Bonjour et bonsoir à tous/toutes.
Voici donc une fic sur GTA san andreas qui se basera sur le mystère du tueur fou. Non, ne vous inquiétez pas, le tueur fou ne fera pas son apparition dès le premier chapitre. Peut-être que le titre vous ôtes déjà l'envie de lire ou vous fait sourire, mais lisez au moins se prologue avant de penser quoi que ce soit.
Bonne lecture.
Prologue
Bienvenue à San Fierro, ville où les délinquants ne manquent pas. Pourtant, elle était aujourd’hui calme et paisible, comme si les citoyens avaient décidés d’être pacifique en ce jour d’été. Dans le ciel, le soleil était comme un disque jaune noyé dans un bleu sans fin, éblouissant même les recoins les plus sombres. Cette journée était la plus merveilleuse pour tous…enfin, presque tous. En effet, dans le commissariat de San Fierro, un règlement de compte semblait faire carnage dans l’une des pièces du bâtiment. Les bruits de coups et le verre se brisant étaient facilement repérables. Certains passants s’étaient arrêtés et tentaient de voir ce qu’il se passait en scrutant les fenêtres, d’autres continuaient leur route sans toutefois lancer un petit regard de curiosité vers le bâtiment. Quand soudain, la porte du commissariat s’ouvrit violemment et un jeune homme tomba lamentablement en bas des marches. Un policier à la moustache noir émergea alors de l’entrée.
- Tu t’en tires pour cette fois ! menaça-t-il. Mais à la prochaine connerie, c’est la tôle qui t’attend ! C’est moi qui te le dis !
C’est sur ses mots qu’il claqua la porte furieusement. Le jeune homme se releva doucement, encore un peu sonné. Il possédait des cheveux noirs disposés en bataille et des yeux noisettes. Sa moustache était à peine visible, signe qu’il l’a rasé récemment. Un filé de sang coulait le long de son front et de sa bouche, et les nombreux bleues qu’il avait à la figure n’arrangeaient pas son allure. Il était habillé d’un t-shirt noir et d’un jean bleu océan, accompagné de basket blanche. Son nom : Enzo, dix-neuf ans, jeune délinquant des rues.
Les gens l’observèrent comme s’il était une bête curieuse et dangereuse. Enzo n’y prêta cependant aucune attention, car une certaine rage bouillait en lui. C’est à cause de lui qu’il s’est foutu dans ce merdier et qu’il n’a ramassé que les coups des flics en récompense. Hors de question de lui laisser couler une belle vie.
- Tu vas me payer ça, batard. pensa-t-il en commençant à marcher de façon maladroite.
Il poussa les gens qui le regardaient toujours et entama un petit trajet jusqu’à arriver devant un immeuble de vingt étages. Il y entra et prit l’ascenseur pour le mener au treizième étage. Arrivé en haut, il traversa le couloir luxueux décoré par des tapis rouges et des petites lampes très élégantes. Lorsqu’il fut devant la porte marqué du numéro 72, il l’ouvrit en la défonçant d’un grand coup de pied. Enzo découvrit alors un fauteuil où un homme était assis. L’homme, remarquant la présence d’Enzo, déclara d’un ton moqueur :
- Tiens, tiens…ne serait-ce pas monsieur « I believe I can fly » ?
Et il se retourna.
Fin du prologue
