Le Miraluka ouvrit les yeux et activa ses deux sabres lasers à lame verte et rouge, le premier construit sur Kashyyyk, le reflet de son esprit guerrier. Le second appartenait à sa grande mère, Eirané Nicodémus. Une puissante guerrière a l’image de son fils Revan.
Le Miraluka abattit les deux lames en avant, et continua d’exécuter avec une singulière concentration les étranges mouvements d’une danse mystérieuse. Les sabres qu’il manie avec dextérité font partie de son corps. Il leur accorde une sorte de vénération qu’impose un objet sacré. Il s’entraîne comme un calligraphe : une fois que le trait est tracé c’est fini. Ses gestes sont précis, presque rituels, terrifiants aussi. Poussant des cris terrifiant à chaque coup, les lames fondaient l’air à la vitesse de l’éclaire. On dirait un dieu de la guerre.
La forme de combat Jar’Kai n’est pas à proprement parler une forme classique enseignée dans l’ordre Jedi. Elle découle davantage des techniques millénaires pratiquées au sein du temple Jedi Généralement, les disciples mettent déjà de nombreuses années à apprendre les cinq premiers aspects de l’art du sabre laser. Mais le Miraluka commença a pratiquer le Jar’Kai et les variantes sans commencer par les bases, son mentor lui inculqua l’art du sabre et esprit de combat. Un consulaire demeure capable de combattre avec ou sans arme. Autre l’art du sabre, le Miraluka pratiquait aussi les arts martiaux Echani et même certaines techniques de combat de Teras Kasi. Mais son arme favorite demeure le Sat’skar, l’épée Coynite produite sur Coyn par la société Ekkar Arms, est sans nul doute l'arme la plus raffinée que les Coynites possèdent, et aussi la plus rare, à tel point qu'il est quasiment impossible d'en trouver hors de Coyn, les natifs de cette planète préférant les garder pour leurs propres besoins plutôt que de permettre à n'importe quel hors monde d’en posséder une.
Avan Marr désactiva le sabre a lame rouge pour le remplacer avec le Sat’skar, une arme prestigieuse et rare, mais aussi et surtout formidablement efficace. Son maniement requiert une excellente maîtrise, mais les guerriers expérimentés qui savent s'en servir sont quasiment imbattables au corps à corps. Le maniement de cette arme requiert donc une certaine maîtrise, à l'image d'autres armes reposant sur la même configuration, comme les zhabokas iridoniennes ou les doubles sabres laser, utilisés par les Jedi ou les Sith. Son utilisation ne peut donc se faire sans risque pour le porteur qu'au prix d'un certain entraînement. Son prix est évalué à quatre milles crédits l'unité.
Le Miraluka abattit les deux lames laser et acier en avant et fit une pirouette dans le pure style Makashi, la forme qu’il choisit de maîtriser et qui lui correspond le mieux. Sa prochaine cible sera un seigneur Sith, et ce combat sera difficile. Mais avant de l’attaquer mieux vaut amasser un maximum d’information sur Rath, il y a quelque chose d’étrange sur lui. Avan sentit une obscurité palpable et une souffrance cachée, cet homme cache autre chose derrière ses yeux dorés, et compte bien découvrir ce que c’est.
La porte s’ouvrit enfin pour laisser passer un droïde tout cabossé de couleur rouge, il marchait d’un pas discret et semblait inoffensif au premier regard, mais c’était mal connaître le Hunter Killer 47. Où HK47 le droïde assassin que Revan plaça sous ses ordres. Ce dernier s’arrêta à quelques pas du Miraluka et déclara d’une voix métallique :
- Interrogation ! J’espère que vous avez laissé quelques cibles potentielles pour moi, maître. Je serais dans l’embarras si je dois broyer des crânes déjà morts.
- Tu as récolté les informations que je t’ai demandées ? Questionne le Miraluka en rengainant ses armes.
- Réjouissance ! Infiltrer l’académie Jedi de Bélsavis était un jeu d’enfant, je me demande comment ces abrutis de sac a viande ont pu imaginer que je sois un simple droïde obsolète. Indignation ! Je suis un condensé de merveilles technologiques, et je demande l’autorisation de dessouder Le Twilek gros plein de soupe qui a oser m’insulter en m’appelant : vieux droïde.
- Tu t’es fais passé pour un droïde protocole ?
- Réponse évidente : c’était le seule moyen pour infiltrer l’ordinateur central des archives. Supplication ! Ne me demandez plus jamais d’infiltrer une infrastructure sans « retirer » une vie au passage, c’est une insulte a mes protocoles d’assassinat.
- J’imagine que tu as infiltré proprement l’académie sans blesser personne. Ajoute Avan en le regardant soupçonneux
- Hésitation ! Et bien… je dois avouer que votre recommandation était d’infiltrer les archives sans tuer personne, vous ne m’avez pas dit que je ne devais pas briser des tibias ou des mâchoires. Cela dit je croix que je comprend pourquoi le gros Twilek parlait avec les « ché » dans chaque mots, je lui ai cassé les dents en lui corrigeant sa dégaine dégoulinante de graisse. Ton rassurant ! Je vous promets qu’il est juste « corrigé » mais pas mort du tout.
- Et les informations ? Ajoute Avan gravement.
- Triomphe ! Elles sont dans cette puce mémorielle. Votre cible était bien un Jedi de l’ancienne république. Question ? Pourquoi voulez vous tant savoir sur une cible avant de la liquider ? Théorie : est-ce un nouveau protocole d’assassinat ? Si c’est le cas, je serais heureux de faire une mise à jour complète de mes données.
- Connaître une cible, c’est connaître ses points forts et faiblesses.
- Citation : La vertu n'appartient qu'à un être faible par sa nature et fort par sa volonté. Ton agacé ! Pardonnez moi mais je suis en désaccord avec ceci. Je pense que si on fait abstraction de l'utilité sociale, quelle différence y aura-t-il entre le meurtre commis par l'assassin et celui commis par le bourreau ?
Le Miraluka regarda le droïde et sourit légèrement.
- Tu es lequel des deux ?
- Ton joyau ! Je suis les deux, maître. Le jugement de la Justice est le traitement médical de la perversité.
- Parce que tu te prends pour un justicier ?
- D’une certaines façon maître. Explication ! Avant qu'il y eut des lois faites il y avait des rapports de justice ; dire qu'il n'y a rien de juste et d'injuste que ce qu'ordonnent les lois positives, c'est dire qu'avant qu'on eût tracé le cercle les rayons n'étaient pas égaux. De plus, la justice n'a rien à voir avec la Loi, qui n'en est que la déformation, la charge et la parodie. Ou… une blague philosophique.
- Bon arguments.
- Souvenir : entendre des sénateurs parler pendant des heurs peut rendre marteau. Je me souviens d’un sénateur Rodien qui criait avant que je ne lui arrache les antennes a mains nue et…
- Tu me racontera cela plus tard HK.
Le Miraluka sortit de sa salle d’entraînement privée pour consulter les informations prises. HK tourna sur lui-même déclara agacé :
- Point d’interrogation ! Quand je pense que j’allais lui expliquer comment procéder pour liquider sans se fatiguer. Je croix vraiment que mes protocoles d’assassinats ont besoin d’une bonne remise a jour. Les sacs a viandes sont devenus plus difficiles a buter, a moins que le gros plein de soupe ait raison, je suis peut être obsolète.