ai reposé mon front sur mon fusil sans poudre,
Me prenant à penser, et n´ai pu me résoudre
A poursuivre sa Louve et ses fils, qui, tous trois,
Avaient voulu l´attendre; et, comme je le crois,
Sans ses deux Louveteaux, la belle et sombre veuve
Ne l´eût pas laissé seul subir la grande épreuve;
Mais son devoir était de les sauver, afin
De pouvoir leur apprendre à bien souffrir la faim,
A ne jamais entrer dans le pacte des villes
Que l´homme a fait avec les animaux serviles
Qui chassent devant lui, pour avoir le coucher,
Les premiers possesseurs du bois et du rocher.
Hélas ! ai-je pensé, malgré ce grand nom d´Hommes,
Que j´ai honte de nous, débiles que nous sommes !
Comment on doit quitter la vie et tous ses maux,
C´est vous qui le savez, sublimes animaux !
A voir ce que l´on fut sur terre et ce qu´on laisse,
Seul le silence est grand; tout le reste est faiblesse.
- Ah ! je t´ai bien compris, sauvage voyageur,
Et ton dernier regard m´est allé jusqu´au cœur !
Il disait : « Si tu peux, fais que ton âme arrive,
A force de rester studieuse et pensive,
Jusqu´à ce haut degré de stoïque fierté
Où, naissant dans les bois, j´ai tout d´abord monté.
Gémir, pleurer, prier est également lâche.
Fais énergiquement ta longue et lourde tâche
Dans la voie où le sort a voulu t´appeler,
Puis, après, comme moi, souffre et meurs sans parler. »
Bonne Nuit !
Et que D*** **** ***** !
Bien fait pour sa gueule a ce p*t*n de loup
Que D*** ** ***** aussi, Chnok
Farpaitement !
Que D*** **** ***** tous !
D*** ne va pas abonder !
Y a des coups de fusil qui se perdent ce matin...
Belle histoire Vieuchnock, j´y suis très sensible, ici les loups ont été massacrés pour chercher la bête du Gévaudan.
Demain depuis l´aube...
Demain depuis l´aube, je vais actuellement le moment, dans lequel la campagne tourne un blanc.
Ils voient savoir, moi que vous vous assurez lui.
Je vais avec la forêt, moi vais avec la montagne.
Je ne peux pas plus rester trop loin de vous.
Je vais les yeux spécifiques localement sur mes pensées
Sans voir dehors signifier invalide, à l´extérieur, que, que la partie arrière tordue,
Les mains n´exproprie pas de bruits, le Solo, est intercrossed,
Tristement et le jour pour moi comme la nuit.
J´en n´observe pas loin l´or du soir qui tombe,
Voiles au descendant en direction à des Harfleur,
Et si j´arrive, j´utilise dessus ta tomba
Un paquet houx vert et brughiera dans la fleur.