na shledanou!
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Mouarff...j´avais pô vu, mais il lira ma réponse demain en arrivant...
Ton problème, chère vieille chose c´est que dans le répertoire patrimonial folklorique français, tu ne postes sur ce forum que les chansons de corps de garde.
C´est certainement par hasard ou par distraction, et je t´excuse bien volontiers, mais ça rend tes posts très volatiles
Bah, c´est juste que ce topic de Poulpinet comme dirait La Mère, avait disparu de ma première page,
et comme je l´m bien . ..
t´as raison la mere , faut errazer systematiquement tout les topics du vieutroll c´est un gros virus ce chnok !
bah elle était très jolie la chanson de Vieuchnok!
quelle chanson ?
Lorsque la douce nuit - Jules Vernes
Lorsque la douce nuit, comme une douce amante,
S´avance pas à pas, à la chute du jour,
S´avance dans le ciel, tendre, timide et lente,
Toute heureuse d´un fol amour ;
Lorsque les feux muets sortent du ciel propice,
Pointillent dans la nuit, discrets, étincelants,
Eparpillent au loin leurs gerbes d´artifices,
Dans les espaces purs et blancs ;
Quand le ciel amoureux au sein des rideaux sombres,
Tout chaud de ce soleil qui vient de l´embraser,
A la terre, pour lui pleine d´amour et d´ombres,
S´unit dans un brûlant baiser ;
Quand se réfléchissant comme en un lac limpide,
L´étoile de l´azur, sur le sol transparent,
Allume au sein de l´herbe une étoile timide,
Cette étoile du ver luisant ;
Quand aux brises du soir, la feuille frémissante,
A ce tendre contact a refermé son sein,
Et garde en s´endormant la fraîcheur odorante
Qui doit parfumer le matin ;
Quand sur le sombre azur, comme un triste fantôme,
Le cyprès de ce champ où finit la douleur,
Est là, plus triste et froid qu´un mystérieux psaume
Qui tombe sur un ton mineur ;
Lorsque courbant sa tête à des plaintes secrètes,
L´if, comme de grands bras agite ses rameaux,
Et tout mélancolique, en paroles muettes,
Cause bas avec les tombeaux ;
Quand au berceau de Dieu, sur la branche endormante,
L´oiseau paisible, heureux a trouvé le sommeil,
Quand le fil de la Vierge a regagné sa tente
En attendant quelque soleil ;
Quand la croix déployant dans sa forme incertaine,
Sur le chemin du ciel ses deux bras de douleurs,
Dans la nuit qui l´entoure en son humide haleine
Est ruisselante de pleurs ;
Quand toute la nature, et l´étoile de la pierre,
Et l´arbre du chemin, la croix du carrefour,
Se sont tous revêtus de l´ombre, du mystère,
Après les fatigues du jour ;
Quand tout nous parle au coeur, quand la tremblante femme,
A plus de volupté que le soleil le jour,
Oh ! viens, je te dirai tout ce que j´ai dans l´âme,
Tout ce que j´ai de tendre amour.
@ peluche!
Britannicus - J. Racine
Acte V
Scène I
Britannicus ( à Junie):
Vous pleurez ! Ah ! ma chère princesse !
Et pour moi jusque-là votre cœur s´intéresse ?
Quoi ? Madame, en un jour où plein de sa grandeur
Néron croit éblouir vos yeux de sa splendeur,
Dans des lieux où chacun me fuit et le révère,
Aux pompes de sa cour préférer ma misère !
Quoi ? dans ce même jour et dans ces mêmes lieux,
Refuser un empire, et pleurer à mes yeux !
Mais, Madame, arrêtez ces précieuses larmes
Mon retour va bientôt dissiper vos alarmes.
Je me rendrois suspect par un plus long séjour.
Adieu. Je vais, le cœur tout plein de mon amour,
Au milieu des transports d´une aveugle jeunesse,
Ne voir, n´entretenir que ma belle princesse.
Adieu.
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je compatis vieuchnock... moi aussi cela m´est arrivé de rater mon car
Allez, encore un pour ce grand littéraire qu´est levetot...^^
Paris at night - Jacques Prévert
Trois allumettes une à une allumées dans la nuit
La première pour voir ton visage tout entier
La seconde pour voir tes yeux
La dernière pour voir ta bouche
Et l´obscurité tout entière pour me rappeler tout cela
bon debarras!
va mettre le feu ailleurs
HILLARY!!!!!!
viens dire au revoir toi aussi ma petite
Pervers!
à tous!
Je dois m´absenter quelques jours pour une greffe de cerveau.
La Tempête - William Shakespeare
Acte III - Scène 2
L´île est remplie de bruits, de sons et de doux airs qui
donnent du plaisir sans jamais nuire. Quelquefois des
milliers d´instruments tintent confusément à mon oreille;
quelquefois ce sont des voix telles que, si je
m´éveillais, après un long sommeil, elle me feraient
dormir encore; et quelquefois en dormant il m´a semblé
voir les nuées s´ouvrir, et montrer toutes sortes de biens
qui pleuvaient sur moi, de façon qu´en me réveillant je
pleurais comme un enfant de l´envie de toujours rêver.
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bonne fin de journée à tous , avant de partir , un texte d´une chanson de J.Mas : femmes d´aujourd´hui
Femme sous le drapeau de ses rêves,
Crie son nom, retire ses chaînes,
Femme qui se soutient différente,
Que d´espoir sur la balance,
Tu étouffes dans l´île de tes faiblesses,
Peur de ces blessures qui restent.
Toi le symbole de toutes nos libertés,
Tu es la terre qui cherche sa vérité,
Une femme d´aujourd´hui.
Détruisant des montagnes de tradition,
Tu reproposes une nouvelle version,
Une femme d´aujourd´hui.
Femme, une force qui vibre dans l´espace,
Tu es la passion sans arme.
Femme, complice intime ou guerrière,
Un voile tâché de mystère.
Horace – Pierre Corneille
Acte IV – Scène V
( Camille)
Rome, l´unique objet de mon ressentiment !
Rome, à qui vient ton bras d´immoler mon amant !
Rome qui t´a vu naître, et que ton cœur adore !
Rome enfin que je hais parce qu´elle t´honore !
Puissent tous ses voisins ensemble conjurés
Saper ses fondements encor mal assurés !
Et si ce n´est assez de toute l´Italie,
Que l´Orient contre elle à l´Occident s´allie ;
Que cent peuples unis des bouts de l´univers
Passent pour la détruire et les monts et les mers !
Qu´elle-même sur soi renverse ses murailles,
Et de ses propres mains déchire ses entrailles !
Que le courroux du ciel allumé par mes vœux
Fasse pleuvoir sur elle un déluge de feux !
Puissé-je de mes yeux y voir tomber ce foudre,
Voir ses maisons en cendre, et tes lauriers en poudre,
Voir le dernier Romain à son dernier soupir,
Moi seule en être cause, et mourir de plaisir !
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Je garderai toujours
Dans mes deux mains en creux
Jusqu´à la fin des jours
La douceur de ses seins modelés par l´amour.
Jacques Prévert
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Vieuchnock > moi j´utilise Paic citron
Je me disais aussi...je te trouvais le teint un peu jaune ces derniers temps...
Bon ben, tlm! J´vais soigner cette P..*§<\$~2@ de grippe, et me préparer à ne pô fermer l´oeil de la nuit...
A une femme - Victor Hugo
Enfant ! si j´étais roi, je donnerais l´empire,
Et mon char, et mon sceptre, et mon peuple à genoux
Et ma couronne d´or, et mes bains de porphyre,
Et mes flottes, à qui la mer ne peut suffire,
Pour un regard de vous !
Si j´étais Dieu, la terre et l´air avec les ondes,
Les anges, les démons courbés devant ma loi,
Et le profond chaos aux entrailles fécondes,
L´éternité, l´espace, et les cieux, et les mondes,
Pour un baiser de toi !
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