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Redline

Sujet : Reality Phantasm
1
Erfff
Niveau 10
13 août 2005 à 14:21:13

Se faufilant dans l´herbe fraîche, sous un soleil radieux, le jeune garçon trébucha alors, tout en haut de la colline, sous un imposant arbre. Son regard semblait effrayé, sa respiration difficile, les larmes flissant sur sa joue. Quelqu´un vint à lui faire face et à l´aider à se relever.
- Tu ne devrais pas t´enfuir de chez toi comme ceci.

Cette personne était une femme, habillée d´une longue jupe, d´une chemise blanche et d´un petit blouson. Elle traînait avec elle une sorte de valise, on aurait dit une étrangère avec ses cheveux rouges. Elle s´accroupit alors, et sécha ses larmes avec un mouchoirs. Après un petit moment, assez pour que l´enfant se calme, celui-ci ouvrit la discussion.
- Pourquoi ils deviennent tous comme je les vois dans mes rêves? Personne ne veut me croire, mais tous ceux qui disparaissent, c´est à cause de moi.

Le jeune garçon s´avança face à l´arbre et dit:
- Regarde! Les feuilles, elles vont tomber.

Comme dit, les feuilles se fanèrent une par une, puis tombèrent, mettant l´arbre à nu. Mais à ce même moment, c´est l´arbre qui perdit toute vitalité, jusqu´à se déraciner de lui-même.
Soudain, la jeune femme se leva et le gifla.
- Ce que tu viens de faire est horrible.

Elle s´accroupit alors face à lui, en lui tendant une sorte de sphère. Le jeune garçon était encore secoué, mais obéit alors à celle-ci, en fixant l´objet.
- Regarde la bien, et garde la en mémoire. Tu ne dois plus penser à ce genre de chose. Enlever la vie à cet arbre, alors qu´il ne t´a rien fait est horrible. Je ne te demande pas d´être un saint, juste de devenir un adulte et de croire en ce que penses bon...

Erfff
Niveau 10
13 août 2005 à 14:53:55

La nuit était brumeuse et pluvieuse. Les lumières étaient toutes éteintes, même celle des lampadaires. Tout était sombre et calme, plus aucune voiture, ni passant, sauf les quelques renégats, ainsi sur des sorties de dernière minute. Cependant, on entendit alors plusieurs bruits de pas affolés. Un jeune homme courrait dans la rue, tentant d´échapper à deux gardes habillés de grand manteau noir.
- Il tombe tout droit dans notre piège. Si ça continue comme ça on va le cerner. Dit l´un d´eux.

La chasse poursuit donc, sous la pluie torrentielle. Ils débouchèrent alors vers une place ronde assez grande, là où ces soldats pensaient piéger leur proie. Dans ce lieu, d´autres personnes s´étaient cachés, dont quelques uns avec des armes à poudre. Cette place avait trois issue, une en face, une à droite, et celle qu´il venait de prendre. Sans hésiter, il prit alors celle de droite. Les gardes en éveil lui boucha alors le passage. Le jeune homme se retourna alors et aperçut cinq soldats qui venaient à lui. Il ne lui restait plus qu´une issue, mais de celle-ci vint alors une petite troupe. Cependant, soudainement, une voiture plutôt rapide, vint par derrière. La place étant grande, le fugitif n´eût aucun mal à s´échapper de ses poursuivants, à l´éintérieur, et à sauter sur cette occasion. Le conducteur se dirigeait vers l´issue la moins gardée et ne s´arrêta pas même si les gardes la bloquaient. Ceux-ci eurent alors à déplacer pour ne pas se faire faucher par celle-ci. Cette issue ne menait qu´à une route unique. Les poursuivants mirent alors en place un plan d´urgence, qui consistait à boucler ce secteur et à bloquer la route à ce véhicule, grâce à un barrage.

Au niveau de ce barrage, quelques hommes s´y étaient postés, avec d´autres véhicules. Si cette voiture passait par ici, elle n´aurait pas la possibilité de faire un retour en arrière, car un autre barrage allait être errigé. Soudainement, celle-ci vint alors à eux, fonçant droit sur leur barrière. Mais, contre toute attente, celle-ci continua sa route, fonçant droit sur le barrage, pour ensuite exploser dessus. Après s´être repris de leur esprit, ils vinrent à scruter la voiture en piteuse état et surtout vide. Apparement, tout avait été comploté. Cependant, le fugitif et son complice ne pouvait sortir de ce secteur, il ne restait donc plus qu´à fouiller les lieux.

xXx_Dadou_xXx
Niveau 2
13 août 2005 à 16:09:56

Alors que la voiture continuait sa course folle, le Prince était accroupit sur le toit, cherchant vainement une issue possible.
Soudain, le cocher mystérieux s’écria :
« Sautez !  »
Le Prince, affolé, s’empressa de bondir de son perchoir pour rouler sur le sol dallé et glacial de la place.
La voiture, quand à elle, continua sa course folle avant de s’écraser contre le mur d’une maison, éclatant dans une explosion de bois, de pierres et de ferraille.
Kyle, totalement déboussolé, regardait le spectacle quand une main le saisit à l’épaule pour le relever.
C’était un étrange homme dans un long manteau noir, cachant son visage et tenant une épée fermement dans son autre main.
« Venez avec moi !  » dit-il en tirant le Prince pour que celui-ci le suive.
Les soldats arrivaient en courant derrière eux, en tirant des coups de feu qui éclataient tout autour des fugitifs.
D’un rapide bond, le mystérieux homme bondit dans l’ouverture créée par l’encastrement de la voiture, suivit par le Prince qui sauta au sol, pour éviter les dernières balles.
Mais déjà, l’homme attrapa le Prince pour le tirer vers les escaliers au fond de la maison, et les grimper à une allure folle, alors que les gardes rentraient enfin dans la demeure.
Au premier étage se trouvait un lit collé contre une vitre, alors qu’une table où se trouvait un pot de fleur ainsi qu’un livre.
Les gardes commençaient à gravir les marches alors que le mystérieux homme bondit la tête en avant sur la vitre, pour la traverser dans une pluie de verre, sous les yeux de Kyle, totalement déboussolé.

Erfff
Niveau 10
13 août 2005 à 18:35:51

( On annule son post)

Entre temps, dans ce même secteur, bouclé par les gardes, le conducteur, après avoir bloquer la pédale d´accélération et le volant pour que la voiture aille d´elle-même au barrage, ainsi que sommer le jeune homme de le suivre, entra dans une maison assez proche avec ce dernier.
A l´intérieur, les deux personnes se reposèrent un petit moment, laissant ensuite une discussion prendre lieu.
- Merci de m´avoir aider. Mais je ne penses pas que laisser votre voiture seule était nécessaire.

L´homme vêtu de noir resta silencieux. Notre ami ne pouvait voir son visage, à cause du grand manteau noir que celui-ci portait.
- Je vous remercies, mais vous ne devriez pas vous mêler de tout ça, sinon, ils s´en prendront à vous aussi.

Quelques voitures patrouillaient dehors, et chaque maison fut alors inspectée, une par une. Le jeune homme monta alors sur le toit de cette maison abandonnée. La pluie s´abattant toujours sur la ville, il était difficile de ne pas glisser sur les tuiles. Mais ce n´était pas ça qui allait l´arrêter. Il sauta donc de maison en maison, en risquant à plusieurs reprises de se casser le cou, en glissant presque. Après un long parcours dangereux, il trouva un mur de deux mètres, sur lequel il sauta, pour ensuite retrouver le plancher des vaches. Il était hors du périmètre bouclé, mais toujours trop proches. Quelques troupes faisaient des patrouilles par-ci par-là, laissant peu de liberté à notre ami. Lorsque la voie fut libre, il tenta sa chance et prit par la gauche. Cependant une troupe de huit gardes le vit et s´empressa de le prendre en chasse. Malheureusement, notre jeune ami prit le mauvais chemin et se retrouva face à un autre mur, dans un cul-de-sac. Les gardes, armés de matraques, bouchait sa seule issue.

xXx_Dadou_xXx
Niveau 2
13 août 2005 à 20:59:41

L’homme recula lentement, alors que les gardes avançaient, armes à feu pointées sur leur cible et prêts à tirer au moindre mouvement.
Le fuyard cherchait vainement une issue du regard, quand soudain il arriva enfin au bout de l’impasse, son dos touchant le mur gelé de la rue.
Les gardes, quand à eux, s’approchaient toujours prudemment, pour être sûrs que, cette fois-ci, leur proie ne s’enfuit pas à nouveau.
Puis, un sourire se dessina au coin des lèvres de celui qui se détacha du groupe, alors que son doigt appuyait sur la gâchette.
Le premier coup fut tiré, et les autres gardes firent de même, envoyant une rafale de balles sur le mystérieux inconnu pourchassé qui se blottit contre le mur, prêt à se faire exécuter.
Puis, rien.
Il ouvrit alors les yeux, intrigué, et vit les balles suspendus devant lui, comme stoppées.
Alors que des tonnes de questions se chamboulaient dans sa tête, le mystérieux inconnu qui l’avait déjà aidé sauta du toit pour atterrir devant le fuyard, avant de le plaquer au sol, alors que les balles reprirent leurs lancées et s’éclatèrent dans le mur, dans un nuage de poussière.
Immédiatement, l’homme se releva en tournoyant sur lui-même pour lancer sa cape sur les gardes qui furent aveuglés et tirèrent ainsi à l’aveuglette, alors qu’il sortit son épée pour foncer dans le tas.
Sa lame trancha l’air à une vitesse folle, alors que les gardes tombaient lentement, un bras ou une jambe en moins.
Puis l’homme disparut soudainement, comme par Magie, laissant les 5 derniers gardes affolés, balayant du regard toute la rue.
« Mais qu’est-ce que c’était ? ! » s’écria l’un d’eux, en tournoyant sur lui-même, apeuré.
« Là-haut !  »
Un des gardes pointa un toit où se trouvait un bouffon, tenant une épée droite devant lui, dégoulinante de sang.
« Maître… Maître Shun !  » balbutia l’un d’eux en tremblotant de tous leurs membres.
Puis, tous dans un même élan, ils tirèrent sur la cible qui fit un rapide bond, évitant de justesse les balles.
Le bouffon atterrit devant le fuyard qui assistait au spectacle depuis tout à l’heure, avant de tendre la main devant les gardes.
Dans un langage mystique et étrange, il prononça une formule qui fit apparaître des fantômes dans toutes la rue, alors que les gardes s’enfuyaient dans tous les sens, affolés.
« Prince, venez vite avec moi !  » s’écria le dénommé Shun en attrapant l’homme par la main et le tirer avec lui à l’autre bout de la rue, en slalomant entre les gardes qui tiraient vainement sur les esprits.

Vandred
Niveau 10
13 août 2005 à 21:52:25

Le soleil brillait déjà haut dans le ciel, mais comme toujours le smog empêchait la lumière d’aller éclairer les ruelles étroites et tortueuses d’UnderCity. Alors que l’on ne parvenait toujours pas à distinguer l’aube du jour, un jeune homme marchait à vive allure à travers les labyrinthiques coupes-gorge et autres cul-de-sac mal famés où venaient se perdre ceux qui osaient passer la frontière entre la Ville officielle, dite aussi « Ville haute »et la ville sous la Ville, l’UnderCity, repére de tout ce que l’humanité peut receler de voleurs, tueurs, arnaqueurs, assassins sans oublier prostitué(e)s et clochard(e)s.
Wolfgang, c’était son nom, filait comme une divinité de la furie antique, ses yeux lançant des éclairs sur quiconque oubliait de le saluer, les pans de son manteau claquant derrière lui comme autant d’avertissement sur l’état des nerfs du jeune homme.
Puis, après avoir continué sa marche dans une ruelle un peu plus sordide que les autres, il toqua à une petite porte munie d’un judas, lequel s’ouvrit sur un œil injecté de sang.

« Qui est-ce ? »
La voie était rauque à en être inaudible, mais Wolfgang y était désormais habitué, depuis longtemps en fait.

Wolfgang : Ouvre triple idiot, tu ne me reconnais plus ou tu tien à ce que je t’embroche sur mon épée ! ?!

Un loquet se tira puis la porte s’ouvrit, découvrant un colosse à la tête difforme, visiblement apeuré par les paroles de son vis-à-vis.

Colosse : Excusez-moi M’sieu Wolfen, je ne vous avais pas vus de suite…
Wolfgang : Soit plus rapide au futur, sinon…

Le jeune homme enleva sa cape, son épée et son chapeau, les confiant tout trois dans la seule paume d’une main du colosse.
Puis il passa une nouvelle porte, déboulant dans une vaste salle enfumée de vapeurs de tabac et d’opium, où visiblement toute la vermine se donnait rendez-vous pour boire alcool fort et autres boissons mortelles…
Sur son passage presque tous se levèrent pour le saluer, seul assis étaient ceux qui, trop saoul, se contentait de bafouiller une phrase en inclinant la tête sur le bois des tables. Enfin Wolfgang s’arrêta sur une table à l’écart des autres dans le fond de la pièce, où l’attendaient plusieurs personnes, dont une jeune femme à la peau d’une extrême pâleur et aux cheveux roux/rouges.

Wolfgang : Je vois que nous sommes presque au complets… où est Scarface ?
Léara : Mort ou en prison dans le meilleur des cas, les milices l’on coincé avant-hier.
Wolfgang : Nous sommes donc au complet, qui commence les recettes de la semaine ?

Un grand homme mince et au crâne chauve se leva, souriant en dévoilant des dents limées en crocs.

Squall : Moi m’sieu, voilà les recettes de nos « filles », je pense que vous apprécierez leurs efforts.

L’homme posa un sac de pièces d’or sur la table, sac que soupesa Wolfgang avant de rouvrir la bouche.

Wolfgang : Ecarter les cuisses ne compte pas comme des efforts Squall ! Quant je toucherais le double par semaine… mais c’est déjà une recette honorable, tu leur passeras mes remerciements… sans leur faire de bleus cette fois !

Le sac de pièce finis ses jours dans la poche de wolfgang alors que ce dernier se tournait vers un petit gros et suintant.

Wolfgang : Et les assassinants ? Ont-ils étés plus fructueux que les prostitutions Monsieur Goyle ?

C’est sous ce ton que se poursuivit la réunion du syndicat de wolfgang, connus sous le nom de « Wolf’s gang »… et ce jusqu’à la nuit.

Erfff
Niveau 10
13 août 2005 à 23:04:34

Mais quelques parts plus loin, alors que le dit Prince fut emmené plus loin dans la ville, dans la partie plutôt pauvre de celle-ci d´ailleurs, nos deux amis s´arrêtèrent dans un coin. tranquille, loin des regards indiscrets. Essoufflés, ils s´adossèrent à un mur, le bouffon semblant bien plus atteint.
- L´un des pilliers de la garde royale, qui vient m´aider...
- C´est mon devoir, vous êtes le Prince Michael Kyle Valdamong.
- Oublies donc ce nom qui fait vraiment trop... vantard. Je ne sais pas pourquoi tu m´aides, Shun, si je peux t´appeler comme ça, mais merci. D´ailleurs, tu pourrais me dire la raison?
- Vous êtes le Prince, non? J´ai ordre de protéger la famille royale. Je tiens donc mes obligations.
- Euh... Si tu le dis. Enfin, vu qu´on est, à présent, dans la même embrouille, je ne peux que te croire.

Cependant, Shun semblait légèrement souffrir. Kyle aperçut alors sa blessure à l´épaule droite, sûrement dûe à l´impact d´une balle. Le " Prince" demanda alors à son compagnon de le laisser examiner cette vilaine plaie.
- Ca ne semble pas très profond. Laisses-moi faire, ça va être un jeu d´enfant.

Il se concentra sur la plaie, et aperçut la balle, qui n´avait à peine pénétrer la peau. Kyle eût alors à ôter l´objet, la blessure n´étant que superficielle.
- Bon à présent, il va falloir trouver un lieu où s´abriter.

Vandred
Niveau 10
14 août 2005 à 00:20:00

Alors que Kyle et Shun se relevaient, des hommes pour le moins louches les avaient encerclés et se rapprochaient, obligeant nos amis à porter instinctivement leurs mains à leurs armes.
Un des hommes, le visage barré d’une cicatrice, s’avança, les mains tendues devant lui pour montrer qu’il n’était pas armé.

Brigand1 : Hola messieurs, pas de ça, nous ne voulons ni vos vies ni vos bourses, nous avons juste remarqué que vous semblez en bien mauvaise posture.
Shun : Ca ne vous regarde pas ! Partez immédiatement !
Brigand1 : Vous ne semblez pas comprendre, si nous partons vous allez être perdus dans l’UnderCity, et sans guides vous rendrez gorge avant le petit matin.
Kyle : Et je suppose que vous vous nous aideriez ?
Brigand1 : Bien sur Monseigneur, mais ça ne serai évidemment pas gratuit.
Kyle : Combien ?
Shun : Allons, vous n’ allez pas les suivre ! ?!
Kyle : bien obligé, de toutes façons s’ils peuvent nous guider quelque part cela sera toujours plus sur qu’ici, en plus vous avez besoin de repos, pour votre épaule.
Brigand1 : Bien, bien je vois que vous êtes des damoiseaux intelligents ! Suivez-moi.

L’homme balafré se retourna d’eux et s’engagea dans une ruelle, alors que les autres disparaissaient purement, comme happés dans les ombres projetés par autant de murs, de porches, de maisons, laissant pour seul piste à nos deux camarades d’infortune que de suivre le brigand à la cicatrice.
De rues en ruelles, de ruelles en boulevards, ils s’enfonçaient dans les miasmes d’UnderCity, marchands tantôt sur des pavés, tantôt sur la terre nue ou dieu seul sait quoi, dérivant vers des paysages toujours plus sordides et sombres, comme si la lumière pâle de la nuit évitait aussi de se mêler à la faune plus qu’étrange constitués de prostituées, mendiants et assassins, qui tous restaient au loin de Shun et Kyle grâce à la présence de leur guide.
Enfin la marche s’arrêta, le brigand posant sa main sur une porte de taverne avant de se retourner vers les deux étrangers au monde de la nuit.

Brigand1 : Voilà, ici c’est un lieu où personne ne pourra vous attaquer, c’est peut-être la seule enseigne où personne n’a le droit de se battre, alors je vous laisse choisir d’entrer ou non, si d’aventure vous décidez de passer la porte, dites que c’est Wolfen qui vous invite, si vous voulez ne pas vous fier à ce que je dis… retrouvez votre chemin tout seul !

L’homme passa la porte, puis referma sur Kyle et shun, restés immobiles dehors.
Avisant la maison où était entré leur guide, ils virent un écriteau en forme de loup sur lequel était inscrit en lettres de peinture écaillée « Smiling Wolf », puis encore en dessous « Bar où tout est permis ».

Shun : Prince, je ne pense pas que…
Kyle : Oui, nous ne devrions pas entrer dans un tel coupe-gorge, mais d’un autre coté notre guide a bien fait attention à multiplier les détours pour nous empêcher de sortir d’ici seul, alors soit nous nous perdons dans les ruelles et je pense que nous nous ferons voler avant de nous faire tuer, soit nous poussons la porte de ce bar et prions pour que la situation ne soit pas encore pire là dedans.

Ainsi ils poussèrent à leur tours la porte du Smiling Wolf, entrant dans une petite pièce intermédiaire entre dehors et la salle principale.
Un molosse les arrêta, leur donnant déjà des regrets d’avoir franchit la porte devant sa masse énorme toute de muscles !

Molosse : Les armes sont interdites dans le Bar, donnez-les moi ou allez voir ailleurs !

Ils donnèrent leurs épées, gardant sur eux une dague que le colosse ne vit pas, ou fit mine de ne pas voir, puis purent passer dans la salle principale, vraie forêt de tables et de chaises où buvaient et mangeaient les plus beaux déchets de l’humanité !
Mais plus que les gens, l’odeur ou le véritable brouillard de fumé, ce fut les activités permises au bar qui finirent de tourner la tête aux deux nouveaux venus !
A chaque tables une nouvelle perversion ! Car mis à part les jeux d’argents, les empilages de bouteilles vides et les pipes à opium, d’autres objets recouvraient les tables du Smiling Wolf !
Prostitution, Cannibalisme, Saignée puis ingestion de sang humain, plaisir de la scarification, tout, absolument tout pouvait être trouvé ou fait dans le bar, pourvus que personne ne meurt ! Et nombreux étaient les personnes qui ne se gênaient pas pour assouvir leurs horribles plaisirs désaxés aux yeux de tous !
Alors que Kyle et Shun allaient faire demi-tour pour fuir cette arche de Noé de l’horreur, une serveuse habillée comme une traînée de la pire espèce se dirigea vers eux, leur adressant la parole.

Fille de joie : Ces messieurs sont nouveaux ici non ? Je me suis fait tout le monde ici mais j’ais jamais vus vos tête… vous faites quoi ici, c’est un bar privé.
Kyle : Un homme… un homme balafré nous à guidé jusqu’ici.
Fille de joie : Les balafrés c’est pas ce qui manque ici.
Shun : C’est Wolfen qui nous a invité.

La serveuse blêmit puis s’inclina légèrement devant eux, leur demandant de l’excuser de ses manières et de la suivre, les guidant vers un rideau de velours cramoisi.

Fille de joie : M’sieur Wolf’ est là derrière, je vous laisse avec lui.

Filant sans demander son reste, elle disparut dans la salle, comme engloutie par la fumée de tabac et de drogues planant dans le bar.
Kyle et Shun, eux, décidèrent de passer les rideaux, se retrouvant dans une salle bien plus petite, sorte de salon privé ou une unique table se dressait. Des mines patibulaires se tournèrent vers eux, puis un jeune homme se leva et vint leur serrer la main en souriant.

Wolfgang : Bienvenue, Bienvenue à vous mes amis, ou du moins futurs amis ! Je suis Wolfgang, Wolf, Wolfen ou comme vous souhaiterez m’appeler, que puis-je faire pour vous être agréable depuis que vous avez été obligés de passer la porte de mon modeste bar ?

D’un claquement de doigt il intima aux personnes assises à table de quitter les lieux, ne restèrent que Léara et Goyle, respectivement responsable des vols et des assassinats. Puis Wolfgang désigna à ses hôtes deux chaises en face de sa propre place et alla se rasseoir.

Wolfgang : Voilà, je suppose que pour être tombés aussi bas vous devez avoir de gros ennuis… je suis disposé à vous aider si vous m’aidez en retour, le deal me semble correct non ?

xXx_Dadou_xXx
Niveau 2
14 août 2005 à 14:09:31

Shun dévisagea le brigand de la tête au pied, d’un regard méprisant, avant de se retourner et tendre le bras devant le Prince.
- Venez Sir, on ne trouvera rien ici.
Kyle baissa la tête et se retourna à son tour vers la sortie, quand un colosse se dressa devant eux, une masse à la main.
Le chevalier dégaina sa dague à une vitesse ahurissante pour trancher d’un coup vif la main de l’immense homme, et de pointer la lame sous son cou.
L’attaque fut tellement rapide et précise que les gens autour d’eux reculèrent, alors que Shun les dévisagea tous un par un, prêt à attaquer.
- Vous avez dit Sir ? Dit le brigand en tapant dans ses mains, donnant ainsi l’ordre à tout ceux du bar de se calmer et ranger leurs armes.
Des murmures remplis la salle, observant la majesté tel un précieux trésor.
- On vous a dit de nous laisser partir. Oserez-vous me désobéir ?
Shun se retourna en direction du brigand en pointant à une vitesse folle sa dague entre ses deux yeux alors qu’il donna un coup de pied arrière au colosse ensanglanté qui s’écrasa contre le bar.

Vandred
Niveau 10
14 août 2005 à 14:22:21

Wolfgang n´avais pas bougé d´un pouce, la pointe de l´arme de shun toujours à moins d´un centimètre de son front.
Le jeune leader du Wolf´s Gang ne semblait pas plus se préoccuper de shun que d´un insecte bourdonnant autour de lui, toute son attention désormais focalisée sur le prince...

Wolfgang: J´ignorais que je recevais ce soir des invités de marque, excusez-moi prince... devant la situation actuelle, je ne peus bien entendus que mettre mes services à vos ordres, surtout si, tel que je le pense, vous ne serez pas un ingrats envers celui qui se propose de vous aider.

Wolfgang se forca à faire une petite révérence alors que Shun continuait à le pointer de sa dague, le foudroyant du regard!
Puis Wolfgang intimma l´ordre à tous de se rasseoir et de ne faire comme si rien ne s´était passé, obligeant Goyle, le gros chef des assassins à ranger son stylet à la lame enduite de poison, faisant se rasseoir également Leara qui, étrangement, n´avait pas réagie assez vite pour dérober son arme à Shun... ce qui fit silencieusement tiquer Wolfgang... si elle n´était pas intervenue pour le désarmer, c´est qu´il lui faudrait désormais se méfier encore plus d´elle!
Mais le temps n´était pas à échafauder des plans ni des soupcons, aussi wolfgang fit un signe de tête à la salle s´étandant dérrière Kyle et shun pour que plusieurs des personnes assises bouche bée se reprennent de la soudaineté des ractions du bouffon, et sortent une arbalète qu´ils pointérent sur le prince et son garde du corps...

Wolfgang: Que puis-je faire pour mon prince alors?

Erfff
Niveau 10
14 août 2005 à 15:20:08

Le jeune Prince se tourna vers son garde du corps et lui dit, tout en souriant:
- Calme toi, ce n´est pas vraiment nécessaire. On va juste parler.

Shun, bien qu´hésitant, obéit alors à son Prince. Ce dernier se tourna cette fois-ci vers le maître des lieu et lui répondit:
- Et bien, j´aimerais d´abord que tous vos subordonnés arrêtent de nous pointer, c´est pas très agréable de se sentir si menacé.

Wolf fit alors un signe de la tête, ordonnant aux arbalètes de s´abaisser.
- Voilà qui est fait. Que puis-je faire pour vous, mon " Prince"? Ironisa-t-il.
- Un logement sûr pour la nuit, c´est tout ce que nous avons besoin.
- Rien de plus simple. Mais que fait notre jeune héritier dans un tel lieu? Ah j´oubliais, c´est vrai que vous êtes maintenant recherché. Et bien, j´accepte! Mais en vous hébergeant au mieux. Vous viendrez nous joindre à notre table, et si vous avez d´autres envies...
- Merci, et désolé du dérangement. J´imagine que tout cela n´est pas gratuit?
- Tout est gratuit pour notre majesté, ou du moins, je ne vous ferais payé que mon aide. Vous me rembourserez plus tard, rien ne presse. C´est l´heure du repas, si nos invités veulent bien nous suivre.

Sur ce, le " sublimissime" Wolfen, la demoiselle au nom de Leara et le ventru Goyle se levèrent pour ensuite se diriger dans le bar. Nos deux amis les suivirent, plus par obligation que par plaisir. Ils s´asseyèrent tous à une table au fin fond de la salle, une des plus luxueuse et des plus raffinées, où nourriture, boisson et tout ce qui allait avec, n´attendaient plus que leurs hôtes.

Rôti de poulet, travers de porc, aiguillette de canard etc... Tous ces succulents mets dont s´empiffrait le responsable des assassinats. Shun mangeait lentement et discrètement, la seule demoiselle était elle aussi très discrète, mais semblait tout de même observer la scène, et surtout les deux invités au coin de l´oeil. Quant à Wolf, tout en dégustant, parlait de si et de cela avec Kyle, qui répondait avec le sourire. Le repas terminé, Wolfen ordonna à deux de ses subordonnés de bien conduire leurs hôtes à leurs appartements. Ils débouchèrent donc à une chambre avec deux lits. Le tout était assez luxueux sans être sublimissime, mais tout ce qui était ici aurait plu à tout monarque, avec plus ou moins de modestie.

consola
Niveau 10
14 août 2005 à 15:51:34

La nuit était maintenant tombée depuis longtemps, il devait être une ou deux heures du matin, mais la jeune femme qui était restée avec Goyle aux côtés de Wolfgang ne dormait pas, bien qu’elle se trouvait dans sa chambre.
Celle-ci, qui lisait tranquillement assise sur un confortable fauteuil, jeta un œil sur sa montre, avant de refermer son livre et d’éteindre sa lampe à huile. Elle sortit, ferma la porte à l’aide d’une clé qu’elle glissa dans une petite poche de son pantalon et s’éloigna dans le couloir, silencieuse comme si elle n’était qu’une ombre.
Elle descendit un étage et parcourut encore un autre couloir sombre avant de s’arrêter devant une porte et de toquer. Une voix masculine et endormie lui répondit.
- Qui est-ce ?
C’était en fait la chambre de Prince et de son « garde du corps », qui déjà se mettait en place pour égorger n’importe quel intrus.
- Ne posez pas de question et ouvrez, s’il vous plaît. répondit-elle d’une voix douce.
Ce fut Shun qui ouvrit, tentant immédiatement de placer son arme sous sa gorge, mais elle se déplaça, toujours comme une ombre, sur le côté, et la lame n’eut en face d’elle que le vide.
- Je vous en prie, rangez votre arme et laissez moi entrer.
Shun hésita, mais le Prince le lui accorda. Il découvrit avec stupeur la jeune femme à la peau très pâle et aux cheveux d’une couleur qu’il n’avait jamais vue. A première vue, il aurait dit rouge, mais il s’avérait que c’était une teinte beaucoup plus subtile, un rose extrêmement foncé, qui ressemblait à une prune. Il remarqua également avec étonnement que ses yeux avaient la même couleur. Elle portait un pantalon et des bottes noires, et était enveloppée dans une cape de la même couleur, ce qui cachait son haut.
- Merci. Je m’appelle Leara. dit-elle en s’inclinant, quoique pas très bas.
- Je suis désolée, mademoiselle, nous n’avons pas besoin de vos services. répondit le Prince, un peu gêné.
- Je ne suis pas ce que vous pensez. Je n’ai rien de la fille du bar qui vous a accueillis. Je veux vous aider à vous échapper et, en échange, emmener moi avec vous. Je vous guiderai dans l’Under City.

Erfff
Niveau 10
14 août 2005 à 16:38:10

- Pourquoi voudriez-vous nous rejoindre? Même étant officiellement Prince, en nous aidant, c´est la mort qui vous attends et non une vie paisible.
- J´ai mes raisons, mais disons que je voudrais changer d´air.
- Prince, je ne penses pas qu´on devrait faire confiance à ce genre de personne.
- Vous êtes libre après tout. Je veux bien.
- Prince!
- Il n´y a pas de mal à ca Shun. Pour moi, toute personne qui nous aide, aura sa place auprès de nous. Et puis, laisser une personne seule n´est pas très plaisant. C´est pourquoi, j´accepte.
- Je vous aurais prévenu en tout cas...
- Je vous remercie, votre majesté.
- Oubliez donc toutes ces formalités. BIen que je suis le Prince héritier, officiellement, je veux que toutes les personnes qui feront parti de ce groupe que nous constituons à présent se sentent égales aux autres.
- D´accord, alors... Suivez-moi.

Discrètement, nos trois compagnons sortirent de la chambre, après de brèves préparations, et choisirent de sortir de la taverne par une porte annexe. Il était très tard, et seuls quelques voyous et clochards traînaient encore dans les rues. Les hommes de Wolfen surveillaient aussi les lieux, mais Leara avait la connaissance des lieux, et savait plus ou moins où ses subordonnées traînaient la plupart du temps. C´était ainsi que pendant de longues minutes, nos trois amis parcouraient cette partie sombre de la ville, discrètement, en ne prenant point la voie la plus rapide et facile.

Mais, une heure après leur fugue, une mauvaise surprise les attendait dans une ruelle.
- Leara! Comment as-tu osé me trahir? Tu sais ce qu´il en coûte de faire une telle chose dans la " famille"?

Wolfen et ses hommes leurs barrèrent alors la route. Celui-ci était particulière en colère, surtout après la jeune femme. Un autre groupe sous les ordres de Wolf bloquait l´issue en arrière.
- Et bien, nous voilà dans une situation qui nous offre peu de possibilités. Affirma le Prince.
- Prince, préparez-vous, si nous forçons le passage en arrière, nous avons une chance. Suggéra Shun.
- La fuite ne vous est pas accordé. Je ne vous veux rien à vous deux. Je veux juste montrer ce qu´il en coûte de nous trahir, à cette garce.

Wolfen dégaina alors son arme, une sorte de rapière, mis à part que le pommeau fut remplacé par un revolver. Celui-ci s´avança vers la jeune femme, qui s´était préparé à se défendre. Cependant, le prince, lui , ne le voyait pas de la sorte, et s´interposa.
- Allons! Je crois qu´on peut arranger ça autrement que par la violence. C´est vrai qu´elle vous a trahi, mais c´est aussi notre faute.

Sur ce, Wolfen s´arrêta un moment et réfléchit. Exécuter Leara sous les yeux du Prince aurait fait mauvaise impression. C´était pourquoi, celui-ci respira un grand coup, tenta de dominer sa colère, et proposa:
- Je veux bien épargner sa vie. Mais j´ai mes conditions. Non, juste une, je voudrais vous accompagner. Ce n´est qu´un petit geste contre une vie, votre " Majesté".

Tous ses subordonnées en restèrent bouche bée, mais chacun avait une petite idée, à propos des des motivations de Wolfen.
- Alors acceptez-vous?
- La mort d´une personne ou un nouveau compagnon, je ne peux qu´accepter. Cependant, nous devrions donc reprendre la route, à quatre cette fois-ci, vu que si nous continuons à nous rassembler ici, les soldats de la garde royale vont venir.
- Vous avez raison, mais... Avant toute chose, je voudrais vous tester.

Wolfen se mit donc en position de combat, invitant le Prince à en faire de même.
- Un simple duel entre ami. Vous avez survécu pendant deux longs mois, alors un petit face à face ne sera rien, j´imagine. Bien sûr, si je vois que vous ne savez même pas vous défendre...

Shun voulut alors s´interposer et prendre la place de son protégé, mais Kyle s´interposa.
- J´accepte. A force d´être trop gâté, je vais perdre la main. Répondit-il en souriant.
- Vu que vous paraissez légèrement fatigué, je ne forcerais pas trop.
- Avant toute chose, j´aimerais juste imposer mes règles.
- Dites toujours, on verra si c´est acceptable.
- Pas grand chose, si je vous désarme en moins de cinq seconde, on pourra dire que le combat est terminé?

Sur le coup, tout la racaille de Wolf se mit à rire, alors que celui-ci prit la chose d´une assez bonne manière.
- Pourquoi pas, mais il faudrait que vous y arriviez déjà. Choisissez donc votre arme.

Kyle dégaina alors un poignard plutôt étrange et s´avança.
- Je vais donc commencer.

Celui-ci compta donc depuis le chiffre 5. Pour Leara et Shun, le Prince devait absolument ne pas faire de faute de jugement, sans quoi, ils se feraient tous tuer.

Il compta 5... Déjà s´était-il avancé d´un mètre.
Il compta 4... Que chacun observait avec précision la scène.
Il compta 3... Que l´intimidation du Prince commençait à prendre effet.
Il compta 2... Et le voilà qu´il éleva son bras et son poignard.
Il compta 1... Qu´il lança alors son arme en plein sur l´arme de son ennemi et qu´il le chargea.
Il compta alors 0... Qu´il rattrapa son arme qui vint à retomber au sol, et d´un geste vif et ascendant, fit voltiger la pistolame de Wolf...

Sous les yeux ébahis de chacun, même de Wolf, le Prince vint alors à désarmer son opposant comme dit précédement.
- Bien. A présent, dites à vos amis de bien se disperser, et joignez-vous à nous. Dit alors le Prince.

Sur ce, Wolf s´inclina, encore surpris de la vitesse d´action du jeune homme, bien qu´il n´en doutait point d´un fugitif, qui réussit à échapper à la garde pendant plus de soixante jours.

Erfff
Niveau 10
14 août 2005 à 16:44:50

Ainsi, tous les subordonnées de Wolf partir un à un, chacun dans leur coin, laissant nos quatre compagnons, à présent seuls.
- Ah! Ca fait du bien de se sentir entouré. Et dire que ça fait 2 mois que je suis tout seul à m´enfuir... *D´ailleurs, je me demande comment va Evan...* Bon, à présent, nous allons devoir tenter de rallier la gare, ppour voir si c´est possible d´e s´y enfuir.

xXx_Dadou_xXx
Niveau 2
14 août 2005 à 17:40:04

Les quatre amis avançaient à présent dans UnderCity, marchant dans des rues insalubres, infectes et mal fréquentées.
Puis, très vite, la civilisation de la ville même vit le jour, laissant les maisons de pierre se dresser fièrement, alors que l’épais brouillard embrumait les rues.
Les pas des quatre fuyards résonnaient dans la cité, qui était, comme à son habitude, froide et silencieuse.
Tous avaient remit leurs longs manteaux pour cacher leurs visages et ainsi, éviter toutes nouvelles fuites.
- Où nous dirigeons-nous ? Demanda Leara discrètement.
- A la gare Est. On va tenter de s’enfuir de cette ville, ça devient trop dangereux pour le Prince… répondit Shun, tenant fermement son épée sous son long manteau.

  • Il pense donc jamais à lui ? !* pensa-elle, consternée.

Très vite, la conversation fut écourtée par une voiture qui sortit de la rue pour leur foncer dessus à toute vitesse.
Wolf plaqua le Prince au sol sur le côté, alors que l’agile combattante bondit sur l’autre, sans difficulté.
Seul Shun resta devant, en tendant sa main devant lui, arrêtant la voiture dans sa lancée.
Les roues continuaient de tourner sans que la voiture ne fasse le moindre petit centimètre en plus.
Le chevalier bondit alors sur la voiture à l’arrêt pour atterrir sur le capot et planter sa lame dans la vitre qui éclate en morceau, alors qu’elle empala le conducteur dans une gerbe de sang.
Son collègue, assit à ses côtés, tenta un coup d’épée horizontal à ras le capot pour faucher les jambes du fuyard qui, d’un ample salto arrière, retomba devant la voiture.
Le garde sortit alors par l’avant de la voiture, où se trouvait avant le pare-brise, pour se retrouver sur le capot en tenant fermement son épée devant lui.
Shun, toujours caché par son immense manteau, lui fit un signe de s’approcher, le provocant.
L’homme s’exécuta en bondissant devant le mystérieux fuyard qui, d’un rapide saut, bondit sur le côté alors que la voiture reprit sa course folle en écrasant le garde qui était à présent devant elle avant de finir contre un mur, dans une explosion intense.
Des gardes débaroulèrent alors au bout de la rue, alertés par le bruit, alors que les différents fuyards dégainèrent leurs armes en forçant le passage.

consola
Niveau 10
14 août 2005 à 18:16:27

- Par ici ! s’écria Leara en montrant du doigt une ruelle dans laquelle s’engageait déjà Wolfen.
Tous s’élancèrent dans cette direction, espérant ainsi échapper aux gardes qui avaient été alertés par l’explosion de la voiture.
S’en suivirent alors de longues minutes de course poursuite à travers les ruelles sombres, humides et froides, jusqu’à ce qu’ils arrivent à la gare, malheureusement toujours poursuivis.
Le train allait partir d’une seconde à l’autre, aussi le petit groupe fonça à toute vitesse vers le wagon le plus proche, c´est-à-dire le deuxième, et sautèrent dedans juste à temps, manquant de peu de tous trébucher et de s’écrouler à l’intérieur.
Les portes se refermèrent, laissant leurs poursuivants sur le quai, rageants alors que le train partait déjà.

Essoufflés, ils s’arrêtèrent quelques instants pour observer les autres personnes qui étaient dans le train, et trouver une place. Il y avait là une vingtaine d’hommes tous habillés de noir, qui discutaient entre eux et n’inspiraient guère confiance.
- Allons dans un autre wagon, murmura Shun, ces hommes sont louches.
Au moment où ils allaient se lever, une vieille dame se posta devant le Prince, sans le reconnaître grâce à sa cape.
- Excusez moi jeune homme, pouvez vous me descendre ma valise ? demanda-t-elle en montrant le compartiment au dessus de Kyle.
- Hum, oui bien sûr.
Il se leva et attrapa la valise, avant de la poser à terre. Malheureusement, en levant la tête pour l’attraper, sa capuche glissa en arrière, le découvrant quelques instants à jour avant qu’il ne la remette en place.
- Merci, jeune homme. ajouta la femme qui n’avait rien remarqué.
Cependant, certains des hommes en noir avaient aperçu quelque chose, et l’un des leurs s’approcha d’eux, alors que la vieille femme s’éloigna vers une des portes.
- Excusez moi, je peux savoir qui vous êtes ? demanda l’homme d’une voix assez polie mais autoritaire.
- Qui êtes vous, d’abord ? Je n’ai pas de comptes à vous rendre. répliqua Kyle.
Il voulut s’éloigner, mais l’homme lui empoigna le bras et, de l’autre main, fit tomber sa capuche.
- Héhé, j’en étais sûr ! Les gars... !
Il n’eut pas le temps de prononcer un mort de plus que déjà Shun avait dégainé son épée et lui avait transpercé l’abdomen de part en part.
- Mieux vaut ne pas moisir ici. déclara Wolfen.

Ils déguerpirent, passant à toute vitesse par la passerelle extérieure, avant de refermer la porte du premier wagon derrière eux. Une fois de plus, ils étaient poursuivis par des hommes armés jusqu’aux dents.
La porte fut très vite enfoncée, et les hommes se massèrent face au petit groupe, visiblement pas très bien intentionnés.
Shun, Wolfen et Kyle dégainèrent leurs armes respectives, seule Leara semblait désarmée. Pourtant, elle ne paraissait pas reculer devant l’ennemi, au contraire, elle avait plutôt l’air prête à l’affronter.
- Sir, restez derrière moi.

Le combat commença, sanglant et violent à souhait. Shun et Wolfen, en première ligne, parvenait à tuer quelques hommes, mais leurs adversaires étaient trop nombreux et gagnaient peu à peu du terrain.
Shun, comprenant que la défaite leur était assurée, recula, laissant Wolfen quelques instants seuls. Il attrapa le Prince et Leara au passage, les poussa à l’extérieur puis dans la locomotive, avant de retourner à l’avant du wagon.
Rapidement, il parvint à détacher la locomotive du reste du train et, voyant qu’elle prenait de la vitesse sous les yeux ahuris de ses deux passagers, il retourna au combat, bien décidé à ne pas se laisser vaincre.

Erfff
Niveau 10
14 août 2005 à 18:53:19

Mais un autre problème allait alors se poser à eux. Avec le détachement, le train devenait très instable, alors que la vitesse ne faisait qu´augmenter.
- La locomotive ne va pas tarder à dérailler. Il va falloir sauter. Dit alors Kyle.
- Mais avec cette vitesse, on va sûrement se briser le cou. Répliqua la jeune demoiselle.

Mais avant même que Leara ne puisse continuer, ou suggérer autre chose, le prince la prit dans ses bras ( vous faites pas d´idées xD) et sauta, tout en l´entraînant avec lui. L´attérissage fut brutale, à peine ils touchèrent le sol, su´ils roulèrent une bonne vingatine de mètre plus loin, en arrière. Nos deux amis prirent du temps à s´en remettre, alors que la locomotive parti en vrille plus loin, laissant entendre un énorme bruit. Le prince lâcha la jeune femme de son étreinte et tenta bien que mal de se relever.
- Désolé c´était brusque, mais on attendait un peu plus longtemps et on s´en serait sorti avec plus mal.

Kyle l´aida donc à se relever, mais celle-ci avait un léger problème... sa cheville gauche était foulée ( presque parodique).
- Je vois... Bon et bien...

Il l´aida en la soutenant par le bras gauche.
- Je peux y arriver toute seule, sir.
- Allons... C´est légèrement ma faute, je peux au moins faire ça. Et puis j´ai déjà d´oublier tous ces " Sir", " votre majesté", je déteste ça.

Erfff
Niveau 10
14 août 2005 à 23:31:31

" je t´ai déjà dit d´oublier..."

Pour la dernière phrase lol

zoldik
Niveau 10
15 août 2005 à 03:01:58

De loin, la ville semblait gigantesque, imposante par sa majesté sous les rayons du soleil, étincelante dans son enchevêtrement de rues et sa mosaïque incompréhensible de toitures et de cheminées . Le château royal trônait au-dessus des habitations comme une torche flamboyante, planté au centre de la ville . Tel un arbre plongeant ses racines dans la terre, le bâtiment qui devait être énorme semblait s’étendre jusqu’à prendre l’allure de l’agglomération que Hu Lin, qui n’avait jamais quitté les grandes forêts, avait devant les yeux . Un total émerveillement le cloua sur place de longues minutes, absorbant ce moment au plus profond de lui , buvant ces sensations inédites tel un nectar . L’étrangeté de ce paysage inédit était augmentée par l’omniprésence de la pollution atmosphérique dégagée par la ville, un couvercle de fumée semblant recouvrir la cité toute entière .
« Comme Turner l’avait décrite, magnifique »
Ce dernier parlait toujours du château comme de « la demeure de Kyle », ainsi, il devait s’y trouver . Alors Lin irait au château .
La route qui menait directement au portes de la ville fut le second étonnement face à l’inconnu . Une route pavée . Des pierres semblaient avoir étées posées là pour délimiter un passage . Etrangement, le jeune homme ne la trouva pas plus pratique que le bas-côté en terre battue, entre les herbes folles . Puis vinrent les premiers bâtiments, des huttes comme avait fabriqué Evan Turner pour s’abriter… mais en pierres et en ciment surmontées de toits en chaume ou pour le plupart, en tuiles d’argile cuite ou d’ardoise . A mesure que défilaient autour de lui les maisons, l’air se faisait de moins en moins pur et de plus en plus opaque, comme s’il s’enfonçait au cœur d’un nuage noir pendant la tempête . Ensuite apparurent les gens, les humains, comme il semblait l’être . Ce fut pour lui la plus étrange et la plus douloureuse découverte . Tellement, il y en avait tellement… Bien entendu, personne ne faisait attention au pauvre Hu Lin, dont les vêtements avaient étés arrangés par son ami quelques temps plus tôt et qui se fondait dans la masse . Mais lui se sentait oppressé parmi ses semblables qui lui étaient totalement inconnus, tellement étranges mais pourtant …semblables . La peur pointa le bout de son nez, rongeant les fondation difficilement érigées par celui qui fut son mentor pendant de nombreux jours . Petit à petit, elle paralysa tout son être, envahissant ses pensées et le contrôle qu’il maintenait fermement sur son corps presque tremblant . Puis tout à coup, elle disparut l’espace d’un instant, cédant sa place à la panique, furieuse, rageuse, irrésistible . Mais, lorsqu’il allait exploser, lorsque la pression convulsive allait faire s’éffondrer les limites qu’il imposait de force à sa conscience, un soubresaut envoya sa main gauche toucher le fourreau de l’épée qu’il portait à son coté . Elle le suivait dans le moindre de ses gestes depuis qu’il avait quitté Evan, rendu à la terre, portant au-dessus de son corps enterré la graine d’un futur arbre sage et puissant . Sa mission lui revint tout de suite à l’esprit . Avant de mourir, Evan Turner avait supplié, il désirait profondément la réussite du jeune prince qu’il considérait comme son propre fils . Ainsi Hu Lin avait juré, il aiderait le prince de toutes ses forces quelque soit son entreprise . Le château n’étais pas bien loin, il pouvait déjà apercevoir la forme des pierres taillées constituant les hauts murs .
Quelques minutes plus tard, les portes de la résidence royale étaient devant le jeune homme des bois . Elles étaient immenses, l’écrasant de leur fantastique hauteur . « Comment montent-ils les pierres jusqu’en haut ? » Il s’approcha pour entrer mais deux hommes postés de chaque coté l’interceptèrent et lui barrèrent la route . En un instant, l’adrénaline parcourait tout le corps de Hu Lin, prêt à réagir, tous les sens en alerte .
_Qui es-tu toi ? Dégage !
L’injonction fut suivit d’une bourrade qui fit reculer le jeune homme .
« Attaque ? » « Retraite ? »
Soudain, son attention fut attirée par les uniformes de l’armée qu’il crut reconnaître .
« Turner portait le même genre de vêtements, je ne dois pas me battre avec eux »
Hu Lin s’avança de nouveau pour expliquer sa situation mais il fut recu cette fois ci par une lame pointée sur le cœur .
_Je t’as dit de dégager morveux, « morveux ? » Vas t-en avant que je ne t’étripes !
Voyant qu’il n’y avait rien à faire, Hu Lin recula et repartit dans le dédale des rues sombres .

  1. zoldik#
Erfff
Niveau 10
15 août 2005 à 19:30:53

Soudainement, un bruit dans les feuillages attira l´attention de nos deux compagnons. Kyle alla donc vérifier, et vit un lapin blanc s´enfuir en courant. C´était une bonne diversion pour Leara qui se sentit bien vite soulagée.
- C´était juste un lapin, rien plus. D´ailleurs, ça me rappelle qu´il faudrait rapidement trouver à manger. Dit-il.
- Sir... Euh je veux dire Kyle. Laisse-moi donc faire ceci.
- Tu n´es pas obligé d´aller chasser, on pourra bien trouver une autre solution.

Cependant, la jeune femme était déjà partie, comme si elle était pressée. Kyle soupira un moment, et se demandait ce qui avait bien pu arriver à leur deux compagnons de route. C´était un lieu bien reposant, mais plutôt luxueux, car attendre, et prendre du repos alors que d´autres étaient peut-être et sûrement dans une situation infernale, culpabilisait notre jeune ami, jusqu´à lui causer des soucis. Leara revint alors, avec deux lapins sanglants, un mâle et une femelle apparement.
- Tu n´as pas fait dans la dentelle apparement.

Sur ce, le prince partit chercher du bois et de quoi faire du feu, laissant cete fois-ci Leara, seule. La jeune demoiselle tremblait tout en fixant les deux petites bêtes qu´elle venait d´abattre. Une envie irrésistible la poussa alors à passer à l´acte...
Après quelques minutes, Kyle revint avec assez de bois pour faire un feu de camp, bien qu´il faisait jour. Mais la surprise fut grande lorsqu´il rejoignit Leara... Cette dernière buvait le sang d´un des animaux, comme avec une carafe d´eau. Les brûlures dûes à la lumière du jour, la soif de sang, tout semblait coïncider avec le mythe des vampires. C´était alors qu´avec stupeur, notre jeune ami lui demanda:
- Tu serais... un vampire?

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Sujet : Reality Phantasm
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