Sujet :
Rap/Clash/Slam : Vos lyrics sur la place
Art mineur, Bernard Minet le rimeur,
Lard fumé, Humer le matin rieur
S'payer catin 1 heure, 100 roses, #player
Melrose Placeur, heather locklear.
Vaginale flore, Je perds raison
dans une maison close à Maison-Alfort.
Habille la mort, dans les contreforts des temps gris
stagnent des hectolitres de melancolie sale.
Je m'en fiche, je m'enpiffre,
je pense chiffre, je grandis,
Je prends l'huitre, je m'enfuis,
je m'ennuie, je m'enduis d'huile.
Hong kong girls, cocktail banker,
en chœur chantent les gangbangers .
Hamburgers, frites, street fighter,
j'oublie le béton, j'suis briquezheimer.
Possédant diverses talents, le rap en fait évidemment partie, en voici la preuve : https://www.youtube.com/watch?v=TA_OtqchcLU 
Le 28 mars 2019 à 12:42:37 NewSnider a écrit :
Possédant diverses talents, le rap en fait évidemment partie, en voici la preuve : https://www.youtube.com/watch?v=TA_OtqchcLU
bordel c est n imp ton truc jpp
t un oufeur toi
keske tu me fais ecouter là?? mdr
Le 29 mars 2019 à 20:06:51 maliclas a écrit :
Le 28 mars 2019 à 12:42:37 NewSnider a écrit :
Possédant diverses talents, le rap en fait évidemment partie, en voici la preuve : https://www.youtube.com/watch?v=TA_OtqchcLUbordel c est n imp ton truc jpp
t un oufeur toi
keske tu me fais ecouter là?? mdr
Je parle de problèmes sociétaux qui touchent une majeure partie du monde mais dont tout le monde a peur de parler
Mon gars, commence par savoir écrire, en grammaire comme en rap. Après on reparlera de multi, mono et toutes les syllabes que tu veux 
Bravo pour l'effort. Je n'ai pas envie d'être cynique aujourd'hui, alors je vais simplement me contenter de t'encourager dans l'écriture, c'est une forme d'art très noble, quelle que soit la manière dont le pratiquant la pratique.
Cela fait un moment que je n'ai plus posté sur ce topic, je me souviens avec nostalgie des battles effectuées en l'honneur de notre si tendre et imprévisible langue française. 
J'avais combattu le jeune Sunny, un bougre dont les yeux n'avaient jamais froid, mais auquel se rattachait aisément un sentiment de culpabilité dès lors que j'avais fait référence à sa petite armature qui lui servait à soutenir ses deux petites glaouis. Sunny, j'espère que tu as bien grandi l'ami !
Aller, j'emprunte un ton quelque peu cérémonieux afin d'exposer un texte somme toute modeste, lequel ma plume en écailles de dragon a écrit ces mesures il y a de ça un ou deux mois.
Quand ta vie rentre avec la mienne
Quand nos virées descendent dans les bas fonds des descentes
Des dessins de nos desseins
Un destin fabriqué sur un d’ces seins
Quand les néons t’allument, en même temps que les mal vus, ces gars dont la vulgarité afflue dès lors que minuit diffuse des parfums sans tissus
Je traîne la patte, dans ma tête des projets d’guerre pour t’sortir d’là
Réincarné en Bonaparte, j’arrive en cheval, tuant ces malfamés d’amour
Du vent, c’est ce qu’ils te vendent quand toi tu penses l’offrande, ils pensent tes fesses, dépense des frais pour jouir de l’effet de te voir défaite face à la leur, celle de leur vie, celle de leurs vices alors qu’leur fils n’a pas encore marché.
Tous ces messieurs te contemplent, t’en es contente mais la contrainte est le contraire de ce que t’imaginais
La douce jeune femme, rêveuse en flammes d’un avenir en paragraphe raconté à ses parents
On te rate pas quand on compare ta sœur et toi, t’es ptêt plus belle, mais t’as déjà la pelle pour creuser ta tombe car dans c’milieu respire la mort et l’hécatombe
On fait l’appel, ton nom marqué sur l’hématome de la famille
En mer, tu te noies, recherche de sémaphores
De faune et flore, et d’une poignée d’amis
Mais t’es toute seule ma belle, déboussolée par la poussette d’explosifs
Te l’exposer, est-ce possible ? Tu prends la mouche quand il s’agit de te foutre face à la réalité
Chaque soir, ma tête se met à l’idée qu’elle ne verra jamais la tienne à l’aurore, alitée
V’là l’idée que validait la parité camouflée sous forme de charité, la rareté des hommes bons ; c’est comme la vérité sortie d’une bouche blonde
Tu hériteras peut-être d’une somme coquette mais d’un égo maudit, à défaut d’avoir le train d’ta vie, un billet pour la locomotive
Ses mots comptent pas, à ce grand gaillard qui t’met des sous sous les collants, ils sont soûls, s’abreuvent de source jaunâtre ; tu continues à fréquenter toute la violence
Ils font ce qu’ils peuvent avec leur sexe, et toi tu cries ; silencieuse, et tu toi tu pries ; silencieuse
La vie corrige certaines aberrations, mais pas la tienne, car l’étiquette, celle que tu portes depuis que tes jambes découvrent les salles
Elle est collée avec la glue de ton orgueil, reculer signifierait recommencer et toi t’es là, peur de saigner, à quatre patte, prêt à recevoir le coup de grâce
Ton cœur est gros, ton corps accueille, ton âme n’a plus de place
Et toi tu cries ; silencieuse ; et toi tu pries ; silencieuse
Les années passent, les souvenirs restent. Ta môme si mignonne, à chaque aurore, tu l’emmènes à l’école. Parfois te pose des questions et c'est l’horreur dans tes pensées, tu ne peux que voir le noir, une barre autour d'laquelle ce serpent s'complaît à danser
Putain Knor qui revient poster ! Serait-ce de la provocation 
J'ai revisité les pages précédentes l'autre jour et mec, c'est toujours un plaisir de te lire! Je te reviens sur ton texte quand je peux si j'ai pas trop une co de gitan là ou je vais (je suis à l'aeroport et censé embarqué dans l'avion, je "retarde" mon entrée dans l'avion juste pour te saluer...et télécharger Samurai Champloo avec la connexion maitrecourse de l'aéroport 
)
Voilà un texte en anglais écrit il y a de cela deux semaines environ.
(Influence: She’s Having A Baby – The Knife/// Influence: Peace – King Crimson)
(Xylophone and Glockenspiel)
--- Singing ---
You told me: see you next week
Next week didn’t happen
It’s not the end of the world
It’s not the end…
Your desk is early empty
Your 5 feet 7’’ Momma came to pick up your stuff
It’s not the end…
It’s not the end of time
It’s not the end of time
It’s not the end of time______
It’s just the end of mine
--- Talking/Rapping --- (Digression)
But don’t worry I’be fine.
I’m Supes; and you’re not
You’re bright and I’m blind
You’re right and I’m rough
You’re white and I’m black
You cry and I’m back
I wrote and you laughed
How could you ride – with me ?:
...I look bad
On Richter’s you’re nine…
I look and you nod
My truth is your lies
Those lights in your flat
The bikes in your backyards
I feel awkward…
...You don’t mind
Last week you lied
Assumed that you died
And soon we’ll turn nine
Huh. Let it be told
Let it be thrown
This record’s broken, old, and full of holes
Let it be sold, baby!
Knor,
Votre courtoisie n'a d'égal que votre plume et pourtant, au contraire de celle-ci, me laisse de légers instants de rictus lors du lire de vos discours.
Je suis content que tu aies fait l'effort de traduire un texte venant d'une langue que tu maîtrise peu. D'autant plus content que passé la barrière de la langue, tu non seulement l'apprécie mais a su en saisir le sens
et ce jeune qui n'est plus tout jeune, Eminem m'est venu à la tête
Je voulais effectivement délivrer un message, une ambiance, proposer ce qui se passe dans la tête d'un gosse en "rupture" en utilisant alors un vrai gosse de 8 ans. Content que ça fonctionne, ça me motive à continuer de paufiner le truc pour le poser plus tard.
On est un peu les deux anciens du topic maintenant, je compte continuer de passer de temps en temps, lâcher des salves, lire les tiennes et corriger et aiguiller la nouvelle génération en étant sévère mais juste avec elle
Sinon pour ton texte Knor, je le trouve vraiment parlant. Serait-ce la saison des ruptures et désillusions 
Je traîne la patte, dans ma tête des projets d’guerre pour t’sortir d’là
Réincarné en Bonaparte, j’arrive en cheval, tuant ces malfamés d’amour
Du vent, c’est ce qu’ils te vendent quand toi tu penses l’offrande, ils pensent tes fesses, dépense des frais pour jouir de l’effet de te voir défaite
Ce passage - parmi d'autres très bon - me parle perso. On connait ce moment ou on se pose en véritable héro dans l'ombre en voulant "sauver" une fille du milieu de chiens. Ça fait d'autant plus mal si ladite fille choisis ce milieu, et encore plus si c'est par ignorance car elle voit pas forcément le danger ou qu'elle se dit "ouais mais cette fois c'est pas pareil / je vais faire attention".
Toujours pour parler de ce passage, niveau rime, technique etc tout est bien foutu, je l'ai lu en m'imaginant Rimes Catcher poser desssus (tu chercheras "Rimes Catcher" avec son album "le choeur sur l'humain" pour voir un peu de quoi je parle).
En somme, du très bon, un excellent texte. Pour ne pas faire de triple poste, je balance un autre texte ici; en français cette-fois. Encore une fois, c'est un truc écrit y'a deux trois mois, à la même époque que celui posté plus haut. J'ai écris un petit lot de textes en l'espace de quelques jours/semaines et ça moisi dans l'ordi alors je les ressortirai petit à petit.
Le pardon ou le déni, j’ai perdu d’vue mon épopée
À défaut d’être béni j’ai quand même demander d’être sauvé
Je t’aurais
Dix ans, trente ans, sentant l’changement,
cent ans sans toi s’entendre changeant; par enchantement,
puis mille ans de plus pour toi charmante,
“Charmant” t’en chante
Entre...Alpha Leonis et... Lux Aeterna
J’éternue, je te retrouve en particule
Ce surplus de salive parti; tout d’un coup j’articule
Tu gesticules. Me prends pour ton acquis
Je rappliques. Je t’explique: Je cherche la vérité dans nos répliques
Et si j’expire, je dit que c’est de l’art d’artiste.
C’est triste. L’arbitre se tire, et subitement mon jeu se fait pire
L’actrice me vire, réécris mon script et brille
Miss. Les airs qu’tu t’donnes, les coups que t’assènes…
d’un air sado, les couilles que tu m’brises
les bouts de gloire que tu me refuses sur ta scène.
Tu m’abrutis, grave.
Tu m’applaudis et je bave
Y’a pas de soucis, j’taime.
Tu creuses ma tombe, j’crève
Je...parle beacoup de moi…je...parle trop de toi...j’ai…
rien d’autre à foutre que d’aimer et me mettre en danger
Mais; je reprends de la Bête, ouais.
Je reprends la Belle, Fous-moi la paix mec
J’ai pas le sens des affaires, j’ai le sang de la Reine
Puis, on les emmerde
nous; on les rassure
Si...Plus ne m’est rien, rien ne t’es plus;
nos maux s’embriquent
Merde ! On y revient donc, j’rap !
Je retrouve ma niche (Nietzsche), j’fais pas mal tout j’crois
Entre “eternel retour” et Zarathoustra
Pour toi…
Pour toi…
Pour toi…
Tout ça…
Pour toi...
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