La navette G-Wing atterrit enfin dans l’astroport de Dantooine, en sortant de l’appareil, Den se dirigea vers l’enclave, mais en chemin il vit une jeune fille d’une grande beauté s’entraîner au sabre avec des sphères d’énergie, elle marchait pied nu et portait un pantalon court moulent qui laissait voir ces belle cheville blanches, elle portait aussi body de couleur marron et ces cheveux blanc flottait dans son dos.
La force était puissante en elle, et avait une bonne adresse au sabre, en l’observant il se rappela Cariaga Sin, une amie qui possédait la même force et aussi la même fougue. Ione observait la sphère attentivement, puis réussi a bloqué plusieurs tires lasers avec son sabre d’entraînement, sa défense est devenue efficace, avec plus de pratique elle pourra apprendre facilement le Ataro. Alors qu’elle réglait la sphère pour un second exercice, elle sentit des yeux l’observait.
La jeune fille aperçu Keyle, c’était un homme grand, bien bâtie aux larges épaules, portant un habille très sombre, ces cheveux étaient d’un noir d’encre hormis une petite mèche grise, et ces yeux verts émeraudes brillaient d’une vive lumière, elle ne l’a jamais vue dans l’enclave.
Oh mais si ! dit elle vivement, il était avec Avan le jour il ou il se présenta a l’académie, peut être un Jedi exilé qui revenait a l’ordre après plusieurs années de réclusion ? Mais ce qui l’effrayait, c’est cette aura qui émanait de lui, elle était aussi foudroyante qu’Avan projetait, même pire. La jeune fille baissa les yeux, intimidée.
- Donnez moi ce sabre, dit Keyle d’une voix douce mais pleine de gravité.
Ione obtempéra et lui donna son sabre d’entraînement.
- Ce n’est qu’une arme d’entraînement, dit il a Ione, vous n’avez pas encore construit le votre ?
- Non ! Dit elle d’une toute petite voix, je n’ai pas encore le courage.
- Vous avez le courage de parer les lasers mais pas pour construire un sabre ? Dit Keyle légèrement surpris. Pour quoi ?
- En fait ! Avoua a Ione, je suis réticente a construire une arme qui pourrait tuer un jour quelqu’un.
Elle lui avouait un secret qu’elle n’a jamais oser parler a personne pas même a Jolee, cet homme inspirait une grande confiance, quelque part elle savait qu’elle pouvait lui confier ces secrets sans problème.
- Un sabre laser est une arme noble. Dit Keyle en enclenchant la lame verte, elle doit être maniée avec habilité et prudence, mais si un jour vous devez protéger quelqu’un, vous serez obligé de vous battre.
- Je sais ! dit elle tristement, c’est pour ça que je m’entraîne dure pour éviter de blesser mon adversaire.
Keyle tournoya la lame verte et la plaça à quelques centimètres de la gorge de Ione, celle-ci resta tétanisée.
- le sabre n’est pas une arme de guerre, ni un vulgaire outil pour tuer, mais une quête de voie en soit même, vous comprendrez cela un jour quand vous protégerez un être cher.
Keyle lui fit un sourire si doux que Ione en trembla, il lui rendit son arme d’entraînement et continua son chemin en faisant flotter sa grande cape noire, ces mots puissant restèrent gravé dans son cœur et dans son esprit, Ione regarda gravement le sabre puis ferma les yeux en le serrant dans sa main.
Pendant ce temps dans les steppes, Avan courrait a toute jambe pour rejoindre Atris, presque une semaine qu’il s’entraîne avec elle, et il se sent plus fort et plus résistant avec les exercices Echani, et surtout avec les techniques qu’elle lui enseigner chaque jour, il pouvait se concentrer plus longtemps et plus profondément, c’était comme si elle guidait ces faits et gestes, elle était incroyable.
En arrivant dans le lieu habituel, il entendit un chant étrange, c’était une voix angélique et très mélodieuse, en s’approchant doucement, il ouvrit grand les yeux en découvrant le propriétaire de cette voix envoûtante.
Atris était assise dans l’herbe humide, et elle chantait en donnant a manger aux oiseaux, elle avait un visage paisible et heureux, tout autour d’elle, de nombreux animaux étaient assis en l’observant comme envoûtés. Avan aussi était envoûté, son chant était merveilleux et elle était merveilleuse, sous les traits de la femme sévère se cachait une autre personne, une personne étrange, presque mélancolique, de petits larmes tombaient de ces yeux, elle chantait pour quelqu’un, ou c’est cela, elle chantait pour une personne disparue, elle mettait tout son cœur dans son chant, même les mélodies étaient tristes. Atris était triste et malheureuse, mais elle souriait avec tendresse et amour aux oiseaux qui mangeaient dans sa main, elle les caressait avec son doigt, et les laissa s’envoler, puis elle ferma les yeux et continua de chanter sans faire attention au Miraluka qui l’observait, ce dernier se leva quand le chant disparut de sa bouche.
- Bonjours Atris ! Dit Avan timidement.
La jeune femme ouvrit les yeux subitement, elle redevint la femme brutale et froide, mais son visage restait serein et grave.
- Tu enfin venu ! Dit elle gravement.
Avan s’assit à ces cotés et observa le vide un moment.
- Votre voix est apaisante, dit il avec un sourire gentil.
- Les oiseau avaient besoins de chants apaisants, dit elle en détournant les yeux, je chante souvent pour eux.
- Je vois, dit il gravement.
Atris hésita un moment puis :
- Tu ressembles beaucoup à ton père.
- Comment vous le savez ? Dit Avan surpris.
Atris s’autorisa un léger sourire :
- Les Miralukas n’ont pas d’œil, je suppose que ton père était humains n’est ce pas ?
- Oui c’est juste, dit il en riant, ma mère me parlait rarement de lui. C’était un homme mystérieux pour tout le monde, même pour ma mère, parfois je la voyais pleurer en cachette, son absence lui déchirait le cœur, même des années et des années après sa disparition, elle continuait d’espérer son retour, elle l’aimait toujours et ces derniers mots étaient pour lui.
Atris ferma les yeux puis les ouvrit lentement, Avan observait tristement le ciel.
- Je sais ce que c’est de perdre un être aimé, dit elle gravement.
- Vous ? Dit Avan en la regardant surpris.
- Oui ! Dit elle doucement, une fille, il y a bien longtemps, quand je te vois je me souviens de ce que peut éprouver une mère.
- Ou est passé le père de votre fille ?
- Disparu aussi, dit Atris en essuyant une larme, je chante tous les jours pour lui, dans l’espoir qu’il puisse revenir saint et sauve.
- Votre voix est vraiment jolie, dit Avan avec gentillesse.
- Va te préparer, ordonne-t-elle subitement, je vais bientôt te rejoindre.
- Entendus ! Obéit Avan sur le champ.
En faisant quelque pas, il se tourna vers Atris, qui restait assise sans bouger :
- Atris ! Puis je vous poser cette question ? Votre voix m’est très familière, vous êtes sur que vous et moi somme jamais rencontré avant ?
- Non ! Dit elle en secouant la tête, va maintenant.
Avan haussa les épaules et partit au courant, mais Atris éclata en sanglots, comment lui avouer qu’elle l’avait tenu dans ces bras quand il était bébé ? Le jour ou Visas vint a elle pour lui demander d’instruire sa garde personnel aux arts martiaux Echani, Atris avait tenu Avan dans ces bras et lui avait chanter le même refrain.
Le reste de la journée passa paisiblement, la jeune femme lui enseigna les rudiments Echani et les nombreuses techniques de combats qu’elle connaissait, il apprenait vite, et comprenait rapidement les prises, certes il était un peu long pour les répéter efficacement, mais possédait un esprit réfléchis et avançait pas a pas en osmose.
L’après midi arriva et le professeur commença les cours de force, Avan qui a gagné en concentration découvrit combien certains exercices étaient faciles, mais le chemin restait long et laborieux. Du moins le Miraluka pouvait facilement déplacer la boule d’acier, invoquer la force plus rapidement, mais il reste à apprendre comment combattre avec la force, puis Atris lui donna une épée pour les cours de sabre.
Elle lui enseigna le Shii Cho, la forme basique, ou la base des sept formes, le Miraluka suivait les mouvements de son maître tout en l’écoutant parler, Atris livrait un petit duel avec lui mais corrigeait ces mouvement en même temps.
- le Shii Cho est la forme basique par excellence, elle permet de mieux progresser quand tu veux apprendre une autre forme ou un autre style, le Makashi est la deuxième forme, la plus élégante des sept, elle te permets de porter des coups fluides et est surtout efficaces dans les combats contre un autre utilisateur du sabre, l’harmonie entre le sabre est la force se base dans le Makashi, c’est l’une des formes les plus efficaces.
Atris adopta le Makashi et lui montra quelques mouvements issus de cette forme de combat.
- Le Soreçu est la troisième forme, dit Atris d’une voix puissante, la plus défensive des sept, c’est un mur, une barrière de défense infranchissable, efficace contre les ennemis armés de Blaster, mais moins contre ceux armés de sabre, cependant il existe des personnes qui dépasse cette faiblesse et arrivent a transformer cette forme en une technique de combat efficace.
Avan bloqua une frappe et opina du chef.
- Le Ataro est la quatrième forme, c’est la plus acrobatique des sept.
L’image de Ione qui bloquait les tires laser en faisait des acrobaties lui revint en mémoire, la jeune fille avait choisis d’apprendre cette forme car elle était de nature acrobate, Avan comprit que chacune des forme correspondait a un caractère ou a une personnalité, Atris lut dans son regard qu’il avait comprit et passa directement a la cinquième.
- Djem-So, la plus puissante des sept, elle transforme les prises de défense du Soreçu en prises d’attaque, mais elle est mal vue par certains Jedi, car elle confrère un sentiment de supériorité durant les combats, se qui peut conduire dangereusement au coté obscure. Néanmoins c’est une forme efficace quand l’ennemi est en surnombre.
Atris montra à Avan quelques mouvements de Djem-So, puis passa à la sixième en changeant de position.
- Niman, la plus équilibrée des sept, mais c’est une forme inefficace que je te conseillerai fort de ne pas apprendre.
- Pour quoi ? demande Avan.
- Peu exigeante ! Explique Atris, elle n’offre aucun avantage au combat, et reste aussi basique que le Shii Cho, souvent appelé la forme des diplomates car les Jedi consulaires l’utilise pour calmer une querelle, mais pas plus.
- Et la septième ?
Atris le regarda gravement, son expression troubla Avan.
- Juyo, la plus dangereuse et exigeante des sept formes réunis, seuls les Jedi noirs ou Sith maîtrise cette forme à la perfection, et aussi quelque grand maître d’arme Jedi, elle utilisent des sentiments comme la colère ou la haine, ou au pire le coté obscure de la force, elle tire son essence des sentiment négatives, rare sont ceux qui la maîtrise et très peu sont capable de l’utiliser.
Avan médita un peu puis regarda son épée gravement.
- Quel est le meilleur style de tous ?
Atris l’attaqua avec de violents enchaînement, le Miraluka parait avec peine, et se trouva rapidement jeté a terre.
- la réponse la plus diplomatique est celle-ci : « Tout les style sont bons. » il n’existe rien de comparable à quelque chose qui pourrait être « le meilleurs style ». Personne ne devient un maître en trois leçons, il n’y a pas de formule magique, ce n’est pas le style qui compte mais l’adepte, ou dans une autre formule. « Ce n’est pas ce que tu fais, mais la manière dont tu fais » qui compte vraiment. Les styles se développent avec une culture comme base.
Avan se leva et adopta une position défensive, Atris l’attaqua et opina du chef, il se défendait très bien.
- Si ta souplesse et ton envergure sont moyennes et que tu ne te sentes pas attiré par le style acrobatique comme le Ataro, ne le choisis pas, si ton niveau de coordination est faible, évite les formes qui demandes de la souplesse, si tu es fort et rapide, choisis un professeur dans un style plus physique et plus centré sur la force.
Atris le désarma et plaça la pointe de son épée entre ces deux yeux.
- Garde toujours un esprit ouvert mais aussi un sens critique, ne croix pas a tous les grades que l’on te montre pour si impressionnants qu’ils paraissent. Il y a une règle qui est bonne a suivre : si quelqu’un se présente comme un expert c’est qu’il ne l’est pas, et si ont se fait appeler maître, on ne l’est pas non plus. Les titres et les grades peuvent signifier des choses bien différentes, cela dépend qui les accorde et de qui les accepte.
- C’est pour ça que vous m’avez demandé de vous appeler par votre nom ? Dit Avan en ouvrant grand les yeux.
- En effet, dit Atris en hochant la tête, n’oublies pas non plus que c’est toi qui détermine tes objectifs et personne d’autre. Atris regarda le soleil qui commençait a se coucher puis ajouta : le cour est terminé, tu as bien travaillé aujourd’hui.
- Je croix que je vais me baigner dans la rivière ! Dit Avan vivement, et puis j’aimerai rester avec vous, comme sa je pourrais apprendre encore des choses.
- Comme tu voudras ! Répondit Atris, je suis dans ma maison, rejoins moi dés que tu auras fini de prendre ton bain.
- J’y serais, dit Avan avec énergie.
Pendant ce temps, dans les futaies, Ione marchait en regardant l’horizon, elle voulait trouver le Miraluka car il faisait vraiment tard et qu’il devait rentrer a l‘enclave, alors qu’elle observait les environs, elle arriva dans la rivière mais aperçu une silhouette qui nageait dans l’eau froide.
Ione le regarde attentivement puis poussa un hoquet terrifié, c’était Avan qui se baignait tout nu dans la rivière, la jeune fille rougit jusqu’au sang et détourna rapidement les yeux, mais elle regarda son ami avec un tremblement nerveux. Son corps était sculptural a souhait et des tatouages parcouraient ces cuisses modelés comme ceux d’une belle bête de course, la jeune fille réalisa avec stupeur que le Miraluka avait une beauté sauvage, des gestes aussi gracieux que ceux de Renuto, un corps d’homme qui l’effrayait et l’attirait en même temps.
Ione détourna les yeux et s’enfuit au courant, c’était la première fois qu’elle voyait un garçon nu, et la première fois qu’elle tremblait vivement. Et aussi la première fois qu’elle sentait du désir, et cela l’effraya.