Disons qu'il y a une vision "patriotique" qui est indéniable. Dans internationalisme, il y a nation. Personnellement, je suis opposé politiquement et philosophiquement au "cosmopolitisme", c'est à dire cette vague idée bourgeoise d'être "citoyen du monde", parce qu'on a la thune pour pouvoir voyager et se donner bonne conscience. Rousseau déjà à l'époque, s'en prenait à ces prétendus "amis du peuple", qui utilisaient ce prétexte fallacieux pour se donner bonne conscience, mais laissez le pauvre en bas de chez lui crever la dalle. On pourrait discuter par exemple, sur la récupération politique du drapeau BBR par le Front National et par une grande partie de l'extrême-droite, qui est anti-républicaine par essence, détestant "La Gueuse" et j'en passe. Qu'ils reprennent le drapeau blanc, personne ne leur en voudra.
Le 27 juin 2015 à 16:36:07 ClassStruggle a écrit :
Le révisionnisme existe sous deux formes: la forme réformiste, distillée depuis la fin du XIXe, et la forme stalinienne, dont on nous abreuve depuis 1924.
Quand au cassage de gueule, ça ne vous a jamais gêné quand vous étiez un peu plus fort..
Le révisionnisme social-démocrate, ce n'est pas la peine d'en discuter. Par contre j'oubliai que je parlais à un trotskyste, donc il est normal qu'il juge la ligne appliqué en URSS de "révisionniste", alors que ce n'est pas le cas. Non on parle bien du révisionnisme qui a complètement détruit tout le grand mouvement ouvrier international, tant à cause de la direction totalement pourrie en URSS, que par des organisations/représentants locaux qui servaient de courroie à ce social-impérialisme/révisionnisme.
Avant d'accuser les autres de "casser des gueules", on étaye ses propos et on donne des exemples. C'est parce que vous preniez des coups de bâtons en Italie dans les années 70 ? Il y a prescription, moi je n'y étais pas hein. Pas la peine de ressortir des histoire de grand-père, j'veux un exemple récent de "descente de maoïstes qui cassent des gueule".
C'est une blague de mauvais goût, ou le témoignage de ton ignorance dans ce domaine ? LO concentre ses efforts sur le milieu du travail -c'est au passage ça qui lui permet de perdurer depuis 68- et occasionnellement sur le milieu lycéen. Ta tentative pour assimiler les trotskystes à des étudiants désœuvrés tombent malheureusement à l'eau, une fois de plus.
L'inversion accusatoire, c'est quand même marrant. On peut faire un comptage si tu veux, le nombre de trotskystes qui pullulent sur les facs et les campus, à refourguer des programme de transition et d'autres oeuvres du Grand Léon Trotsky à des étudiants/étudiantes qui n'ont aucune (ou très peu) de notions politique, ce n'est pas un mystère. Qu'il y est les staliniens de l'UEC qu'ils veulent faire carrière dans le syndicalisme étudiant, c'est un peu la même merde en fait... Faut pas rejeter son identité, la petite-bourgeoisie radicalisé elle finira bien par rejoindre la révolution, ou la contre-révolution. Vaudrait mieux que ce soit la première option, non ?
Par contre, je n'ai jamais vu les maoïstes et autres représentant officiels du stalinisme autre part que sur Internet et occasionnellement à la fac...On doit pas avoir la même conception du "charbon".
Tirer une généralité simplement parce qu'on l'a vu soi-même, sans recouper avec d'autres personnes, c'est un joli point de vue... petit-bourgeois typique. "Je l'ai vu, donc c'est la réalité, pas la peine de discuter". Pour un "communiste révolutionnaire", j'ai déjà vu mieux. Mais tu parles des staliniens, ils peuvent faire ce qu'ils veulent. 3/4 de mes camarades bossent dans le bâtiment, dans des usines ou comme sous-prolétaire dans des boulots à mi-temps de merde. Mais faut un certificat sans doute, pour que ça puisse t'aller.
Un ramassis de conneries qui tendent à assimiler le communisme à des guérillas perdues dans la jungle..
En fait, t'es juste de mauvais poil, c'est ce qui t'empêche de discuter calmement. A part l'évocation rapide de la NPA plus haut et de quelques discussions avec 14N sur le sujet, on ne peut pas dire que la guerre populaire prolongée est un sujet de discussions intense ici. Suffit de remonter les pages pour s'en rendre compte. On attend ton coup de tampon communiste révolutionnaire pour approuver ce qui est dit ici. Pour quelqu'un qui vitupère sans arrêt les bureaucrates...
Un autre blague de mauvais goût ? Les copains d'Aulnay -dont certains étaient effectivement à la CGT- ont très vite tenu à jarter les syndicats des prises de décision, en montant un comité de grève ouvert avec les autres grévistes -nous, on a pas la prétention de "diriger" des grèves aux vues de notre poids réel-, comité qui à plusieurs fois appeler à aller soutenir les grèves dans telle ou telle usine Peugeot ou sous-traitante. C'est ça que tu appels "casser les appels de solidarité et de lutte commune" ?
Je sais pas qui est ce "nous", "vous" que tu utilises sans arrêt pour te justifier de pratique qui ne sont pas les miennes. C'est pas ce qui s'est raconté du côté de la CGT Peugeot, encore moins de ce qui s'est raconté sur place, quand les "petits-bourgeois pas prolo maoisto-staliniens" luttaient et travaillaient là bas. Tout a été fait pour faire croire qu'il fallait lutter sur Aulnay, qu'il ne fallait pas étendre la lutte, que cela ne concernait qu'une branche/usine à la fois. C'était partout pareil... Par chez moi, il y en a certains (syndiqués) qui s'en sont pris violemment à leur délégué pour leur attentisme et leur passéisme qui se calquait sur les prises de décisions à Aulnay. On ne reviendra pas sur la manifestation au salon de l'auto, saboté par la CGT, les bureaucrates et j'en passe... Avec la participation active de tes "copains". Pas besoin d'être un 'stalinien' pour casser une lutte, suffit de se faire plus 'radical' et ça marche de la même manière.
> Ce qui est tragi-comique, c'est quand tes collègues s'emportent, me menacent de mort tout en se surestimant largement (situation vécue !), du coup vos "organisations", si on peut appeler ça ainsi, j'en ai soupé, tant pratiquement, où elles n'existent pas, que théoriquement, où le niveau ne vole pas bien haut.
C'est qui "mes collègues" ? Combien ? Quel organisation ? Où ? Pourquoi ? Pour le moment c'est vague, je ne sais pas de qui tu parles, qui sont "mes collègues", ni de l'organisation dont tu parles, car il y en a quelques uns en France à se dire 'maoïste'. Niveau pression et menace de mort, il y a déjà des militants LO qui ont clairement dit "Vous ferez la révolution avec nous, si vous êtes contre nous on vous laissera pas le choix". Sauf que moi je m'en tape, faudra dégainer plus vite qu'eux si jamais il le faut. Pour le reste, point de vue subjectif, qui n'a aucun lien concrète avec la réalité... Au bout d'un moment, ça devient juste un procès à charge qu'autre chose.
En attendant, tu es incapable de me dire ce qu'il y a de sectaire dans LO. Tu m'excuseras du coup de ne pas te prendre au sérieux.
Continue de faire l'autruche. Toutes celles et ceux qui sont passé par LO témoignent dans ce sens, lui reconnaissent des qualités, mais aussi des défauts que j'ai évoqué, de l'ordre du sectarisme révolutionnaire, petit curé rouge et on en passe. Si tu n'acceptes pas la critique, ne viens pas jeter la pierre sur mes "collègues", ou je ne sais pas trop quoi d'autre.
C'est justement un problème de pratique militante. Tu es passé du squat anarchiste à l'usine, tant mieux. Cela ne fait pas pour autant de toi un communiste révolutionnaire, même si c'est déjà un progrès. Le fait est que, à travers vos pratiques d'encadrements -souvent sectaristes au passage -des luttes, vous menez une politique tout à fait contraire aux intérêts de ceux qui vous suivent.
Comme d'habitude depuis le début, tu fais de grandes phrases, de l'apeu-prisme, mais tu ne démontres rien du tout. Expliques nous ce qui fait un 'authentique' communiste révolutionnaire ? Tu sembles mieux le savoir que tout le monde, dis nous ô curé rouge, défenseur du communisme véritable et des seuls et uniques pratique de classe ! Guides nous donc... J'ai passé plus de temps à militer, prendre des coups et mener des organisations très 'spontanéiste' et très 'par en bas', quitte à me faire démolir la gueule quand il le fallait. Quand on a fait bouger les quartiers pop' en 2010 sur la question des retraites, il a suffit d'une étincelle et le mouvement s'est dirigé sans que l'on est à "l'encadrer". Pendant ce temps, LO gueulait parce que des jeunes de quartiers populaires dans des manifs, ça fait tâche. Ils ont pas "disciplinés" et j'en passe. Le mépris de classe, il passe par là. On ne reviendra pas sur ce que disait LO sur les révoltes de banlieues de 2005, parce que c'est insultant à souhait. Alors tes critiques non fondés, à d'autres camarade.
Des guérillas nationalistes menées par des bureaucrates, c'est ça pour toi une révolte d'importance ? Il ne faut pas confondre un mouvement nationaliste révolutionnaire et un mouvement communiste révolutionnaire, c'est loin d'être la même chose et c'est là que vous vous égarez la plupart du temps.
De même, et vous ressemblez beaucoup à d'autres groupes gauchistes sur ce point: vous surestimez totalement la présence de vos idées dans les guerres "populaires" dont vous parlez. D'où un nécessaire retour à la réalité.
Parlons de la réalité : Le plus grand front révolutionnaire ouvert est mené par les naxalites en Inde, qui luttent et se battent dans l'ensemble de l'Inde pour mettre à bas un régime capitaliste, impérialiste et féodal, au moyen de la lutte armée et de la lutte politique/économique. C'est à dire, faire s'organiser les paysans pauvres, les minorités exploités et opprimés, créer des comités de lutte paysans pour éviter leurs expulsions, etc etc. Les "bureaucrates" ils sont où ? Tout les jours, des guérilleros naxalites tombent, où sont capturé. Des cadres importants sont pris justement parce qu'ils sont sur le terrain, dans les villages ou les réunions. On pourrait aussi parler de la NPA aux Philippines, qui fonctionne sur le même principe... Désolé qu'ils ne soient pas trotskyste, donc que ça ne puisse pas être validé par les curés rouge et la IVème Internationale. De plus, si tu lisais un peu ce qui se raconte et ce qu'ils disent, la révolution pour eux n'a rien à voir avec le cadre national : La lutte que mène les naxalites (ou la NPA), sont avant tout un pas en avant en faveur de l'internationalisme et de la révolution mondiale. Ni "bureaucrates", ni "nationalistes étroits". Voilà le retour à la réalité. Ceci dit, je peux comprendre que c'est compliqué pour vous de ne pas pouvoir diriger la lutte comme vous le faîtes pour les groupes trotskystes de l'autre côté de la Méditerranée (Tunisie, Egypte, etc etc), donc que ça puisse vous ulcérer au dernier point. Notre salut, il passera par le victoire ou la défaite de la GPP en Inde, c'est indéniable.
Déjà, d'une, non, nous on ne promet rien, au contraire la chute de l'URSS a toujours été présenté comme une défaite et de deux, l'altermondialisme c'est pas mon rayon, merci bien.
Si, ça fait vingt ans que vous promettez qu'il y aura mieux que le "socialisme réel" et en attendant, on continue de s'en prendre plein la tronche sans arrêt. C'est bizarre pourtant, l'altermondialisme a réuni un peu la gauche radicale, les trotskystes, les anarchistes... Autant de déni, faut le faire quand même.
Oui, d'où la présence massive des établis à la CFDT. Je pensais davantage ici à une question de pratique militante.
Avec un très bon livre de Linhart au passage, sur ce sujet. Niveau pratique militante, on pourrait parler de la Gauche Prolétarienne et de son action à Renault, ses comités de luttes hors des syndicats, l'organisation des travailleurs marocains, les nombreuses actions qui consistaient à filer des tickets de métro gratuitement aux usagers, ou même de quoi manger. Non sérieusement, faut pas nous prendre pour des lapins de trois semaines.
-La politique de LO n'est pas de faire de l'entrisme dans les syndicats. Les trotskystes ne font pas d'entrisme depuis 1936, et c'était encore dans un contexte spécial. Les copains de LO à la CGT d'Aulnay étaient élus par leurs camarades d'usines (tous les délégués n'étant pas LO par ailleurs). Essayer d'accéder aux postes de bureaucrates syndicaux, c'est typiquement ce qu'on essayé de faire les staliniens à la CGT depuis des années, on en voit aujourd'hui le résultat dans certains secteurs, où les syndicats sont un frein aux luttes.
C'est une blague ? On sait très bien que la stratégie du trotskysme en France a toujours été de faire de l'entrisme et continuellement, sans arrêt, dès 1936 avec les Pivertiste. On pourrait parler des braves trotskystes qui ont fait de l'entrisme ouvertement dans les organisations collaborationniste dans les années 40. On pourrait parler de Jospin, qui a fait de l'entrisme au sein du PS de l'époque, etc etc. Quand à accéder aux postes les plus importants, c'est la base de l'ensemble de la "gauche", LO faisant parti intégrante de ce mouvement qui consiste à entrer dans le syndicat et gravie les échelons rapidement, pour y trouver une place au chaud. Que les "stals" fassent la même chose, montre que vous êtes tout les deux la face pourrissante d'une même conception politique, qu'elle soit entriste ou simplement bureaucratique.
Et FO =/= LO hein, rien à voir, merci bien.
Suffit de voir le nombre de membre (ou d'anciens membre) de LO qui se retrouvent à FO, ne sachant plus à un moment donné si ils sont militants FO ou LO. En parlant de FO, ça me fait penser que soutenir un syndicat monté et financé par la CIA pour s'opposer aux "vilains staliniens", ça doit faire pas trop bien sur le tableau d'honneur... Ni suivre la crapule de Jouhaux, social-chauvin et social-traître de première.