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Sujet : [Story] Jeux d'ombres
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J-Casper80
Niveau 10
25 octobre 2008 à 08:02:32

Bonsoir à tous, nous venons sur ce forum pour vous proposer une story qui, j'espère, vous plaira. Vous en comprendrez rapidement le concept.

Nous faisons confiance à ce forum dans sa maturité et sa bonne organisation.

Bonne lecture.

PS : Un simple post "je suis" ou "ok" encourage l'auteur a publié bien d'autres épisodes*

  • Scientifiquement prouvé !
J-Casper80
Niveau 10
25 octobre 2008 à 08:03:08

Journal de bord d’Adrien :

Bonjour cher journal. Je t’ai toujours sur moi et aujourd’hui je t’écris pour te relater une histoire plus qu’étrange. Certaines personnes disent que la magie n’existe plus de nos jours, moi-même je n’y croyais pas, jusqu’au jour où avec mon ami, Jeremy, je me retrouvais à visiter une vieille maison. On cherchait un endroit pas cher pour répéter avec notre groupe de musique. Mais alors que nous finissions la visite, je m’égarais vers une pièce sombre, sentant la chaleur de l’été et au plancher grinçant.

Je m’avançais à l’intérieur de la petite pièce, et voyais une boite, éclairait par l’unique fenêtre poussiéreuse de la pièce, qui scintillait à mes yeux. Comme fasciné par cette boite, je continuais de m’en approcher. Appeler par Jeremy, je lui signalais ma position. Il arrivait à mes côtés et, s’agenouillant tout comme moi, me demanda ce qu’était cette boîte. Je lui répondis que je n’en savais rien et je décidais de toucher cette boîte. Aussitôt on entendis une voix étrange qui nous dit cela : « Vous qui m’avez touché, vous allez voyager. Accrocher vous et vous allez vivre une aventure incroyable, inimaginable. Pour revenir chez vous il vous faudra trouver une clé brillante de mille feux tout comme ce coffre. Vous devrez ne pas vous faire remarquer et il se peut que vous mourriez. Dans ce cas, adieu ! »

Sur ce j’étais comme aspiré par la boite et je me retrouvais dans une rue pavé, en campagne. Je voyais des plaines vertes à perte de vue, et je comprenais que j’étais en bordure d’un village. Voila d’où j’écris cher journal. Pour l’instant je n’ai pas osé bouger et je reste caché, provisoirement choqué de ce qui m’arrive, encore avec mon jean et mon polo.

Dragnar80
Niveau 2
25 octobre 2008 à 10:42:15

Annales de Jérémy:

Je ne fais pas parti de ces adorateurs de journal intime, ou de ces raconteurs de vie, mais je crois que ce qui m’arrive mérite d’être relaté. J’ai encore du mal à me rendre compte de ce qu’il vient de se passer, on croirait un rêve. Bordel, je me souviens d’une boite et plus rien! Bon, trêve de rêveries, Je regarde autour de moi. Je suis encore dans une pièce sombre, mais Adrien n’est plus à côté de moi. En me dirigeant vers la sortie, j’entend un groupe de personnes parler. Impossible de comprendre ce qu’ils disent, mes vagues notions me font penser à du latin. Mais merde, qu’est ce qui c’est passé ?

Dehors, incrédulité totale, me voici dans un décor de Péplum, avec des marchants et autres charrettes transportant jarres de vin ou divers matériaux. Et Bam, tout me reviens en mémoire. La voix, cette histoire de voyage incroyable et de discrétion, une quête vers une clé mystérieuse. Je n’hallucine pas, je suis bel et bien dans une autre époque. Bon, jouons le jeu.

Plusieurs regards se sont tournés vers moi, j’ai lu de la peur et de la curiosité dans ces yeux. Hé oui, je suis habillé d’un jean et d’un T-shirt de hard rock… Alors, objectif numéro un, trouver une tenue adéquate. Je vois à quelques pas une grande maison qui a l’air d’accueillir des étrangers. J’y vais, on me donne des vêtements, on me fait comprendre qu’il me faut donner mon nom, puis on m’amène dans une grande cour avec un dizaine d’autres hommes. Plus loin, des gladiateurs s’entrainaient au filet. Quel idiot, me voilà enrôlé dans un groupe de gladiateurs !

J-Casper80
Niveau 10
25 octobre 2008 à 11:15:08

Journal de bord d’Adrien :

Donc je pouvais mourir…Cette hypothèse me faisait froid dans le dos. Peu à peu je comprends ce qu’il se passe mais je ne sais toujours pas ce qu’il est advenu de Jeremy. Je me lève et sort de ma cachette, tournant le dos aux plaines vertes, et j’entre dans le petit village. On aurait dit une ville far West, sauf que la route principale était faite avec des pavés. Je voyais déjà la sortie du village au loin et les habitations étaient en pierre. Je ne comprend toujours pas ou je suis, puis je vois deux enfants portant une toge, qui traversent la rue en courant. A peine avais-je eu le temps de les appeler qu’ils avaient disparu. Mais l’un d’eux revint sur ses pas, et je vis sa tête dépasser du coin d’une habitation. Il me regardait, surpris, étonné. Je me doutais qu’il ne fallait pas que je l’effraye, car il était mon seul espoir, il n’y avait que nous deux dans la rue et probablement dans le village.

Je m’avançais tout doucement vers lui, le regardant en essayant de ne pas l’effrayer au maximum. Il ne restait plus que 5 mètres qui nous séparaient lorsqu’une femme débarqua de je ne sais où. Elle couru vers son fils et le protégea derrière son corps. Elle parlait bizarrement, elle aussi vêtu d’une toge. Puis 2 hommes sortirent avec une épée chacun et les pointèrent sur moi. Je levais les mains comme pour me rendre. Un des deux hommes m’interrogea sur place, il voulait apparemment savoir qui j’étais. Je cherchais à m’exprimer avec mes mains et alors que je les baissait pour le faire, ils crièrent un peu et rapprochèrent leurs épées de mon corps. Cette fois je sentais le bout des armes sur mon ventre et ma poitrine. Je cherchais à me faire comprendre, mais ils ne parlaient ni Anglais ni Allemand, ni Français et encore moins Espagnol.

Ils parlèrent entre eux, leurs épées toujours sur moi, puis ils m’amenèrent dans une pièce ouverte où je m’agenouillais, face à un trône vide de toute personne. Cependant un homme plutôt mûre apparu de derrière et s’installa sur le siège plutôt luxueux. D’autres hommes montèrent alors sur l’estrade et ils discutèrent ensemble, sans me demander mon avis, le soldat qui m’avait capturé relatant probablement les faits. A la fin, l’homme pointa la sortie du doigt et je fus immédiatement emmené. J’arrivais dans une salle où on me donnait de nouveau vêtements. Je comprenais alors que mon sort avait été scellé sans mon accord. Puis on m’emmena avec d’autres personnes plutôt baraquées, dans la forêt. Une fois à la sortie de cette forêt je voyais la mer face à moi. Je pensais donc être sur une île, et en méditerranée à la vue de la température de l’eau, car il a fallu que je trempe mes pieds pour embarquer dans la barque. Je m’éloignais de la terre et devais monter dans une galère.

Là, je commençais réellement à comprendre. La galère semblait être ancienne, elle était faite en bois, le mat en tissue et à bord, il y avait plein de marchandises et d’hommes. Je fus emmené dans une pièce sombre du bateau avec d’autres personnes. Il y avait là toute les ethnies et tout les types de physique. Dans la soirée, un homme muni d’un fouet ouvrit l’unique porte de sortie et nous dit amenait de quoi manger avec 2 autres hommes. Je trouvais cela bizarre que l’on prenne soin de nourrir une quinzaine de prisonniers comme cela, mais le fouet me mit la puce à l’oreille : Nous étions esclave et étions sur un bateau marchand. Tout se tenait, des toges jusqu’au chef qui m’avait vendu. Inquiet de mon sort, car connaissant les conditions des esclaves dans les temps antique, j’essayais de dormir comme je le pouvais, ballottait par les vagues et la nuit paisible.

Vardis
Niveau 10
25 octobre 2008 à 11:18:53

Je suis :gni:

Vardis
Niveau 10
25 octobre 2008 à 11:22:59

J'adore :coeur:

Negatum_
Niveau 8
25 octobre 2008 à 14:32:14

Lu le premier post, et c'est trés moyen. En fait, c'est carrément un cas d'école d'erreur de débutant, donc on va pouvoir recenser tout ça :-)
(Je parle donc à Adrien, parce que j'ai survolé Jeremy, et c'est pas du tout le meme style)

Déja, dés la premiére phrase, tu fais ce que j'appelle un "j'expose mais je me soigne", autrement dit une information qui n'avait aucune raison d'être dit dans le but d'expliquer au lecteur ('jimagine que le journal sait déja qu'on le transporte toujours sur lui.) Quand c'est bien fait, okay, quand c'est gros comme un montagne, cay nul :-) .
Ensuite, tu enchaine avec ton gros probléme, la mauvaise gestion de la narration. Non, dans la vie réelle, les phrases ne font pas cinq lignes, les complements circonstanciels ne deviennent des propositions principales qu'aux prix d'un gain de lourdeur considérable, oui, les phrases disent souvent une seule chose à la fois. Pas pitié, des points! TU ne maitrise visiblement pas la grammaire, et c'est parfaitement normal, pour quelqu'un qui n'a ni beaucoup écrit, ni beaucoup lu. Alors go phrase courte :-)
Ton vocabulaire, ton style est exagérément naïf, tout doré, tout coloré, ça a un coté "bd dupuis" assez charmant, mais ça ne semble pas vraiment collé avec l'histoire. Et puis tout est flou, trop flou.
Bref, je lirais la suite pour comparer avec ton pote :-)

Dragnar80
Niveau 2
25 octobre 2008 à 20:18:05

Annales de Jérémy :

Cela fait maintenant un mois que je suis ici. On m’a vite fait comprendre que je devrais combattre dans une arène un jour ou l’autre. Malgré ma peur en constante expansion, je ne vois aucun moyen de m’en sortir. Je m’entraine donc, je mange, je m’entraine de nouveau, puis je retourne dans ma cellule. Je n’ai pas trop à me plaindre, je suis bien traité. Je reçois tout ce qui est nécessaire à la survie d’un être humain. Il y a même un hôpital, qui s’occupe exclusivement de nous. Ils doivent vouloir préserver la « marchandise » jusqu’au jour J. Nous ne nous entrainons qu’avec des armes en bois, afin d’acquérir les techniques de gladiateurs sans risquer de se mutiler.

On m’a assigné au bout d’une semaine une épée courte, et un bouclier assez petit. Super, je vais être bien protégé avec ça… Je me décrirais comme étant particulièrement mauvais dans le maniement des armes, mais les autres ne s’en sortaient pas beaucoup mieux. Tant mieux pour moi. Il y a toutefois une vraie brute. Un volontaire apparemment. Il doit faire dans les 1m80 et a une carrure de rugbyman. Il m’intimide assez, mais il est assigné dans le même groupe que moi, une espèce d’équipe, je n’ai donc pas grand chose a craindre, je pense…

Il y a deux jours, on nous a emmené dans une arène. Un interprète a expliqué en plusieurs langues ce qui allait se passer. Bien sur je n’ai rien compris, mais d’après la réaction des autres, je suppose que nous allons combattre ici un jour ou l’autre… On nous a fait faire le tour du propriétaire, en nous montrant nos cellules et les différentes entrées possibles dans l’arène. La cour en elle même était de taille moyenne je dirais, même si mes connaissances en gladiature sont limités. Elle faisait à vue d’œil 100 mètres de longs et 60 de large. Il y avait 6 entrées depuis les coulisses, disposés symétriquement.

A l’intérieur, une petite salle d’armurerie était remplie d’armes de moyenne facture, qui avaient apparemment vécu de nombreux combats. Nous sommes ensuite monté dans les gradins. Il y avait à l’autre bout de l’arène un balcon, qui doit servir habituellement à un préfet de la région, ou je ne sait quel autre personnage important. J’étais particulièrement surpris de ne pas voir de lions ou autres animaux féroces que l’on voit dans de nombreux films. J’ai toujours été un peu trop crédule avec le cinéma. L’arène était situé en bord de mer, avec un port à quelques mètres de là. Il y avait une étrange agitation. Un bateau se profilait à l’horizon…

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