C'est un débat sans fin, du genre "qui de l'homme ou de la femme doivent baisser la lunette des toilettes après l'avoir utilisé" 
Je pense que le problème se situe aussi dans le fait que les hommes qui draguent dans la rue sont assimilés d'entrée aux gros beaufs bien lourds qui, effectivement, entreprennent une forme de harcèlement. (Si elle veut pas, j'insiste, ça finiras par marcher)
C'est souvent qu'une petite minorité entache l'image d'un groupe, du genre un teufeur est mort suite à un A.V.C., alors les gens pensent d'entré que tous les teufeurs sont de gros junkies amorphes qui vivent aux dépends de papa et maman car ils ne chercheront pas à savoir le pourquoi du comment ...
Ensuite, il y a la question de l'habillement qui là aussi, est un débat sans fin :
"Ouais, mais elle a une mini-jupe, donc elle montre son cul ..." Gros préjugé 
"J'aime les mecs qui portent des vestes en cuir, ça fait rebelle ..." Gros préjugé
La façon de s'habiller, qu'on le veuille ou non, est à la fois représentatif de ce qu'on est et pas représentatif, je peux très bien m'habiller en costume 3 pièces tout comme avec un jean troué noir, un tee shirt noir et un perfect'. Il y a que moi et mon entourage qui me connais, pas les autres.
Donc oui, si on idolâtre la liberté d'être, il faut malgré tout se plier aux contraintes sociales qui sont, finalement, profondément encrés en nous, car qui ne s'est jamais dit un jour : "Bon, j'ai besoin de ce travail/stage... il faut que je sois clean si je veux pas passer pour un plouc".
[H.S] : Par contre, il y a une chose que je peux pas laisser passer, c'est les nénettes qui se promènent, soutif rembourré, tee shirt blanc avec une phrase imprimé en GRAND ET EN NOIR AU NIVEAU DE LA POITRINE, et quand t'as le malheur de regarder la connerie qui est écrite, t'es tout de suite critiqué de pervers et j'en passe.
Il est très facile de faire la différence entre un homme qui aborde gentiment et respectueusement et un "beauf" lourd et agressif.. Le fait est que ce sont le plus souvent des hommes irrespectueux qui se permettent d'aborder les femmes dans des lieux inappropriés tels que la rue et de manière lourdingue voire parfois menaçante.