de plus il me "traite" de femme et oui , pour lui c'est une insulte ...
Kanbei, tu es conscient du fait que ta pensée est marginale en tant que les autres pensées, des plus grands comme de ceux aux facultés moindres, comportent une part d'humanité, plus ou moins infime, conçue comme une nécessité, présentant une valeur directrice dans une certaine mesure. C'est la simple empathie, qui n'est pas un trait de l'essence humaine mais presque à cause du rare phénomène d'apathie, qui nous motive à imaginer une dignité pour autrui.
Comment peut-on ne pas concevoir ce qui découle de la faculté d'empathie, à savoir l'imagination d'une dignité alors affublée à autrui, comme une nécessité en philosophie pratique ?! Il faut que cela te reviennent. Si tu considère cet élément comme une faiblesse, un handicap pour les raisonnements, alors montre-nous en quoi c'en est un, s'il te plait !!!
L'empathie est une caractéristique naturelle d'au moins tous les grands singes, l'homme y compris. Donc c'est un trait de l'essence humaine, à moins que je n'aie pas compris ce que tu entendais par cette expression.
"A cause du rare phénomène d'apathie" implique que la faculté dont nous parlons fait partie du variant de l'homme. Or, l'essence regroupe ses traits invariants.
L'apathie est un acquis pur. Or par acquisition on peut court-circuiter n'importe quel instinct, dont les traits d'essence. Ces traits ne sont pas pour autant supprimés mais seulement non exprimés.
De même que n'est pas parce qu'on a maitrisé la sensation de faim que la biologie interne de notre organisme interrompra l'envoi de signaux de notre estomac au cerveau pour lui signaler son manque de nourriture.
"Ces traits ne sont pas pour autant supprimés mais seulement non exprimés."
Comme quoi tout propos nécessite d'être rigoureusement nuancé. Dans la vie de tous les jours : "tourne 7 fois ta langue dans ta bouche avant d'ouvrir cette dernière".
Merci.
Tu dois donc penser que la finalité des spiritualistes, à savoir annihiler l'égo, est une parfaite absurdité, mais que toutefois la posture présente des vertus d'un point de vue éthique ?
Après, il faut faire un bilan avantage/inconvénient pour légitimer ou non la posture, car celle-ci présente des restrictions pratiques ainsi que des absurdités théoriques.
Annihiler l'égo est impossible en pratique, annihiler son effet par contre l'est théoriquement (ceci dit le stress engendré serait probablement insupportable pour un être humain, tout combat envers un instinct étant inconsciemment stressant).
Et un égo court-circuité valant autant qu'un égo détruit, cela ne change rien à la finalité des spiritualistes.
On peut refouler, mais non annihiler. En tout cas, tout spiritualiste qui se respecte (assez paradoxale cette formule) t'affirmera qu'un égo court-circuité ne vaut pas autant qu'un égo détruit. Mais bon, il semblent être dans la fiction.
Sinon, j'ai cru lire par ci par là qu'en philosophie de l'action tu axais tout sur un postulat d'égoïsme fondamental ?
"un égo court-circuité ne vaut pas autant qu'un égo détruit"
En effet, je parlais en pratique pas fondamentalement.
"Mais bon, il semblent être dans la fiction. "
En fait à y repenser, cela dépend aussi et surtout de ce qu'on entend par égo.
"Sinon, j'ai cru lire par ci par là qu'en philosophie de l'action tu axais tout sur un postulat d'égoïsme fondamental ? "
La notion d'égoïsme que j'utilise ne retranscris qu'un état de désir d'intérêt personnel. Ce désir pouvant n'être qu'un simple désir de satisfaction du travail accompli.
L'égoïsme caractérise alors toute action volontaire et est opposable aux réflexes et non plus à l'altruisme.
Sofea
Je m'entends donner des leçons par des ignares, dont l'un prétend que j'en suis un moi-même, et ce en se contentant de balancer des pétitions de principe, et une inhibation à la réflexion : "tu as 19 ans, tu vas évoluer". Tu n'es qu'un minable, nepka, et je ne parlerai pas avec toi pour l'instant, car tu n'as pas avancé l'ombre d'une réflexion ; au contraire de Sofea, même si elle me pond une montagne de paralogismes (ce n'est pas la première fois).
Premièrement, Sofea, ce n'est pas à une profane du droit qu'il incombe de prétendre que le sens historique du terme de démocratie n'a plus lieu d'être ; l'histoire juridique et politique est une histoire millénaire, de près de 3000 ans, et notre société doit compter avec son héritage, et conçevoir son système démocratique à l'aune de ses légataires. A partir de ces données, le fait que n'importe qui puisse voter est une perversion axiologique.
Deuxièmement, ce n'est pas parce que deux ou trois androgynes ont trouvé mes termes "misogynes" qu'ils le sont bel et bien.
J'ai utilisé le mot "femme" de manière équivoque, pour faire un aphorisme ; d'autre part, oui, seules les femmes viriles (au sens greco-romain du terme ("virtus")) sont aptes au raisonnement politique ; quant aux hommes féminisés, oui, ils en sont inaptes.
Troisièmement, avec le pseudo "_Kanbei_", je ne vois pas ce qui te permet de me faire bannir. C'est du stalinisme.
Derlyn
Le prisme psychologico-affectif n'est pas une faiblesse en tant que tel ; mais il est insuffisant dans une réflexion politique (et peut-être dans une réflexion tout court). Pour étudier l'anorexie, par exemple, il ne suffit pas d'étudier les sentiments de ces filles - il s'agit de replacer le phénomène dans une dynamique économico-sociale.
Pour comprendre notre vie politique, notre histoire et nos conceptions, il ne suffit pas de lire des revues d'actualité ou d'économie comme ce béotien de Besançenot (ou je ne sais pas comment s'écrit son nom). Etre pénétré d'histoire greco-romaine est indispensable. Le sens des mots est transmué par le despotisme petit-bourgeois - les craintes de Tocqueville deviennent réalité. Vous aurez toujours un voile devant les yeux tant que vous ne connaîtrez l'histoire politique ou l'histoire des mots. Le terme de virilité, par exemple, n'a plus du tout le même sens aujourd'hui ; à partir de là, comme l'a fait Sofea, on peut confondre mes propos avec un discours de beauf apologète du machisme et de la domination coercitive des femmes
"Deuxièmement, ce n'est pas parce que deux ou trois androgynes ont trouvé mes termes "misogynes" qu'ils le sont bel et bien."
C'est la troisième fois que tu me fais souffler du nez. (Elle va peut-être mal le prendre !)
"il s'agit de replacer le phénomène dans une dynamique économico-sociale."
Est-ce que ce n'est pas ce que nos politiciennes actuelles sont à même de faire ? Est-ce que Christine Lagarde est une androgyne ?
Tu confonds peut-être une tendance féminine actuelle (SMS, facilité, consumérisme) avec ce qu'est la Femme.
"Etre pénétré d'histoire greco-romaine est indispensable. Le sens des mots est transmué par le despotisme petit-bourgeois - les craintes de Tocqueville deviennent réalité. Vous aurez toujours un voile devant les yeux tant que vous ne connaîtrez l'histoire politique ou l'histoire des mots. Le terme de virilité, par exemple, n'a plus du tout le même sens aujourd'hui ; à partir de là, comme l'a fait Sofea, on peut confondre mes propos avec un discours de beauf apologète du machisme et de la domination coercitive des femmes "
A moins que ce ne soit toi dont le prisme psychologico-affectif est littéralement ébloui, en tant qu'il est "pénétré d'histoire greco-romaine".
Je pense que ceux dont les jugements te présentent comme un véritable misogyne seront d'accords avec mon hypothèse.
"Est-ce que ce n'est pas ce que nos politiciennes actuelles sont à même de faire ?"
-> Pas les femmes comme Ségolène Royale ou Roselyne Bachelot, en tout cas. D'autre part, je le repète, je n'ai pas dit que les femmes étaient incapables de raisonnements politiques, mais qu'elles étaient simplement prédisposées (terme que je soulignerais si je le pouvais) à ne pas s'y hisser. Rien n'exclut donc qu'elles s'affranchissent de ces déterminismes.
"A moins que ce ne soit toi dont le prisme psychologico-affectif est littéralement ébloui, en tant qu'il est "pénétré d'histoire greco-romaine"
-> Vous n'avez pas fait de droit, vous ne pouvez pas comprendre. Nos institutions ont une histoire. La notion de Sénat a près de 3000 ans. Je ne vais pas me répéter sans cesse, c'est lassant.
Au sujet de la femme, ça fait polémique simplement parce que les sociétés modernes sont tellement complexes qu'elles se sont complètement détachées de la nature. Mais observez qu'au niveau génésique, l'homme n'entre que dans le processus de fécondation (10 minutes à peine et c'est fini) ; tandis que la femme porte l'enfant pendant 9 mois dans son ventre. Songez aux implications socio-politiques.
C'est moi ou Kanbei avoue par à ne se référer qu'à de purs préjugés ?
Au passage Kanbei nous ne sommes plus en 234 avant J.C. le sens des mots a changé, et la connaissance de l'histoire n'est en RIEN nécessaire pour comprendre leur sens actuel.
C'ets le phénomène d'évolution, la connaissance de l'histoire est une aide pour prévoir la prochaine étape en voyant où l'évolution se dirige, pas une nécessité pour définir l'état à un instant donné.
Le sens du mot virilité, démocratie ou autre ont changé depuis, utiliser ces mots aux sens d'antan sans définir explicitement le sens utilisé est une faute grave car menant VOLONTAIREMENT à l'incompréhension et aux quiproquos.
Ainsi toute critique de tes propos, à tes dires injustifiée, devient la conséquence directe et logique de tes propres actes. Tu es ainsi responsable de cet "acharnement injuste" à ton égard. On peut qualifier cette stratégie d'enfantine (donc loin de tout principe viril) car correspondant à l'attitude d'un enfant cherchant à prouver qu'il a raison tout en sachant qu'il a parfaitement tort.
Ce qui me permet de te faire bannir, c'est justement toute l'incitation à la haine que tu profères en utilisant, si je comprends bien ce que tu dis, volontairement des définitions parfaitement désuètes et vidées du sens que tu entends à l'heure actuelle. Ce faisant ton discours, probablement intéressant, devient misogyne au possible et parfaitement bannissable.
Tu n'es pas le garant des définitions de français, si tu veux utiliser une notion différant du sens commun tu as l'obligation de la définir à chaque fois que tu l'utilises dans un nouveau contexte ou alors de prendre la responsabilité que tes propos soient mal interprétés avec les conséquences que cela peut avoir.
Pour exemple, ma définition d'égoïsme diffère du sens commun par l'éjection du caractère exclusif vers soi, et chaque fois que l'on me parlera d'égoïsme dans un contexte où je ne l'ai pas encore défini je me dois de le redéfinir comme je l'ai fait précédemment.
Enfin il y a proportionnellement autant d'hommes et de femmes intéressants.
Je ne vais me répèter ou tenter encore d'expliquer à des béotiens le sens de la réflexion historique en droit ou en politique : sa nécessité est évidente, et, d'autre part, si elle ne l'était, je n'aurais point fait d'histoire des institutions, qui plus est au sein de mes trois matières principales.
"Tu n'es pas le garant des définitions de français"
-> Si, justement.
"Enfin il y a proportionnellement autant d'hommes et de femmes intéressants"
-> Sans doute. C'est à dire très peu.
"le schéma oedipien est celui qui prévaut, et ce sont donc les déterminismes décrits ci-dessus qui agissent dans le processus de maturation.
Par conséquent, les femmes sont pour la plupart des êtres qui, dans les déterminismes premiers et fondamentaux de leur maturation, n'ont pas conçu le double prisme psychologico-affectif et socio-politique, mais seulement le prisme psychologico-affectif."
Désolé de te dire ça, Kanbei, mais ton topic est nul. L'interprétation oedipienne, comme toute interprétation, a besoin de se baser sur un constat, sur des faits. Or, c'est sur ces derniers qu'il aurait fallu débattre, à savoir l'observation du comportement électoral des hommes et des femmes.
"Or, c'est sur ces derniers qu'il aurait fallu débattre, à savoir l'observation du comportement électoral des hommes et des femmes"
-> Approche très contemporaine. Les statistiques, on en fait ce qu'on en veut.
"Si, justement. "
Par quelle autorité ?