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Philosophie

Sujet : Lorsque les mots imposent les concepts
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Davaroi
Niveau 9
17 août 2008 à 01:07:41

Bien-être = Sentiment général d'agrément, d'épanouissement que procure la pleine satisfaction des besoins du corps et/ou de l'esprit.

LE mot que je cherchais. Merci. :fete:

Davaroi
Niveau 9
22 octobre 2008 à 14:35:56

Une mise à jour s'impose :

Pour concevoir des raisonnements cohérents, c'est à dire dont le cheminement respecte les prémisses, il est possible d'établir un raisonnement hypothéticodéductif à partir de l'essence des objets que l'on souhaite mettre en corrélation. Pour ce faire, nous les lions habituellement à des mots afin de raisonner directement à partir de ces derniers.
Hélas, il est particulièrement ardu de mener une réflexion complexe à partir de cette forme de raisonnement. Il devient nécessaire d'utiliser directement des concepts plus complexes conçus à partir de ces objets puis conçus à partir d'autres concepts. Ainsi, établir un raisonnement cohérent réclame une rigueur depuis les premieres réflexions.
Or, cette maîtrise du logos est plus ou moins hors de portée dans la jeunesse. De ce fait, l'éducation a un impact non négligeable sur l'ensemble de la construction des raisonnements des sujets d'une société. Il est donc vivement conseillé de tenter une compréhension (même partielle) des mécanismes de cet apprentissage à la base des faiblesses de nos raisonnements.

De quelle manière apprend-t-on la signification des mots? Il semblerait que ce soit par des corrélations simples à partir des exemples. Ainsi, selon les signes distinctifs, nous attribuons un terme, terme rapidemment employé dans les règles que l'on nous enseigne.

Exemple 1 : Le chat miaule = cet être vivant qui a quatre patte, une longue queue, une expression particulière (...ect) provoque parfois un bruit aigu semblable à "miaw".

Exemple 2 : Je désobéïs à une règle (société) tout en causant le malheur d'un camarade (malheur). On me gronde et je me culpabilise (devoir). Tout cet ensemble lié à l'acte est qualifié de "mal".

Il s'agit de mots dont nos premières utilisations puisent dans nos sentiments, nos impressions.

Une fois divers exemples retenus plus ou moins nombreux, il convient à chacun de créer une définition qui leur corresponde. Celle-ci ne s'applique généralement qu'aux ensembles observés. Mais voilà, comme chacun construit ces définitions de façon différente, chacun a un langage propre.
Lorsque l'on cherche à regrouper les définitions, peu de problèmes se posent lorsque les utilisations des termes dans les raisonnements sont communs (exemple 1). Mais pour d'autres (exemple 2), par contre, les mots finissent par ne plus représenter de concepts cohérents et perdent toute signification.

Pour raisonner en philosophie, il faut des objets stables. Le procédé de l'homonymie qui se glisse dans les raisonnements est un véritable fléau. Plutôt que de servir à exploiter judicieusement une branche de raisonnement, les termes "flous" ressemble davantage à des outils difformes se rapportant aléatoirement à des corrélations tous azimut.
La plupart des sujets se rapportant au bien et au mal, à l'intelligence et à Dieu nécessite une très grande rigueur.

J'aurais bien aimé ajouter un petit commentaire au sujet des connotations attribuées aux termes qui créent des blocages psychologiques mais je n'ai pas encore assez étudié ce sujet. Je le complèterai une autre fois.

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Sujet : Lorsque les mots imposent les concepts
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