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Sujet : Japon : Tout est hors de contrôle
frenchmetal
Niveau 10
24 mars 2011 à 22:41:50

Je l'ai dit nouvelObs, voici le lien :
http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/24/fukushima-suite-17-fuites-d-uranium-et-de-plutonium-evoquees.html

frenchmetal
Niveau 10
25 mars 2011 à 00:49:41

ENFIN LES CHIFFRES
Le nouvelObs continu avec la nouvelle communication de tepco, on a des chiffres claire sur ce qui a deja été dégagé par la centrale et permet de comparer a tchernobyl :

Voila la suite posté il y a une heure sur le site du nouvelObs :

FUKUSHIMA (suite 18) "20% de TCHERNOBYL" ? 60% ?

Jeudi 24 mars. 23H10. Pour ses trois premiers jours, la catastrophe de Fukushima atteindrait 20% celle de Tchernobyl, en termes de rejet d’iode. Et atteindrait 20% voire 60% en termes de rejets de césium. Telle est l’annonce, faite aujourd’hui sur son site par le laboratoire autrichien de météorologie Zamg, dont nous avions présenté la simulation des vents (et pluie) pour le week-end du 19 et 20 mars (1). Des pourcentages en hausse par rapport aux annonces de la semaine dernière, évoquant Fukushima comme un accident à "10% de Tchernobyl".

Pour ces estimations, le laboratoire se base sur les mesures réalisées par les stations (dotées des meilleurs détecteurs) du grand réseau du CTBT (l’organisation qui surveille la bonne observance du « Traité d’interdiction complète des essais nucléaires »). Notamment celle de Sacramento (Californie) où le panache dilué est passé le 17 mars et celle de Takasaki, le 15 mars au Japon. En effet, comme le rappelle le laboratoire autrichien, les vents ayant changé de direction le 14 mars, il est devenu possible de détecter avec précision les émissions de la centrale de Fukushima revenues survoler le territoire japonais, alors que les 12 et 13 mars, les vents entraînaient ces émissions vers l’est, au-dessus du Pacifique.

C’est à partir de ces mesures sur le terrain et de leurs modèles de simulation de la dispersion du panache radioactif, que les spécialistes sont « remontés » à la source (en note (2) les chiffres cités par le laboratoire Zamg). Autrement dit à une estimation, en becquerels (unité de mesure de la radioactivité) de ce qui a été rejeté par la centrale pendant les trois premiers jours. Un petit calcul simple (ajout des quantités estimées pour les 3 premiers jours à Fukushima divisé par le chiffre global de Tchernobyl) montre que l’Iode 131 des trois premiers jours à Fukushima est de l’ordre de 20% de celui rejeté à Tchernobyl.

Quant au césium, les choses sont moins claires, car les chiffres diffèrent vraiment entre les estimations des 2 premiers jours et celle du 3è jour basé sur la mesure japonaise. Si l’on se base sur les chiffres des 2 premiers jours, le rejet de césium est approximativement 20% celui de Tchernobyl. Mais si l’on prend en compte le chiffre mesuré au Japon, il bondit à 60% de Tchernobyl.

Question : combien de becquerels supplémentaires ont-ils été rejetés plus tard ? Pour les jours suivants, les vents étant repartis vers le Pacifique, le laboratoire annonce qu’il doit encore faire des analyses approfondies à partir des mesures des stations et de ses simulations. Bientôt des révisions à la hausse ?

1) En Europe, l'Organisation Météorologique Mondiale (OMM) a demandé à l'Institut Central pour la Météorologie et la Géodynamique (Autriche) de soutenir l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) en réalisant des calculs de dispersion du panache. Lire aussi http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2...

2) Voici les chiffres donnés par Zamg. Ils estiment ainsi les rejets de la centrale à 1.3x10puissance17 Bq (130 millions de milliards de becquerels) par jour en Iode 131 et 5x10puissance15 Bq (5 millions de milliards) par jour en Césium pour les deux premiers jours, et à 1.2 x 10puissance17 Bq (120 millions de milliards de becquerels) par jour en Iode 131 et 4 x 10puissance16 Bq (40 millions de milliards de becquerels) par jour en Césium pour le jour suivant. Quant aux chiffres de Tchernobyl - dans un scénario d’accident où tous ces éléments volatils ont été relargués- les rejets totaux d’Iode 131 et de Césium 137 ont été respectivement de 1.76 x 10puissance18 Bq (1760 millions de milliards de becquerels) et 8.5 x 10puissance16 Bq (85 millions de milliards de becquerels).

( Source : http://sciencepourvousetmoi.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/03/24/fukushima-suite-18-20-de-tchernobyl-60.html )

frenchmetal
Niveau 10
25 mars 2011 à 01:12:54

Attention ce qui va suivre est une hypothèse par le nouvelObs sur ce qui c'est passé, en recoupant toutes les infos que l'on a et qui pourrait expliqué la contamination subite de l'eau et des cotes ces derniers jours.
Le magasine disant "Nous nous permettrons, ici, de faire une hypothèse politiquement incorrecte : et si toutes les données n’étaient pas transmises !"

FUKUSHIMA (suite 16) URANIUM et TRANSURANIENS. Le pire est-il déjà arrivé ?

Mercredi 23 mars. 19H15. C’est une confirmation extrêmement grave à propos de la centrale de Fukushima, pouvant impliquer le relargage de produits parmi les plus dangereux pour l’homme et l’environnement – uranium, plutonium, américium, curium etc. outre l’iode et le césium volatils, qui date de ce matin. «L’enceinte de confinement du réacteur n°3 ne semble plus étanche, selon les indications de pression », précisait dans son dernier « point de situation », ce mercredi 23 mars, l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. En clair, même si de l’eau de mer continue à être injectée dans la cuve du réacteur – de façon à le refroidir, non seulement l’eau s’en échappe sous forme de vapeur mais elle part aussi vers l’extérieur. Comme ce cœur n’a cessé de chauffer, on peut imaginer qu’il est même largement fondu et qu’il relargue dans cette vapeur des éléments de son contenu. Résultat : ces fumées noires ou grises qui se sont dégagées ces derniers jours au-dessus du bâtiment réacteur dévasté, qui emporteraient des gaz (gaz rares tel le Xénon), des éléments volatils (iode, césium) et, ce qui nous inquiète le plus, des aérosols contenant les produits dangereux évoqués ci-dessus.

Dès avant hier soir, nous faisions cette analyse pessimiste (1), accompagnée d’une photo symptomatique prise à l’aplomb du réacteur. A savoir l’existence d’un contact « direct » entre le cœur du réacteur et l’extérieur – air ambiant mais aussi eau de la mer, à proximité de la centrale. « Cette perte d’étanchéité, ajoute l’IRSN, serait à l’origine de rejets radioactifs « continus » non filtrés dans l’environnement.» Et, vu les implications graves de cette hypothèse, nous interpellions les autorités du nucléaire. Nous les interpellons à nouveau aujourd’hui. De quelles données disposez-vous ? Pourquoi aucune précision n’est-elle donnée ces jours-ci sur ce danger très particulier ? "Oui, il faut demander des explications. Il doit forcément y avoir émission d'aérosols, après que les pastilles d'uranium ont atteint le point de fusion", estime la physicienne Monique Sené, du GSIEN (gourpement de scientifiques pour l'énergie nucléaire).

Il s’agit en effet d’une situation d’une gravité potentielle extrême, sur laquelle les autorités japonaises doivent absolument s’exprimer. Les éléments cités plus haut, uranium et « transuraniens », sont des métaux lourds, non seulement d’une violente toxicité chimique (notamment le plutonium) mais d’une des plus grandes dangerosités en termes de radioactivité. On pourrait dire, pour faire comprendre la différence, qu’ils sont pour une même quantité, cent fois plus dangereux que le césium ou l’iode. Rappelons que ces derniers ont été incriminés depuis trois jours pour avoir contaminé dans la région de Fukushima, lait, épinards, brocolis, mais aussi l’eau à Tokyo. Uranium et transuraniens, s’ils sont inhalés ou ingérés sous forme de fines particules, comme les précédents, vont se fixer à l’intérieur du corps. Le plutonium ira dans les poumons puis se fixera de préférence dans le squelette ou le foie, l’uranium dans les reins… Là, ils émettront des particules dites « alpha » (2) qui peuvent provoquer des dommages considérables, en particulier aux chromosomes des cellules, ce qui engendre des cancers (3). Très grave aussi, ces éléments peuvent persister très longuement dans la nature. Là où l'iode a une demi-vie de 8 jours (au bout de 8 jours, il ne reste que la moitié de la quantité initiale), certains isotopes de plutonium ont une demi-vie de 80 ans, et d'autres de 24000 ans.

Mais comment a-t-on pu en arriver à pareille extrémité ? Rappelons les faits. Après le séisme, suivi du tsunami le 11 mars au nord-est du Japon, onze réacteurs se sont mis automatiquement à l’arrêt. Dont trois (n°1, n°2, n°3) à la centrale de Fukushima Daiichi, qui en compte six (les trois autres étaient déjà à l’arrêt). Cette catastrophe naturelle a engendré la seconde, à caractère technique. Faute d’électricité, les systèmes de refroidissement habituels des cœurs de réacteur (même à l’arrêt, la puissance résiduelle du combustible exige qu’on continue à le refroidir) n’ont pu être utilisés, mais les systèmes de secours avaient été endommagés. Résultat, une montée en puissance, un réchauffement, un dénoyage des cœurs, une obligation d’injecter de l’eau de mer pour refroidir et éviter une situation totalement incontrôlée. Obligation aussi, de faire des relargages de vapeur chargée de produits radioactifs volatils pour faire diminuer la pression dans les cuves. Problème : une première explosion, le 12 mars, sur l’unité n°1, due à une accumulation d’hydrogène (4) qui a fait voler le toit du bâtiment. Et surtout, pour ce qui nous concerne aujourd’hui, explosion extrêmement violente le 14 mars dans l’unité n°3. Phénomène vu en direct par les caméras de surveillance et qui a fait le tour des écrans de la planète. C’est à ce moment-là que tout aurait basculé dans ce réacteur aujourd’hui en perdition, dont « l’enceinte biologique » a sauté, permettant aux rayonnements de sortir violemment, d’où les obligations répétées d’évacuation. Dénoyé, le coeur pourrait être en train de brûler vers 2800°. Et connaître ce que l’on pourrait appeler des sortes de « pulsations » internes de ce feu nucléaire. En clair, il pourrait y avoir, localement, dans le combustible, reprise de la réaction en chaîne, ce que l’on baptise « reprise de la criticité ». On aura compris qu’il ne s’agit pas d’une explosion comme dans une bombe atomique – on l’aurait vue ! –, mais d’un amorçage de la réaction nucléaire qui se calme ensuite. Un peu comme un feu qui dort et parfois se ranime. Et c’est à ces moments-là qu’il y a émission des fameuses « fumées noires ». Fumées porteuses de danger.

Thierry Charles, directeur à l’IRSN (spécialiste du cycle du combustible, des questions de criticité etc.), travaillant dans les cellules de crise que l’Institut a mises en place depuis les débuts de la catastrophe, nous a précisé hier que ses équipes travaillaient sur un scénario particulier – bien sûr tout à fait plausible. « Le cœur du réacteur a fondu ainsi que le fond de la cuve et tout l’ensemble, sous forme de corium [mélange de combustible et de métal fondus] se trouve sur le béton » du bas de l’enceinte. On imagine la situation : cet ensemble très chaud grignote le béton et de fait, l’équipe de l’IRSN s’efforce d’évaluer « jusqu’où le corium pourrait descendre ». Sans connaître les détails exacts de l’installation, cela n’est pas facile à faire et, si ce n’était un plaisanterie mal placée, on dirait qu’on se remet à penser à ce que l’on a longtemps appelé « le syndrome chinois »… Thierry Charles, quant à lui, ne veut pas croire au relargage de transuraniens, « nous n’avons pas vu d’augmentation de la radioactivité sur les balises autour de la centrale, balises dont nous recevons les données ». Nous nous permettrons, ici, de faire une hypothèse politiquement incorrecte : et si toutes les données n’étaient pas transmises !

Comme si cela ne suffisait pas, le réacteur n°2 fait lui aussi des siennes. Une explosion hydrogène (non visible par la caméra de surveillance contrairement aux deux autres) ayant endommagé le bas de l’enceinte de confinement, il est peut-être en train de prendre le chemin de son voisin n°3. Le cœur, s’il en est venu à fondre inconsidérément, a peut-être percé la cuve et attaquerait les bases en béton. On ignore si la situation est aussi dramatique mais le fait est que l’irradiation est devenue telle hier sur ce réacteur qu’il a fallu aussi faire évacuer les personnels.

Enfin, sont à surveiller avec tout autant d’attention que les réacteurs en surchauffe les piscines dans lesquelles sont entreposés les assemblages de combustible usagé. Elles doivent en permanence être réalimentées en eau, car le combustible usagé, lui aussi, doit être constamment refroidi. Mis à l’air, il brûle violemment et relâche tous les produits radioactifs, dont les plus dangereux, déjà évoqués. « Des appoints d’eau, sur la piscine n°4, ont pu être réalisés par un système de bras articulé de façon efficace. D’autres engins de même type sont attendus sur le site », a précisé l’IRSN. On avoue ne pas savoir estimer, à l’heure qu’il est, le temps qu’il va falloir aux opérateurs, dans un environnement détruit et violemment radioactif, pour maîtriser tous ces « feux » et enfin « refroidir » tous ces points chauds de la centrale de Fukushima. Un mois, un an, cinq ans, dix ans ?

Pseudo supprimé
Niveau 10
25 mars 2011 à 08:06:28

Un bref résumé pour ceux qui ont la flemme de tout lire, svp ? :noel:

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 09:04:52

Quand on a la flemme,on l'assume :(

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 09:06:18

Les militaires américains ont proposé de fournir au Japon de l'eau douce pour refroidir les réacteurs et les bassins de stockage de combustible nucléaire usagé de la centrale nucléaire Fukushima-1 endommagée par le séisme et le tsunami du 11 mars, a annoncé le ministre japonais de la Défense cité par l'agence Kyodo News.
"Il est à craindre que l'utilisation prolongée d'eau de mer n'entraîne une corrosion [des réacteurs]. Les autorités américaines nous ont invité à passer au plus vite à l'eau douce pour le refroidissement", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

L'eau sera acheminée vers la centrale nucléaire endommagée à bord de bateaux-citernes remplis dans la base militaire américaine de Yokosuka (non loin de Tokyo).

http://fr.rian.ru/world/20110325/188978478.html

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 11:12:57

Interrogation autour des radiations du réacteur n°3

L’Agence japonaise de sûreté nucléaire et industrielle a déclaré vendredi que rien n’attestait d’une rupture dans l’enceinte de confinement des combustibles du réacteur n°3 de la centrale de Fukushima-Daiichi.

Mais les causes du fort dégagement de radioactivité qui a perturbé dans la nuit les opérations de secours restent à éclaircir.

Trois ouvriers travaillant sur le site ont été irradiés jeudi après avoir été exposés à des doses 10 000 fois supérieures à la normale au contact d’eau contaminée. Cet incident a accru les craintes relatives à une possible rupture au niveau du réacteur n°3 de la centrale, considéré comme le plus risqué parce qu’il est le seul à fonctionner au MOX, mélange instable de plutonium et d’uranium.

http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Japon.-Fukushima-interrogation-autour-des-radiations-du-reacteur-n-3_6346-1739882-fils-tous_filDMA.Htm

"Le gouvernement japonais a détecté des taux de radioactivité dépassant gravement la limite autorisée dans des aliments de nombreuses régions, et a décidé d'interdire leur commercialisation et leur consommation", rappelle l'AQSIQ. La centrale nucléaire de Fukushima a subi des accidents en cascade, après le séisme et le raz-de-marée du 11 mars dans le nord-est du Japon.
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2011/03/25/97002-20110325FILWWW00379-japon-le-chine-interdit-les-imports.php

La Chine détecte une forte radiation sur deux voyageurs nippons.

La Chine a déclaré ce vendredi avoir détecté un niveau de radiation anormalement élevé sur deux voyageurs japonais arrivés par avion il y a deux jours à Wuxi, dans l'est du pays. «Les examens ont montré que les deux voyageurs dépassaient sérieusement la limite», a déclaré l'administration générale d'inspection et de supervision de la qualité, l'autorité sanitaire chinoise. Les deux voyageurs ont reçu un traitement médical et ne présentent pas un risque pour les autres, a précisé l'autorité dans un communiqué.

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 12:09:55

11h54: La situation à Fukushima est "imprévisible"
Le Premier ministre japonais, Naoto Kan, a concédé que la situation dans la centrale nucléaire de Fukushima demeure "imprévisible".

http://www.lejdd.fr/International/Asie/Actualite/Fukushima-La-situation-est-imprevisible-concede-le-gouvernement-japonais-288007/

F24 : La fumée noire s'échappant du réacteur n°3 laisse-t-elle craindre une catastrophe nucléaire ?

D. L. : Elle pourrait être la conséquence de l’interaction des émanations du cœur fondu, c’est-à-dire du combustible nucléaire [environ 2 800 degrés] qui n’est plus refroidi, et de l’enceinte de confinement en acier. Si tel est le cas, la situation serait dramatique, car leur contact formerait ce qu’on appelle le corium, une sorte de magma extrêmement toxique et radioactif.

Du fait des très hautes températures et du manque d'étanchéité, cet agrégat pourrait se répandre sous la cuve, où se trouve du béton. À ce stade, on assisterait alors à un amorçage de réaction nucléaire, c’est-à-dire une reprise de la réaction en chaîne, que l’on baptise "reprise de la criticité". Un peu comme un feu qui dort et provoque parfois de petites explosions en se ranimant.

Si l’hypothèse se confirme, la fumée noire contiendrait alors un mélange d’oxydes d'uranium et de plutonium dont les rejets sont particulièrement nocifs. D’un point de vue qualitatif, la situation serait alors similaire à celle de Tchernobyl.

http://www.france24.com/fr/20110324-situation-est-potentiellement-dune-gravite-extreme-japon-reacteur-fumee-noire-seisme

tout-faux-coco
Niveau 6
25 mars 2011 à 12:11:04

"une sorte de magma extrêmement toxique et radioactif"

:malade:

un volcan radioactif ? :malade:

tout-faux-coco
Niveau 6
25 mars 2011 à 12:12:07

"la fumée noire contiendrait alors un mélange d’oxydes d'uranium et de plutonium dont les rejets sont particulièrement nocifs. D’un point de vue qualitatif, la situation serait alors similaire à celle de Tchernobyl. "

ha ok :peur:

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 12:12:08

Trois ouvriers travaillant sur le site ont été irradiés jeudi après avoir été exposés à des doses :d) 10 000 fois supérieures à la normale :g) (Mox ?)au contact d’eau contaminée. Cet incident a accru les craintes relatives à une possible rupture au niveau du réacteur n°3 de la centrale, considéré comme le plus risqué parce qu’il est le seul à fonctionner au MOX, mélange instable de plutonium et d’uranium.

http://www.lejdd.fr/International/Asie/Actualite/Fukushima-La-situation-est-imprevisible-concede-le-gouvernement-japonais-288007/

tout-faux-coco
Niveau 6
25 mars 2011 à 12:14:42

ils arrivent pas à s'en sortir de ce merdier :malade:

vieux-touque
Niveau 10
25 mars 2011 à 12:28:37

"Les traveaux pourraient durer encore plus d'un mois" :mort:

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 12:59:22

12h43: La réalimentation électrique disponible sur tous les réacteurs de la centrale de Fukushima
«L’alimentation électrique est disponible sur tous les réacteurs», indique l'IRSN dans l'un de ses bulletins quotidiens sur la situation au Japon. «Les salles de commande des réacteurs 1 et 3 ont été réalimentées en électricité. La salle de commande du réacteur n°2 pourrait être réalimentée ce vendredi», ajoute l'autorité qui précise ainsi que le refroidissement des piscines des réacteurs est de mieux en mieux maîtrisé. Cependant, l'IRSN «reste fortement préoccupé par la situation actuelle des réacteurs numéros 1, 2 et 3 (risque de défaillance de certains matériels à cause de la présence massive de sel dans les cuves et les enceintes, absence de système pérenne capable d’évacuer la puissance résiduelle …)». «Cette précarité devrait durer des semaines voire des mois compte tenu de la difficulté évidente à mettre en place des moyens stables d’évacuation de la puissance résiduelle», estime l'autorité.

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 13:41:28

12h56: L'eau contaminée détectée à Fukushima proviendrait du coeur du réacteur 3
Les forts niveaux de radiations détectés jeudi dans l'eau de la turbine du réacteur 3 de Fukushima auraient pour origine le cœur même du réacteur, indique l'agence de presse Kyodo. L'origine de la fuite est incertaine, mais un porte-parole de la Tepco est revenu sur des déclarations précédentes évoquant la possibilité que la cuve du réacteur soit endommagée.

vieux-touque
Niveau 10
25 mars 2011 à 13:43:48

ARF,une bonne nouvelle en ce qui concerne l'électricité et une sale nouvelle avec la cuve du réacteur 3 qui est peut être endommagée :malade:

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 13:47:15

"auraient pour origine le cœur même du réacteur" --> Ces obligatoirement du mox, d'ailleurs ca expliquerait "le 10 000 fois supérieures à la normale ".

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 13:49:11
  • c'est :hap:
LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 15:11:22

14h45.

Une possible fuite du coeur du réacteur n°3
L'eau qui a irradié hier jeudi deux ouvriers chargés de rétablir l'électricité dans les réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi pourrait provenir d'une fuite du coeur du réacteur n°3, indique L'Agence japonaise de sûreté nucléaire.
L'eau qui se trouvait dans le bâtiment de la turbine derrière le réacteur contenait une concentration de substances radioactives 10.000 fois supérieure à la normale.

:d) De l'eau tout aussi contaminée a été trouvée dans les turbines des réacteurs 1 et 2.

http://www.metrofrance.com/info/direct-japon-une-possible-fuite-du-coeur-du-reacteur-n3/mkcy!XsyyGpeic5T72/

LaCumparsita
Niveau 6
25 mars 2011 à 17:13:55

16h03: De l'eau douce versée dans les réacteurs 1 et 3
L'opérateur de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima-Daiichi, au Japon, a annoncé avoir commencé à déverser de l'eau douce dans les cuves des réacteurs numéro 1 et numéro 3. Tokyo Electric Power (Tepco) dit espérer pouvoir faire de même dans le réacteur numéro 2 très prochainement. La compagnie avait commencé à verser de l'eau de mer, la seule disponible après le séisme et le tsunami, pour refroidir le coeur des réacteurs et les piscines de stockage de combustible usagé. L'utilisation d'eau douce va permettre à Tepco de réduire puis d'arrêter de déverser de l'eau salée, qui s'est révélée trop corrosive pour le métal du réacteur et laisse des dépôts de sel, ce qui réduit la quantité d'eau nécessaire au refroidissement des réacteurs. L'eau douce utilisée provient du barrage de Sakashita, dans la préfecture de Fukushima, a précisé Tepco.

Sujet : Japon : Tout est hors de contrôle
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