Si c´est sur qu´il resigne, ca me rassure car les supporters sur OLCafé ils sont sont pas si optimistes.
Faut dire l´equipe a epuisé la source Marsille, le PSG n´accorde pus de rencontre presse donc L´OL est la seule equipe qui peut faire vendre.
Pour info, jvous met l´article de l´equipe.
Le Guen pressé d’attendre
Son président, Jean-Michel Aulas, voudrait qu’il prolonge son contrat avant la trêve. Mais l’entraîneur lyonnais s’interroge.
Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, et Paul Le Guen, son entraîneur, doivent se rencontrer dans huit jours. L’enjeu de la discussion ? Leur avenir commun. Aulas souhaite voir Le Guen prolonger son contrat, lequel arrive à échéance en juin, et veut une réponse avant la trêve. Mais l’entraîneur hésite, désireux d’éviter la saison de trop.
AU CŒUR DE SA TROISIÈME saison lyonnaise, alors que l’OL est leader du Championnat et déjà qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, Paul Le Guen est dans une situation idéale pour prolonger son contrat. Voire en position de force pour obtenir un engagement de longue durée à des conditions supérieures. Cependant, à six mois de l’échéance, il ne l’a pas encore fait. Pourtant, aujourd’hui, rien n’indique qu’il sera encore l’entraîneur de Lyon la saison prochaine.
Le 14 décembre prochain, il devrait rencontrer son président, Jean-Michel Aulas. Celui-ci espère, dans un premier temps, une réponse positive de son entraîneur ( lire par ailleurs) et, dans un second temps, une réponse tout court. Car il ne souhaite pas faire durer l’incertitude au-delà de la trêve. Mais Paul Le Guen hésite.
L’entraîneur lyonnais, qui ne s’est pas exprimé sur le sujet récemment, pourrait-il décider de lui-même de quitter un club avec lequel il peut espérer remporter un troisième titre de champion de France en trois ans ? S’il s’agit seulement de savoir s’il en est capable, pas de doute : c’est oui. Il n’est pourtant en conflit avec personne et semble heureux d’entraîner l’OL, dans une ville à laquelle sa famille s’est adaptée. Il a choisi et bâti une équipe avec de jeunes joueurs internationaux engagés avec le club pour plusieurs années encore.
Marqué par
son passage
à Rennes
Paul Le Guen ne fait même pas monter les enchères et ne cherche pas un beau contrat : s’il l’avait voulu, il aurait prolongé l’été dernier.
La discussion qui va se poursuivre entre le président et l’entraîneur de Lyon ne sera donc pas exactement une négociation. Dans tous les autres clubs européens de cette surface sportive et économique, une prolongation repose sur des ressorts purement financiers ou alors d’organisation du pouvoir. Ce n’est pas le cas aujourd’hui à l’OL. Pour cette raison, l’attitude de Paul Le Guen peut déstabiliser Jean-Michel Aulas. Elle serait sans véritable précédent. Et pousserait sûrement chacun à invoquer les raisons traditionnelles d’un départ ( conflit sur la politique du club, désaccord financier, pont d’or offert par un autre club) au risque évident de faire fausse route.
Le fonctionnement du club ? Il l’avait sans doute trouvé beaucoup plus pesant lors de sa première année, alors qu’il avait accepté de travailler avec un staff qu’il n’avait pas choisi, à la tête d’un effectif déjà bouclé. La tentation du PSG, rumeur récurrente ? Si Michel Denisot restait proche du club, et si Canal + ne s’apprêtait pas à vendre ses parts, la rumeur aurait plus de fondement. A priori, personne n’a contacté Le Guen. Alors, si cette réticence à prolonger est une envie d’ailleurs, cet ailleurs reste inconnu de lui, à ce jour.
Que veut Paul Le Guen ? Être sûr, dirait-on, de ne pas faire la saison de trop. De ne pas prolonger en grande pompe en juin pour se trouver menacé en novembre après trois défaites. Paul Le Guen, au fond, semble vouloir attendre. C’est une autre donnée du problème, pour Jean-Michel Aulas : en souhaitant une réponse à tout prix sous deux semaines, il risque d’entendre un « non » en retour.
Car il y aura toujours ce que Paul Le Guen appelle « une réflexion personnelle ». Lorsqu’il est arrivé à Lyon, en juin 2002, il affirmait qu’il ne voyait pas son passage sur le banc comme une carrière à long terme et que la durée de vie souhaitable d’un entraîneur, dans un club, était de deux ou trois ans.
Or, en juin, il aura atteint le fameux cap des trois années. Marqué par son expérience à Rennes, où il ne fit que trois des cinq saisons prévues ( 1998-2001), en obtenant les meilleurs résultats du club breton ( 5e, 13e et 6e) depuis trente-cinq ans, il fait de la précarité un principe de sa vie d’entraîneur. Alors qu’il avait acheté une maison au centre-ville de Rennes, il louait un appartement dans un quartier de Lyon. Comme s’il avait décidé de ne plus jamais s’installer dans le métier.
Comme s’il avait décidé que la prochaine fois, il saurait partir au bon moment, combattant l’usure en une seule fois, par le départ, plutôt que chaque jour, de l’intérieur. En attendant, l’OL retient son souffle. Et aimerait bien retenir Paul Le Guen.