Croix de Fer
Peckinpah
Le seul avantage des confédérés c'est Lee et leurs uniformes
Tu trolles mon ami ,l'Etat major sudiste dans son ensemble était bien meilleur que celui de l'union (si on enlève cet abruti de hood).
Sinon peu étonnant de te voir aimer steiner l'anarcho individualiste
Pour finir je constates qu'on a un point commun sur l'appreciation de peckinbah et ses films
Leur milieu paysan a joué en leur faveur aussi
Le prochain épisode verra apparaître au moins 5 personnages, mais tu n'es pas dedans
Quand je m'en fiches , je souhaites juste que tu ne te lasses pas vite
El bien mas preciendo es la libertad
A las barricadas!
Vu que les vacances sont finies le rythmes sera considérablement ralentie.
je demande le kick de iamedward
J'annonce la suite le week-end prochain.
Et tu apparaît vers la fin de la chronique si tu veux savoir coco.
Vient plutôt me répondre ici.
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-55-1419333-4-0-1-0-sanctioner-les-milliardaires.htm
neocons Voir le profil de neocons
Posté le 10 septembre 2014 à 00:14:02 Avertir un administrateur
je demande le kick de iamedward
===> Ça arrive!
La suite est en cour d'écriture.
Et pour faire vivre le topic, j'aimerais que les possesseurs de HOI III (ou de tout autre jeux dans lesquels ont peut simuler la guerre d'Espagne), fasse une partie avec l'Espagne républicaine (ou l'Espagne nationaliste, ça ferait moins plaisir à Edouard Ayam mais bon ) et poste son AAR ici même.
Nous avancions, au début fières, forts et grands d'être enfin, ne serait-ce qu'un peu, utiles dans cette guerre à autre chose qu'à toucher notre solde (10 pesetas/jour et un paquet de cigarette) et à manger nos rations, car si nous réussissions, nous pourrions non seulement apporter du bois à nos camarades (et à nous par la même occasion) qui grelotaient dans les tranchés, mais aussi prouver que l'on pouvait passer derrière les lignes ennemies sans se faire prendre, nous pourrions donc y installer des petits groupes qui mèneraient des actions de guérilla, groupes dont nous prendrions le commandement avec Frédéric, bien sûr on ne pouvait pas vraiment commander une milice du POUM mais nous reviendrions à Barcelone auréolés de gloire, les deux français courageux qui.... Mais qu'est-ce que j'étais en train de penser ? A mes sales ambitions personnelles ? Comme le dernier des capitalistes ? Je ne pouvais pas me permettre de penser ça, c'était anti révolutionnaire, anti communiste, c'était fasciste, peut-être était-ce mon état de gosse de riche qui faisait monter ces pensées en moi, peut-être n'étais-je pas digne de la révolution, n'étais-je pas digne du POUM, pas digne du grand Staline.
Je fus arraché à mes sombres pensées par Frédéric qui chuchotait:
- Tu es toujours là Ed ?
On m’appelait Ed, maintenant, c'est moins pompeux qu’Édouard je trouve.
- Oui je suis là. Répondis-je .
Si mes pensées étaient sombre, la nuit l'était tout autant, Frédéric était derrière moi mais je ne le voyais pas quand je me retournais; je faillis me faire la réflexion de la pertinence d'envoyer un noir en mission dans le noir mais je m'y abstenait. Finalement, à mesure que le temps passait, de fière fort et grand je (peut-être Fred était-il dans le même état que moi, mais je 'en sais rien) devenais pleutre faible et petit; j'avais peur, j'avais froid.
Pourtant on ne faisait que suivre bêtement des consignes, aller à droite jusqu'à rencontrer de petites élévations rocailleuses et suivre ces dernières vers la gauche pour passer derrières les lignes ennemies sans nous faire repérer; puis s'enfoncer plus loin en territoire ennemie; trouver un endroit où dormir tranquillement malgré le froid qui nous mordais sans pitié, regarder la carte le lendemain matin, trouver la zone boisée, couper du bois, revenir; quelque chose d'assez simple en somme si on oubliait le froid.
Mais quand je vous dis que rien ne se passe comme prévu en Espagne.
Nous marchions dans les rocailles, et nous venions de dépasser les lignes ennemies, nous l'avion faits ! Malgré le froid, malgré les sentinelles ennemies, malgré les rocailles, nous l'avion fait ! Il restait beaucoup à faire, mais ça nous l'avion fait ! Je me retournait et chuchota:
-Nous l'avons faits Fred.
Pas de réponse.
-Fred ? Je redit un peu plus fort.
Silence.
Comment ça se faisait, je l'entendais encore il y a quelques instants, c'est pas possible, ça ne peut pas arriver, j'ai quand même pas pu le perdre, je me rappel lui avoir demandé si il était là il y a 5 minutes ou peut-être 10, peut-être il y a une heure....
A ce moment là, les soldats de ma peur sortirent de leurs casernes et attaquèrent le peuple de la lucidité engourdi par le froid et terriblement affaibli par la fatigue laissant les mutinés avancer. Je cédais à la panique et hurlais de toute mes forces:
-FRED !!!!!
La seule réponse fut un juron en espagnol venant des tranchées ennemies suivit d'un bruit de clairon, j'étais repéré, la peur et la raison furent balayées d'un souffle par le vent de mon adrénaline qui me fit courir en ligne droite, malgré les rocailles, sans plus penser à rien sinon à rien, je n'avais plus froid, je n'étais plus fatigué, je courrais, c'était tout, l'instinct animal survie, rien de plus.
10 minutes ou 1 heure plus tard, hors d'haleine, je m'étais surement mit hors de porté des soldats; la fatigue et le froid revinrent et mon corps décida, sans mon consentement, qu'il fallait dormir.
Mon esprit redevint actif pendant que j'ouvris mes yeux pour me découvrir au milieu de ce paysage irréel et désertique de l'Aragon.
http://khm1.googleapis.com/kh?v=157&hl=en&x=511&y=376&z=10&token=112520
J’eus du mal à retrouver l’entièreté de ma conscience, dans le fouillis de pensées qui m'arrivaient, je pensais d'abord.
-La carte.
Ni une ni deux, je la sortis du fourreau, la regarda et cria comme si je voulais que la terre entière entende:
-Putain de Viva de merde, fait chier, merde...!
C'était un cauchemars décidément, je me retrouvais avec la putain de carte de viva sur la situation en Chine entre les mains, ce con c'était trompé et avait envoyé la carte de la région au Mundo Diplomatico, j'en avais rien à foutre de la situation en Chine, je voulais juste retrouver Fred et revenir revenir aux tranchées avec du bois, mais je ne savait pas où j'étais, ni où Fred était. Je continuais à lancer des jurons.
C'est alors qu'une voix m'interrompit, elle venait de derrière moi et me dit en catalan sur un ton menaçant.
-Ferme ta gueule sale trotskyste ou je t'abat.
On me réclame ma suite, on me menace de kick, et quand je la post, 0 commentaires
C'est que tu nous laisse sur notre fin.
Qui peut bien tenir ce pistolet?
J'avais du mal à réaliser ce qui ce passait, mais une chose étaie sûre, le cauchemar continuait, je ne me retournait pas, tétanisé que j'étais par la peur et le froid qui n'avais pas eu la décence de cesser de mordre. L'homme qui me menaçait repris.
-Alors, on est sorti de sa cinquième colonne pour aller donner des infos aux fascistes et on s'est perdu ?
Trotskyste ? Cinquième colonne ? Pour changer je n'y comprenais rien, j'avais cru entendre que le POUM était trotskyste, mais j'avais pas osé demander plus d'explication, et on parlait rarement de politique au front, on se concentraient sur le présent, la guerre, le froid, la faim, les poux; il y a quand même des camarades qui m'ont dit que Staline était anti révolutionnaire et que l'URSS était un état ouvrier bureaucratiquement dégénéré, jusqu'à là je comprenais mais après ça partait dans des discussions incompréhensible sur le marxisme dialectique ou d'autres choses comme ça, mais la plupart des miliciens paraissaient aussi perdus que moi, c'était ceux qu'on appelaient "els expiació" les experts qui discutaient de ça, les autres savaient juste que c'étaient des prolétaires, que les fascistes étaient contre eux et qu'il fallait les combattre. Quand à la cinquième colonne j'en avais jamais entendu parler, mais vraisemblablement il m'accusait d'être un espion à la solde des fascistes, et c'est faux, je lui répondit donc avec ma voix tremblotante.
-Je me bat pour la révolution
C'est seulement après avoir parlé que je me suis mis à sérieusement réfléchir à la situation, peut-être était-ce un franquiste, j'étais quand même derrière leurs lignes, il voulait peut-être me faire avouer que j'étais communiste, mais alors pourquoi ne m'a t il pas tué tout de suite, et si il est vraiment communiste pourquoi...Sa voix forte et pleine de colère m'arracha à mes réflexions.
-Un trotskyste ne se bat pas pour la révolution, il se bat pour sa saloperie de fasciste de chef de merde, pour son petit traitre qui lui sert de maître à penser, pour détruire le grand Staline, sale petit menteur.
J'étais presque en train de pleurer quand je lui ai répondu. Je recraché très toute les pensées qui, parties de mon cœur, avaient réussis à atteindre mon cerveau et à ressortir autrement qu'en bouilli inintelligible par ma bouche.
-Je sais pas c'est qui Trotsky, je sais pas c'est quoi la cinquième colonne, je sais pas c'est quoi le marxisme dialectique, je sais pas c'est quoi l'anarchisme, je comprend plus rien à rien depuis que je suis arrivé ici, j'ai pas pu tuer ni même voir un fasciste de toute la guerre, de tout façon je ne sais même pas tirer, j'ai froid, j'ai perdu mon camarade Fred , j'en ai marre.
Maintenant je pleurai tout à fait, s'en était définitivement finit de l'illusion du grand soldat révolutionnaire, je n'étais que le gamin perdu dans les montagnes d'Aragon, fermant les yeux et tenu en joue par un fusil et sentant la mort imminente, je pensai à mes parents, mes amis je me rappelais les vignes de mon père, l'école, l'église tout en sanglotant, attendant le coup de feu qui irai clore cette courte vie.
J'entendais maintenant une voix, Dieu ? Non, si Dieu existait il m'aurait pas dit.
-Bon arrête de pleurer petite fiotte et relève toi.
J'ouvris les yeux et vis le visage d'un homme assez grand à la peau mate si caractéristique aux méditerranéen que nous étions, il avait de grands yeux noirs, un fusil à lunette, et une barbe fournie, noire elle aussi.
http://4.bp.blogspot.com/-La96_om7p_U/UpOccT22rTI/AAAAAAAABHY/RJDHLeqL_jU/s1600/mosin+nagant+sniper+039.JPG
-V...vv..ou... vous ne me tuez pas ?
Répondis-je n'en revenant toujours pas.
-Non, je te crois, allez lève toi, plus vite que ça, et suis moi.
Me dit-il sur un ton à la foi autoritaire et dédaigneux, je me relevais remerciant le ciel de m'avoir épargner avant de me souvenir que j'étais communiste. Je ne croyais pas trop en son "je te crois", ça cachait quelque chose, qu'allait-il faire de moi, je repris mon fusil et me dit que je pourrais lui tirer dessus, je chassait cette idée de mon esprit, je me souvenais de Belleville, nous luttions tout deux contre ça, pas la peine de tirer sur un camarade, même si je je ne suis pas sur de ses intentions, et puis, il y avait le fait que je n'ai jamais tué personne encore, ça me bloquait. Je me mettait en marche derrière lui.
-Bon autant que ce trajet serve à quelque chose, me dit-il, je vais t'apprendre des choses. Tu vois à la mort de Lénine, Staline a été désigné comme son héritier et a mis en place un communisme réel alors que Lénine, manipulé pour le fourbe Trotski, avait permis au capitalisme de s'accrocher tel un parasite à l'URSS, mais heureusement Staline s'est débarrassé de ce fasciste, mais maintenant il répand la fourbe parole fasciste déguisé en communiste, le POUM en est une émanation directe, ce sont des traitres qui font semblant de combattre le fascisme mais se battent pour lui dans nos rang.
Il continua à déblatérer pendant des heures. Je ne me souvenais pas d'un seul moment où le comportement et les propos des camarades aurait pu laisser penser une quelconque sympathie envers les ennemies, mais je voulais pas me faire trouer la peau, donc j’acquiesçai.
Puis il me demanda presque amicalement.
-C'est quoi ton nom
-Ed Ayam je répondis, et toi ?
-YAgo SANDArim, franc-tireur de l'Aragon et terreur des fascistes avec mon fidèle M1891, je peut les abattre à longue distance.
Et je me décidais à poser cette question qui me brulait les lèvres.
-Pourquoi tu m'as cru ?
Il répondit prestement.
-Je ne t'ai pas cru, mais j'ai eu un doute, en fait je t'ai trouvé durant la nuit, et, bien que tu sois au POUM, et je ne voulait pas prendre le risque de tuer un innocent, j'avais donc prévu de te laisser me suivre si tu n'avouais pas être fasciste et de voir si tu essayais de me trouer la peau, du coup j'ai remplacé tout tes chargeurs par d'autres, vides.
Sur ces paroles il me lança mes trois chargeurs pleins que je rattrapaient.
-Et où allons nous ? Demandais-je toujours stupéfait de l'ingéniosité de Yago.
-Dans un petit village autrefois appelé Muntan mais récemment renommé Sanció Poble.
Je ne comprenais pas, qui voudrai renommer son village ? Surtout pour l'appeler village de sanction, c'était idiot, je faisait part de mes interrogations à Yago, il me répondit.
-C'est à cause d'un propriétaire terrien fou se faisant surnommer sanksion a déclaré les quelques villages qui faisaient partis de son fief comme sa propriété privée.
-Pourquoi les paysans ne se sont pas révoltés.
-A cause des miliciens de sanksion qui les surveillent et les abats à la première contradiction.
-Donc on y va pour tuer sanksion.
-Non
-Mais pourquoi alors ?
-Tu le sauras bien assez tôt.
Ouah, j'ai raté cette chronique
Je m'y met de suite
Merci spicy
Bonne lecture
Très bon , faites gaffe sanksion est invisible il a survécu à deux accidents de la route
Pas mal
Par contre je vais sans doute passer pour un connard de pointilleux, mais il y aquelques fautes qui traînent dans tes épisodes de chronique.