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Blabla 35 ans et plus

Sujet : Topic des monologues
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Headspin
Niveau 68
30 janvier 2010 à 22:29:19

----caluc-----
Posté le 30 janvier 2010 à 20:26:15
Des choses qui arrivent sur les forums Headspin, t'as qu'a créer un topic pour ceux qui parlent seuls

Ben voilà c'est fait.

Et maintenant?

Mayday_
Niveau 14
30 janvier 2010 à 22:35:31

ça me fait penser au monologue du vagin! :rire2:

sandra88
Niveau 10
30 janvier 2010 à 22:37:51

la c'est sur tu te sentiras moins seul head :rire:

Headspin
Niveau 68
30 janvier 2010 à 22:39:33

Je ne répondrai pas car c'est un monologue.

Cependant je crois que je vais rester encore un peu en attendant qu'une bonne âme ponde un PaV histoire de dire je parle pour rien dire.

Ve topic est dédié au petit gars qui se retrouve tout seul un soir et qui s'emmerde grave.

Mayday_
Niveau 14
30 janvier 2010 à 22:39:38

Je précise que c'est une pièce de théatre :o))

sandra88
Niveau 10
30 janvier 2010 à 22:43:50

La nuit paraît courte dans le plaisir, les veilles semblent longues dans la solitude

ce proverbe est bien pour ce topic :o))

Headspin
Niveau 68
30 janvier 2010 à 22:51:44

Jamais vu un vagin parler.

Doit avoir les lèvres sèches?

Haunebu
Niveau 10
30 janvier 2010 à 22:53:48

???????????????

Mayday_
Niveau 14
30 janvier 2010 à 22:55:25

Tu veux du pavay YY, En v'la!! :noel:

Non! je m'en vais! cela m'agace! Il y a là, à côté, ce grand blond, vous savez, ce grand blond qui dit des monologues... Eh bien! il en dit un en ce moment!...

Des monologues! a-t-on idée de cela! Si j'étais la préfecture de police, je les défendrais! C'est faux! Archi-faux! Un homme raisonnable ne parle pas tout seul: il pense, et alors il ne parle pas! C'est ce qui le distingue des fous qui parlent et qui ne pensent pas. Admettre le monologue, c'est rabaisser l'humanité! On devrait le défendre! cela me rend malade!

Moi, je n'admets le monologue... qu'à plusieurs, parce qu'alors ce n'est plus un monologue! Ce sont des gens qui se parlent et nous, qui les écoutons, dans la salle, nous sommes comme des indiscrets; mais ils ne s'occupent pas de nous. Tandis que celui qui vient nous débiter un monologue... De quel droit? Qui est-ce qui lui demande quelque chose? Enfin, c'est comme si je venais vous en dire un, moi! Hein! qu'est-ce que vous diriez? C'est faux, archi-faux, n'est-ce pas? Eh bien! nous sommes du même avis.

Ah! quand on a une excuse, bon, je comprends: c'est autre chose! ainsi, moi, tenez, j'ai un concierge... c'est très curieux... pas d'avoir un concierge: c'est une infirmité!... Non: c'est qu'il parle toujours seul. Mais lui, cela ne m'agace pas, parce qu'il a une excuse: il est sourd! Il parle, c'est une façon de s'entendre penser.

Mais, tenez, pour vous prouver que je ne suis pas de parti pris: la chanson, la romance: je comprends très bien! parce qu'il y a la musique; c'est faux, archi-faux, mais il y a la musique. Voilà l'excuse. C'est une façon de vous dire: "Vous savez? n'en croyez pas un mot!" Tandis que le monologue, on dirait toujours que c'est arrivé. Ainsi, dans les tragédies de Corneille, c'en est rempli; chaque fois qu'il y en a un, je quitte la salle: ça m'agace! et je ne rentre que lorsqu'un second personnage rentre aussi. C'est pour cela que vous me voyez toujours aux strapontins; c'est plus commode pour sortir! Malheureusement, on les a supprimés. Enfin, je vous demande un peu, quoi de plus ridicule qu'un homme qui a bien autre chose à faire que de bavarder tout seul, et qui se met à déclamer, par exemple:

Déclamant

O rage! ô désespoir! ô vieillesse ennemie!

N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie!

C'est idiot!... Encore s'il y avait de la musique!

Il chante sur l'air de tout à la joie de Farhbach.

O rage! ô désespoir! ô vieillesse ennemie!

Ah! ah! ah!

N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie!

Ah! ah! ah!

Eh bien! ce serait tolérable: il y aurait une excuse! mais sans cela il n'y en a pas.

L'autre jour, j'étais en chemin de fer; dans le même compartiment il y avait un monsieur. Nous n'étions que deux... lui et moi! C'était un Anglais... ou, du moins, il en avait l'accent... quand il parlait... mais il ne parlait pas. Tout à coup, entre deux stations, il se met à remuer, à se tortiller, avec un flegme britannique; puis, soudain, il desserre les dents... des dents britanniques, comme le flegme; et je l'entends murmurer: "Oh! yes, yes, water-closet! oh! là!" J'ai compris que c'était de l'anglais. Un monologue en anglais, passe encore; je ne pouvais pas lui en vouloir: au moins celui-là, il avait ses raisons!

L'autre jour, j'étais à l'Exposition: il y avait des dames, beaucoup de dames; j'en avais une devant moi... elle était très bien! elle parlait toute seule, et j'entendais tout ce qu'elle disait: "Ah! je suis bien fatiguée!... Si je prenais une voiture... j'irais dîner avec plaisir au restaurant... un bon buisson d'écrevisses, du champagne, oh! ce serait bon!..." Et ainsi de suite. C'était un monologue! mais là, soit, il y avait une excuse; je pouvais pas lui en vouloir;... je ne lui en ai même pas voulu du tout... Enfin c'est un monologue qui m'a coûté très cher... Passons!

Tenez! ma femme!... elle est bien bonne!... pas ma femme: l'aventure. Elle était dans sa chambre, un soir, étendue sur son divan. Je rentre doucement; elle parlait toute seule, elle disait des bêtises: "Auguste!... viens!... n'aie pas peur, l'autre est sorti! tu n'as rien à craindre... Auguste! je vous demande un peu! Et je m'appelle Ernest. Elle faisait du monologue! mais je n'ai pas pu lui en vouloir: c'était inconscient... Elle dormait!

Enfin, celui-là je le comprends, mais les autres... c'est faux, archi-faux. Ah! si jamais je venais comme cela, à propos de rien, vous raconter mes petites affaires, je voudrais que chacun de vous se levât et me criât: "Allez-vous-en! allez-vous-en!" Et tenez! c'est une idée: si le grand blond n'a pas encore fini son monologue, je vais rentrer dans la salle, et je lui criera: "Allez-vous-en! allez-vous-en! allez-vous-en!"

Il sort en courant.

Headspin
Niveau 68
30 janvier 2010 à 23:00:29

Hein ? Vous croyez que je ris ? Je suis furieux ! Ces professeurs, quels crétins ! Si jamais je suis ministre, je les supprime ! Vous ne savez pas ce qui m'arrive ? Mon pro fesseur me demande ma leçon ; je n'en savais pas un mot ; il me flanque un zéro. Quelle injustice ! Est-ce que je pouvais la savoir... je ne l'avais pas apprise. J'ai réclamé... il m'a mis à la porte. Alors je lui ai dit un mot mais un mot ! Eh bien, il n'a pas bronché, le lâche !

Il est vrai qu'il n'a pas pu l'entendre, je l'ai dit tout bas.

Ah ! c'est que ce matin j'avais bien autre chose à faire que d'apprendre des leçons. J'ai dormi moi !... parce que, avant hier, j'ai été en soirée..-. Oh ! une soirée étonnante ! Il y avait des hommes, des femmes et deux députés... dont un Auvergnat. L'Auvergnat a voulu prendre la pa role, mais on s’y est opposé... à cause de l'autre. Ils n’étaient pas du même avis ; cela aurait pu faire du gra buge.

Quand je suis arrivé, il y avait peu de monde ; dans le vestibule, j'ai trouvé un monsieur très aimable... avec des favoris : on m'a dit que c'était le maître d'hôtel ; Ah ! il a un bien bel hôtel !

Je lui ai serré la main, il a eu l'air très flatté... et il m'a demandé mon paletot. Vrai, pour un propriétaire aussi riche, il n'est pas fier. Moi, vous comprenez, j'ai refusé et j'ai donné mon caban à un monsieur qui avait l'air beaucoup moins bien, mais qui devait être quelque chose dans la maison, car tous les invités lui serraient la main en l'appelant « mon cher ».

Je suis entré dans le salon ; la maîtresse de la maison est venue à moi et m'a serré la main... (avec fatuité). Et je crois même..., à la façon dont elle m'a regardé, que... Enfin passons, pauvre enfant !

Elle a voulu me présen ter à son mari, mais je lui ai dit que j'avais eu l'honneur de lui serrer la main, dans le vestibule.

Je me suis assis. A côté de moi, il y avait une jeune fille... qui me regar dait... (avec fatuité) et je crois même..., à la façon dont elle me regardait, que... Enfin passons, pauvre enfant !

Voyant qu'elle n'osait me parler la première, j'ai pris la parole et je lui ai dit : « Mademoiselle il ne fait pas encore très chaud ! Mais, tout à l'heure il fera beaucoup plus chaud. » Elle a commencé à rougir... pauvre enfant ! Alors j'ai ajouté : « Mademoiselle, on dansera tout à l'heure, si vous voulez bien, nous danserons la première polka ? » Elle me répond : « Je suis invitée. - Oh ! pour ça, faut pas me la faire, ai-je repris, il n'y a encore per sonne, on n'a pas pu vous inviter. »

Alors elle m'a ac cordé la première valse. J'aurais mieux aimé la polka... parce que moi, la valse, je la danse à quatre temps, et je n'ai encore trouvé aucune danseuse qui pût aller en mesure.

Quand il y a eu beaucoup de monde, on a donné une petite pièce. C'était joué par deux artistes, deux frères de beaucoup de talent... dont l'un - c'est très curieux ! - était plus vieux que l'autre. Seulement je ne pourrais pas vous dire quel était l'aîné ! J'ai demandé à mon voisin, il m’a répondu « Vous voyez ! c'est celui qui, ressemble le plus à l'autre ! » J'ai cherché longtemps ! J'hésite encore, pourtant je crois que ce doit etre le plus vieux.

Après la petite pièce nous avons entendu une joueuse de flûte... très forte... qui nous a joué de la clarinette. Pendant tout son morceau, elle ne m'a pas quitté des yeux ! (Avec fatuité) et je crois même, à la façon dont elle me regardait que... Enfin passons ! Pauvre enfant !

Par exemple, je me suis . fait un ami ! Oh ! un homme charmant ! Un vaudevilliste qui a fait fortune... en ven dant du savon ! Tenez, pour vous donner une idée de son esprit ! nous parlions de la sottise des gens ! Tout-à-coup, il se tourne vers moi et me dit : « Voulez-vous que je vous donne un exemple de la bêtise humaine. J'ai devant moi un imbécile n'est-ce pas. Je le lui dis en face ! Eh! bien, il ne comprend pas et il éclate de rire ! » Je me suis tordu.. et tout le monde aussi. Ah ! je suis bien heureux d'avoir fait sa connaissance.

Après le concert, on s'est mis à danser. J'ai été cher cher ma valseuse... Il n'y a pas eu moyen. Elle dansait à trois temps et moi à quatre. Au bout d'un tour, elle m'a prié de la conduire au buffet. Là j’ai cru le moment venu de lui faire un compliment ; je lui ai dit : « Mademoi selle, nous avons au collège une concierge qui est bien jolie, mais vous êtes encore plus jolie qu'elle ! » C'était très délicat... Elle est devenue toute rouge et m'a de mandé de la reconduire à sa place.. Elle était émue ! Pauvre enfant !

Pendant le lancier, je suis resté assis... J'étais à côté d'une dame... assez âgée!... Nous avons causé. Tout à coup, elle m'a montré une jeune fille qui dansait « Voyons ! jeune homme, comment trouvez-vous cette grande demoiselle, là-bas ? » Moi, je réponds : « Peuh ! elle a l'air d'une asperge ! » C'était sa fille ! Elle a fait une tête ! je n'y suis plus revenu.

Enfin, vers cinq heures du matin, j'ai pris congé de la maîtresse de maison. Dans le vestibule, j'ai retrouvé le riche propriétaire, si aimable ; il ne l'avait quitté de la soirée.

En échange d'un petit numéro, il m'a rendu mon ca ban, et nous avons fait un brin la causette.

Je lui ai dit « Monsieur, cette soirée a été charmante ! et je suis heu reux d'avoir fait votre- , connaissance ! » Alors, il m'a em mené à la cuisine - je ne sais pas trop pourquoi - et il m'a présenté à la cuisinière. Entre nous - faudrait pas le dire à sa femme - mais il a l'air d'être très bien avec la cuisinière. Il lui a dit : « Justine, je te présente Mon sieur ! » et nous avons bu un litre. Pendant ce temps, la cuisinière me regardait (avec fatuité) et je crois bien... à la façon dont elle me regardait que...

Enfin je l'ai enten due qui disait tout bas au propriétaire : « C'est égal, c'est malheureux qu'il ait une si vilaine livrée, il est gentil ce petit groom ! » Eh ! bien, vrai, je ne suis pas fat…Mais ça m’a fait plaisir. Une bien charmante personne que cette cuisinière !

Quant au propriétaire si aimable, nous sommes inti mes. Ainsi, maman donne une soirée dimanche. Eh ! bien, je l'ai invité. Il a accepté tout de suite ; il m'a même offert de passer les rafraîchissements. Quel excellent homme ! Ah ! voilà une connaissance qui fera plaisir à maman ! »

salem1692
Niveau 10
31 janvier 2010 à 01:14:39

Enfin un topic dans lequel je pourrais parler a quelqu'un d'intelligent :o))

Yoda-Software
Niveau 30
31 janvier 2010 à 01:58:20

:rire:

redsissi
Niveau 10
31 janvier 2010 à 06:10:15

pis la p'tite fille elle, elle fait quoi?

ah oui... elle soliloque!! :-(

Headspin
Niveau 68
31 janvier 2010 à 11:10:36

Bon je fais quoi aujourd'hui?

Ah bah oui je suis con, je ne suis pas chez moi.
Tournée des grands ducs.

Note pour moi même, ne pas oublier d'arroser les plantes ce soir.

Hap_974
Niveau 8
31 janvier 2010 à 11:25:33

Bonjour Hap_974 :)

binouze29
Niveau 9
31 janvier 2010 à 19:08:48

Pavay césar :noel: :rire:

Headspin
Niveau 68
31 janvier 2010 à 19:44:21

Oups les plantes.

Note pour plus tard:
ne pas oublier de lire mes posts.

Internoullle
Niveau 1
31 janvier 2010 à 22:09:41

http://www.archithea.org/article-11866181.html

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Sujet : Topic des monologues
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