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Sujet : Bachelet et la gratuité universitaire
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Gulliman_Bis
Niveau 10
08 juin 2013 à 19:55:30

L'ex-présidente socialiste du Chili, Michelle Bachelet, favorite dans les sondages pour la présidentielle de novembre, propose si elle était élue de lancer une réforme instaurant la gratuité dans les six ans des études universitaires, forte revendication du milieu étudiant. Mme Bachelet s'engage ainsi sur l'un des thèmes majeurs du programme politique chilien ces deux dernières années, pendant lesquelles le pays a connu d'immenses mobilisations pour réclamer une éducation gratuite et de qualité pour tous à la place du système privé actuel, cher et inégalitaire, hérité de la période de la dictature d'Augusto Pinochet (1973-1990).

L'idée est que l'éducation "cesse d'être comme aujourd'hui un 'bien de consommation' pour lequel les moyens financiers déterminent les établissements auxquels on peut avoir accès", a déclaré Mme Bachelet à son local de campagne. Concernant l'enseignement primaire, Mme Bachelet a proposé d'"en finir progressivement avec les bénéfices et le financement partagé", qui autorise des établissements privés à recevoir des subventions de l'Etat, les familles versant de leur côté des mensualités. "Nous ne voulons pas qu'avec des financements publics soient créées des affaires privées", a résumé la candidate. Cette réforme coûterait, selon elle, entre 1,5 et 2 % du PIB du pays, et serait financée par une réforme fiscale au sujet de laquelle elle n'a donné aucun détail.

[...]

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/06/07/chili-bachelet-propose-la-gratuite-des-etudes-universitaires-d-ici-a-six-ans_3426491_3222.html

France_morte
Niveau 8
08 juin 2013 à 20:03:29

Bravo :ok:

Alors qu'en France, la réforme Sarkozy a accru les frais de scolarité des étudiants

et je ne parle même pas du Canada ou du Royaume Uni

lady_gaga_4ever
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:05:59

Bof en France c'est limite gratuit France_Morte...

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:11:16

Toujours trop cher pour certains qui critiquent les hausse d'impôts mais qui sont bien heureux de payer 300 balles mutuelle compris pour aller à la fac :(

lady_gaga_4ever
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:16:15

Source s'il te plaît :)

sgt_pepper_2008
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:16:32

Et il y a ceux qui critiquent les hausses d'impôts, n'ont pas fait d'études et n'iront jamais à l'université :ok:

lady_gaga_4ever
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:17:26

CordOncheBleu est encore 300€ c'est rare, la majorité c'est 0€ (tout les boursiers même échelon 0) ou 180/200€, les 300 c'est pour certains master je crois :(

lady_gaga_4ever
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:18:05

stg_pepper leurs enfants iront peut être a l'université.

sgt_pepper_2008
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:18:21

Moi c'était 300€ en entrée de fac de droit. Ce n'est même pas un dixième de ce que coûte un semestre universitaire.

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:20:12

300 balles avec la mutuelle c'est le standard non?

Ca monte à 400-600€ pour les masters me semble.
Enfin rien du tout quoi.

Et il y a ceux qui critiquent les hausses d'impôts, n'ont pas fait d'études et n'iront jamais à l'université

:d) Je cotise pour la sécu quand je travaille, pourtant je ne vais pas plus d'une fois par an chez le médecin, et jamais de médocs :)

sgt_pepper_2008
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:20:22
  1. leurs enfants iront peut être a l'université.

:d) Peut être ou peut être pas. Quoi qu'on en dise l'université n'est pas gratuite et elle résiste de plus en plus mal à la dévaluation des diplômes. Sans parler des diplômes "gratuits" qui n'ont de base aucune valeur (sciences molles).

AKG-450
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:50:18

Là pour mes deux ans j'ai du payer 500€ de droits + mutuelle, pour un DUT.

Mais à mon avis, je pense qu'ils demandent cette somme pour pas servir de bouche trou à des branleurs (parce que ça couvre même pas les frais de dossiers...). Ils devraient faire payer les boursiers aussi, ça en ferait fuir certains. 300€ pour un an c'est à la portée de n'importe qui je suis désolé, c'est pas Dubaï.

AKG-450
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:51:50

Elle n'est pas gratuite mais elle en reste moins chère que l'école de commerce que tu payes en plus de tes impôts.

Par contre pour la dévaluation des diplômes, la gratuité n'y peut rien, c'est un problème national ça.

fir141
Niveau 9
08 juin 2013 à 20:56:54

futur suicide en masse des libéraux si Bachelet revient au pouvoir au chili

I_H_S
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:57:39

Les études supérieures ne devraient pas être totalement gratuites, surtout dans les domaines où la fuite des cerveaux est importante, ce qui revient à financer à perte... où alors il faut instaurer une sorte de contre-partie...

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 juin 2013 à 20:58:27

Comme à Polytechnique ? Un détail ceux qui partent dans la finance à Londres ou NY :hap:

Pseudo supprimé
Niveau 10
08 juin 2013 à 21:32:59

sgt_pepper_2008 Posté le 8 juin 2013 à 20:20:22 #leurs enfants iront peut être a l'université.  Peut être ou peut être pas. Quoi qu'on en dise l'université n'est pas gratuite et elle résiste de plus en plus mal à la dévaluation des diplômes. Sans parler des diplômes "gratuits" qui n'ont de base aucune valeur (sciences molles).Lien permanent

:d) Alors déjà à la base quand on veut être pris au sérieux on évite de parler de sciences molles.

sgt_pepper_2008
Niveau 10
08 juin 2013 à 21:38:29

Oui pardon, c'est beaucoup plus rigoureux de parler de sociologie, psychologie et le cortège de variantes philosophiques et littéraires qui gravitent autour de ces milieux totalement stériles sur le marché du travail et qui sont financés par l’État sans aucun espoir de rentabilité pour la société (concept qui est déjà en soit relativement perché) au nom d'un vague dessein de rayonnement culturel.

lady_gaga_4ever
Niveau 10
08 juin 2013 à 21:46:27

C'est vrai que les sciences enonomiques ne donnent aucune rentabilite :pf:

sgt_pepper_2008
Niveau 10
08 juin 2013 à 21:54:28

Le terme était peu-être mal choisi il n'en demeure pas moins que lorsqu'on s'interroge sur le nombre de docteurs, d'ingénieurs et d'avocats de demain on oublie qu'ils ne constituent qu'une infime fraction de ceux qui ont entrepris des études universitaires (et ça me coûte de dire ça vu que je suis en plein dedans) sans parler de ceux qui entreprennent ces études sans même entrevoir la moindre perspective d'embauche.

Et dans un système où l'éducation n'a pas de prix palpable, un individus ne peut pas déterminer précisément l'intérêt de ses études et on se retrouve avec une sur-qualification qui ne profite à personne.

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Sujet : Bachelet et la gratuité universitaire
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