I'écheIon nationaI est de toutes facons essentieI à I'organisation du proIétariat, ne serait-ce que pour des questions aussi bêtes que Ia Iangue... Et tout ce qui s'ensuit, conditions matérieIIes d'existence dans Ie pays, symboIique, qui traverse Ies âges mais pas Ies frontières, outiIs institutionneIs, Iégaux et iIIégaux en pIace... Sans I'écheIIe nationaIe, on patauge.
Ia révoIution boIchévique a énormément pris en compte Ia question des nationaIités, en PoIogne, en FinIande, et, surtout, dans Ie Caucase.
De la social démocratie mais aussi du socialisme.
Mussolini était à la base un syndicaliste, un socialiste révolutionnaire, presque anarchiste même.
Et non je ne parlais pas de toi mais de 14 Novembre.
Quant à la révolution russe elle se serait jamais faite sans le parti bolchevik et les gardes rouges.
Et l'Espagne n'aurait jamais tenu aussi longtemps sans les brigades internationales et les partis communistes étrangers, ainsi que l'appui soviétique.
Non. La révolution Russe n'aurait jamais survécu sans le parti bolechevik, mais elle aurait eu lieu quand même. En Espagne, ce sont les guerres de fraction qui ont tué le mouvement, mais aussi les "experts militaires" qui ont fait des désastres catastrophiques là ou la souplesse de l'armée libertaire pouvait justement contrebalancer son manque d'équipement. Mais la défaite ne peut pas être que la faute des russes, ça c'est sûr.
Pour le patriotisme, je suis anti patriote perso. Je crache sur l'Etat Français, l'impérialisme, etc. Mais en sois un gars se dit patriote ça me fait ni chaud ni froid.
Je suis bien d'accord sur le fait que les experts militaires ont souvent cassé la logique de guérilla. Et oui les fractures ont empêchés un combat comme malheureusement.
Moi je déteste le gouvernement actuel mais pas sur la France, nuance.
Détester I'état bourgeois francais c'est pas un souci, je pense qu'on est tous un peu comme ca. L'idée que l'on se fait de la patrie ou de la nation est toute autre.
Ouais...
Fffuuu, c'est tellement fatiguant les petites batailles idéologiques
Quelle idée vous faites-vous de la nation ?
Vous vous dites communistes mais vous êtes pour les frontières ?
Qu'est ce qui change entre une personne qui vit d'un côté ou de l'autre d'une frontière ?
A mon sens, les patries/nations sont des subterfuges politiques destinés à détourner les gens des vrais clivages de classes.
Ca nous donne l'impression d'appartenir à une grande famille, nous et notre bourgeoisie, alors qu'on ne serait pas de la même famille que le prolétaire d'une autre nation.
Je considère la nation comme presque aussi inutile que nuisible.
La patrie c'est des valeurs communes, une histoire, une culture... Après faut pas tomber dans le nationalisme non plus.
Les frontières restent nécessaires tant que les voisins restent dans le capitalisme, et sont donc des menaces potentielles. Ce qui n'exclue pas un appui aux peuples de ces pays.
La patrie c'est des valeurs communes, une histoire, une culture.
Justement, non, je ne trouve pas. Quelles sont ces valeurs communes que je devrais partager avec ma bourgeoisie nationale mais pas avec le prolétariat habitant de l'autre côté de la frontière ?
Quelle est cette histoire prétendument "commune" ? Moi je vois plutôt l'Histoire d'un affrontement de classes et d'une caste de dirigeants particulière qui annexe le territoire sur lequel je vis, ce qui fait que je me retrouve actuellement sous la juridiction de tel Etat plutôt que tel autre.
et quelle est celle "culture commune" que je devrais partager avec les français mais pas avec ceux qui vivent sous la juridiction d'un autre Etat, comme les wallons ou les québécois ?
Pour moi la nation est une arnaque politique qui ne sert que la classe dirigeante : ca lui permet de grouper son petit peuple derrière elle.
Une langue, des ancêtres communs, l'histoire commune il s'agit tout simplement de l'histoire de notre peuple, ce qu'il a vécu.
Et comme je l'ai dit je ne rejette en rien les étrangers, les prolétaires étrangers restent des prolétaires.
Staline reconnaissait l'existence des nations.
Une langue,
une langue imposée par la classe dirigeante, en effet.
des ancêtres communs
On en a aussi avec nos voisins.
l'histoire commune
Je l'ai dit : notre histoire n'est pas "commune". C'est l'Histoire d'un affrontement. Notre histoire n'est pas plus commune entre français qu'avec ceux qui se retrouvent à vivre sous la juridiction d'un autre Etat. Ou alors il faut vraiment expliquer en quoi.
Staline reconnaissait l'existence des nations.
En tant que dirigeant, il n'y a rien d'étonnant à ce que staline ait cherché à jouer de ce moyen de contrôle sur le peuple.
Lénine a fini par reconnaitre que la disparition totale des nations était impossible.
Donc les premières peintures murales et les pictogrammes étaient imposés par une élite aussi ? Ridicule ton argument.
Lénine a fini par reconnaitre que la disparition totale des nations était impossible.
Lénine n'est pas un prophète omniscient. Loin de là.
onc les premières peintures murales et les pictogrammes étaient imposés par une élite aussi ?
J'en sais rien.
Et surtout je ne vois pas le rapport avec les nations modernes.
Ridicule cette tentative de diversion... Mais on commence à voir la haine nationaliste perler à la surface contre le mauvais élément qui ne reconnait pas les patries et les frontières comme légitimes...
Je vois pas en quoi le français a été imposé par les élites alors que c'était la langue du peuple contre le latin langue des élites.
Pour le patriotisme, je suis anti patriote perso. Je crache sur l'Etat Français, l'impérialisme, etc. Mais en sois un gars se dit patriote ça me fait ni chaud ni froid.
Je suis assez d'accord avec toi pour cracher avec l'Etat. Le vrai patriotisme c'est vouloir protéger les siens, comme le PCF qui avait les Milices patriotiques à la Libération. Par contre le patriotisme sans le sens soumission à l'Etat, là je suis anti-patriote évidemment.
Le 29 mars 2015 à 00:23:11 TheRedWave a écrit :
Je vois pas en quoi le français a été imposé par les élites alors que c'était la langue du peuple contre le latin langue des élites.
L'imposition est vraie pour les zones où l'on parlait occitan, basque, breton et autre.
Je suis patriote car j'aime mon pays, mon drapeau, ma langue, ma terre. Ça ne m'empêche pas de m'opposer à l'état actuel et à la bourgeoisie.
Un staliniste m'avait recommandé le livre Le Marxisme et la question nationale et coloniale, écrit par Staline en 1912, soit avant la révolution bolchevique.
Certes, mais il s'agit d'uniformiser le territoire, mais c'est la même chose dans la majorité des pays occidentaux.
Et les langues régionales existent encore... Plus autant qu'avant mais encore.