Le Che fut un formidable révolutionnaire, même moi je suis d'accord avec vous, mais je préfère quelqu'un qui met en place une expérience communiste et instaure la paix en collaborant avec tout les mouvements anticapitalistes à quelqu'un qui a fait le tour du monde pour se battre sans créer quelque chose de concret à part une icône révolutionnaire occultant tous son côté autoritaire.
J'fais que te citer, Herr Radikal.
côté =/= totalité
réfléchis dessus.
Passé en privé à certains, j'le met ici : http://servirlepeupleservirlepeuple.eklablog.com/maosoleum-ncp-lc-qu-est-ce-que-la-guerre-populaire-a118962384
Texte très instructif des camarades américains.
Dans l'optique de la violence contrôlée je ne voit pas comment on pourrait mettre sentier lumineux (coucou les massacres d'homosexuels) au dessus de Marcos qui su maitriser la violence afin d'atteindre l'autonomie (145 morts quand même). Pour le Che pas la peine de disserter plus, ça part un débat stérile.
Exact, le sentier lumineux à quand même commis pas mal de saloperies (et le Che aussi, Staline aussi). Faut pas s'étonner que les révolutions communistes partent en n'importe quoi quand on massacre les gays parce que c'est "bourgeois" (et c'est le signe d'ailleurs qu'on va massacrer tout et n'importe quoi pour cause de "bourgeoisisme").
Après pour les naxalites, je suis d'accord qu'ils font beaucoup de choses et commencent à révolutionner la société dans le bon sens là ou le territoire est socialiste.
Pour l'EZLN je n'ai pas du tout remis en question le fait qu'ils aient eu des acquis formidables, qu'ils aient réussi à faire des choses très bien, mais à force d'être "responsables" et "pacifistes", ils vont se faire gober par la gauche, devenir un parti "municipaliste" comme le PCF Français, et on va avoir un retour progressif à un capitalisme violent mais un peu plus "social" qu'avant.
Surtout que là il n'y à pas eu de combat direct contre l'organisation sociale capitaliste en tant que telle (même si il y à eu de très bonne choses dont on peut tout à fait s'inspirer pour une future révolution, pour une organisation politique révolutionnaire, et aussi une leçon pour les révolutionnaires Australiens, Canadiens, Brésiliens, pour comprendre et intégrer au processus révolutionnaire les "peuples premiers", mais aussi pour nous pour développer dans le capitalisme tout un tas de zones "communistes" type ZAD (qu'il faudrait mettre en relation avec le mouvement ouvrier d'ailleurs, et y "tester" à petite échelle la "révolution culturelle") sur le modèle des "communes" zapatistes.
Mais pour autant, le zapatisme n'a pas procédé à la socialisation des terres, de la santé, de l'éducation, il n'a pas cherché à combattre les privilèges par rapport à la production (intellectuel ou travailleur manuel), à mettre l'EZLN sous contrôle du peuple, voir limite de "dissoudre" l'EZLN dans le peuple.
Il y à eu "nationalisation" de beaucoup de choses ce qui est très bien, mais pas socialisation. La santé n'appartiens pas au peuple, l'éducation non plus, ça reste des trucs séparés de la société, des organes de domination. Ensuite, la propriété n'a pas été abolie et il n'y à pas eu de lutte contre la propriété. On à pas cherché à se débarrasser du système marchand ; quand on vois par exemple le "café zapatiste" vendu comme buisness militant, en gros le zapatisme se finance grâce à un marché sois disant "équitable". Sans attaquer le capitalisme.
Donc voilà, c'est une expérience intéressante mais limitée.
"Faut pas s'étonner que les révolutions communistes partent en n'importe quoi quand on massacre les gays parce que c'est "bourgeois" (et c'est le signe d'ailleurs qu'on va massacrer tout et n'importe quoi pour cause de "bourgeoisisme")."
Sauf que y'aurais énormément de choses à dire la dessus.
Le 10 octobre 2015 à 18:12:20 TheRedWave a écrit :
"Faut pas s'étonner que les révolutions communistes partent en n'importe quoi quand on massacre les gays parce que c'est "bourgeois" (et c'est le signe d'ailleurs qu'on va massacrer tout et n'importe quoi pour cause de "bourgeoisisme")."Sauf que y'aurais énormément de choses à dire la dessus.
Qu'est que tu veut dire par là ?
Le 10 octobre 2015 à 18:09:17 16-Novembre a écrit :
Dans l'optique de la violence contrôlée je ne voit pas comment on pourrait mettre sentier lumineux (coucou les massacres d'homosexuels) au dessus de Marcos qui su maitriser la violence afin d'atteindre l'autonomie (145 morts quand même). Pour le Che pas la peine de disserter plus, ça part un débat stérile.
Exact, le sentier lumineux à quand même commis pas mal de saloperies (et le Che aussi, Staline aussi). Faut pas s'étonner que les révolutions communistes partent en n'importe quoi quand on massacre les gays parce que c'est "bourgeois" (et c'est le signe d'ailleurs qu'on va massacrer tout et n'importe quoi pour cause de "bourgeoisisme").
Après pour les naxalites, je suis d'accord qu'ils font beaucoup de choses et commencent à révolutionner la société dans le bon sens là ou le territoire est socialiste.
Pour l'EZLN je n'ai pas du tout remis en question le fait qu'ils aient eu des acquis formidables, qu'ils aient réussi à faire des choses très bien, mais à force d'être "responsables" et "pacifistes", ils vont se faire gober par la gauche, devenir un parti "municipaliste" comme le PCF Français, et on va avoir un retour progressif à un capitalisme violent mais un peu plus "social" qu'avant.
Surtout que là il n'y à pas eu de combat direct contre l'organisation sociale capitaliste en tant que telle (même si il y à eu de très bonne choses dont on peut tout à fait s'inspirer pour une future révolution, pour une organisation politique révolutionnaire, et aussi une leçon pour les révolutionnaires Australiens, Canadiens, Brésiliens, pour comprendre et intégrer au processus révolutionnaire les "peuples premiers", mais aussi pour nous pour développer dans le capitalisme tout un tas de zones "communistes" type ZAD (qu'il faudrait mettre en relation avec le mouvement ouvrier d'ailleurs, et y "tester" à petite échelle la "révolution culturelle") sur le modèle des "communes" zapatistes.
Mais pour autant, le zapatisme n'a pas procédé à la socialisation des terres, de la santé, de l'éducation, il n'a pas cherché à combattre les privilèges par rapport à la production (intellectuel ou travailleur manuel), à mettre l'EZLN sous contrôle du peuple, voir limite de "dissoudre" l'EZLN dans le peuple.
Il y à eu "nationalisation" de beaucoup de choses ce qui est très bien, mais pas socialisation. La santé n'appartiens pas au peuple, l'éducation non plus, ça reste des trucs séparés de la société, des organes de domination. Ensuite, la propriété n'a pas été abolie et il n'y à pas eu de lutte contre la propriété. On à pas cherché à se débarrasser du système marchand ; quand on vois par exemple le "café zapatiste" vendu comme buisness militant, en gros le zapatisme se finance grâce à un marché sois disant "équitable". Sans attaquer le capitalisme.
Donc voilà, c'est une expérience intéressante mais limitée.
Il est clair que ce n'est pas le communisme en phase finale mais dans le monde actuel où le mouvement ouvrier est très affaiblit, ça reste un phare au milieu du brouillard de part sa stabilité.
PS: La santé et l'éducation ne sont pas du tout séparés de la société.
"Qu'est que tu veut dire par là ?"
Qu'aujourd'hui on essaye de défaire homosexuels et hétéros pour en faire un nouveau groupe de consommateur auquel répondre par des produits différents (culture gay etc...) qui ne sont que pur invention, puisque c'est pas l'orientation qui normalement determine le mode de vie.
Qu'aujourd'hui on essaye de défaire homosexuels et hétéros pour en faire un nouveau groupe de consommateur auquel répondre par des produits différents (culture gay etc...) qui ne sont que pur invention, puisque c'est pas l'orientation qui normalement determine le mode de vie.
Comme tous les secteurs de la vie.
On marchandise jusqu'à l'intimité la plus profonde des gens.
C'est aussi pourquoi il faut détruire ce système de merde.
"Qu'aujourd'hui on essaye de défaire homosexuels et hétéros pour en faire un nouveau groupe de consommateur auquel répondre par des produits différents (culture gay etc...) qui ne sont que pur invention, puisque c'est pas l'orientation qui normalement determine le mode de vie."
J'ai I'impression de m'entendre
Exact.
Bah.... Je suppose que c'est tant mieux Peace non ?
Juste, la culture gay c'est apparu quand ?
La culture gay c'est de la pure invention qui se fait progressivement surtout à partir de 80/90, et tous les trucs de gay pride etc... plutôt que de servir une cause (comme de très nombreuses organisations lgbt) participent très largement à cette création artificielle qui consisterait à limite les mettre à part comme la classe moyenne (qui rappelons-le n'existe pas non plus).
Le 10 octobre 2015 à 20:49:13 TheRedWave a écrit :
La culture gay c'est de la pure invention qui se fait progressivement surtout à partir de 80/90, et tous les trucs de gay pride etc... plutôt que de servir une cause (comme de très nombreuses organisations lgbt) participent très largement à cette création artificielle qui consisterait à limite les mettre à part comme la classe moyenne (qui rappelons-le n'existe pas non plus).
Absolument pas, la "culture gay" date plutôt des années 1960 avec la création d'une "contre société" politisée, plutôt "révolutionnaire", anti marchande, dans l'esprit 68ard.
Avec la défaite du mouvement ouvrier et révolutionnaire, le mouvement LGBT comme le reste des mouvements sociaux à été "intégré" et "gobé" par la société marchande, qui va jusqu'à nous vendre notre propre intimité.
De là à cracher ouvertement sur les organisations LGTB qui rendent la vie beaucoup moins difficille à des centaines de milliers (si ce n'est des millions) d'homo, surtout quand on ne propose absolument rien de ce coté, c'est un peu bof-bof.
https://www.jeuxvideo.com/forums/42-51-41407725-1-0-1-0-l-argent-ne-rend-pas-heureux-connerie.htm
Ces témoignages de pauvreté sont toujours émouvants, c'est ce qui me conduit au communisme dans ma tête.
Ce qui m'a ému là, c'est la connerie de certaines réponses.
C'est comme presque partout sur Internet.
"Absolument pas, la "culture gay" date plutôt des années 1960 avec la création d'une "contre société" politisée, plutôt "révolutionnaire", anti marchande, dans l'esprit 68ard.
Avec la défaite du mouvement ouvrier et révolutionnaire, le mouvement LGBT comme le reste des mouvements sociaux à été "intégré" et "gobé" par la société marchande, qui va jusqu'à nous vendre notre propre intimité.
De là à cracher ouvertement sur les organisations LGTB qui rendent la vie beaucoup moins difficille à des centaines de milliers (si ce n'est des millions) d'homo, surtout quand on ne propose absolument rien de ce coté, c'est un peu bof-bof."
évidemment mais l'explosion c'est bien après tout ça, et aujourd'hui c'est tout à fait ancré
D'accord pardon je cours de suite faire mon autoflagelation.
Bande d'homophobe
J'ai vu Emmanuel Todd en vrai à une conférence-débat sur Qui est Charlie ?, c'était intéressant.