Revoici ( encore ) mon ancienne fanfic 4000 ans plus tard, puis 1000 ans plus tard.
J´ai apporté quelques améliorations comme :
- Les quatre premiers chapitres revus et corrigés
- Quelques descriptions enrichies
Prologue :
L’histoire se passe 1000 ans après la résurrection de l’arbre. L’arbre a été appelé Yggdrasil en souvenir de Mithos et de Martel, mais son nom a été oublié, le monde unifié a été appelé Symphonia. On ignore ce que sont devenus les neuf héros et leurs descendants…
La technologie a assez évolué, et les discriminations ont disparu du monde grâce aux actions des héros. Les noms des lieux n’ont pas changé sauf les mines de la vallée de Toïze devenues la cité naine de Torn, les grandes villes, telles que Palmacosta et Meltokio ont beaucoup évolué mais la plupart des villages n’ont pas ou très peu évolué. L’aventure commence à Iselia. Le village n’a pas évolué, enfin, juste deux nouvelles maisons ont été construites ; les habitants y vivent paisiblement, sans se douter qu’une nouvelle menace plane sur leur village, et même sur leur monde…
Chapitre 1 : la réunion secrète
- Eh ! Alvec ! Réveille-toi !
- Qu’est-ce qui se passe, maman ?
- Ton ami Klart veut te voir.
- Ok. J’arrive.
Le dénommé Alvec s’habilla, et descendit les escaliers. C’était un jeune homme de seize ans, plutôt grand pour son age. Il avait des cheveux roux, assez longs, coiffés en bataille, qui lui tombaient sur le front et près de ses oreilles. Il portait un pantalon marron, une veste bleue et était drapé d’une cape beige. Il prit sa longue épée, cadeau de son oncle, le forgeron du village. Il était courageux et volontaire, mais il avait parfois tendance à se vanter ; il était en fait assez habile dans ce domaine et fanfaronnait indirectement, plus par ses actes que par ses paroles. Mais, au-delà de ses vantardises, il était néanmoins assez intelligent. Deux yeux d’un vert brillant illuminaient son visage.
Klart, son meilleur ami, était un demi-elfe, du même âge qu’Alvec. Il avait des cheveux bleu clair, coupés relativement court et était entièrement vêtu de bleu, d’une chemise et d’une cape d’un bleu plus foncé. La couleur de ses yeux était exactement la même que celle de ses cheveux. Il avait à la main son bâton, qui lui servait d’arme. Contrairement à son meilleur ami, Klart était plus modeste, peut-être aussi un peu plus timide. Il était très rusé et, la plupart du temps, il perçait rapidement les faiblesses de ses ennemis.
- Viens Alvec, on va dans la forêt, proposa-t-il.
- D’accord !
Les deux jeunes hommes avaient coutume de se promener dans la forêt d’Iselia ; ils y parlaient tranquillement de tout et de rien, ou se lançaient des défis sportifs. Klart avait le don d’énerver son ami lorsqu’ils faisaient le concours de celui qui montait le plus rapidement le plus haut possible sur un arbre. Ils prenaient aussi plaisir à combattre les monstres minables qui peuplaient la forêt.
Ils se promenaient dans la forêt quand deux hommes louches apparurent : ils ressemblaient étrangement à des désians. Les désians avaient disparu de Symphonia 970 ans auparavant ; mais ils avaient énormément marqué l’histoire du monde : de nombreux habitants de Symphonia avaient des ancêtres qui avaient subi la brutalité de cette organisation. Les épisodes de la vie en ferme humaine de ces hommes étaient encore racontés de père en fils. Les deux désians étaient en train de discuter, et Alvec et Klart, dissimulés derrière un rocher, écoutaient leur conversation.
- Demain, c’est le grand jour, dit l’un d’eux.
- Ouais, les nouveaux grands cardinaux vont être choisis et on va ravager le village d’Iselia, répondit l’autre. J’imagine bien la tête des Iselians quand on va arriver dans leur village miteux pour le massacrer.
- Tu as entendu ça ? murmura Klart à son meilleur ami
- Oui, ça m’a l’air dangereux tout ça, répondit Alvec, en parlant tout bas. Fuyons discrètement et allons prévenir le village !
- D’accord, chuchota Klart, ils n’ont pas l’air très vigilants pour le moment ; allons-y maintenant !
Les deux adolescents se faufilèrent discrètement hors de leur cachette, tandis que les désians étaient passionnés par leur discussion ; il s’éloignèrent en marchant sans faire le moindre petit bruit qui aurait pu trahir leur présence, mais il n’avaient pas remarqué qu’un troisième désian les avait remarqués et couraient maintenant vers eux. Il saisit Klart et plaça sa dague devant la gorge du demi-elfe.
- Rends-toi ou ton cher ami mourra ! s’exclama-t-il théâtralement à Alvec.
Les trois désians les ligotèrent solidement, et posèrent leurs armes près de la souche d’arbre à laquelle ils étaient attachés. Chaque désian gardait les prisonniers pendant dix minutes, puis un autre le remplaçait.
A Iselia, une jeune fille faisait les cent pas, dans tout le village et aux alentours de la forêt. C’était Klara, la sœur de Klart. A treize ans, elle s’exerçait régulièrement à pratiquer la magie élémentale ; elle était d’ailleurs assez habile dans ce domaine. Elle était entièrement vêtue de blanc. Ses cheveux, de la même couleur que ceux de son frère, descendaient le long de son visage ; son regard lumineux lui donnait un air espiègle, et les apparences étaient loin d’être trompeuses. Mais là, au lieu de la joie de vivre habituelle, la panique se sentait sur son visage. Après avoir fait pour la énième fois le tour du village, la jeune fille alla parler à sa mère.
- Ils ne sont toujours pas revenus…
- Mais arrête de te tracasser, Klara. Ils n’ont que cinquante minutes de retard, lui répondit sa mère.
- Mais as-tu déjà vu Klart arriver avec tant de retard ? s’inquiéta la demi-elfe. C’est décidé, je vais les chercher !
Sans laisser à sa mère le temps de répondre, Klara se précipita vers la forêt ; elle ne savait pas pourquoi, mais elle avait un pressentiment ; de plus, Alvec et Klart étaient toujours un peu à la traîne en revenant de leurs promenades en forêt, mais jamais à ce point là. Elle parcourait maintenant la forêt d’Iselia, qui n’était pas très vaste et courait dans le chemin principal quand elle aperçut le désian de garde qui était assis près de ses prisonniers. Les deux autres étaient alors absents.
- Un désian ? Mais ils sont censés avoir disparu depuis très longtemps, songea-t-elle. Bon, pas le temps de me poser des questions, il faut agir au plus vite !
Elle se cacha derrière un arbre et tendit discrètement la main vers le désian qui gardait les prisonniers.
- Boules de feu, murmura-t-elle.
Trois sphères flamboyantes se dirigèrent vers le désian, celui-ci, lorsqu’il les vit arriver, lâcha son épée, pour prendre la fuite plus rapidement. Mais il ne put échapper aux projectiles : ceux-ci s’abattirent sur son postérieur, il courut en se tenant les fesses mais parvint finalement à se rétablir dix mètres plus loin, puis prit la fuite. A l’aide de l’épée du désian, Klara libéra son frère et son ami ; ceux-ci récupérèrent leurs armes. Mais, alors qu’ils partaient tranquillement, les trois désians réapparurent, brandissant leurs fouets. Celui qui avait été touché par les boules de feu avait prévenu ses amis, et ceux-ci lui avaient fourni une arme de rechange…
- Foudre ! s’écria Klara.
Un éclair s’abattit sur l’agresseur, ce qui suffit à l’assommer. Pendant ce temps, les deux autres fonçaient sur Alvec, ce dernier tournoya avec son épée et les fit décoller, Klart acheva le premier d’un coup de bâton rageur mais reçut ensuite un coup de fouet de l’autre, le désian courut vers lui pour l’achever. Mais il en fallait plus pour impressionner le demi-elfe. Lorsque l’assaillant arriva, Klart fit tournoyer son bâton. Après s’être pris une mitraille de coups, le pauvre désian s’effondra.
Klara réutilisa son sort de foudre sur le troisième qui se montra un peu plus habile que le premier ; grâce à une esquive improvisée ( il est inutile de décrire à quel point elle fut ridicule ) le désian reçut le choc électrique sur le bras au lieu de la tête. Alvec ne lui laissa pas le temps de se rétablir et l’acheva avec un coup latéral très violent.
- Je pense qu’ils ont eu leur compte, commenta Klara en voyant que tous les agresseurs gisaient à terre. Au fait, je suis venue parce qu’il est une heure, je me suis inquiétée parce que vous n’arriviez toujours pas, et mes craintes étaient justifiées.
Elle prononça ces derniers mots avec un brin de fierté dans la voix.
- Je vois que tu aimes toujours autant avoir raison sans pouvoir être contredite, se moqua son frère.
- Oui, mais écoute plutôt ça, conseilla Alvec.
Il lui rapporta ce qu’ils avaient entendu des différents conversation des désians, avant qu’ils se fassent capturer, et pendant qu’ils étaient prisonniers. Ils n’avaient pas compris un bon nombre de propos de leurs agresseurs, mais ils savaient en tout cas qu’il était question d’une attaque du village.
- Mais, il faut prévenir tout le monde, et vite ! s’exclama Klara, après avoir écouté attentivement et silencieusement Alvec et Klart.
- Ils ne nous croiront jamais, répliqua son frère.
- Ca ne coûte rien d’essayer, dit Alvec, d’un ton désespéré.
Ils prirent alors la route du village, encore sidérés par ces nouvelles étonnantes.
Aryn, cette fois le nom te convient ?