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Sujet : Harry Potter et la Guerre des Sages
jimpoter
Niveau 10
03 mai 2006 à 19:30:06

Bonjour tout le monde^^.
Je ne pense pas me tromper en pensant que sur ce forum, je peux poster ma fic^^. Alors je la poste.
Je vous préviens tout de suite qu´il est possible que je ne mette pas des suites très souvent, mais ce n´est pas vraiment grave car j´ai des chapitres d´avance.
J´espère que mon histoire sera appréciée^^. En tout cas, merci à ceux qui prendront la peine de me lire (s´il y en a^^).
Voilà, je vous poste le premier chapitre dans le prochain message.

jimpoter
Niveau 10
03 mai 2006 à 19:33:18

Je vous poste donc le premier chapitre. Bonne lecture à tous^^.

Chapitre I : Un anniversaire très important

Harry Potter regardait sa montre : 11h59. Dans une minute, il serait majeur aux yeux du monde de la magie et, Harry le savait, il ne serait plus en sécurité chez les Dursley. La protection que sa mère lui avait donnée, et qui n’était déjà plus efficace que dans la maison de sa tante et de son oncle depuis que Lord Voldemort s’était servi de son sang pour renaître, allait désormais totalement disparaître et le Seigneur des Ténèbre n’aurait alors plus aucune difficulté pour le tuer. Plus que dix secondes. 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3 ,2 ,1…0. Ca y est, il venait de devenir un adulte, un homme.
Tout était prêt : ses vêtements moldus, ses robes de sorcier, ses grimoires, son Eclair de feu étaient rangés dans sa valise ; Hedwige, sa chouette au plumage de neige, était en train de chasser dehors mais elle se retrouverait enfermée dans sa cage dès qu’elle serait rentrée. Bien sûr, Mr Weasley ne devait venir le chercher qu’à 9h30 mais il était pressé de quitter cette maison où il ne s’était jamais vraiment senti chez lui, où il n’avait jamais connu l’amour de parents adoptifs qu’étaient les Dursley.
Harry était l’élu, ce qui signifiait qu’il devait tuer Voldemort : mais pour cela, il devait d’abord trouver et détruire les quatre horcruxes restants du mage noir. Il restait encore un médaillon ayant appartenu à Salazar Serpentard et qui se trouvait en possession d’un certain R.A.B., dont Harry n’avait jamais entendu parlé. C’était en tentant de s’emparer de l’horcruxe que Dumbledore s’était suffisamment affaibli pour que Rogue puisse le tuer. Harry avait découvert par la suite que le médaillon était faux en lisant un message de R.A.B. Depuis la mort du directeur, Harry avait décidé de consacrer tout son temps à sa pénible tâche dès qu’il serait majeur. Il lui paraissait désormais impossible de mener une vie normale, impossible d’être heureux.
Toutes ces pensées en tête, il alla se coucher. Il s’endormit presque immédiatement car il n’avait pas bien dormi depuis qu’il était rentré à Privet Drive…

Rogue s’avança vers Dumbledore, leva sa baguette et…
- Avada Kedavra !
Dumbledore fut alors projeté dans les airs puis retomba derrière le rempart de
la tour…

- Nooooooonnnnnnnnn !
Harry se réveilla en sursaut. Il regarda sa montre : 5h47. Il n’avait pas dormi autant qu’il le souhaitait mais peu importait, il était habitué, à présent, à revoir toutes les nuits la mort de celui qu’il avait tant admiré. Il s’allongea à nouveau en pensant à l’absurde confiance que le directeur avait eue en ce lâche… ce traître…
Il se rallongea et entama sa longue attente.

Comme prévu, moins de trois heures plus tard, Mr Weasley se matérialisa avec un « pop » sonore et Harry crut avoir une crise cardiaque. Le père de Ron avait beaucoup maigri et ses rares cheveux roux vifs avaient totalement disparu laissant place à un crâne entièrement chauve et Harry fut ainsi surpris pour la deuxième fois en deux secondes. Mr Weasley s’efforça de sourire :
- Bonjour Harry. Tes affaires sont prêtes ? Bien, dans ce cas nous allons partir tout de suite.
Il pointa sa baguette sur la valise de Harry qui n’avait même pas eu le temps de répondre et celle-ci disparut.
- Heu, Mr Weasley ? Hedwige n’est pas encore rentrée…
- Elle est intelligente, elle saura te retrouver.
- Heu…, OK.
- Prends mon bras. Ah ! J’oubliais ! Tu dois d’abord dire au revoir à ton oncle et à ta tante, Harry.
- Je n’y tiens pas. Et eux non plus, j’en suis sûr, ajouta-t-il.
- Ecoute, je sais que ce n’est pas le grand amour entre vous mais ils sont ta seule famille et cette maison a été ton foyer pendant dix ans et six étés ; alors je pense que tu devrais au moins leur dire au revoir … ou adieu, si tu préfères.
- Je leur dirais adieu. Je ne veux plus jamais les revoir. Mais ils ne sont peut-être pas encore levés à cette heure-ci.
Bien entendu, Harry se fichait totalement de réveiller les Dursley ; en réalité, il ne cherchait qu’un prétexte pour ne pas leur parler, comme il l’avait fait tout l’été.
- Allons voir quand même.
Ils descendirent donc dans le salon ou les trois Dursley prenaient leur petit déjeuner en regardant le journal télévisé qui relatait plusieurs évènements inexpliqués qui étaient comme vous le savez dus aux agissements des mangemorts.
Quand l’oncle Vernon, la tante Pétunia, et Dudley, réalisèrent que Harry venait de pénétrer dans la pièce avec un homme habillé d’une robe verte et qu’ils n’avaient jamais invité chez eux, le premier poussa un hurlement et devint rouge comme une écrevisse, la deuxième poussa un petit cri de terreur, et le troisième poussa un gémissement et plaqua ses deux mains sur son gigantesque derrière.
- Qu’est-ce que vous fichez chez moi ? hurla l’oncle Vernon.
- Harry ne vous a donc pas prévenus ? Je suis Arthur Weasley, nous nous sommes vus déjà deux fois, vous vous souvenez ?
- Vous !
- Je suis venu en transplanant pour emmener Harry mais j’ai pensé que vous devriez peut-être vous dire au revoir vu que vous ne vous reverrez peut-être plus.
- Comment ça, on ne se reverra peut-être plus ?
Cette fois ce fut Harry qui prit la parole :
- Aujourd’hui, j’ai dix-sept ans et je suis majeur. Alors je quitte cette maison pour toujours !
- Harry, dit Mr Weasley, c’est peut-être un peu exa…
- Très bien ! Alors va-t’en ! Fiche nous enfin la paix, qu’on puisse vivre avec des gens normaux ! hurla l’oncle Vernon.
- Adieu !
Harry se dirigea vers le hall mais Mr Weasley le retint par la manche :
- Attends Harry, je dois dire quelque chose à ton oncle.
Et s’adressant à l’oncle Vernon, il reprit :
- J’aimerais vous dire ce que ma femme et moi nous nous sommes toujours retenus de dire sur vous. Vous dites que nous sommes anormaux mais qu’est-ce que vous êtes, vous, dans ce cas ?
« Vous avez toujours traité Harry comme un moins que rien, un déchet, un détritus ! Mais vous n’avez jamais cherché à savoir quel genre de personne il était vraiment ! Harry est quelqu’un de bien. Il a affronté des dangers dont vous n’avez pas idée et il a sauvé plusieurs fois mes enfants ! Il m’a sauvé la vie ! Il a même affronté Vous-Savez-Qui ! Vous n’êtes que des imbéciles et vous attachez trop d’importance à votre soit disant normalité !
Les trois Dursley étaient pétrifiés et n’osaient plus faire un seul geste.
- Viens Harry, on y va.
Harry, qui ne s’était pas du tout attendu à une telle réaction de la part de Mr Weasley, suivit celui-ci hors du salon mais une autre surprise l’attendait. Au moment où il franchit le muret qui séparait le jardin des Dursley, la tante Pétunia sortit et s’avança en courant, les larmes aux yeux. Arrivée devant Harry, elle dit simplement : « Bonne chance. »
Harry ne sut que répondre. Pétunia avait toujours été aussi désagréable que
son mari. Aussi trouva-t-il très étrange la soudaine émotivité de sa tante. Finalement, il se décida à répondre :
- Merci. Au revoir, tante Pétunia.
Puis il s’en alla avec le père de Ron. Arrivé au bout de la rue, Mr Weasley dit : « Finalement, peut-être que ta tante t’aimait un peu. En tout cas, elle n’est pas si mauvaise que je ne le croyais. Bon, agrippe-toi à mon bras, maintenant. Nous allons transplaner.
- Où est-ce que nous allons ? Au Terrier ou au 12, square Grimmaurd ? Ron m’a dit dans une de ses lettres qu’il se trouvait au quartier général.
- Nous allons au QG mais pas au square Grimmaurd ;
- Pourquoi ?
- Parce que Dumbledore étant mort, le sortilège de fidelitas ne fonctionne plus. Donc Rogue a pu révélé où se trouvait le Q.G. Nous avons donc changé de lieu.
- Voldemort est chez Sirius !? Mais alors où est le Q.G. maintenant ?
- Je ne suis pas le gardien du secret, je ne peux pas le dire. Mais tu t’en rendras compte tout de suite quand on y sera. Agrippe-toi.
Encore choqué que Lord Voldemort et ses mangemorts disposent de la maison de Sirius, Harry s’accrocha au bras du père de Ron et éprouva de nouveau la sensation d’être passé de force à travers un tuyau en caoutchouc très étroit, et tous deux disparurent de Privet Drive avec un « pop » sonore.

ekukas
Niveau 7
05 mai 2006 à 15:30:46

Bon ben c´est un premier chapitre comme un autre dans les HP. Néanmoins comme je suis un fan j´aime bien.

Je n´ai pas remarqué de fautesn peu-être est-ce parce que je n´ai pas fait attention, je n

ekukas
Niveau 7
05 mai 2006 à 15:31:47

Désolé pour la faute de frappe.

Donc je disais...
Je n´ai pas remarqué de fautes peut-être est-ce parce que je n´ai pas fait attention, je ne sais pas...
Bref en deux mots: la suite :)

FFrules3
Niveau 10
05 mai 2006 à 21:16:51

D´un côté, j´admire la faculté qu´a Harry Potter de réveiller chez plein de gens l´envie d´écrire et je peux constater dans cette fic que c´est très bien écrit, style pas mauvais, peu de fautes, bref, bon texte sans problème.

Mais d´un autre côté, je pense qu´une fanfic Harry Potter, surtout un remake du 7ème pas encore sorti, c´est un peu vain. Rien ne remplacera la magie de JK Rowling et quand le 7 sortira, ton oeuvre n´aura plus aucune raison d´être. Ou alors, tu fais une préquelle, ou une suite loin loin après.
Mais là, j´appelle cela un gaspillage de talent.

Ceci dit, que mon dernier paragraphe ne t´empêche pas de continuer. Mais je ne lirai plus les fanfics HP7 maintenant. J´attends la version du maitre :ok:

damas737
Niveau 5
05 mai 2006 à 22:29:12

C´est très bien écrit, ça donne envie de continué a lire alors continu :-)))

jimpoter
Niveau 10
05 mai 2006 à 23:06:46

:merci à tout le monde^^.
Je n´ai aucunement l´intention de remplacer le chef JKR, comme le croit Frules, seulement de faire une fic histoire de patienter^^. Mais ce ne sera pas bâclé pour autant, je veux que ce soit le mieux possible^^.
Je ne m´attendais pas à avoir de tels compliments alors encore merci à tous^^. Ne croyez pas que j´attrappe la grosse tête, je sais bien que je ne suis pas un écrivain hors du commun non plus^^.
Enfin bref merci et la suite pour bientôt^^.

FFrules3
Niveau 10
05 mai 2006 à 23:24:24

Attention, je n´ai pas dit que tu voulais remplacer JK Rowling.
J´ai dit qu´une fois que le numéro 7 sera sorti, cette fic n´aura plus de raison d´exister, parce que par défaut, on prendra le livre de Rowling plutot que ta fic comme point de référence.
Alors que si tu l´avais placé après le 7 ou avant les livres, là, ta fic aurait existée par elle-même pour plus longtemps.
Ce n´est pas une critique d´aucune sorte, c´est juste un petit constat de gâchis de ton talent.

jimpoter
Niveau 10
05 mai 2006 à 23:43:19

Ben j´ai dit que c´était pour patienter, je n´ai pas l´intention d´être reconnu. Moi aussi je considérerais la suite de Rowling comme référence plutôt que la mienne :rire: . Et puis je ne pense pas avoir vraiment un "talent". Mais je suis bon en français, quoi :rire: .

vador_43
Niveau 4
06 mai 2006 à 03:49:35

FFrules a tout de même raison. Comme personne n´a l´air de comprendre, ni sur ce topic, ni sur l´autre, je ne m´étenderai pas sur le sujet.

Seskoisa
Niveau 10
06 mai 2006 à 03:51:03

Oups, mauvais pseudo.

ekukas
Niveau 7
06 mai 2006 à 10:20:11

C´est vrai que dans un sens il a raison mais en même pour ceux qui ont lu le 6 (et on est nombreaux) ça nous permet de savoir comment certains envisagent la suite...

Il y a tant de questions qu´on se pose à la fin du 6 que ça nous permet d´entrvoir plusieurs possibilités, comme qui est R.A.B?

M´enfin, après chacun son avis! :-)

En tout cas moi je réclame une suite SVP Monsieur l´auteur!

jimpoter
Niveau 10
06 mai 2006 à 11:40:54

ekukas :d) Et bien je te la donne^^.

jimpoter
Niveau 10
06 mai 2006 à 11:46:32

Chapitre II : Le nouveau quartier général de l´Ordre du Phénix

Ils se retrouvèrent dans un couloir à peine éclairé par des torches fixées aux murs. Un des bouts du couloir était bouché par un amas de pierres ; l’autre se trouvait trop loin pour qu’ils puissent l’apercevoir. C’est là que Mr Weasley se dirigea et Harry le suivit.
Après une marche interminable, ils arrivèrent devant un escalier en haut duquel ils se retrouvèrent à l’air libre. Ils étaient devant une pente douce recouverte de pelouse qui menait à un vaste château hérissé de tours aux sommets pointus.
Harry le reconnut tout de suite : ils se trouvaient à Poudlard. Derrière eux se dressait d’ailleurs le Saule cogneur.
- C’est ça, le nouveau quartier général ? demanda-t-il sans parvenir à cacher son étonnement.
- En effet, répondit Mr Weasley. McGonagall a eu l’idée tout de suite après que le ministère de la magie ait privatisé l’école.
- Privatisé ?
- Tu ne le savais pas ? Je croyais que tu recevais la Gazette du sorcier, chez toi.
- Je n’avais pas trop envie de lire le journal, ces temps-ci, dit Harry d’une voix sombre.
Il savait que la Gazette parlerait de la mort de Dumbledore et il n’avait pas du tout envie que l’on le lui rappelle sans cesse.
- Non, bien sûr, dit Mr Weasley, je comprends.
- Mais pourquoi Poudlard a été privatisé ? Est-ce que ça veut dire que l’école est fermée ?
- Oui. Le conseil d’administration a voté à l’unanimité pour la fermeture de l’école. Scrimgeour a dit qu’il était désormais inutile de payer les professeurs et l’entretien s’il n’y avait plus d’élèves à qui enseigner. Poudlard est donc devenu une propriété privée et est revenu au directeur actuel, c’est-à-dire au Professeur McGonagall.
Entre temps, ils étaient arrivés devant les portes de chêne du château.
- Bon, je dois te laisser, maintenant, annonça le père de Ron. Le Professeur McGonagall veut te voir avant que tu ne rejoignes Ron et Hermione dans la salle commune des Gryffondor. Elle habite désormais l’ancien bureau du Professeur Dumbledore. Au revoir, Harry.
Celui-ci remercia et souhaita une bonne journée à Mr Weasley qui retourna vers le Saule cogneur.
Harry ouvrit les portes et se retrouva dans le hall d’entrée. Il monta l’escalier de marbre et grimpa jusqu’au deuxième étage. En se retrouvant devant la gargouille qui masquait l’escalier mobile qui menait au bureau de Dumbledore, il se rendit compte qu’il ne connaissait pas le mot de passe. Mais à sa grande surprise, la statue de pierre se déplaça sans qu’il n’ait eu à parler. Il grimpa les marches et frappa.
- Entrez ! répondit une voix qu’il reconnut comme celle du Professeur McGonagall.
Il entra donc et découvrit le bureau du directeur très différent. Les instruments d’argent avaient disparu pour faire place à la paperasse, sans doute des dossiers concernant l’Ordre.
- Bonjour Harry, dit McGonagall en levant les yeux vers lui. Je vous attendais. Asseyez-vous.
Harry s’installa dans le fauteuil faisant face à McGonagall et demanda :
- Bonsoir. Pourquoi vouliez-vous me voir, Professeur ?
- Pour parler, répondit celle-ci d’un air tout à fait sérieux. Je voudrais discuter avec vous du testament du Professeur Dumbledore.
Harry, qui ne voulait pas penser une seule seconde à la mort de Dumbledore fut soudain ramené à la réalité que ses rêves lui montraient depuis maintenant cinq semaines. Tout comme pour Sirius, il n’avait pas songer un instant au testament que le défunt directeur aurait pu lui laissé. D’ailleurs, pourquoi l’aurait-il fait ? Il ne voyait pas pourquoi Dumbledore l’aurait mis sur son testament ; ils n’étaient pas de la même famille. Ils n’étaient pas réellement proches. Cependant… Dumbledore lui avait appris tant de choses…tant de choses sur Voldemort…tant de choses sur lui-même, sur son pouvoir qu’il ne comprenait pas encore tout à fait : l’amour. Harry avait finit par nouer sans s’en rendre compte un lien étroit avec le directeur et c’était pour cela qu’il avait été si bouleversé lorsque celui-ci avait été tué par Rogue. Plus encore que pour Cédric, plus encore…et il avait presque honte de l’avouer, que pour Sirius. Ce n’était pas parce qu’il aimait plus Dumbledore que son parrain mais parce que c’était son plus grand et son dernier défenseur face à Lord Voldemort et à ses partisans.
- Mais quel est le rapport avec moi ? demanda-t-il en sachant pertinemment la réponse.
- Parce que vous êtes dessus. Le Professeur Dumbledore vous a légué une lettre ainsi qu’un rapport résumant toutes les activités des mangemorts que le fruit du travail des membres de l’Ordre nous a permis de connaître.
Harry comprit soudain. Il s’agissait de renseignements qui seraient sans doute utiles lors de sa quête des horcruxes et de Voldemort. Mais il se demandait ce que Dumbledore avait pu laissé dans sa lettre.
- J’ai moi aussi hérité d’une lettre dans laquelle Dumbledore me dit de ne pas entraver ce que vous entreprendrez car il s’agit d’une mission d’une importance capitale que vous seul pouvez accomplir. Je ne compte donc pas m’opposer à ce que vous ferez, quoi que ce soit. Je voudrais simplement vous demander quelle est cette mission si importante et si nous pourrions vous aider.
- Non, vous ne pouvez pas m’aider. Quant à votre première question, la communauté des sorciers en a déjà compris la réponse.
La dernière phrase, Harry ne l’avait pas réellement prononcée mais il l’avait pensé si fort qu’il avait l’impression que le Professeur McGonagall l’avait entendu. Mais il donna quand même une réponse :
- Et je ne peux pas vous dire ce que je dois faire.
- Très bien, Potter. Dans d’autres circonstances… Mais bon ; apparemment je ne dois pas interférer puisque Dumbledore lui-même le voulait. Je vous souhaite bonne chance et sachez que vous pourrez toujours compter sur moi. Je vous transmettrai les découvertes de l’Ordre si vous le demandez.
- Merci Professeur. Au revoir.
- Au revoir, Potter.
Il se leva, et se dirigea vers la porte mais une pensée lui vint soudainement. Il se retourna vers McGonagall et demanda :
- Euh, Professeur, est-ce que les elfes de maison sont toujours là ?
- Oui, répondit McGonagall, étonnée. Pourquoi cette question ?
- Eh bien, je voulais vérifier que je n’avais pas lâché Kreattur dans la nature sans m’en rendre compte.
- Ne vous inquiétez pas à ce sujet. Les elfes ne réclames pas d’être payés alors nous n’allons pas bêtement les renvoyer.
- Mais comment faites-vous pour vous nourrir, maintenant ?
- Dumbledore considérait l’école comme sa famille et lui a légué une bonne partie de ses biens financiers.
- Ah, je vois…
Ils se dirent à nouveau au revoir et Harry sortit pour se rendre à la salle commune.
Une fois arrivé devant le portrait de la Grosse Dame au septième étage, le tableau pivota sans qu’il ait eu à dire un mot, comme pour la gargouille. Il voulut alors demander pourquoi mais avant qu’il ait pu prononcé le moindre mot, il fut rentré de force dans la salle commune des Gryffondor.
- Ron ! Tu n’avais pas besoin de le prendre si violemment s’exclama une voix qu’il reconnut comme celle d’Hermione Granger, une de ses deux meilleurs amis.
- C’est bon, répliqua Ron Weasley, son autre meilleur ami, je ne lui ai rien fait regarde. Pas vrai, Harry ?
- Faut voir, répondit celui-ci. T’as une sacrée poigne quand tu t’y mets.
- Salut, Harry ! Comment ça s’est passé chez ton oncle et ta tante ? demanda Hermione.
- Pas très bien, avoua Harry.
- En tout cas, tu es libre, maintenant ! dit Ron.
- Ouais ! Et ça se fête ! dirent deux personnes en cœur.
C’est alors qu’Harry se rendit compte que Fred, George, et Ginny se trouvaient également dans la salle. Il y avait sur les tables des friandises de toutes sortes : des chocogrenouilles, des dragées surprises de Bertie Crochue, des fils dentaires en sucre, des patacitrouilles, etc. Il y avait aussi une énorme tarte à la mélasse : son plat préféré.
- On a voulu faire une petite fête pour fêter ton départ définitif de chez les moldus, annonça Ron.

Bonne lecture^^.
PS : Ceci n´est qu´une partie du deuxième chapitre qui est beaucoup plus long que le premier.

Hari_Seldon
Niveau 8
06 mai 2006 à 21:18:55

En attendant skysoft sur nos bancs :-)

dragthard
Niveau 8
06 mai 2006 à 22:48:50

Bon, c´est une fic´ HP, donc :fier:

Bref, j´ai pas relevé de fautes (faut noter aussi que je suis fatigué, donc, j´ai pas fait attention.) Bizarement, toutes les fic´ HP 7 que j´ai lues commencent pas la majorité de Harry. J´ai rien contre ça, mais bon ^^. C´est bien, j´aime bien, ça manque un peu de descriptions, mais il y a pas que ça qui fait un texte. Bref, j´attends la suite. :ok:

ekukas
Niveau 7
06 mai 2006 à 23:27:05

De même que Dragthard j´attends la suite!
rien à redire!

jimpoter
Niveau 10
09 mai 2006 à 19:42:57

:merci: à mes tout premiers lecteurs sur cce site.
Je vous poste donc sans attendre la suite du deuxième chapitre :

Ainsi se firent les retrouvailles entre Harry et ses amis. Ils grignotèrent, parlèrent de choses et d’autres (surtout de quidditch). Ils discutèrent de Poudlard en tant que nouveau Q.G. de l’Ordre du Phénix en évitant de parler de ce qui s’était passé il y a un mois. Ainsi, Harry apprit que le seul moyen de rentrer dans le Château était de transplaner dans le tunnel entre le saule cogneur et la cabane hurlante pour ressortir par l’arbre (quasiment toute la partie du couloir du côté de la cabane hurlante avait été bouchée de telle sorte qu’il ne reste plus qu’un petit espace en dehors de l’enceinte de l’école où les membres de l’Ordre pouvaient transplaner : un système ingénieux. Il n’y avait plus de mots de passe désormais : c’était devenu inutile puisque seul les gens de confiances savaient comment entrer dans le domaine.
A midi pile, un avion en papier rouge et or s’engouffra par le portrait de la Grosse Dame.
- Mais c’est une note de service comme au ministère de la magie, s’étonna Harry. Qu’est-ce que ça fait ici ?
- C’est Percy qui a eu l’idée, répondit Ginny. C’est pour éviter des déplacements inutiles dans ce grand château.
- Percy est ici ? demanda Harry en essayant de cacher le malaise qu’il avait ressentit en entendant Ginny lui adresser la parole pour la première fois depuis qu’il l’avait quittée en juin.
- Oui, répondit Hermione, il est revenu au début de l’été.
- C’est maman, annonça Ron. Elle nous demande venir pour le déjeuner. Moi, je ne peux plus rien avaler après tout ça. »
Avant de passer par le portrait, Ginny retint Harry.
- Est-ce que je peux te parler ?
- Plus tard, répondit-il.
- Alors après le déjeuner, d’accord ?
- OK.
Ils descendirent donc dans la grande salle où il n’y avait plus qu’une seule table : celle des professeurs. Mrs Weasley, Bill et Fleur étaient assis. Ils s’assirent eux-mêmes.
- Oh, bonjour, Harry ! dit Mrs Weasley lorsqu’elle le vit. Comment vas-tu ?
- Ca peux aller, répondit-il.
- Très bien. On fête ton anniversaire, aujourd’hui.
Harry, qui ne s’était pas empiffré comme Ron, avait encore suffisamment faim pour le rôti d’agneau, les pommes de terre, et aussi pour le gâteau d’anniversaire au chocolat.
A la fin du repas, tout le monde se leva. Mais Harry et Ginny s’attardèrent dans la grande salle.
- Alors, demanda Harry, qu’est-ce que tu voulais me dire ?
- Je voulais parler de nous, bien sûr, répondit Ginny.
- J’ai déjà dit tout ce que j’avais à dire là-dessus.
- Non, tu ne m’as pas tout dit. Tu ne m’as pas dit ce qui se passera quand Voldemort aura été vaincu.
Harry fut très étonné d’entendre Ginny prononcer le nom de Voldemort. Mais il se rappela qu’elle l’avait déjà fait la dernière fois qu’ils s’étaient vus, quand il lui avait annoncé qu’ils devaient se séparer. Ginny lui avait alors répondu qu’elle savait que Harry ne se sentirait jamais tranquille tant qu’il ne se sera pas lancé à sa poursuite. Elle avait dit que c’était ce qui lui plaisait tant chez lui…
- Quand Voldemort aura disparu, on verra, reprit Harry. Mais est-ce que tu aurais seulement le courage d’attendre ?
- Ca dépend si ça prend trop de temps. Mais j’essaierai. Je ne m’imagine pas vivre sans toi après t’avoir attendu si longtemps.
- J’espère que ce sera possible.
- Mais il y a aussi une autre possibilité… commença Ginny.
- Laquelle ? demanda Harry en connaissant la réponse.
- Je pourrais venir avec toi.
- Je t’ai déjà dit pourquoi je ne voulais pas qu’on reste ensemble. Je ne reviendrais pas sur ma décision.
- Ecoute, je veux venir avec toi et même si tu ne le veux pas, je pourrais très bien te suivre et ça me mettrait en plus grand danger que si j’étais accompagné par toi.
- Si je devais veiller sur toi, ça me gênerait parce que je ne serais jamais tranquille.
- Bon. L’année dernière, je t’ai dit que je savais que tu voudrais te lancer à la poursuite de Voldemort. Mais pourquoi veux-tu risquer ta vie ainsi ? Tu ne seras jamais à la hauteur ! Ou alors il te tuera avant que tu aies une expérience magique suffisante, ajouta-t-elle les larmes aux yeux.
- Ecoute… commença Harry.
Il hésitait. Dumbledore lui avait conseillé de ne rien révéler à personne au sujet de la prophétie. Cependant, il lui avait quand même conseillé de le révéler à ses plus proches amis : Ron et Hermione. Cette fois, il s’agissait de sa petite amie et à ses yeux, elle était tout aussi importante que ses deux meilleurs amis, à présent.
- Ecoute, il faut que je te dise quelque chose. Quand je suis revenu du ministère avec Dumbledore il y a un an, il m’a révélé le contenu de la prophétie qui s’est brisée et sur laquelle étaient écrit mon nom et celui de Voldemort. Elle dit que je suis le seul à pouvoir éliminer Voldemort parce qu’il ma « marqué comme son égal » en me faisant cette cicatrice et que j’ai un « pouvoir que le Seigneur des Ténèbres ignore ». En fait il m’a transmit sa puissance magique en m’attaquant et la protection magique que m’avait léguée ma mère en mourant à ma place me donnait un avantage sur lui, d’après Dumbledore.
Ginny resta un instant silencieuse. Harry se rendit compte que ce qu’il venait de dire n’avait pas forcément de sens pour elle.
- C’est donc vrai, tu es… Elle s’interrompit un instant puis finit par dire : l’élu.
- Dit comme ça, ça a l’air un peu ridicule, répondit Harry, on dirait un film fantastique moldu. Mais oui, c’est vrai ajouta-t-il d’un air plus sombre.
- Alors tu… tu dois le … tuer ? finit-elle par demander.
- Oui. Et il connaît la première partie de la prophétie qui dit que celui qui peut la vaincre est né en juillet, l’année où la prophétie a été faite. En fait, ça aurait aussi pu être Neville mais il a pensé que ça devrait être moi, je ne sais pas pourquoi.
- Mais alors ce n’est pas forcément toi… commença Ginny.
- Si, c’est moi. La prophétie dit que Voldemort marquera l’élu comme son égal et c’est ce qu’il a fait. En réalité, je ne suis devenu l’élu qu’à partir du moment où il m’a fait cette cicatrice. C’est pour cela que je ne veux pas que tu viennes, Ginny ; pour qu’il ne se serve pas de toi pour m’affaiblir. Parce que si tu mourrais, je n’aurais plus le courage pour tout ça. Et si tu m’accompagnes, tu seras tuée à coup sûr, même si je sais que tu es une excellente sorcière, ajouta-t-il avec un léger sourire.
- Mais si tu meurs, je serai tout aussi triste, qu’est-ce que tu crois ! répliqua-t-elle les yeux un peu brillants. Je ne vois pas pourquoi ça devrait être moi qui doive supporter une telle souffrance !
- Parce que si je meurs, ça voudra dire que plus personne ne pourra vaincre Voldemort et qu’il réussira à prendre le pouvoir. Alors à moins qu’il soit suffisamment stupide pour créer un autre élu, je ne crois pas que ça vaudra la peine de vivre de toutes façons.
Ginny n’avait apparemment plus d’autres arguments en tête pour le moment et elle sortit au bord des larmes de la Grande Salle.
Harry se dirigea lui aussi vers la porte quelques minutes plus tard. Et à sa grande surprise, il découvrit Ron et Hermione dès qu’il fut sorti.
- Qu’est-ce que vous faites là, tous les deux ? demanda-t-il d’un ton énervé et accusateur.
- Qu’est-ce que tu lui as dit pour qu’elle ait l’air aussi triste ? répliqua Ron qui avait l’air lui aussi de contenir une certaine colère, mais sans doute moins forte que celle de Harry quand il s’était rendu compte qu’il était espionné.
- Elle voulait qu’on mette les choses au point et je l’ai fait, c’est tout, répondit-il avec impatience.
- Qu’est-ce que tu veux dire par mettre les choses au point ? demanda timidement Hermione.
Harry se tourna vers elle. Il se demandait comment réagiraient Ron et Hermione quand ils sauraient qu’il avait tout révélé à Ginny.
- Je lui ai dit que je n’avais pas changé d’avis sûr notre rupture et…
- Quoi ? Vous ne sortez plus ensembles ? s’exclama Hermione. Ron aussi avait l’air étonné mais il y avait également une nuance de soulagement dans son regard.
- Non, répondit simplement Harry. J’ai pensé que ce serait trop dangereux pour elle de rester avec moi. Voldemort pourrait vouloir se servir d’elle, comme son horcruxe l’a fait il y a quatre ans.
Il y eut un moment de silence gêné que Ron coupa :
- Je pense que tu as raison, Harry. Merci de prendre soin de ma sœur.
- C’est normal. Je te rappelle quand même que c’est la sœur de mon ami et celle dont je suis amoureux.
Nouveau moment de silence gêné. Ce fut Ron qui le rompit :
- Fred et George nous attendent pour faire une partie de quidditch, dehors. Tu viens ?
- OK.

Voilà, merci à ceux qui me liront (s´il y en a :lol: ) et bonne lecture^^.

yonex
Niveau 10
09 mai 2006 à 21:27:14

je lirai quand j´aurais lu tati11 :p

ekukas
Niveau 7
10 mai 2006 à 09:50:38

C´est toujours bien construit, pas de fautes je crois...
Bref, la suite!

Sujet : Harry Potter et la Guerre des Sages
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