Pareil!
Limpidité - Victor de Laprade
Il est des sources d´eau si bleue et si limpide,
Que rien n´en peut ternir la transparence humide ;
Que sur un noir limon leurs ondes de cristal
Roulent sans altérer l´azur du flot natal ;
Qu´à travers les débris qui sur leurs bords s´amassent,
Elles savent choisir les fleurs lorsqu´elles passent,
Et que, vierges encor de toute impureté,
L´Océan les reçoit dans son immensité.
Près d´elles l´ombre est douce aux affligés ; près d´elles
Les oiseaux chantent mieux, les plantes sont plus belles ;
Près d´elles, au matin, les femmes vont s´asseoir
Pour nouer leurs cheveux devant un clair miroir.
Il est des âmes qui, dans nos sentiers de fange,
Glissent sans y tacher leur blanche robe d´ange.
Sans laisser, comme nous, se prendre à chaque pas
Une sainte croyance aux ronces d´ici-bas ;
Des coeurs qui restent purs quand l´ennui les traverse,
Qui gardent leur amour dans la fortune adverse.
L´air vicié du monde en passant autour d´eux
Se charge de parfums ; et, comme des flots bleus,
Sans entraîner un grain de nos terres infâmes,
Ils coulent en chantant vers l´océan des âmes.
@ +
tous!
Poême anti-blues/clin d´oeil à Puce/morpion69
Jalousie - Paul Géraldy
Je suis jaloux. Tu es là-bas, à la campagne,
et moi je suis là, tout seul, à présent !
Des parents, je sais, t’accompagnent
qui ne sont pas très amusants.
Mais je suis jaloux tout de même,
jaloux de te savoir là-bas par ce printemps…
Tout ce bleu doit te faire oublier que tu m’aimes…
Moi je pense à toi tout le temps !
J’ai l’âme ivre et comme défaite.
Je pleure d’amour et d’ennui.
Ton image est là, dans ma tête :
tu es joliment bien, petite âme, aujourd’hui !
Je suis jaloux, quoi que je fasse ou que je veuille.
Il fait tiède et doux dans Paris !
C’est adorable ! Et moi je rage et je t’écris,
à toi, à toi, petit chéri,
qui est là-bas, où sont les feuilles…
Tu dois avoir ton grand chapeau
de paille blonde et de glycines
qui met des petits ronds de soleil sur ta peau.
Tu dois bien m’oublier ! Et moi je te devine
jolie, heureuse… Il fait si beau !
Ah ! je pleurerais de colère !
Il a plu pendant tout un mois :
Il faut qu’on t’écarte de moi
quand tu m’es le plus nécessaire !
Je ne t’ai jamais tant aimée qu’en ce moment.
Cet air tiède et doux m’exaspère
qui pénètre l’appartement
Je t’en veux, je souffre, et souhaite
que là-bas tu souffres autant.
Ce n’est pas très gentil, bien sûr ! C’est un peu bête.
Mais, que veux-tu ! je t’aime tant !
Je voudrais que tu me regrettes
au point de haïr ce printemps…
Je serais même très content
s’il te faisait un peu mal à la tête.
@ +
chnok si tu passes...
T´as raison, je ne fais que passer!
bon vieuchnock t´es a la bourre ! !! c´est l´heure de partir
Désolé levetot, mais ce soir on fourgué les gamins chez mes beaux-parents!
Je vais pouvoir vous emmerder toute la soirée! ^^
bon bin ok j´ai compris c´est moi qui part
Si tu pars, je pars!
tout le monde!
éveuribodi
les filles!
tt le mode, juste un ptit bonjour, je file faire les soldes
Dans les oubliettes de l´âme
Nous jetons le meilleur de nous
Qui languit lentement dissous
Par une moisissure infâme.
Pour le vice qui nous enflamme
Et pour le gain qui nous rend fous,
Dans les oubliettes de l´âme
Nous jetons le meilleur de nous.
Comme personne ne nous blâme,
Parfois, nous nous croyons absous,
Mais un cri nous vient d´en dessous:
C´est la conscience qui clame
Dans les oubliettes de l´âme.
MAURICE ROLLINAT
( 1846-1903)
Merci pour le poême pardize!
les viocs !
" Ma citation : rastor, celui qu´on aime ou qu´on haï, un jour j´te souris, un jour j´te crève ! !!"
ALI des(ex)-Lunatic
tous!
Amusez-vous bien!
Je m´en vais de ce pas aider ma tendre et chère épouse qui donne le bain à nos 2 petits derniers.
Sinon quoi, j´ai bien peur que nous ayons d´ici peu une piscine chez nous...
( C´était un petit aperçu de la vie familiale et provinciale française...)
@ +
Bonne nuit les jvcomiens !
Belle journée ensoleillée par ici !
bonjour