Bonjour à tous voici la suite tant attendu!
Info d´importance: La séquence qui suit risque de heurter la sensibilité des plus jeunes!
La raison de se passage est simple: c´est un moment clé pour la suite, de cet évènement va découler des conséquences importantes. Je ne vous en dits pas plus! Vous le découvrirez plus tard, pour les plus perspicaces ils le devineront!
Dans le même temps, la flotte sith était en approche d’Anobis dans la bordure médiane. La planète offrait un terrain propice pour la production de nourriture et de ressource minière. Bien que se soit en majorité pour les denrées agricoles que Malak choisit la planète pour cible. Ils avaient besoin de nourriture pour la poursuite du conflit. Dans la salle de contrôl Malak et Saul observaient la géographie des lieux. Elle était composé uniquement de plaines et de montagnes. Plusieurs points localisaient la position des habitants. Dans les plaines on retrouvait exclusivement les humains et dans les montagnes se trouvaient des colonies de Zabracs. L’avancé technologique de ces derniers étaient assez conséquents. La bataille s’annonçait rude, contrairement aux humains qui pour la plupart n’étaient que de simple fermier sans aucune connaissance militaire. Dans les hangars les soldats embarquaient dans les transporteurs de troupes et les pilotes faisaient chauffer les moteurs de leurs appareils. Plusieurs blindés lourds prirent place dans les vaisseaux, ils avaient une grande puissance sur les térrains dégagés mais étaient totalement inutiles sur un relief montagneux. Malak décida de scinder les troupes en deux groupes. La majorité de l’infanterie soutenue par l’artillerie iraient attaquer les villages humains, les jedi obscur et lui-même s’occuperaient des Zabracs avec le soutient des bombardiers lourds. Le seigneur noir donna ses dernières instructions à l’amiral et rejoignit son apprentie sur l’aire de décollage. A l’arrivé du maître, les sith lui firent une ovation toni truante et scandèrent son nom.
-Maître, dit Bandon. Vous n’avez pas besoin de venir, je peux largement…
-Assez, coupa froidement Malak. J’ai besoin de me défouler et j’ai envie de tester mes nouveaux pouvoirs !
-Comme il vous plaira mon seigneur, dit l’apprentie en s’agenouillant.
Les vaisseaux décollèrent et prirent la direction de la planète. Aucune navette d’interception ne vint à leur rencontre. L’espace était totalement dégagé. Les croiseurs qui étaient en position ouvrirent le feu.
Sur la terre ferme, les habitants ne se doutaient guère de la menace qui pesait. Les hommes étaient parties de bon matin au champs pour la moisson. Au village, les femmes débarrassaient les rues. La veille avait eu lieu la traditionnel fête du renouveau. Cette date marquait le début de la récolte. Les intempéries les avaient épargnés et la récolte s’annonçait exceptionnelle. Dans les rues, les enfants s’amusaient, riaient. Aujourd’hui ils n’avaient pas classe, le soleil était omniprésent et la température battait des records. L’un d’entre eux qui avait la réputation d’être tête en l’air, remarqua l’apparition de nouvelles étoiles dans le ciel bleu. Une petite fille s’approcha discrètement derrière lui.
-Agen ! Cria t’elle dans son oreille.
-Ahhhhhh ! dit il surpris.
-Toujours dans les nuages ?
-Lélone ! Répondis t’il.
-Ne m’appelle pas comme ça ! J’aime pas ça ! Dit elle agacé.
-Mais t’aime bien quand c’est ta mère !
-Si c’est comme ça… T’as qu’a rester tout seul !
La petite fille tira la langue et fit mine de partir. Mais Agen la poursuivie. Lélone était très agile et se faufila un peu partout au grand désarroi du garçon.
-Attends… dit il essoufflé. Désolé Elone.
-Ah, je préfère.
-Ouh les amoureux, scandèrent un groupe d’enfant du même âge.
-Mais non… bafouilla Agen, rougissant. Et pis taisez vous, c’est pas mon amoureuse !
PAF !! ! Le garçon tomba à terre. Elone avait la main levée et les yeux rouges. Une larme perla sur sa joue.
-Ah ah ah ah ah, rigolèrent le groupe.
Agen n’eut pas le temps de s’excuser… Un rayon laser percuta une maison qui explosa sous l’impact. S’en suivit une multitude d’autre qui réduisirent en poussière un grand nombre d’habitation. Les mères affolaient courraient dans tous les sens à la recherche de leurs enfants. Entre deux explosions, on entendait hurler le nom de leur progéniture.
Dans les champs, les hommes entendirent le chaos provoqué par les différentes déflagrations et se précipitèrent au village. A leurs arrivés, les corps jonchaient les rues, certains étaient tellement carbonisés qu’il était impossible de les identifier. Eath Kolar couru vers sa maison. En chemin il aida un enfant dont la mère était prisonnière sous les décombres de sa maison. Une fois arrivé, la plus horrible scène s’offrit à lui. Sa femme et son fils unique étaient allongés par terre. Elle tenait le fils dans ses bras, comme pour le protéger, mais le souffle de l’explosion avait envoyé un bri de verre qui les avait transpercé de part en part. Ses jambes se dérobèrent sous son poids et tomba à terre. Les tirs provenant de l’espace cessèrent, par-dessus les lamentations, des cris de peur s’intensifièrent. Au loin, il perçut des tirs de blaster avec le son distinct d’une armée en marche. Eath se releva, déterminé à se venger et alla chercher sous les décombres le blaster qu’il cachait. Par chance il mit rapidement la main dessus et se précipita tête baissée vers une mort certaine. Les soldats sith pénétrèrent dans le village, tirant sur tous ce qui bougeait, homme, femme et enfant. Personne n’était épargné. Agen et Elone avait trouvé refuge dans une petite maisonnette avec d’autres enfants. Ils étaient tous terrorisés et ne faisaient aucun bruit. La petite fille se blottit contre la poitrine juvénile du garçon, elle pleurait. Dans leur fuite, elle n’avait pas pu retrouver sa mère. De leur position, ils pouvaient entendre les cris hystériques des adultes qu’on tuait. Un bruit sourd leur glaça le sang. Une personne tentait d’ouvrir la porte. Les coups se répétaient faisant vibrer la porte sur ses gongs.
-J’ai peur, dit Elone.
-Ne t’inquiète pas, dit Agen. Je te protégerais !
Les coups devinrent plus forts, cette fois il s’agissait de plusieurs personnes. Le garçon courageux prit un bâton de bois qui traînait à porté de main et se plaça derrière la porte. Il ordonna aux autres de s’enfuir par derrière et de courir à travers les champs pour rejoindre le village le plus proche. La porte était sur le point de céder. Le garçon la regard et se dit de toute ses force qu’elle ne devait pas s’ouvrir. Une chose incroyable se produisit. Elle cessa de vibrer, tout était redevenu parfaitement immobile. Les soldats de l’autre côté tentaient toujours de la défoncer mais sans résultats. La concentration de l’enfant vacilla, le cri de sa mère se percuta en écho dans ses oreilles et de rage il fit voler la porte en éclat, tuant les soldats qui se trouvaient derrière. Les sith qui avaient assisté de loin au spectacle prirent peur. Il n’y avait pas eu d’explosion, de toute évidence un jedi se trouvait à l’intérieur du bâtiment. En masse ils se ruèrent à l’intérieur pour enfin de compte voir un petit garçon qui les menaçait avec un misérable bout de bois.
-Un enfant ? Dit l’un d’eux surpris.
-Sortez d’ici, dit Agen fou de rage.
-Noooooooooooon !! !!!!!!!!!! Hurla la voie d’une fille derrière le garçon.
-Elone….
Pendant une fraction de seconde il relâcha son attention et regarda derrière lui. Cette inattention lui fut fatale. L’un des soldats plongea sa vibro-lame dans le cœur de l’enfant. Le sang se mit à couler goutte à goutte et avec lui sa vie. Le sith retira sa lame et envoya un coup de pied dans le torse du garçon.
-Ca t’apprendra sale mioche à défier les sith !
Il s’approcha de lui et lui redonna un autre coup de pied qui l’envoya à quelques mètres. Peu de temps avant de mourir, il vit Elone dans les bras d’un soldat en armure brillante, elle se débattait comme une diablesse en l’appelant. Il allongea difficilement le bras droit devant lui, ses forces l’abandonnèrent et le bras tomba à terre. Sa tête s’affaissa doucement contre le sol poussiéreux de la maisonnette. Il ne bougeait plus. Par chance pour lui, il ne pus entendre les cris et les pleures de sa copine. Le soldat qui l’avait tué se dirigea vers la fenêtre et vit dehors le corps inerte de la fille, elle avait les habits en lambeaux, le corps couvert de bleu et d’hématome. Au fur et à mesure que le temps passait, le calme s’installait progressivement, le village tomba aux mains de l’armée sith. Mais il ne fut pas le seul, à travers toute la planète les villes tombaient sous la puissance des envahisseurs.
Dans les montagnes, les bombardiers détruisirent une grande partie des défenses du peuple Zabrac, laissant ainsi le champ libre à Malak et à son armée de serviteurs obscurs. Les navettes atterrirent ainsi à une centaine de mètres de la plus grande ville. Le seigneur noir fut le premier à mettre pied à terre et scruta les alentours. Le ciel était clair et dégagé, le soleil brillait de mille feux. C’était un jour idéal pour tuer, voir le sang couler à flot ! Il activa son sabre et s’élança vers la cohorte de Zabrac qui arrivait vers lui. S’il avait encore sa mâchoire il sourirait de bon cœur. Les cadavres ambulants venaient d’eux même vers la mort au lieu de fuir. Les serviteurs n’avaient pas encore mis pied à terre que le seigneur noir démembrait, décimait, exterminait la colonie. Son sabre rouge tranchait dans le vif tandis que de sa main libre, il envoyait des éclairs de force ou jetait ses adversaires les uns contre les autres. Bandon arriva à son tour et poursuivit le carnage. Il ne fallut que peu de temps pour que le combat cesse. Les survivants avaient pris la fuite et s’étaient dirigeaient vers la ville. Les servants du côté obscurs se précipitèrent à leur suite mais furent bloqué par une barricade et furent contraint à la retraite. Les Zabracs avaient volontairement envoyé des hommes à une mort certaine afin de gagner du temps pour établir un périmètre défensif. Malak leur concéda que c’était une tactique rusée et audacieuse mais que cela ne suffirait pas à l’arrêter. Il ordonna aux bombardiers de pilonner la zone. Lors du raid, les bombes furent stoppées par un écran de protection.
-Surprenant, dit Malak. Ces bêtes possèdent un instinct de survie intéressant.
-Que devons nous faire ? Demanda son apprenti.
-Quelles sont les nouvelles dans les plaines ?
-Les villes tombent les unes après les autres, ils n’offrent qu’une résistance futile.
-Tous ce passe comme prévu de ce côté.
La position de la place forte Zabrac, rendait impossible d’accès l’artillerie. Pourtant, il fallait bombarder la zone en continue pour épuiser les ressources énergétiques. Hélas pour eux, les vaisseaux en orbite basse ne pouvaient pas tirer avec une précision aussi importante, de plus les bombardiers ne pouvaient pas offrir un flot continu. Une idée lui vint à l’esprit. Il se dirigea vers le bouclier suivi par une multitude de disciple. Tout ce qui importait était de créer une brèche suffisante pour pénétrer les défenses. Ensuite, quelques sith iraient détruire les générateurs et le tour serait joué. Le maître plaça ses mains à quelques millimètres du champ de protection et concentra son pouvoir formant une fine aiguille électrique qu’il inséra avec difficulté. Les Zabracs de l’autre côté, observait avec attention ce qui se produisait. D’après leurs ingénieurs, la barrière était totalement imperméable, pourtant… Malak envoya une grande quantité d’énergie dans ses mains et l’aiguille prit la forme d’une sphère parfaite. Elle s’agrandit peu à peu tout en se creusant de l’intérieur. Au bout d’un moment elle ne formait plus qu’une fine couche qui repoussait la barrière laissant un passage en son centre. Les sith et les Zabracs furent abasourdis par ce qui se passait. Lorsque la taille du passage fut suffisante, le seigneur des sith ordonna à tous les disciples de se précipiter à l’intérieur et d’exterminer tout le monde. Il s’aventura aussi à l’intérieur et le passage se referma derrière lui. Le combat avait repris, les sith expulsaient toute leur rage dans chaque coup de sabre, faisant reculer petit à petit leurs adversaires encore sous le choc. Leur maître était resté en retrait et tendis les mains devant lui, une pluie d’éclair déferla sur une dizaine d’ennemi. Par contre le fait étrange était que les éclairs n’étaient pas produits par Malak mais se dirigeaient vers lui. Il suffit de quelques secondes pour voir le corps de ces mêmes ennemies tomber au sol, vidé de leur énergie vitale.
-Ah, quelle sensation incroyable, dit Malak. Revan, tu avais raison de garder se secret. Dorénavant, je t’attends le pied ferme. Je sais que tu viendras pour te venger et cette fois je te vaincrais. Je prouverais à tout l’univers que moi seul suis digne de le diriger. Et dans tes yeux je pourrais contempler la crainte et la peur ! Toi qui m’a toujours considéré comme inférieur ! Ah, ah, ah, ah !
Le bouclier céda, les générateurs venaient d’exploser. Avec la disparition du champ de protection, s’envola aussi la chance de repousser l’envahisseur. Il ne fallut pas plus d’une dizaine d’heure pour que la totalité de la planète passe sous le contrôle de l’armée sith. Vingt quatre heures plus tard, l’hohlonet annonçait la chute d’Anobis, à la grande surprise des autorités. Avec la terrible nouvelle, il fut diffusé des séquences de la bataille filmée par des amateurs. L’une d’entre elles, était l’exécution d’enfant.
Bonne lecture!