Mais t'es un vrai dictionnaire dis moi mon grand...
Bande de moules frites
Je dis libéralisme anglo-saxon et libéralisme français.
Il y a des connotations nationales que vous oublier. Le libéralisme anglo-saxon est fortement lié à une mentalité protestante par exemple.
J'imagine que ça a déjà été dit mais on peut pas réduire le communisme ou le socialisme à l'intervention de l'Etat.
Dans de nombreux domaines, et pas seulement économique, on est beaucoup plus proche du libéralisme que du communisme. Dire que la France est plus proche du communisme que du libéralisme ferait rire beaucoup d'intellectuels socialistes.
Sinon, Keynes et son courant reste capitaliste. Je vois pas comment il pourrait être socialiste à partir de là.
"Sinon, Keynes et son courant reste capitaliste. Je vois pas comment il pourrait être socialiste à partir de là. "
C'est considérer que le socialisme est anti-capitalisme. Ce qui n'est plus le cas aujourd'hui, alors que certains considèrent que la France est un pays socialiste, ou que l'URSS était communiste.
En fait, ce qui fait penser que des systèmes comme le capitalisme marchent, c’est un double phénomène : premièrement le fait qu’il est objectivement très avantageux pour un petit nombre et que cette minorité dispose du fait-même des moyens financiers lui permettant de promouvoir l’idée que « cela marche » (on pense au financement aux États-Unis des facultés de sciences économiques par des établissements financiers et par des milliardaires), et deuxièmement, le fait qu’aux yeux de la masse à qui l’on réussit à cacher la quasi-impossibilité pour elle d’accéder au petit groupe des bénéficiaires du système, son exclusion du nombre des élus peut sembler attribuable à un simple « incident technique » aisément réparable, et dont l’initiative ne semble relever que de la volonté individuelle : « Si je faisais un peu plus d’exercice… si je me levais un peu plus tôt le matin… », autrement dit, le système tire parti de la prédisposition humaine à l’espérance.
Oué enfin, je parle pas du socialisme "originel". Mais même si on prend en compte la nouvelle forme de ce socialisme, Keynes reste encore très différent. Rien que sur la notion de salaire par exemple. Si je me souviens de mes cours d'éco, je crois qu'il était contre l'idée d'un salaire minimum ou contre l'idée d'une augmentation des salaires pour dopper la croissance.
Mais ça sort d'où ces pourcentages sur les dépenses publiques dans le PIB?
Et que fait-on des finances publiques mal gérées qui entrainent des dépenses plus lourdes relativement à ce qu'elles pourraient être.
Le socialisme a une définition précise et seul une partie des socialistes sont étatistes.
Quant au communisme le but final est une société sans État, donc non, l'Etat contrôlant l'économie n'est qu'une étape et non le stade final.
Seule une partie.
Même chose pour le libéralisme: 0% de dépenses publiques dans le PIB= plus d'Etat donc anarchisme quel qu'il soit.
Et encore, beaucoup rejettent cette phase du tout-Etat. Surtout maintenant qu'on a tous les exemples de dégradation bureaucratique à laquelle mène le marxisme traditionnel.
La logique voudrait qu'on ne soit jamais chrétien et antisémite, et pourtant...
C'est compliqué de savoir à quel moment on trahit tellement ses idées de base qu'elles cessent d'être les siennes.
Oui je sais bien, j'ai pris la forme la plus courante de communisme mais je sais qu'il existe bien des façons de le penser.
Enfin bref, c'est vraiment stupide comme classification et la France est un pays capitaliste même si on ne peut la qualifier de pays libéral.
"Communisme pure: Intervention de l'état en % du PIB : 100%
"
EPIC FAIL
Pour les socialistes (au sens XIXe, pas les sociaux-démocrates de maintenant), l'Etat ne serait que l'émanation du peuple.
Capitalisme d'Etat, c'est une oligarchie de fonctionnaires qui s'approprient les moyens de production.
le socialisme, c'était la collectivisation des moyens de production. ça a foiré.
De nos jours, c'est la collectivisation des résultats de la production. ça va foiré.