Bah, salut a tous.
Je sais, le titre, c´est pour accrohcer
Depuis quelques mois, une idée trainait dans mon cerveau, "Mais qu´est ce qui aurait bien pu arriver apres ToS, si tout tournait mal?"
Apres un peu de réflexion, et un encouragement de Kirby64 au cours d´une micro discution m´ont convaincus de mette mes idées sur papier.
Voici donc une petite fic, qui s´agrandira. Donc, je vous demanderai d´éviter au maximum de poster ici, a part pour les commentaires, et de JUSTIFIER ceux-ci.
Bon, elle est pas finie (Du moins pas écrite, j´ai déja un peu tout prévus), et ce premier hcapitre sert surtout a vous introduire dans l´univers. Le prochain, qui sera selon nos ordinateurs surs a 99,484684% posté demain ou Jeudi, et plus pendant les vacances, et qui entrera dans le vif du sujet; Qu´est ce qui s´est passé en 25 ans?
Maitenant, eh bien...
Oh, denriere chose, ca faisait longtemps que j´aivais plus écrit, un peu de clémence pour le passé simple svp ^^
Une fic sans nom, car le nom n´existe pas encore...
Le soleil était déja bas dans le ciel d´hiver,prêt a disparaitre derrière la ligne d´horizon, et un vent froid balayait la contrée. Les paysans se dépéchaient de finir leurs tâches quotidiennes pour rentrer chez eux, ou aller se réchauffer avec un verre d´alcool a la taverne du coin.
Pendant ce temps, au bout d´un petit sentier qui s´enfoncait dans les montagnes, devant une maison d´allure robuste, un jeune garcon aux cheveux noirs et revétu d´une tunique de journalier usée, une épée de bois fermement serrée dans ses mains tentait vainement de briser la garde d´un homme d´age mûr dont les longs cheveux bruns volaient au vent.
-Bien, souffla Maitre Lloyd, parfait même, Almes. Maintenant, attaque-moi en quarte!"
Le jeune garcon poussa un grognement et, sans relacher le rythme de ses attaques, entreprit de les diriger sur la gauche de son maitre.
Lorsque sa lame trouva enfin ce qui lui semblait être une faiblesse dans la défence de son adversaire, il réunit toutes les forces qu´il lui restait et frappa en fermant les yeux pour savourer sa future victoire.
Alors qu´il s´attendait a rencontrer une matière dure et entendre le cri de douleur de Maitre Lloyd, sa lame ne fendit que le vide! Il rouvrit les yeux pour voir une forme habillée de couleur sombre a la périphérie de son champs de vision fuser et disparaitre hors de vue.
Déséquilibré, il battit des bras pour tenter de ne pas s´étaler au sol. Il sentit une poigne ferme se resserrer sur sa garde de lame, alors qu´un poing tout aussi ferme s´écrasait dans son dos! Almes bascula en avant et s´étala lourdement au sol, alors sa lame s´échappait de sa poigne amollie,alors que son ennemi lui arrachait avec force.
Il se retourna promptement en roulant sur lui-même, s´attendant a ce que l´homme qui l´entrainait depuis quelques mois continue l´exercice en tentant de le rouer de coups jusqu´a ce qu´il puisse se tenir debout et réclamer une pause. Il vit alors Maitre Lloyd, un sourire accroché au visage, de la sueur perlant sur son visage, en position de garde, l´épée qu´il venait d´arracher a Almes plantée au sol derrière lui.
Celui-ci se releva vite, se demandant ce que son maitre prévoyait, quand ce dernier remit son épée au fourreau et, sans même se retourner, attrapa l´épée d´Almes d´un geste fluide vant de lui lancer par la garde. Almes l´attrapa adroitement.
Maitre Lloyd prit alors la parole:
-Tu te débrouille de mieux en mieux, Almes. Tu n´auras bientôt plus besoin de moi."
-Oh, Maitre, fit Almes, j´ai encore du chemin a parcourir avant de vous rattraper."
Maitre Lloyd éclata d´un rire franc.
-Ne sois pas si humble. Tu savais a peine tenir un couteau de cuisine quand je suis arrivé au village, et maintenant, je dois employer beaucoup de mes ressources pour te tenir en échec! Tu es juste trop impulsif, et c´est comme ca que je t´ai eu a l´instant: Tu te précipite sur la première bonne occasion qui passe, sans prendre le temps de réfléchir aux conséquences."
-Je sais, Maitre, mais c´est plus fort que moi..." objecta l´adolescent.
-Ne t´inquiète pas. Tu grandiras et apprendras a faire attention naturellement. J´en connais un autre à qui ca a passé..." dit Maitre Lloyd en souriant de plus belle.
-Qui ca?"
-Eh bien... Moi. Mais maintenant, rentre chez toi. Tu auras droit a une belle raclée si ton père te voit revenir après le coucher du soleil."
-Pour ca, il faudrait que ce vieux sac a vin soit déja revenu de la taverne et soit capable de marcher" dit Almes, mi-figue, mi raisin.
-Peut-être", approuva Maitre Lloyd, "Mais il reste ton père. Tu lui doit respect."
-Respect? Au nom de quoi? Il boit, il frappe ma mère dès que l´envie le prend, il ne sait presque pas lire ou écrire et en est fier, et il méprise toute personne qui ne vient pas du village, ou du royaume de Téssé´hala, surtout vous."
-Raison de plus pour ne pas lui donner d´occasion de dire que je te donne de mauvaises habitudes. Allez, Almes, rentre chez toi."
-Bien, Maitre. Je reviens demain?"
Pour la première fois de la conversation, le sourire de Maitre Lloyd disparut.
-Non... Pas demain. Je n´aurais rien envie de faire, demain."
-Pourquoi, Maitre?"
-Mon... Mon épouse est décédée il y´a plusieurs années. Et demain est la date ou elle est morte."
Bien que la nouvelle eut de quoi surprendre Almes, qui ne connaissait a cet homme atypique aucune relation avec quiqu´onque, ce fut le ton, triste, presque plaintif qui le troubla.
-Excusez-moi, Maitre. Je ne voulais pas raviver son souvenir..."
-Vas, tu ne pouvais pas savoir..."
Sur ces mots, Almes s´éloigna en prenant le chemin qui le ramenait vers son village, à quelques kilomètres de là.
Tout en s´enfoncant dans la forêt qui dévorait année apres année les montagnes et qui séparait l´épine dorsale de Téssé´hala des plaines, il tourna la tête et vit Maitre Lloyd rentrer dans sa maison.
Il hâta le pas, car il n´aimait pas se promener dans cette forêt, surtout un soir d´automne.
Tout en cheminant, il laissa ses pensée vagabonder. Il y´avait déja plusieurs mois qu´il avait osé demandé a cet homme intimidant, qui ne se déplaçait au village que quelques jours par mois afin d´acheter de la nourriture s´il pouvait lui apprendre l´escrime, malgré la xénophobie qui caractérisait la plupart des habitants de la région, son père le premier. Il secoua la tête au souvenir des paroles qu´il entendait, et qui concernaient toutes une guerre avec des étrangers, qui, a entendre les colporteurs qui apportaient les nouvelles de la ville de Meltokyo en echange d´une chope de bière.
Lorsqu´il fut arrivé dans son village, la seule lumière était celle des fenêtres. Le vent soufflait de plus en plus fort.
Alors qu´il s´approchait de la porte de son logis, il entendis des voix fortes qui en émanait.
Glacé d´horreur, il se maudit en silence: Comment avais-t-il pu oublier que son père, dans les premiers jours de chaque mois, recevait la plupart des hommes du villages, buchêrons comme lui, qui partageaient sa passion, la bière, et ses convictions rascistes et belliqueuses. Durant ces réunions, la bière coulait a flot et toutes sortes de serments de "libérer la côte sud ouest de Téssé´Hala du joug des étrangers", "brûler le premier de ces batârds de Demi Elfes qui oseraient mettre le pied ici", et autres fariboles. Son père aurait pu avoir n´importes quelles convictions s´il n´était pas ivre mort durant ces soirées, périodes ou il devenait plus dangereux encore. Il faudrait agir avec prudence et rentrer sans se faire voir, ou Almes serait sommé de devoir dire ou il était.
Almes fit le tour de sa maison en se baissant devant les fenêtres du rez de chaussé, jusqu´à se retrouver dans la cour qui s´étendait derrière sa maison et ou son père rangeait ses outils, sous sa fenêtre. Avec prudence, il posa son pied entre deux des rondins qui formaient le matériau de sa maison, glissa sa main entre deux autres, et entrepris d´escalader le mur malgré le froid et le vent.
Alors qu´il n´était plus qu´a quelques prises de sa fenêtre, une bourrasque particulierement violente manqua de lui faire perdre l´équilibre! Il jura, et continua son ascension. Alors qu´il allait poser sa main sur le rebord, une autre bourrasque, plus violente encore le désarçonna, et avec un hurlement perçant, il lâcha prise. La chute fut brève, mais effrayante, et il s´étonnait d´être toujours en vie quand son père et quelques autres hommes accoururent dans la cour, alertés par le bruit.
-Mais... qu´est ce que tu fout la, épsece de pti con" vociféra son pere en s´emmelant la langue. Almes prit peur: Son père avait l´air de s´être cuité a un point rare pour ne même plus être capable de s´exprimer correctement, et dans cet état, il était capable de n´importe quoi... Il bégaya:" Je... je... j´était..."
Son père l´attrapa par le col en continuant de hurler:" Tu veux que j´te le dise, ou t´était, hein? T´était chez ce fils d´truie qu´habite dans un bas-cul au sud, hein espèce de petit salaud!"
-Père!", cria Almes, maintenant réellement terrorisé, avant de prendre une gifle tonitruante.
-Ta gueule! Combien d´fois j´t´ai dit de pas parler a un étranger, hein? Et pourtant, rien n´y fait! Z´avez vus commes ils sont teigneux aujourd´hui, les gosses?", lanca-t-il a la cantonade.
-Ouais, t´as raison, Reld!"
-Sers lui la vis, Reld!"
-Ouais, montre lui qui c´est qui est le chef ici!"
-Eh ben, puisque t´a l´air de t´plaire tant chez ce... ce type" reprit le père en ponctuant un mot sur deux par une gifle," t´a qu´a allez voir s´il veut bien t´filer un toit parce qu´il est hors de question que je nourrisse un traître comme toi! Maintenant, du vent! Du vent!"
Sur ces mots, il attrapa son fils par le fond de son pantalon, et, le tenant toujours par le col, le jeta à la rue, avant de rentrer avec ses amis en titubant.
Almes, le nez en sang, sanglotait à chaudes larmes, sans pouvoir se retenir. La journée avait pourtant si bien commencée... Et maintenant, il était tout seul dans la nuit, et il était plus que probable que, si son père oublierai qu´il l´avait jeté a la rue dans dans quelques et une montagne de chope de bière, il lui faudrai trouver un toit jusque la...
C´est pourquoi, contrairement a ce qu´il faisait depuis qu´il méprisait son père et qu´il avait réalisé qui il était, Almes suivit un de ses conseils, et repartit en direction de la montagne. Maitre Lloyd le logerait, espérait Almes. Il le fallait. Sinon... Il préférait ne pas y songer...
Alors qu´il parcourait a nouveau le chemin montagneux, Almes se rongeait les sangs. Le chemin avait quelque chose de nostalgique le jour, mais la nuit, avec ses arbres démunis de leurs feuilles et qui semblait griffer le ciel, il était carrément lugubre. Alors qu´il prenait un tournant, une chose bondit hors des fourrés. Instantanément, sa fidèle épée de bois sortit de son fourreau, et, cette arme dérisoire en main, il apercut un petit lapin qui, devant le spectacle effrayant d´un jeune humain au visage ensanglanté battit en retraite promptement.
Poussant un soupir de soulagement explosif, Almes reprit sa route.
La lune brillait depuis un bon moment déja et Almes tremblait de froid lorsque le cottage de Maitre Lloyd apparut au détour du chemin.
Almes essuya son museau couvert de sang et de larmes mélangés et séchés, prit une inspiration, et frappa a la porte.
Quelques instants plus tard, Maitre Lloyd, la main reposant prudemment près de la garde de son épée ouvrit la porte et s´exclama:
"Almes? Mais... Qu´est ce que tu fait là?"
Almes ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son ne sortit, et il ne put contenir une éruption de larme.
En lui même, il était honteux. Pleurer comme un gosse, surtout devant la personne dont il voulait le plus gagner le respect, était-ce une pratique d´adulte?
Voyant de le désarroi de son élève, Maitre Lloyd prit la parole:
"Je vois. Ton père a..."
Acquisciant a travers ses larmes, Almes put enfin parler:
"Il... Il m´a dit de ne pas revenir... Il m´a appelé traitre..."
-Je vois", répéta doucement Maitre Lloyd. Almes vit, un instant le visage de son maitre se contracter en un rictus de colère, et sa main caresser le bout du pommaux de l´épée pendue a sa ceinture.
"Entre, entre donc", continua Maitre Lloyd," Il doit me rester un peu de la soupe que j´ai eu a diner..."
Un peu près une demi-heure plus tard, Maitre Lloyd était confortablement assis les pieds sur la table et somnollait pendant que Almes, le visage propre et sec faisait honneur a une soupe de légume.
Tout en mangeant, il réalisa qu´il n´était jamais entré dans la maison de Maitre Lloyd, ce dernier lui ayant toujours fixé rendez-vous devant, et semblait toujours l´attendre. Il jeta un coup d´oeil autour de lui: Il était dans une pièce plutôt spacieuse, faisant apparement office de salon et de salle a manger. Une table et des chaises occupaient une moitié de la pièce, tandis qu´un divan, deux fauteuils, une cheminée et un tapis occupait la seconde. Dans un coin de la pièce, une trappe, qui menait à ce qu´Almes indentifiait comme une petite cave, d´où Maitre Lloyd avait rapporté un morceau de saucisson pour accompagner la soupe qui mijotait dans une casserole posée sur la cheminée, et qui devait donc faire office de réserve. Derrière lui, un escalier montait et s´enfoncait dans les ténébres, et au fond de la pièce une porte ouverte donnait sur ce qui semblait être une chambre a coucher. Des bougies posées sur la table et le feu qui crépitait composait le seul éclairage.
L´endroit semblait confortable et agréable a vivre, et, curieusement,il se sentait bien. Le choc consécutif a la discution agitée avec son père s´atténuait, et il se sentait... bien, tout simplement.
Almes ne put poursuivre son examen du logis de son maitre, car il entendit un bruit: Quelqu´un frappait a la porte. Immédiatement, Maitre Lloyd se redressa en lancant:
"Encore une visite ce soir? Je bat mon record annuel, dit-moi!"
Il ouvrit la porte et dévisagea avec curiosité le nouveau venu... avant de lui donner une étreinte digne d´un ours en partant d´un rire joyeux.
L´inconnu lui rendit son étreinte avant de rentrer. C´était un homme d´un peu près vingt ans, vingt-cinq ans, aux cheveux blancs en bataille, un air impertinent sur le visage, portant des vetêments en cuir usagés et une épée courte au coté...
Son regard se posa sur Almes et son visage prit un air surpris...