Cite moi une seule personne qui ne m'aime pas
Non mais je te trolle mais c'est parce que je t'aime bien
Bizarre ton maire élue en 2006, mais qui est au PG (créé en 2009). Ton maire a quitté le PS aussi ou bien était-elle "divers gauche" lors de son élection ?
"> Sauf qu'à la même époque, tu en avais déjà qui était pour le suffrage universel. Donc bon, Turgot avait un train de retard "
=> oui le suffrage universel était déjà défendu, et par certains depuis longtemps (notamment des libéraux, évidemment), toujours est-il que l'accent qu'à mis Turgot sur l'existence de droits que possèdent l'homme et que l'Etat (même monarchique) est obligé de respecter à eu une influence non négligeable sur les idées de la révolution française. Il ne défendait pas une société démocratique, mais pas plus une société totalitaire. Le rôle de l'Etat était avant tout de permettre la garantie des droits individuels, qu'il était tenu de respecter. Le qualifier de "despotisme éclairé" est abusif.
"Et voilà à chaque fois vous nous ressortez le bon vieux classique "sans concurrence, rien n'avance".
Les sociétés avant le XIXe fonctionnait globalement sans concurrence, c'est pas pour ça qu'en 1500 il vivait comme des hommes des cavernes "
=> oui, enfin on a bien vu le formidable essor économique qu'on a connu au XIXème.
Ça fait un moment qu'on n'a pas vu Pedro sur le forum.
Il prépare son brevet.
YeahBuddy Voir le profil de YeahBuddy
Posté le 1er juin 2011 à 14:21:21 Avertir un administrateur
Il prépare son brevet.
J'espère que c'est un troll... joli.
Il me manque Pedro. Je ne veux revoir notre petit trotskyste du NPA, casse pied pour vieux. Il avait cette fougue, rapine et nerveuse que seul les jeunes avides d'un monde nouveau, offert à eux telle une pucelle de province, peuvent posséder avec cette grâce gauche et tendre.
Pedro, c'était l'exotisme de l'extrême gauche. Un pion d'un grand échiquier qu'on se plait à caresser, avant de sacrifier sur l'autel du pragmatisme politique, et de la dureté trollesque des débats.
Certes, chaque coup d'estoc le tuait, mais chaque slogan néolibéral ravivait sa flamme d'éternel guerrier des jardins d'enfants. Pour tomber, il se relevait le poing au ciel, dans un zénith révolutionnaire, d'un geste las, las comme la torpeur de celui qui rêve avec la douceur de la nuit, prenant sa froideur nocturne pour autant de chaleur qu'on ne lui prendra plus..
Parfois, on pouvait voir la rosée des matins suivant le Grand Soir se poser sur ses joues pivoines, rosées par l'émotion d'une masse qui s'émancipe et des combats passés, à venir, des combats de songes. Ses yeux d'une candeur lunatique se consternaient face aux nuages qui lui cachaient le soleil, son soleil, contre la lumière froide et blanche qui masquait la vraie lumière des étoiles qui, depuis toujours, l'avaient guidé.
Se levant pour mieux se rendormir, car jamais le rêve ne devait mourir. L'utopie s'égosillait dans son esprit, elle ne demandait qu'à sortir, pour mieux jouir d'une liberté sans égale.
L'indignation le frappait de toute part, comme les flèches sur le corps de St-Sebastien. Pedro acceptait ce martyre de devoir supporter ce spectacle, funeste et mécréant, d'un monde à la dérive. Chacun de ses grands gestes vilipendeurs, chacun de ses poings serrés dans la rage et le désespoir, étaient autant de grands coups de bourrasques visant à faire bousculer le monde.
Sa course sans fin ne trouvait aucune oppression, si ce n'est celle de son propre corps, pour l'arrêter. Car la froideur pragmatique est l'ennemie d'une jeunesse révolutionnaire, de celui qui repousse les rides de la déchéance morale de l'humanité.
Pedro était cette humanité, parfois énervante, parfois lassante, de ces gosses dont on ne sait que faire, si on veut les souffler ou les embrasser, dont le rire énerve autant que les pleurs, que les cries amusent autant que les coups.
Et comme cette humanité qu'il voyait rouge comme le fière soleil au seuil de sa mort, de son crépuscule divin, Pedro fut pris de cette déchéance morale. Sa voix se fit nasillarde, ses vers lutteurs se firent sourds, et son corps ne le soutenait plus.
Il y avait quelque chose de beau chez Pedro que sa bouffonnerie n’altérera jamais. Un éclair qui éblouit par l'étonnement, un tonnerre qui gronde au fond d'un ciel sans feu.
Pedro n'aura servi à rien, mais quelqu'un de sa stature mérite-t-il une basse utilité. Il ne mérite que la contemplation de ceux qui s’extasie devant l'éternel, et qui ont remplacé leur lassitude ou leur étonnement candide par la curiosité de celui qui marche.
Putain, si il revient pas après ça...
Je suis sur que Darkman l'a fait bannir dans le plus grand secret
Je pense que c'est Revolte-toi.
Je révise pour mon bac
Revolte-toi Voir le profil de Revolte-toi
Posté le 4 juin 2011 à 11:26:53 Avertir un administrateur
Je révise pour mon bac
Le voilà ! Tu as trahi le NPA pour LO et Nathalie Artaud, cette fois ?
de toute facon une personne qui utilise 15 fois le mot liberal ou neoliberal dans ses phrases ne peut être que Pedro
(je precise que dans ses phrases le libéraux sont les grand mechants )
"je precise que dans ses phrases le libéraux sont les grand mechants"
Ouaip. Parce que sinon, y a aussi les libéraux, qui ont la même monomanie, mais en mode apologétique
Tiens, il est déjà Kick, vous êtes méchants