senector Posté le 18 avril 2004 à 11:43:10
Pardon
Pardonnes moi si je ne suis pas là
Tu ne trouveras rien en moi, rien pour te satisfaire
Je ne suis rien qu’une Ombre de la nuit, qui cherche dans la brume son future insolite .
J’ai renié mes Dieux pour toujours.
Sur mon pilier, statue de pierre, en hauteur, trop éloigné de la vie, je contemple le paysage .
Pardonnes moi.
Je ne suis rien qu’une âme vagabond, un corps perdu, un tueur d’âmes mensongères. Je n’ai jamais vu le jour, seul ….
Un couteau planté dans mon corps froid, une épine dans la gorge, des larmes coulent sur mon visage, roulent sur cette terre d’indifférence
L’odeur de la mort se fait sentire.
Pardonnes moi.
Je ne suis qu’une poussière écrasée par la vague du temps .
Mes ténèbres n’ont plus de goût, je m’ éffondre et saigne.
La haine m’a joué de sals tours ! Je n’ai même plus de rêves… Je ne m’aime plus.
Le poins de la vengeance ce fait plus lourd.
Pardonnes moi.
Je ne suis qu’un enfant d’un peuple sourd, je ne cherche plus le jour, enfermé dans une cage.
Je voudrais m’arrêter, tomber sans me relever. Mon corps est une palette de blessures, un cœur inaccessible.
Et moi ? Mais moi je suis déjà Mort !
Pardonnes moi.
Je ne veux plus rien entendre, la nuit est mon temple.
Je ne fait que crier pour atténuer ma douleur et fermer mes blessures. Je brûle. Le trou noir s’approche.
Si je pouvais, si je pouvais prendre le large , mais je suis trop faible un esprit dénudé dévoré par la jalousie.
Ne me pardonne plus.
Je ne suis qu’un étranger à ton peuple. Laisses moi, laisses moi LACHES MOI ! ! ! ! ! !
Je n’ai plus de souffle pour crier ma haine, plus de forces pour me tenir comme un homme, fort !
Je ne suis qu’une Ombre du passé dans la nuit si douce et fraîche, qu’un esprit vide, qu’une mouche encombrante et taquineuse, qu’un fantôme égaré, maléfique et impure. Je n’ai même plus de visage. Mes yeux bleu presque effacés s’assombrissent.
Moi ? Mais moi je suis déjà Mort !
Je n’ai jamais courbé les épaules, jamais plié sous la volontée d’un autre être, même affaiblie par mes bêtises, JAMAIS, Ni soumis à ceux qui veulent se dresser contre moi !
Mais moi … Je rie à la Mort car je suis …
shyk
mais tu l´as pas ecrit(il; est âs de toi)
tout le monde