Inclinons-nous.
Mais la prochaine fois j'essaierai de faire pire, promis
C'est pas un peu absurde d'aller sur Facebook quand on est mysogynosanthrope ? Tu n'y es que pour piquer ton prochain, on dirait ?
Ben au début j'ai essayé tout à fait par hasard, en me disant qu'il n'y avait pas tant de monde qui l'utilisait... Et là, surprise... J'ai vu pas mal de types que je connaissais, direct (pas dans mes amis, hein, mais dans les amis de mes amis,etc ).
Et puis, un jour, encore plus suprenant, j'ai vu mon aimée. Je me disais pourtant que ce serait la dernière fille à utiliser ce genre de logiciel (je me souviens d'ailleurs qu'elle ne voulait pas télécharger msn)...
En bref, je ne sais pas trop comment me justifier, sinon en te répondant que facebook est un phénomène social puissant qui pourrait aller jusqu'à te marginaliser si tu n'entres pas dans la logique du truc. Normal : ça devient le moyen de base pour communiquer et organiser des rdvs.
Bref, c'est un buldozer. Mais comment réagir, face à ce genre de trucs ?
C'est comme dans le roman d'Orwell : l'un des deux protagonistes principaux (la femme) s'inscrit à fond dans les mouvements sociaux, alors qu'elle est subversive. Mais elle le fait pour feindre le conformisme un maximum. Sauf que ce n'est pas ma logique, puisque je détourne la logique inhérente à facebook. Pourquoi ? Parce que je me fiche des implications.
Un cookie à celui qui comprendra la dernière phrase
Tu veux dire que tu es un je-m'en-foutiste feignant le conformisme ?
J'ai le droit au cookie?
Non à la fin je veux dire que le fait de poster des articles sur le salariat ou autre, sur facebook, peut poser problème. On est en démocratie, mais contrairement à ce que pensent certains, on ne peut pas tout dire...
Imaginez, facebook, c'est une mine d'or pour les renseignements généraux.
Si vous voulez débattre il existe un topic sur ce forum : https://www.jeuxvideo.com/forums/1-68-124990-1-0-1-0-facebook-ou-l-illusion.htm .
"mon aimée"
Parle-en, ça m'intéresse, et en français pour changer.
"phénomène social puissant"
Faut jamais utiliser le terme "puissant".
"Mais comment réagir, face à ce genre de trucs ?"
T'as le droit de l'ignorer. En particulier si t'as pas de vie socia(b)le.
(d'ailleurs d'où vous avez des amis, toi et ton mépris de l'espèce humaine ?)
"C'est comme dans le roman d'Orwell : l'un des deux protagonistes principaux (la femme) s'inscrit à fond dans les mouvements sociaux, alors qu'elle est subversive. Mais elle le fait pour feindre le conformisme un maximum."
Mouais, t'avais juste envie de faire une référence à 1984, hein.
Personne ne feint la sociabilité en s'inscrivant sur facebook.
"Un cookie à celui qui comprendra la dernière phrase"
-> "Regardez moi, je suis un rebelz".
A peu de chose près c'est ça la toute dernière phrase. Je veux deux cookies.
"Si vous voulez débattre il existe un topic sur ce forum"
Arg, mais pourquoi vouloir bousiller la conversation ?
On peut avoir une vie sociale énorme sans avoir ni facebook, ni MSN, ni portable...
"A gerber T'ay le mayeur "
Au moins, tu as compris mon message ?
"Parle-en, ça m'intéresse, et en français pour changer"
-> D'abord, on dit "en Français" Ensuite, qu'est-ce qui ne te convenais pas ?
En première L je me faisais chier tout seul ; en terminale, pareil. Pendant l'année, une fille est arrivée dans la classe (une nouvelle, donc). Premier constat : jamais je n'avais vu une fille aussi jolie (le mot est faible) ; la seule, peut-être, qui m'ait étonné (il y a bien des filles attirantes, mais ça ne va pas au delà du désir de "tremper la biscotte").
Le lendemain de son arrivée dans la classe, le matin, dans le bus, je l'ai vue entrer ; ainsi, non seulement elle était dans la même classe que moi, mais elle habitait dans un village proche du mien, et elle prenait le même bus.
J'ai pu lui parler ainsi : un soir, je lui ai montré où se trouvait l'arrêt de bus, et par la suite, à chaque fois qu'elle le prenait (c'est à dire pas souvent), on y descendait ensemble, avec deux trois connaissances (vides de toute intériorité). Mais dans la classe, malheureusement, on ne se parlait pas trop : des filles l'avaient une fois invitée à manger à leur table, et depuis elles étaient plus ou moins copines - elle était donc principalement avec ces filles.
L'année s'est déroulée ainsi, terne, fade. Le jour du bac, j'ai vu que je n'étais pas admis (mais que je pouvais aller au rattrapage), et j'ai parlé avec deux-trois profs, avant de me rendre à la putain de table où ils nous filent je ne sais quoi ; j'ai jeté un vague coup d'oeil derrière moi, et il m'a semblé la voir, un peu triste, qui fixait un point imprécis autour de la table ; elle avait le bac, mais peut-être était-elle déçue de s'en aller comme ça, sans discuter un peu avec ses copines (pourtant, il est évident que de telles personnes ne sont que des compagnies de circonstances).
J'ai passé le rattrapage (avec succès), et si je me souviens bien, quand un pote (le stakhanoviste) m'a proposé de se revoir le jour du 14 juillet, j'ai dit que l'on pourrait aussi demander à cette fille (qui habite le même village que lui, et qui descendait avec nous pour prendre le bus, le soir). Elle a accepté (ce n'est pas toujours le cas, et je la comprend !), et contrairement à une sortie ciné qu'on avait faite, cette sortie ci m'a donnée l'occasion de lui parler (un peu plus que dans le bus, les rares fois où j'avais été à côté d'elle). On a pas mal parlé, de trivialités sans doute, mais avec quelques traits d'humour et plus de présence que n'en aurait un béotien.
Puis la soirée s'est terminée, et je ne l'ai pas revue des vacances. La période scolaire finie, un soir, je l'ai rencontrée par hasard, près d'un bus qui menait à la grande ville du coin (pas envie de la citer ). On s'est parlé vite fait, puis on s'est trouvés à des places différentes dans le bus (trop de monde). Une seconde fois où je l'ai rencontrée près de ce bus, j'ai eu plus de fortune, et très étonnamment, j'ai réussi à trouver une place - elle est entrée, et elle a pu se mettre à côté de moi. On a parlé pendant tout le trajet. Puis, au bout de 45 min environ, le bus s'est arrêté là où je devais sortir, et j'ai dû la quitter. Elle m'a dit au revoir, de manière un peu faible, peut-être un peu attristée, je n'en sais rien. Une fois dehors, j'ai regardé une vitre du bus, embuée (c'était l'hiver), et je l'ai vue se lever de son siège en se retournant, comme pour regarder vers l'extérieur et m'apercevoir.
C'était la dernière fois que j'allais la voir. Jusqu'à maintenant, du moins...
Depuis, je lui envoie des sms de temps en temps, et c'est tout... Je lui ai proposé de la revoir, un jour (d'habitude, je ne ferais jamais ça !), mais elle ne pouvait pas, et comme elle a mis du temps à me répondre, j'ai envoyé un message avec une résonance un peu aigrie ; oubliant que, tout comme moi, elle n'était pas accrochée à son portable
Outre ce message un peu con et quelques maladresses pas très importantes, je pense qu'il n'y a aucun problème... Seulement, on ne se voit pas...
"Faut jamais utiliser le terme "puissant""
-> Ah merde.
"(d'ailleurs d'où vous avez des amis, toi et ton mépris de l'espèce humaine ?)"
-> Justement, c'est pas des amis. La plupart m'ont sans doute ajouté parce qu'ils me connaissaient vaguement.
"Personne ne feint la sociabilité en s'inscrivant sur facebook"
-> C'est pas sûr.
"A peu de chose près c'est ça la toute dernière phrase. Je veux deux cookies"
-> Ouais ça sonnait un peu con mais j'avais la flemme d'écrire mieux ; ce dernier message étant médiocre également, mais je m'en fout, vous n'êtes pas un juri de littérature, et puis je n'aime pas le romantisme.
"Parle-en, ça m'intéresse, et en français pour changer"
-> D'abord, on dit "en Français"
Sans vouloir faire le malin, il me semble que fanof à raison
Sinon on peut simplement ignorer facebook par analyse et par volonté.
"En français" pose "français" comme un adjectif et ce, de manière tacite.
"Sans vouloir faire le malin, il me semble que fanof à raison"
-> Oui, je me suis trompé. Mais peu importe, c'est des règles arbitraires. Ce n'est même pas pareil en Anglais, en Allemand, ou dans d'autres langues.
Du reste, je ne vois pas ce qui le gênait dans le message visé.
"Sinon on peut simplement ignorer facebook par analyse et par volonté"
-> Par analyse ? Précise.
"Ce n'est même pas pareil en Anglais, en Allemand, ou dans d'autres langues"
-> J'ajoute qu'il y a aussi une variable-temps. Il suffit de lire des vieux ouvrages pour voir d'autres usages (sauf quand des éditeurs imbéciles les ont "corrigés").
Quand on veut écrire une oeuvre littéraire, contrairement à ce que peuvent prétendre certains professeurs de bas étage, on peut aller jusqu'à mépriser des règles de grammaire. Par exemple, des écrivains ont modifié le volume des mots, en enlevant ou en ajoutant des suffixes, pour créer un effet de style particulier.
Mais ça, même les professeurs de lettre l'ignorent, souvent
Je viens de trouver deux formules chez Caraco (écrivain du XXème) en marge des normes actuelles : "fussent-ils Chinois. Un certain nombre de Français".
"Mais peu importe, c'est des règles arbitraires."
Pas celle-ci. La notion d'être pétri d'une individualité, d'une singularité et d'une dignité nanti "Français", alors q...
"Quand on veut écrire une oeuvre littéraire, contrairement à ce que peuvent prétendre certains professeurs de bas étage, on peut aller jusqu'à mépriser des règles de grammaire. Par exemple, des écrivains ont modifié le volume des mots, en enlevant ou en ajoutant des suffixes, pour créer un effet de style particulier."
J'ai du mal à imaginer un prof qui apprend des figures de style à ses élèves et qui en parallèle n'est pas d'accord avec le principe qui consiste à dénaturer certaines normes grammaticales de manière mesurée.