Création

"Quand vous écrivez, vous êtes plutôt du genre à vous lancer direct sur votre idée, ou à réfléchir à tout ce qui va se passer avant d'écrire ? "
==>Pendant longtemps, j'me lançais toujours directement. Maintenant, ça dépend : des fois j'attends un peu, jusqu'à avoir toutes les idées à peu près fixées, des fois j'me lance très rapidement. En même temps, y'a des textes où "l'idée", c'est le texte entier.
Des fois j'attends aussi parce que j'ai la flemme et/ou que ch'uis pas inspiré, mais ça c'est parce que je suis un boulz0r.^^

Pour une vingtaine de pages, euh...je fais jamais de textes de cette taille. \o/ C'est soit entre la demie-douzaine et la douzaine pour mes nouvelles, soit plusieurs dizaines pour mes longs projets. Après, tes "pages" sont peut-être plus petites que les miennes, faudrait peut-être parler en signes.
Mais pour répondre quand même : quand je suis lancé et inspiré, je termine généralement un texte d'une traite, c'est-à-dire entre trois et quatre/cinq heures, de mémoire. (j'ai rien écrit depuis plusieurs mois :/ )

La plupart de mes textes postés sont des premiers jets, donc ça répond à la question. Y'a que pour les projets plus longs où, le temps passant, je trouve généralement mes premiers jets médiocres voire complètement pourris lorsque je les reprends.

Et sinon, ton idée est sympa, quoique pas entièrement nouvelle (utilisée dans un Resident Evil d'après ce qu'on m'a raconté, mais j'y ai pas joué).
Pas d'autres idées à priori (la folie, çaylebien), mais en tout cas, j'ai hâte de lire ce texte.

Salut.
D'après ce que j'ai lu il faut écrire directement sur le forum. Je suis assez embêté à ce sujet-là parce que mes scribouillages se composent de liens... Donc si j'écris directement ici puis que je donne les liens de mes pages avec les images qui vont avec, c'est acceptable ?
Merci !
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Non, ça va pas le faire. A la limite, il vaudrait mieux que tu fasses un copier/coller de ton texte pour le poster sur le forum dans un topic sinon personne ne le lira.

De ce que j'ai compris, en toute honnêteté l'histoire elle-même le lecteur s'en branlera royalement, donc la fin au pire, tu l'improviseras en voyant ce qui te semblera naturel en ayant écrit le reste.
Ce qui est intéressant dans ton texte, puisqu'il n'y a (tu le dis toi-même) aucune originalité dans l'histoire, ce sera la lente désintégration de l'esprit du perso. C'est le plus important et c'est pour ça que la fin, tu devrais pouvoir la choisir plus facilement une fois que tu auras écrit le reste.

Mais bon, c'ton texte d'un aut' côté.

@Ostramus
Ok merci. Mais comme le texte sans les images est assez peu explicite... Je vais m'abstenir. ^^
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c'est une sorte de graphic novel ?
Au pre tu postes le texte avec des liens menant aux images, ou alors tu postes dans le topic de pub le lien de ton texte.

Voici un exemple parfait.
Donc ce que je pensais faire c'est donner tout le texte, soit :
"Pendant des jours et des jours, Athalwolf Seubeursdorf, général de son état, avait poursuivi les Milanais défaits à Innsbruck qui se repliaient. Devant les montagnes alpines si abruptes, les Italiens ne se peuvent s’en aller aisément, et c’est tant mieux, car Antonio ne comptait pas s’avouer vaincu. Lorsqu’il apprit que Seubeursdorf était sur ses talons, il se retourna et fit face, l’attendant. L’armée milanaise n’allait pas se rendre : la victoire ou la mort, telle est la devise des Della Mea.
Un dénivelé de plusieurs dizaines de mètres séparait les deux osts. Confiant, Antonio avait attendu d’être à cet endroit des Alpes, le Trou du Diable, comme l’appellent les Germains depuis l’extermination à cet endroit d’une armée impériale de 10000 hommes, face à des archers rebelles, en 1104. Le souvenir du massacre est encore présent dans les mémoires des soldats romains, et ce n’est qu’avec une grande hésitation qu’ils avancent vers les Milanais. Ces derniers ont placé des repères pour leurs attaques à distance : leurs arbalétriers et leurs trébuchets profiteront d’une incroyable portée…
Les Romains, pas fous pour autant, contournent le creux pour attaquer les Milanais sur le flanc. Toutefois, les tirs italiens les déciment par dizaines, et peu de survivants aux salves ne rechignent pas à continuer l’avancée…
Fiers, les chevaliers romains chargent les premiers, guidés par Seubeursdorf qui est contaminé par la folie générale. Les piétons n’ont pas encore rejoint les chevaliers qu’un grand nombre de ceux-ci est déjà mort, ou agonisant. La boucherie est totale, de même que la victoire milanaise. Cette bataille sera considérée comme «Le Teutobourg du douzième siècle », car il y eut d’innombrables pertes du côté assaillant… sauf que cette fois, les Germains furent les massacrés."
Mais comme le texte seul est peu parlant je pensais donner le lien de la page par la suite, à savoir ceci :
http://img70.imageshack.us/img70/640/milaniipg40al4.jpg
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Member of the Bifarplar Corporation.

Moi je dis, plutôt que poster des liens, tu devrais t'entraîner à écrire.
Car un vrai texte EST parlant, et n'a pas besoin d'images pour les faire voir au lecteur. 'core heureux, sinon énormément de textes excellents ne seraient "pas parlants"...

Surtout que sur ton lien, les images apportent rien au texte.

Ok.
Sinon juste pour vous dire que je sais mieux écrire, mais que je ne peux écrire comme je le veux avec ce genre de pages : la narration d'une simple bataille prendrait 10 pages et me prendrait la journée... C'est l'inconvénient majeur de ce genre de récits.

Et?
L'écriture, c'est pas le domaine de l'instantané.
Et 10 pages, c'est pas énorme comme boulot, on a vu pire.^^

Je viens de récupérer des conseils d'écriture sur un autre site, alors je me permets de les poster ici car ils me semblent utiles.

"La Fantasy est un genre où l’on crée souvent un autre monde. La découverte de cet univers doit se faire progressivement au cours du récit. Ne chargez pas les premières pages avec des informations sur la faune, la flore, l’histoire etc. Un roman n’est ni une encyclopédie, ni un traité scientifique, ni un supplément de jeu de rôle.

En outre, le lexique inventé pour cet univers ne doit pas surcharger le texte ni se substituer à des références « de notre monde réel ». Evitez : « Le glarg descendit de son schmulbuk et dégaina sa taïki pour attaquer le grobor. » Si vous n’avez pas donné une idée de ce que désignent tous ces mots avant, le lecteur ne comprendra rien et ne sera pas charmé par l’étrangeté de ce nouvel univers…

Le roman doit commencer page 1 et non page 50. Cela veut dire que le ou les enjeux de l’histoire doivent apparaître le plus tôt possible. Le rythme est également important : il faut que votre lecteur soit entraîné dans l’histoire dès le début. Pas nécessairement par une scène d’action frénétique, mais en tout cas par quelque chose (un personnage, une situation, une idée, un problème…) qui lui indique « la raison » pour laquelle il va continuer à lire le récit. Evitez donc les longs prologues indigestes (cf premier paragraphe).

Liez action et description. Un excellent exemple est donné par Jean-Yves Tadié dans son ouvrage « Le roman d’aventure » (ed. PUF). Quand un héros d’Alexandre Dumas s’évade d’un château, l’auteur ne décrit pas le château avant, mais au fur et à mesure que le héros le traverse, au cours de son évasion. L’action suscite la description. Sinon la description n’apporte pas grand-chose.

Relisez-vous ! Demandez éventuellement à un proche (et/ou sur le forum à un betalecteur) de relire et de corriger le texte pour vous. Un texte truffé de fautes d’orthographes, de ponctuation, de syntaxe rend la lecture pénible et ne plaide pas en votre faveur. Ne donnez pas au lecteur le sentiment que vous n’avez jamais ouvert un livre pour voir « comment c’est dedans »."

J'ai déjà lu ça... C'est pas sur le site de Bragelonne ou d'un autre éditeur de fantasy?

Précisément.
Je les mis ici car je trouve qu'ils sont clair et concis, et même si ça peut paraître l'évidence, je pense que ça pourra servir à des gens. Bien sûr, ça reste des conseils, et pas des règles ou une marche à suivre obligatoire.

100

A noter que Bragelonne est assez connoté "Fantasy mainstream" : vous affolez surtout pas si vous suivez pas leurs conseils.
Ceci dit, je mets quand même un énorme +100 pour le truc du lexique, gros problème de beaucoup de textes fantasy. (bien que personne ne fasse selon leur caricature, à ma connaissance^^)

Euh... Si mon récit est au passé, et que, dans la narration, le héros pense, genre :

"Georges-Henri se débarrassa du pantalon en cuir moulant et sauta, tous appendices dehors, sur Gordon-Emilio. Diantre, pensa ce dernier, il est monté comme une grue de chantier !"

Le verbe dans la phrase que pense le gars, il est bien au présent ? Je veux dire, y a pas un genre d'accord avec le temps du texte ?

Bon de toute façon laissez tomber, le temps d'écrire ce lamentable message j'ai déjà trouvé, c'était pour poster un truc lubrique de toute manière.

Pour le temps, c'est bien comme tu le dis, donc ta phrase est - étrange - correcte.

Ça me paraissait beaucoup moins évident avec une autre phrase mais je ne la retrouve plus...

Dites, je voudrais voir si la fin de mon histoire est bien, et avoir des avis

Chapitre 25 (fin de tout)

Ce grand fracas, c’était la porte blindé qui avait cédée sous les assauts répétés des zombies. Cela voulait dire qu’ils avaient pénétrés dans la «Base 22»
(Adrien) - Sa y’est, on est finis…
(Loïc) - J’ai une idée ! On peut prendre un de ces camion militaires, si y’en a !
(Cyrielle) - Faudra être hyper rapide, et efficace, car ces bêtes ne nous laisseront pas y aller tranquillement !
(Moi) - Ouais, faudra de la rapidité, mais d’abord il faut les clés du véhicule !
(Adrien) - Ouais, c’est pas faux, faut les chercher.
(Cyrielle) - Bon ben, c’est partit…
Nous nous mîmes donc à chercher les clés du camion, armes aux poings pour contrer une éventuelle attaque de ces créatures.
Après avoir fouillé l’armurerie, le centre de 1er soins, une mirador et des dortoirs, nous n’avions rien trouvé. Nous décidâmes donc d’aller voir si les clés n’étaient pas tous simplement sur le camion lui-même. Mais nous n’allions pas sortir comme sa, sans rien préparé, autant se jeter directement sur les zombies !
Nous avions décidés de nous séparés en deux groupes, Moi et Adrien d’un cotés et Loïc et Cyrielle de l’autre.
Au niveau des armes, des armes pour le combat rapproché du genre SPAS-12, MP5k, Sig Sauer et autres pistolets de 9mm…
Et nous sortîmes de la pièce où reposait encore le cadavre du Général Vogdanof et du militaire.
A peine sortit de cette pièce, il y avait déjà un groupe de 4 zombies qui se ruait vers nous. Je tirai sur ces créatures sans pitié. Deux d’entres eux tombaient sans se relever, Adrien s’occupa du reste. Après sa, je courus me mettre à l’abris car d’autres créatures arrivaient. Je visait les zombies tirais un longue rafale dans leur jambes ce qui eu pour effet de les faire tomber, Adrien les acheva au fusil a pompe.
De leur coté, Loïc et Cyrielle ne croisaient personne, ils étaient à quelques mètres de la porte menant au garage militaire, quand soudain, une vingtaine de zombies sortaient d’un coup de la porte ! Ils se mirent à courir le plus vite possible pour trouver un abris :
(Loïc) (toujours en courant) : Faut qu’on rejoigne Greg, on pourra peut-être lutter à quatre !
(Cyrielle) (en courant aussi) : Ouais…. Vite, faut y’aller…
Ils ne leur fallut qu’une dizaine de minutes pour nous trouver, et nous amener de la compagnie ! Lorsque que je vis les zombies, je tirai une rafale longue et meurtrière en leur direction, trois tombèrent sur le coup les sept autres se ruèrent vers nous, mais Loïc et Adrien les arrêtèrent net avec leur fusil a pompe.
Après ce petit « accrochage », nous avions décidés d’emprunté l’autre porte pour aller au garage, car nous pensions que cela était plus sûr et moins dangereux, lorsque soudain, des zombies arrivèrent de partout, de tout les cotés, du plafond pour certains !
Malgré nos tirs incessant, ils réussirent à mordre Adrien, et de l’emporter vers leur masse compacte qu’ils formaient.
Après nos cris causés par la disparitions d’Adrien, les créatures mordirent Cyrielle, et l’emportaient également, tout de suite après, Loïc se jetai vers les zombies pour essayer de récupérer Cyrielle, j’était de ce fait, seul à essayer de lutter contre des créatures bien déterminer à me dévorer ici même.
Luttant contre les créatures, je vis une petite fille, elle devait avoir 8 ans, tout au plus. A ce moment là, je me rappelai de quelque chose, ça devait sûrement être la voix que nous avions entendus à la Migros ! Les mots qu’elle prononça étaient les derniers que j’entendis :
-Vous avez échouer, vous avez perdus…

-Greg ! Réveille toi !!
Cria mon frère tout en appuyant sur l'interrupteur destiné à allumer la lumière de ma chambre.
Je mis quelques minutes à comprendre ce qui m’arrivait, mais lorsque que je compris, ce qui allait ce passé…

FIN

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