mais ou est passé tout le monde ? Vous avez disparus ? C'est le dernier chapitre et vous avez mis les voiles ? J'allais poster la suite aujourd'hui, mais a ce que je vois je n'ai trouvé personne LOL. C'est pas grave, je vais continuer d'écrire cette suite qui est très passionnante. il est frai que mes deux derniers postes étaient court, je vais rectifier l'
@plus
T'inquiete pas Tamene tes lecteurs sont toujours là, peut-être un peu moins a l'affut mais toujours présent tout de même.
Si tu veux poster la suite vas y, on attends que ça
Par contre c'est vrai que le dernier passage était très court, en plus d'être assez technique. Va falloir que je le relise puisque je l'ai pas totalement compris (surtout le passage avec kreia)
J'attendais la fin du chapitre pour poster mais si tu manque de soutien voila :
Need la suite :p
tes lecteurs sont toujours là, j'avais pas le temps de poster quoique ce soit ces derniers jours, mais j'attends la suite avec impatience!!!
Continu ! j'ai pas l'habitude de poster mais tes fics sont d'une rare qualité au niveau de l'écriture et du réalisme vis à vis de l'univers , vite le dénouement !
je suis la aussi !!!
Tout comme moi.
Coruscant
Bâtiment du sénat de la république,
Bureau du chancelier
C’était une rencontre privée entre Den et le chef d’état Anarius. Le grand maître portait une bure traditionnelle et portait son sabre laser dans sa ceinture. Normalement un Jedi devait se défaire de son arme avant de rencontrer le chancelier, mais le statu de Den était différend, avec ou son arme il pouvait aisément tuer le chancelier sans que personne puisse l’en empêcher. Garder ou non le sabre ne ferait pas de différence et Anarius en était conscient. Mais le maître n’était pas venu seul, il avait à ses cotés sa femme Lisa, qui ne le quittait plus d’une semelle. Elle portait aussi une bure mais de couleur sombre, elle n’est pas Jedi mais jouait un rôle important dans l’ordre, car Den l’avait nommé officiellement instructeur de combat a main nu pour les apprentis padawan. Elle jouait aussi un pont entre le république et les Jedi, car Lisa est général et possède ses entrés dans la flotte, de plus elle a mené avec brio les raides dans le bras de Tingel, sa présence est donc indispensable dans cette réunion. Cela fit sourire Den, Lisa l’aurait suivi malgré tout, même si elle n’occupait aucune fonction.
- Je comprends que vous n’ayez guère de temps, dit le chancelier Anarius.
Les cheveux blanc, sérieux, Anarius était le portrait craché du politicien qu’admirent les nombreuses foules d’électeurs. Assis en face de Den, les mains jointes sur la table qui le séparait de Den.
- Je vais donc être bref, je représente de nombreuses voix du gouvernement galactique qui veulent vous donner l’opportunité d’accorder une très grande faveur a ce même gouvernement.
Den fronça les sourcilles puis invita Anarius a poursuivre en inclinant légèrement la tête.
- Et bien voila, la faveur en question est d’élever Ione Da Boda en rang de maître Jedi.
Lisa n’avait aucune expression dans son visage, mais Den devina sa surprise par le biais de la force. Ione occupait le rang de capitaine de troupe Venoms, admirée et respectée parmi eux, la jeune fille avait même une liaison avec un lieutenant Venom. Anson Gates, d’un coté Den n’a jamais condamné Ione pour cette liaison interdite au code Jedi, lui-même était marié a Lisa. D’un autre il se méfiait des Venoms, loyaux soldats de Revan. Depuis qu’Avan a réapparu en lui révélant les vrais intentions de son frère, le Jedi n’entreprit aucune action contre Revan et garda le silence, ce dernier est encore trop puissant, mieux valait jouer la carte de la transparence, sans oublier qu’il avait toute la république avec lui, si jamais il l’attaquait sans preuve, il perdrait a coup sur. Mais attendre sans rien faire n’est pas le genre de Den, il priva Revan de Bastila, et retira tout les Jedi des troupes Venoms, aujourd’hui les Venoms continuaient d’apporter leurs aides a la flotte mais rien de plus. Privé de Bastila et de sa méditation de combat, son frère avait de nombreuses difficulté a gagner rapidement des batailles. C’est ce que voulait Den, gagner le plus de temps possible.
- Elever Ione en tant que maître Jedi ? Demande Den étonné, j’avoue ma surprise, pourquoi Ione en particulier ?
- Et bien… nous traversons une période trouble, maître Orion. Le capitaine Da Boda est une icône chez les Venoms. D’après ce qu’on m’a rapporter de nombreux soldats Venoms lui doivent leur vie. C’est aussi une bonne meneuse, on lui donnant le commandement des troupes, le maître Revan et vous-même avaient fait preuve d’une immense confiance en ces talents en sa loyauté, et elle a démontrait qu’elle méritait cette confiance et qu’elle continuera a le faire. Ione pourrait aussi servir d’exemple vivant a la coopération entre les Venoms et l’ordre Jedi… si seulement les Jedi pouvait faire la même confiance en elle.
Anarius contrôlait parfaitement sa voix et parlait de manière convaincante. Mais Den n’était pas dupe, il savait parfaitement que la proposition ne venait pas d’Anarius, mais de quelqu’un d’autre. Il relayait cette proposition n’émanant pas de lui, sans doute pour s’acquitter d’une dette envers un autre politicien, un des protégés de Revan. Den jeta un bref coup d’œil à l’étrange femme assise aux cotés d’Anarius. Un capitaine Venom du nom de Jeln Katic, celle qui remplaça Segavax au commandement des troupes. Elle était plus petite de taille que Lisa, mais avec un visage lourd et une expression farouche qui amusait Lisa Hesse. Une petite qui jouait aux dures, selon ses dires.
- Chancelier, déclare Den poliment. Ione n’a pas encore la maturité émotionnelle nécessaire pour devenir un maître
Le chancelier Anarius lui adressa un regard d’incompréhension.
- Beaucoup de Jedi, tant de l’ancienne république que dans l’air moderne sont devenus des maître a son âge, ou plus jeunes.
Den secoua la tête.
- Ce n’est pas une question d’âge, chancelier.
- Elle a même prouvé, insiste Anarius. Qu’elle a des pouvoirs que certains maîtres confirmés du conseil ne peuvent posséder.
- Si vous parlez de sa méditation de combat, fit Den avec un sourire amusé. Alors autant que vous sachez que ce n’est pas non plus une question de pouvoir. C’est comme Imaginer un gamin de cinq ans munis d’une grenade frag qui enseigne a l’université.
Jeln Katic intervint d’une voix toute militaire.
- Peut être que le talent et la sagesse, ou l’âge ne sont pas a prendre en considération ici. Ione est peut être jeune mais en devenant maître, elle atténuera la frontière entre ceux qui ont juré de défendre la république, et ceux qui ne reconnaissent qu’une vague responsabilité face a celui-ci.
Face à elle, Lisa s’avança à son tour comme si elle se positionnait comme un sniper pour abattre sa cible. Elle prit la parole avec calme, mais suffisamment de venin dans sa voix.
- La fonction que les Jedi exercent depuis des millénaires et tout sauf vague. Ione est expérimentée c’est vrai, mais elle est encore incapable d’impartialité, je ne suis pas Jedi mais j’approuve l’impartialité, c’est grâce a elle que les criminels sont attrapés et punis, et c’est aussi avec elle qu’un soldat accomplit son devoir dans le champ de bataille. Ione est encore loin de posséder cet esprit, comme le maître Orion l’a expliqué, c’est une gamine avec une grenade frag qui comprend sa fonction mais qui ne sait pas encore quand s’en servir.
- Chancelier, reprit Den d’un ton apaisant. Laissez moi vous donner une preuve de ce que j’avance, quand j’étais un jeune chevalier je pouvais détruire et même déplacer des destroyers Mandaloriens Predators. Peu de maîtres plus expérimentés et plus puissants peuvent accomplir cela, moi j’y parvenais car la force était puissante en moi, mais aussi parce que j’avais une foi absolue en mon bon droit et en ma conviction de protéger des innocents contre les Mandaloriens. Avec le recul j’ai compris que mes actes guidés par de bonnes attentions ne faisaient qu’alimenter le feu de la guerre. Mais le puissant chevalier que j’étais refusait de regarder la vérité en face, appelons cela la fougue de la jeunesse si vous préférez. Aujourd’hui je doute de pouvoir détruire un destroyer Predator, je ne suis pas plus faible, et au contraire plus habile… mais aujourd’hui je saurais que mon but avoué ne serait pas au service du bien, et ce savoir m’empêchera de me concentrer assez pour accomplit cette tâche. Alors étais-je un maître a l’époque, ou le suis-je maintenant ?
Le chancelier Anarius et le capitaine Katic échangèrent un regard, le visage d’Anarius était serein, mais ses émotions indiquaient que cette partie de la réunion n’avait pas tourné de la façon dont il espérait. Den l’observa un moment puis reprit en souriant.
- Néanmoins, je vais continuer d’évaluer les progrès de Ione en tant que Jedi, et dés que je l’estimerais prête a devenir un maître, vous serez les premier que j’informerais.
- Ha, fit Anarius en s’appuyant contre le dossier de son siège, je vous remercie.
Den se leva et hocha la tête.
- Merci de nous avoir reçu.
Den et Lisa restèrent silencieux en sortant du bureau, et même dans l’ascenseur qui les amena au niveau du hangar. Ils ne reprirent la parole qu’une fois dans leur speeder et loin du bâtiment du sénat.
- Qu’est ce que Revan veut de Ione a ton avis ? Demande Lisa gravement.
Encore une fois, Den la regarda surpris. Elle n’est pas Jedi mais elle a tout de suite deviner qui voulait vraiment faire de Ione un maître. Lisa continuait de le surprendre et l’exilé sourit plus amusé que jamais. Un mois plutôt, Den avait obligé sa femme à se laisser examiner par ses soins, désirant savoir si elle possédait une sensibilité a la force, a son grand regret son ADN ne contenait aucune trace de Midichloriens. Pourtant elle possédait un esprit si vivace et avait cette capacité a regarder les choses en profondeur, une capacité qui démontrait une grande sensibilité a la force, mais Lisa n’avait aucune sensibilité, ses dons lui venaient tout bonnement de la nature. Den l’imagina avec une bure et un sabre laser, un autre sourire se dessina sur ses lèvres, elle aurait accompli des miracles avec la force.
- Revan a besoin de la méditation de combat de Ione, il veut gagner rapidement des batailles, les frappes éclaires ont toujours étaient sa stratégie préférée. Bastila étant confinée au temple, il devait trouver une autre pour la remplacer.
- Oh je vois, pourquoi tu n’enverrais pas Ione l’aider dans ce cas ? Elle pourrait nous tenir informer de ce qu’il prépare.
- Revan devinerait facilement que j’enverrais Ione l’espionner si j’acceptais rapidement.
- Donc tu comptes la lui envoyer ?
- Je ne sais pas, j’hésite. Ione est amante avec le lieutenant Gates, et j’avoue même que je n’ai plus confiance en elle, elle pourrait choisir le camp de son petit ami et renier les Jedi
- Ione s’est engagée envers l’ordre, déclare Lisa. Et crois le ou non, elle t’aime toujours comme un père, et elle regrette d’avoir perdu ton affection.
C’était le problème, Den en voulait a Ione d’avoir accepter facilement la sois disante trahison d’Avan, quand il lui a parler quelque mois plutôt il avait senti une légère colère dissimulée, les Miralukas aiment avec passion et férocité, si on ne parvenaient pas a rendre leur amour, ils ne vous le pardonneront jamais.
- J’irais lui parler, déclare Lisa. Mais il faut que je sois sur de ta décision. Tu comptes l’envoyer auprès de Revan ?
- Oui, mais pas question de l’élever au rang de maître.
- De toute façon, elle aura largement l’occasion de prouver son rang de chevalier. Tu as bien dis qu’elle avait un Venom comme petit copain ? Demande Lisa d’un air sinistre.
- Oui, pourquoi ?
Lisa lui expliqua son plan et le visage de Den changea de couleur.
- J’ai changé d’avis, heureusement que tu n’es pas une Jedi.
- Oh mon toubib, moi j’occupe un rang plus dangereux, celui d’épouse. Minaude Lisa en le regardant avec des yeux de braises.
Un sourire se dessina sur ses lèvres, c’était plutôt lui qui occupait une place a risque, être le mari de Lisa Hesse n’est pas une mince affaire. Mais il est heureux malgré tout d’avoir cette femme a ses cotés, elle renferma sa main sur la sienne et lui gratifia de son plus beau sourire comme si elle avait lu ses pensées.
une suite très intéressante, qui soulève quelques questions... Ione serait-elle une apprentie secrète de Revan, ou juste un pion? L'échiquier se met en place pour l'explication finale... que j'attends avec impatience bien sûr!
Uko observait le Miraluka méditer, de sa vie de guerrier il n’a jamais rencontrer de combattants capable de rester quarante huit heurs immobiles. Bien sur il a entendu parler des Jedi et de leurs façons de communier avec la force, mais c’était la première fois qu’il assistait à l’une de leurs séances de méditation. Avan avait mit un bandeau autour des yeux, et restait ainsi sans bouger. N’ayant pas toucher au repas posé a ses cotés. Il méditait dans le calme absolu, Uko entendit des bruits de pas, en regardant par-dessus son épaule il aperçu Avalane approcher, l’impératrice était venu sur Vontor avec un transporteur privé, elle portait la même armure noire d’Uko, signe qu’elle appartenait aux Mécrosas, malgré son rang de souveraine du plus puissant empire de la galaxie. Avalane n’avait pas sa place ici et Uko ignorait pourquoi elle était venu, même Avan refusa de la voir et retourna a sa méditation. La jeune femme l’observait méditer et Uko devina son inquiétude, elle pensait qu’il allait se faire mal si il ne mangeait pas quelque chose, mais elle s’abstint de dévoiler ses inquiétudes, elle est impératrice, mais elle est loin de son empire, elle garda donc le silence.
Avan se leva brusquement et se tourna vers eux, il avait toujours son bandeau, et n’allait pas l’enlever de sitôt.
- Qui a-t-il Uko ?
- Les dix ont contacté des personnes, ils seront bientôt ici sur Vontor, le conflit entre les Jedi et les Sith est allé trop loin, mon seigneur, et ces personnes vont se rassembler. Etant donné que vous êtes notre maître, vous allez nous représenter.
- De quel genre de personnes nous parlons ?
- Les maîtres des autres ordres. Annonce Uko solennellement. Cette guerre a ébranlé la force, Sith et Jedi ont bouleversé son équilibre, et cela depuis fort longtemps. Les Zeison Sha font route et seront ici dés demain, les Matukaï vont arriver d’un instant a l’autre, les sages Baran Do sont déjà ici, et les moines Ain Ting on accepter de venir.
- Pourquoi les dix les ont contacté ?
- Notre ordre a pour vocation de surveiller les Jedi et les Sith, il me semble mon seigneur que nous même nous nous sommes écarté de notre neutralité en combattant les Sith. Les Jedi sont aussi à blâmer.
- Rester neutre ne veut pas dire rester observateur sans intervenir, de plus nous agissons en marge de la république et les Jedi. Réplique Avan, c’est en préservant l’équilibre que nous combattant les Sith avec des méthodes non Jedi.
- Les maîtres ne le voient pas de cet œil, mon seigneur. Fit Uko en baissant la tête, le coté obscure gagne en force, sans oublier la menace des vrais Sith tapies dans les régions inconnus, c’est eux le cœur du problème.
- Uko ! Coupe Avan gravement, pourquoi les dix ont convoqué ces personnes sans m’avertir ?
Devant son silence gêné, Avan poussa un soupir et retira son bandeau pour le regarder dans les yeux.
- Uko, sois honnête avec moi.
- Les dix n’approuvent pas ce que vous faîtes, ils veulent que vous abandonnez vos opérations contre Revan, nous sommes un ordre secret, en pourchassant Revan vous exposez les Mécrosas au grand jour, nous devons rester dans l’ombre, c’est notre credo.
- Et toi qu’en penses-tu ?
- Je n’ai pas d’avis a vous donner mon seigneur.
- Pourtant j’ai envie de savoir ce que tu en penses.
- Vous êtes notre chef, quoi que vous décidez nous vous suivrons.
Le Miraluka détourna les yeux et regarda Avalane qui baissa aussitôt la tête, puis jeta un regard au sabre laser accroché a sa ceinture.
- Qu’est ce que les dix pensent de moi ?
La question s’adressait a Ava et elle le regarda avec tristesse.
- Eh bien… fit elle hésitante, je fais partie des dix, et Shel également. Si nous approuvons toutes vos décisions ? Bien sur que non, quand on fait ce qu’on fait, on a forcément des adversaires c’est évident.
- Et je fais quoi exactement ? Demande froidement Avan.
- Vous les guidez bien sur, répondit Avalane d’une voix douce.
- Et ils m’obéissent ? Réplique-t-il d’un sourire amère.
- Nous vous obéissons, vous guidez nos pas, que l’issue soit fatale ou non, mais on ne vous quitte pas du regard.
- Pour pas que je commette d’erreurs ?
- Pour que vous restez dans la lumière. Vous allez assassiner votre oncle, quelle que soient les crimes qu’il a commis, il reste votre oncle, retirer une vie n’est pas facile. Vous devez sonder vos motivations, allez-vous tuer Revan pour ses crimes ? Ou pour venger de ce qu’il vous a fait subir ? La confrontation sera difficile et douloureuse pour chacun de vous.
Uko regarda Avalane avec un air de reproche, le Miraluka détourna les talons et regarda au loin.
- Si ce n’est moi, alors qui le tuera ? Mon père ? Avant peut être, il était exilé et n’avait aucune attache aux Jedi, mais aujourd’hui c’est le grand maître de l’ordre, de plus c’est son frère, il retiendra ses coups pour essayer de le ramener a la lumière, mais Revan est un Sith et ne se retiendra pas, il le tuera a coup sur. Mira ? Elle se perdra en essayant et Revan risquerait de la corrompre, aucun autre Jedi ne pourrait l’arrêter,
- Mais vous si ? Demande Ava tristement.
- Non, dit Avan en la regardant intensément, je sais que mes chances sont minces, Revan est un grand guerrier, et il est mon oncle, je suis conscient de ça aussi. Mais je sais que sa mort est nécessaire. Pour le bien de tous.
- Vous devez vraiment le tuer ? Il n’existe aucun autre moyen ? Respectez vous la vie comme votre père ?
Le Miraluka regarda Avalane avec férocité, devant ses yeux bleus qui lançaient des éclaires elle recula terrifiée.
- Bien sur que je la respecte, mais essayez d’avoir une échelle de valeur cohérente. Cet homme est parti dans les régions inconnus tout seul et tout le monde croyait qu’il allait les sauver, a commencer par mon père, mais durant toutes ces années, il manigançait son retour, une fois revenu il s’est servis de ses amis, de sa famille, de Bastila qui l’a brisée, et tout ça pourquoi ? Pour prendre le contrôle de la république et en faire son empire. Et le pire, c’est qu’il voulait un héritier pour partager sa vision, j’avais échoué car j’ai des valeurs ancrés en moi grâce a l’amour de ma mère, et maintenant qu’il a eu une fille avec Bastila, il attend sagement qu’elle grandisse pour la convertir a son image. Vous vous demandez si je respecte la vie ? Entendons-nous bien sur ce terme, si je pouvais donner a Revan une chance de se racheter, je l’aurais fais, si je pouvais croire qu’il pourrait être sauver, j’aurais foi en lui. MAIS LE LAISSER CORROMPRE SA PROPRE ENFANT. JAMAIS.
Avalane ferma les yeux et détourna la tête. Le Miraluka respira pour calmer sa colère, une colère qu’il a gardé enfoui depuis longtemps. Sa mère l’a toujours fait passer en premier, comme tout parent devrait le faire, et savoir que son oncle de Sith a pour intention de corrompre une enfant innocente, le faisait bouillir de l’intérieur. Revan a franchi la limite de non retour, il ne peut être sauvé. Il doit être arrêté a n’importe quel prix et Avan y veillera.
- Uko, fit Avan d’un ton calme. Contacte Lon Fu et les autres dix, j’ai deux mots a leur dire.
- Maître, vous ne devez pas les communiquer par réseau, vous devez organiser une réunion, c’est la procédure... se risqua Uko.
- Maintenant Uko. Fit-t-il d’un ton ferme.
Ainsi ils organisent des réunions et prennent des décisions sans lui demander son avis ? Le Miraluka poussa un soupir frustré, il s’attendait a combattre un seul ennemi, et le voila qui perdait son temps avec les dissensions internes,
« Ce qui compte mon fils, c’est combattre, vaincre est une question que tu apprendras à poser. »
Mais c’était son rôle et son devoir, ils voulaient un maître qui les guide ? Très bien, il sera leur Amedha. Amedha qui voulait dire : le difficile dans la langue Miraluka. Un être condamné à dresser des barrières avec ses semblables car nul ne peut égaler un Amedha, il est l’incarnation de l’autorité, il donne des ordres pour servir le clan, et non pour servir ses intérêts.
la sweet tamene !
L’adversaire de Ione n’avait rien de particulier, c’était une simple sphère volante qui tirait des rayons lasers paralysants qu’elle repoussait aisément, sans utiliser toute son adresse au sabre laser. Elle portait son éternel pantalon court moulant, et ses pieds demeuraient nus même si elle trouvait que le sol glacé de la salle d’entraînement lui chatouillait les orteils. Elle battit son propre records et désactiva la sphère en poussant un soupir, elle n’avait pas quitter le temple depuis des semaines, elle ne faisait que s’entraîner ou passer son temps dans la salle des archives, mais cette routine la fatiguait, elle voulait retourner au front aux cotés des Venoms pour les aider a reconquérir les systèmes encore dominés par les Sith, mais l’ordre du grand maître était clair et catégorique, plus aucun Jedi ne participerait a une opération Venom. Il y avait un sérieux conflit entre Den et Revan et Ione espérait de tout cœur que le grand maître puisse faire la paix avec son frère, Revan est un bon commandant et pourra gagner cette guerre pour la république et les Jedi.
Ione activa sa lame violette et commença à faire des mouvements, elle s’est améliorée et pouvait combattre et vaincre un Jedi noir, bien sur elle n’a pas encore croiser le fer contre un seigneur Sith, mais le désir est là quelque part, elle voulait mesurer sa force et prouver qu’elle méritait son titre de chevalier, des bruits courraient que Lisa Hesse avait tuer un seigneur Sith sur Koros, quelque part elle était jalouse de cette femme qui n’est pas Jedi mais qui parvenait a accomplir des exploits grandioses, si une sensitive l’a fait, pour quoi pas elle ?
Ione donna un coup tranchant et fit un roulé boulé dans les aires et transperça le vide avec la pointe puis fit une pirouette et donna une estoc arrière et désactiva la lame en se tenant bien droite, elle était en sueur et avait très soif, elle fera un tour a la cantina avant de revenir ici pour reprendre ses exercices, en s’essuyant son cou elle se dirigea vers la porte mais trouva Mira entrain de l’observer, elle s’arrêta et la regarda surprise, Mira ne lui parlait presque plus et son aînée de quelque années dégageait une drôle d’aura dans la force, une aura teinté de reproche et de dégoût, Ione baissa la tête et s’apprêta a passer la porte mais Mira lui bloqua le passage.
- Jolie score, fit Mira avec un sourire qui rappelait le visage sévère d’Atris quand un élève ne réussissait pas son exercice.
- Merci, réplique Ione d’une voix calme. Je peux faire quelque chose pour toi ?
- A moi non, fit Mira en croisant les bras. Pour l’ordre peut être.
Les yeux de Ione s’illuminèrent.
- Une mission officieuse ?
Mira continuait de la regarder avec gravité.
- Revan désir te voir monter au rang de maître.
Ione ouvrit la bouche de stupeur, elle comprend enfin pourquoi Mira semblait dégoûtée.
- Cette nouvelle me bouleverse, c’est normalement le conseil qui élit les maîtres.
- Exacte, fit Mira froidement, mais il semblerait que Revan possède des relations hauts placés au gouvernement, des relations capables de faire des pressions sur le conseil pour élire un chevalier au rang de maître, et qui pourrait siéger au conseil avec les autres maîtres.
Ione marqua une pause un moment.
- Est-ce une si mauvaise chose que je siège au conseil avec vous ? Dit-elle avec gravité, je sais que je suis jeune et que j’ai encore beaucoup a apprendre, mais mon dévouement a l’ordre est intacte.
- Le conseil ne tolère d’aucune façon que Revan utilise ses entrées au sénat pour faire pression sur l’ordre, de plus tu es trop lié a Revan, tu sembles partager en tout point ce qu’il fait sans notre approbation.
- Mira, fit Ione vivement, je t’assure que je n’ai pas demander a faire parti du conseil, ni même a devenir maître.
- Mais c’est ton rêve n’est ce pas ?
- Oui je l’avoue, fit Ione d’un ton ferme.
- Dans ce cas, ton affinité avec les Venoms semble avoir porter ces fruits.
- Cela n’à rien avoir…
- Peu importe, coupe Mira avec froideur. Tu retournes au front et tu aides Revan avec ses troupes, a la condition que tu tiens les membres du conseil informé de tout ce que tu fais.
Elle lui tourna le dos et s’apprêtait a partir quand :
- Pourquoi vous ne me faites plus confiance ? Qu’ai-je fais de mal ? Si c’est pour Avan…
- Je t’interdis de prononcer son nom, gronde Mira en la fusillant du regard. Et si tu veux savoir le fond de ma pensée, et bien moi je trouve que tu t’es bien remis de sa disparition dans les bras de ton nouveau petit copain.
C’était comme si elle l’avait giflée, Ione prit plusieurs respirations pour calmer ses émotions en ébullition.
- Tu ignores tout de moi ou de ce que j’ai partagé avec Avan.
- Si lui était a ta place, il n’aurait jamais accepter de croire que tu trahirais l’ordre. Tu n’es pas seulement aveugle, dit Mira écoeurée, t’es une idiote. Mais là n’est pas le sujet, je suis venu pour t’annoncer la nouvelle moi-même car je tiens a te mettre en garde.
Mira la regarda droit dans les yeux, elle a beau le nier, mais elle ressemblait beaucoup a Atris quand elle est en colère.
- Rends moi service. Dit elle en souriant bizarrement. Trahis nous, oublies le code, rejoins Revan dans son délire, je t’encourage même a sombrer dans le coté obscure. Donne moi une raison de te donner une chasse, fais moi ce plaisir, et je promets que tu passeras ton temps a regarder par-dessus ton épaule.
- Est-ce une menace ? Demande Ione sans être intimidée par les paroles de Mira.
- Un avertissement, reste clean et essayes de te montrer a la hauteur de l’honneur que tu as reçu, prouve que tu es au moins la moitié de ces Jedi légendaires qu’étaient Nomi et Vima Sunrider. Tout ce que tu veux c’est imiter ta mère, Ione. Mais tu as trop peur de la surpasser, n’est ce pas ? Tu ne pouvais pas être meilleure que Vima. Ça n’irait pas.
Cette fois, Ione serra les poings et faillit sauter sur Mira pour la découper en morceau, mais elle se ressaisit, en partie pour ne pas lui donner une raison de croiser sa lame avec la sienne, Mira était connue pour son franc parler et sa langue bien pendue, elle adopta un visage serein et demeura calme, Mira sourit amusée.
- Tu sais te contrôler, c’est déjà ça.
Elle tourna les talons et quitta la salle d’entraînement, sur le chemin, elle croisa Lisa adossée contre le mur, l’épouse de son père observait le vide et semblait attendre quelque chose ou quelqu’un.
- C’est fait. Annonce Mira avec gravité.
Sa me rapelle l'idée de palpatine de nommer anakin maitre l'histoire de Ione
Oh mais je reste aussi fidéle que possible, Anakin dans le film avait dit qu'aucun chevalier Jedi n'a siéger au conseil sans le titre de maître. hors Ione est montée maître et pourra siéger avec eux, vous allez touver cela bizarre, car elle n'est pas taillée pour ça, mais comme a la fin, quand Mira rencontre Lisa, il ne s'agit que d'un plant savement orchestré, je n'en dis pas plus; la suite est pour bientôt, et il y aura un peu d'action
je me doute bien que Den a un plan, on ne s'attaque pas à Revan à l'aveugle... J'ai vraiment hâte de voir ça!!!
C’était un drôle d’endroit pour une rencontre pareille. Il se trouvait devant d’autres personnes dans une falaise qui donnait sur la mer, avec le soleil qui se levait a l’horizon, Avan portait son armure noir de combat et avait rabattu sa capuche sur la tête, de plus il gardait son bandeau des yeux en Miraluka qui se respecte, s’il voulait parvenir au point de rupture, mieux vaut apprendre a regarder avec d’autres yeux, ou a sentir comme Kreia lui a souffler dans la vision, car Kreia semble apparaître de plus en plus, parfois en rêve, par fois en murmure. Et les personnes rassemblées, avaient une drôle d’aura dans la force. Tout d’abord il y avait les Zeison Sha, leur chef était une Twi Lek de couleur dorée, ses lekkus étaient enroulés autour de son cou et avait une mine sereine comme celle d’un Jedi, son aura était grise et ses émotions maintenus par un self contrôle aussi dur qu’un duracier, elle portait ses disques tranchants dans sa ceinture et semblait a l’affût du moindre danger, parfois elle lui lançait des regards furtif comme si elle cherchait a lire ses pensées, car les Zeison Sha excellent en empathie, et sont même capables de prévoir le moindre geste avant son accomplissement, mais le Miraluka était familier avec ce genre d’intrusion mineur, elle a beau essayer de deviner ses intentions, tout ce qu’elle réussissait a percevoir est une douce sérénité a toute épreuve.
En revanche le maître des Matukaï était puissant et pouvait rivaliser avec un maître Jedi, son aura était bleue, débordante de confiance et de détermination, un humain aux cheveux blonds coupés en brosse, une bure verte semblable a celles que portent les Jedi, si il marchait au temple, tout le monde le prendrait pour un maître du conseil, mais sa Vibro-hache le trahissait, suspendue sur son dos massif et le faisant ressembler a un guerrier féroce capable de repousser une légion de soldats armés jusqu’aux dents. Les Matukaï prônaient une utilisation équilibrée entre le mental et la force physique, et utilisent la force pour atteindre cet équilibre.
Les sages Baran Do étaient au nombre de trois, trois Kel’dor si sereins qu’ils l’irradiaient dans la force, les Baran Do portaient des bures beige comme ceux des Jedi classique, ils n’avaient pas d’armes mais se montraient pacifiques, plus érudits que guerriers et plus sages quand il s’agit de prendre une décision collective. Les Baran Do avaient enseigné quelque techniques de force inédites a Avan quand il leur rendit visite avec son oncle, ce dernier lui a recommander de ne jamais utiliser le mot force devant eux, mais d’espace mystique, pas d’obscurité, ni ténèbres seulement l’espace et le cosmos. Les moines Ain Ting en revanche n’était pas venu, la réunion va donc commencer sans eux.
- Allons-y, finissons-en ! Déclare le Matukaï d’une voix puissante.
« Joliment envoyé, il veut montrer qu’il est le chef de la rencontre en commençant le premier. »
Ce genre de rassemblement ne ressemblait en rien à un sénat galactique, pas de procédure, pas de diplomatie. Un jour Visas avait tué un Miraluka qui a osé lever la parole le premier, une façon primitive de dire qu’il a enfreint le protocole.
- La question du jour est : allons-nous nous battre en prenant part au conflit ? Intervint la Twi’lek Zeison Sha. Yanibar notre planète, est dans la limite de la bordure de l’espace sauvage, nous sommes isolés du reste de la galaxie, mais plus pour très longtemps avec cette guerre entre Sith et Jedi.
- C’est la même chose pour nous, intervint un moine Baran Do. Nos systèmes sont menacés, et la guerre frappera nos foyers très bientôt, l’espace mystique est perturbé.
- Pas la peine de sentir les troubles, poursuit le Matukaï. Ils sont là, aussi clairs que de l’eau de roche.
- Le conflit s’amplifie, intervint une voix puissante. Cette guerre pourrait devenir la votre.
Atris avec ses servantes s’avança et les regarda tous avec sévérité, le Miraluka dissimula un sourire, son maître avait une présence magnifiée dans la force, et son aura remplissait toute la zone, même le Matukaï paraissait intimidé. Les Baran Do restaient sereins, mais la Zeison Sha gardait une main sur son disque tranchant. Avan se demandait pourquoi Atris suscitait tant de peur parmi eux, qu’est ce qu’elle leur a fait ? Ou comment ils l’ont perçu dans la force ? Faisait-elle peur à ce point ? Lui en revanche, dissimulait son aura, visible à l’œil nu mais totalement absent de la force. C’est devenu une seconde nature chez lui.
La votre.
La notre, ce qui veut dire nous, Avan était Echtelion, le maître des Mécrosas. Il ne pourra pas éviter ce nous plus longtemps. Pourtant il sentait qu’il ne s’y investissait pas vraiment, Uko, les dix, ainsi qu’Avalane avaient raison de redouter de le voir un jour les abandonner, ils pensent qu’il utilise les ressources de Mécrosas pour assouvir une vengeance personnelle, il serait malhonnête de prétendre le contraire, il était mal a l’aise quand il abordait cette question avec lui-même.
Je ne suis pas mon père ou mon oncle, je n’ai pas l’âme d’un chef.
Il a été le meilleur des assassins, mais il ne pensait pas être le meilleur maître, et cela le perturbait. Il s’est toujours attendu a exceller en tout, il a accepter la tache et fera honneur au titre d’Echtelion comme Traya avant lui. Visas Marr avait du sentir qu’il occuperait un jour une place dirigeante, pas étonnant qu’elle l’emmenait avec elle chaque fois qu’elle réunissait des clans.
- Nous avons perdu un million et demis des nôtres durant les guerres Mandaloriennes, déclare la Twi’lek Zeison Sha, je ne parle que de population civile, ce n’est peut être pas beaucoup pour Coruscant mais pour nous c’est un désastre.
- Là il ne s’agit pas de Mandaloriens, fit Atris en croisant les main derrière son dos. La guerre se rapproche et s’étend presque dans tout les systèmes, sans oublier celle qui sommeille dans l’ombre, vous savez de quoi je parle n’est ce pas ?
Un silence de mort tomba, chacun avait le visage inquiet, le Matukaï ferma les yeux et la Twi’lek se tourna vers ses compagnons, Avan de son coté sentit leurs inquiétudes croître.
- Les vrais Sith qui se cachent, conduis par l’empereur. Dit Atris avec gravité, l’empereur des Sith qui prépare une invasion a grande échelle, elle déferlera sur la galaxie et personne n’y échappera. Vous l’avez vu n’est ce pas ? Vous avez senti son murmure, comme une bête assoiffée de sang tapie dans l’ombre.
Atris s’adressait aux sages Baran Do et ces derniers acquirent d’un hochement de tête.
- Et que proposez vous ? Demande le Matukaï, devriez nous rejoindre cette république corrompu ? Ou ces Jedi qui attendent perchés dans leurs tours d’ivoire ? Proposez vous d’aller attaquer les Sith nous même ? Nous n’avons pas peur d’agir, la question est de savoir comment agir.
La Twi’lek Zeison Sha se tourna vers les Mécrosas qui restaient anormalement silencieux, Uko et Avalane se tenaient en retrait derrière Avan qui se contentait d’écouter sans réagir.
- Nous n’avons pas entendu votre avis messieurs, commente le maître Matukaï en fronçant les sourcilles.
Avan demeura silencieux puis sentit le regard d’Atris et des autres, tous attendaient ce qui allait dire comme si leurs sorts en dépendait, il se demandait pourquoi ? Il n’est pas leur chef, il n’était là que pour savoir ce qu’ils allaient décider, la position des Mécrosas était claire et connue de tous.
- Je n’ai pas d’avis a donner, déclare enfin le maître des Mécrosas. Allez vous combattre les Sith ou non ? C’est tout ce que je veux savoir, je ne m’intéresse pas aux détailles.
- J’avais oublié que les Miraluka se montraient directes, dit le Matukaï en souriant amusé.
- Vous n’avez donc aucune position officielle dans tout ça ? Demande la Twi’lek surprise.
- Notre position est claire depuis mille ans, répondit Avan. Nous avons pourchassé depuis des siècles les agents de l’empereur avant même que vous ne sachiez faire voler un caillou avec la force. Si nous sommes ici c’est uniquement pour voir ce que vous comptez faire ou si votre décision affectera le court de ce conflit.
- Pourquoi j’ai l’impression bizarre que vous ne nous prenez pas au sérieux ? Pensez vous que nous sommes moins capables que les Jedi ou les Sith ? Demande le Matukaï d’une voix douce.
Sa voix était douce mais son aura était menaçante.
- Nous respectons les capacités de chacun et nous n’insultons personne, réplique froidement le Miraluka. Nous ne sommes pas venu juger ce dont vous êtes capable, nous n’avons ni le temps, ni le loisir pour ça.
- Je crois que les Mécrosas sont venu juger notre capacité a changer le court de cette guerre. Intervint sereinement le maître des Baran Do, tout comme ils surveillent les agissements des Jedi.
- Dans ce cas je vais faire simple, reprit Avan. Vous avez surtout peur pour vos communautés respectives et je peux le comprendre, la guerre touchera bientôt vos mondes mais vous ne pouvez demander la protection de la république qui a perdu votre confiance. Je vous propose la mienne.
- On vous écoute, dit le Matukaï intéressé.
Avan jeta un regard à Avalane qui opina du chef.
- Evacuez vos population au système de l’impératrice Téta, une fois cette guerre contre les Sith d’Andeddu terminée, commencez a bâtir des infrastructures solides qui résistent au temps et a l’invasion, si je ne me trompe pas vous demeurez encore des colonie en voie de développement, profitez d’accélérer votre évolution une fois la paix revenue.
- C’est plus facile a dire qu’a faire, dit la Twi’lek irritée.
- La solution est sur la table, la décision est votre.
Avan les salua respectivement et s’apprêta a partir quand le Matukaï l’interpella avec un sourire étrange aux lèvres.
- Maître Echtelion, dites moi pour quoi vous agissez comme si vous allez bientôt mourir ? N’avez-vous donc rien qui vous attache à la vie ? Je lis parfois dans le cœur des gens, et vous êtes un livre fermé, même pour moi qui est maître de mon ordre.
- Oh, C’est là toute la beauté de ma mission. Je me moque de savoir si elle va réussir ou non, et je me moque encore plus des risques contre ma personne. Je n’ai rien pour quoi vivre, mon sang ne coule dans aucun autre être humain. Est-ce que vous comprenez ?
- Vous n’avez donc rien a perdre ? Demande la Twi’lek d’une voix plus douce.
- Pour les miens je suis mort. Mourir une seconde fois ne m’effraye pas. Fit Avan d’une voix sans émotion.
Atris fronça les sourcilles, elle parvenait a sentir les émotions du jeune homme, ils étaient calmes et froids, mais nullement sereins. C’est plus un contrôle de sois qu’une sérénité avant un combat. Malgré elle, son cœur se déchira, ce n’était qu’un enfant, un enfant devenu homme trop rapidement. Et cet homme marchait sans crainte vers son destin, dans un sens il avait raison, ses proches le croyaient mort, celle qu’il aimait le croyait déchu, il n’avait aucune attache, a moins que… Atris regarda Avalane, la jeune impératrice qui semblait suivre le Miraluka comme son ombre.
- Nous allons évacuer les nôtres, déclare la Twi’lek d’une voix puissante. Pour le reste je vous ferais savoir notre position après en avoir parler aux miens.
- Nous aussi. Firent les Baran Do.
- Ainsi que nous, fit le Matukaï, puis en regardant le Miraluka. Demandez-moi ce que vous voulez, je serais heureux de vous aider.
- Je n’ai besoin de rien, merci.
- Il est difficile de gagner votre confiance, n’est ce pas ?
- Je ne fais confiance à personne, maître. La confiance implique le besoin, et le besoin implique la responsabilité.
Sur ce, il se retira. Uko et Avalane sur ses pas, il venait de se comporter comme un Amedha qui se respecte, stoïque et parfaitement maître de lui, avec le recul, il sut ce a quoi sa mère avait dut renoncer pour redonner vie a Katarr. Et cela l’attrista profondément, car il empruntera le même chemin, il sera dur pour le bien des Mécrosas et des siens, c’était là l’ultime sacrifice, une vielle tradition familiale.
superbe suite
A quand la suite Tamène ?
la suite est pour bientôt, pardon pour le retard, mais la raison était que j'étais choqué par Revan, et oui ! Je dois dire que son apparance offcielle m'a cloué sur place.
http://www.youtube.com/watch?v=928Q6HY92Ec
Je dois avant tout préciser une chose, mon Revan a moi est deux fois plus charismatique et plus beau que ce maigrichon sur la vidéo, sans oublier sa coupe de cheveux ridicule, certains diraient que ce n'est pas grave, et que la simplicité est de rigueur, mais quand même, Obi-wan kenobi est deux fois plus beau que ce type, de même que Luke skywalker. Sans oublier Han solo jouer par le grand harrison ford, ce Revan ressemble beaucoup a un junky. Biware a définitivement détruit le myth, je suis dégouté sans oublier que l'exilée est morte et de fraçon définitive, c'est nul, archi nul. Mais il se passe quoi bon sang ? D'abord clone wars qui détruit l'univers étendu, et MAINTENANT ça ? Je n'aimerais pas jouer les arrogants, mais je pense que moi même, un fan et un ecrivain amateur aurait mieux écrit la suite de kotor 2 que leur jeu old république avec ce Revan là. Je suis plus que détérminé a rendre commencement 3 plus beau et plus dramatique. Je le fais car j'ai la foie et je respecte l'univers étendue de sw aussi bien qu'un scénariste qui attend la fin du mois pour toucher une paye.
La suite est pour bientôt.
Revan observait avec attentions les tires des turbos laser percuter le bouclier planétaire de la planète Kaon. Le Fossoyeur se trouvait en retrait et trois autres destroyers de la république continuait les bombardement, a quelques kilomètres de là. Une autre flotte de la république livrait une bataille spatiale acharnée contre une flotte de combat Sith, quatre destroyers centurion contre trois Deriphan Sith. Avec sa stratégie il réussit a diviser les forces de l’ennemi occupé a essayer de traverser le barrage de sécurité qu’il a placé. Mais deux destroyers ne pourront jamais franchir le bouclier planétaire de Kaon même en pleines puissances de leurs turbos lasers. La deuxième flotte était commandée par un Venom qui avait toute sa confiance, un non humain du nom de Melus. Il obéissait aux ordres sans poser de question et Revan l’appréciait cette qualité. Mais cette bataille prenait trop de temps et lui coûtait en ressource, bientôt Melus cédera devant les Deriphan et lui sera obligé d’interrompre les bombardements pour aller lui prêter main forte.
Si il avait Bastila a ses cotés, cette bataille serait finie depuis longtemps, la méditation de combat de sa femme lui bonnement servis, mais elle était confinée au temple Jedi, réduite a enseigner aux apprentis padawan les bases du combat du sabre laser. Maudit sois-tu Den, peut être que le temps était venu pour lui de se débarrasser de son frère. Un frisson lui chatouilla l’omoplate, le combat contre Den serait non seulement grandiose mais titanesque, un combat qu’il avait craint et désirer a la fois. Il se souvenait de son duel contre Malak qui était assez forte pour le dominer. Avec Den ce sera différend, il est son égal, un maître de la force et un monstre du sabre. Mais Revan était impatient de le combattre, l’idée de le confronter n’a jamais quitté son esprit même avant les guerres Mandaloriennes quand il a entendu parler de Den par les autres maîtres. Aujourd’hui le destin semble vouloir les confronter, le grand maître Jedi contre le seigneur noir des Sith, un combat qui restera gravé dans les mémoires et dans la force.
Mais pas encore, se dit Revan en se concentrant sur les holos de la bataille. Il devait gagner cette guerre, unifier la république sous sa bannière et ensuite il s’occuperait personnellement des Jedi et de l’empereur qui attend sagement l’occasion d’envahir la galaxie, comme si Revan la lui céderait sans rien faire, il était destiné a ramener la paix dans cette galaxie en trouble, et il le fera par la force si il le faut.
Une voix d’homme se fit entendre dans l’intercom :
- Commandant Revan, un holo pour vous sur le canal deux.
Revan fronça les sourcilles, il a pourtant donner l’ordre de ne le déranger sous aucun prétexte quand il se trouvait tout seul sur son siége de commandement.
- Pas maintenant.
- Commandant, c’est le maître Orion. Il dit qu’il a des choses importantes à vous annoncer.
Le cœur de Revan se refroidit soudainement, il n’a plus parlé a Den depuis des mois, que voulait-il ? Il appuya sur le bouton et l’image de son frère apparut. Comme toujours il portait sa bure de maître et son sabre laser était visible a sa ceinture.
- Il va falloir faire vite, Den. Nous sommes sur le point de contre attaquer.
- Je serais bref. Dit Den d’une voix calme. Je t’envois Ione pour t’aider avec sa méditation guerrière, elle arrivera dans deux ou trois heurs.
- Je suppose que je te dois des remerciements, fit Revan avec un sourire léger, tu as vraiment le chic de nous priver de Bastila et des Jedi au moment ou nous nous apprêtions a gagner cette guerre.
- Les Jedi ne sont pas des soldats, mais des garants de la paix. Et puis tu ne fais plus parti de l’ordre. Depuis que tu as placé une marionnette comme chancelier suprême.
Revan leva un sourcil, Den lui lançait une accusation de façon très directe, il est vrai qu’il contrôlait Anarius mais de façon si minime qu’il est impossible pour personne de l’accuser de corruption.
- Je crois que tu te fais des idées, il est vrai qu’Anarius et moi partagions certains points de vue, mais dire qu’il est ma marionnette…
- C’est une vérité.
- La tienne, fit Revan froidement, pas la mienne. Pourquoi tu m’envois Ione et pas Bastila.
- Je n’ai pas à justifier mes décisions, réplique Den avec un calme qui mettait la patience de Revan a bout. Je t’envois Ione pour t’aider a terminer cette campagne et permettre aux soldats de rentrer chez eux, en finir avec tout ça.
- C’est mon objectif principal.
- Le mien aussi. Fais en sorte de ne pas trop impliquer le chancelier dans les affaires Jedi.
- Tu devrais savoir que je ferais tout pour gagner cette guerre, même à m’aliéner les Jedi si il le faut.
- Prends garde mon frère, dit Den d’une voix sombre. Il se pourrait que tu puisses regretter de t’aliéner certains Jedi.
L’image de Den disparut, et Revan se concentra a nouveau sur la bataille, il vit soudain un destroyer sortir de l’hyperespace. Puis sentit une présence dans la force, c’était Ione a bord du destroyer et qui appliquait déjà sa méditation de combat. Tant mieux, je vais enfin prendre Kaon et terminer de sécuriser ce système. Mais il devait aussi surveiller Ione, peut être qu’elle a accepté les conditions de Den pour devenir maître et siéger au conseil. L’une d’elle serait de l’espionner bien sur et de rapporter le moindre fait et geste.
De toute façon tu ne pourras rien contre moi quand je percerais les secrets de la racine.
Atris bloqua une charge de coup que le Miraluka exécuta avec souplesse, son Makashi était aussi véloce qu’un courrant d’air, et chose étonnante, il n’utilisait que son sabre laser, et délaissa complètement son Sat’skar. Elle opina du chef, il comprenait enfin l’élégance et la finesse, il n’est plus asservi aux techniques de combats et aux formes, il comprenait enfin qu’ils n’étaient que des outils qui aidaient a atteindre la victoire, et non des règles fixes pour gagner un duel sans faire d’effort. Atris dut utiliser la force pour donner plus d’effort a ses muscles, les attaques devenaient de plus en plus violente et Avan semblait lire chaque mouvement qu’elle s’apprêtait a faire, bien sur il n’a pas encore atteint le point de rupture mais il est en bonne voie. L’idée de mettre un bandeau Miraluka l’aida a mieux percevoir la force, si il continue ainsi il atteindra le self contrôle. Atris contre attaqua avec une feinte mais Avan tournoya sa lame et la dévia vers la gauche puis lança une estoc qui faillit transpercer la gorge d’Atris, si elle n’était pas maître elle serait morte, a mon qu’Avan ne puisse arrêter son attaque a temps, elle recula et tournoya sa lame. Le Miraluka s’apprêta a attaquer mais Atris leva la main :
- Assez.
Le Miraluka baissa son arme sans la désactiver, mais voyant Atris éteindre la sienne, il sut que le combat était bel et bien terminé.
- Tu n’as plus rien a apprendre de moi, déclare Atris d’une voix profonde. L’expérience se chargera du reste, tu es libre de partir.
Avan resta silencieux un moment, puis regarda son sabre laser et secoua la tête.
- Je n’ai pas encore atteint le point de rupture.
- Tu es en bonne voie. Continue a te fier a la force et ne laisse aucun doute profaner ta confiance, devant moi se tient un vrai Jedi consul, tu pourras a loisir percer les mystères de la force et enseigner a ton tour ce que tu sais aux autres.
- Je ne suis plus un Jedi.
- Tu n’as pas besoin d’un conseil Jedi, ou d’un ordre pour te donner le titre officiel de maître. Etant donné que je faisais parti de l’ancien conseil, j’agirais en son nom. Avan Marr, je te destitue de ton titre de chevalier pour celui de maître Jedi, puisse-tu servir la force et la lumière et puisse-tu trouver la connaissance absolue sans t’égarer.
Les mots de son mentor étaient aussi tranchants que des lames laser, le Miraluka trembla comme si un autre poids vint s’ajouter sur ses épaules, mais Atris lui fit un magnifique sourire qui l’apaisa aussitôt, il enleva son bandeau et regarda son maître avec gratitude.
- Il n’y a pas de mots pour exprimer ma joie et ma fierté. Fit Atris avec douceur, malgré toutes les épreuves terribles que tu as traversé, tu n’as jamais vacillé et tu as garder tes pas vers la lumière, mon disciple et apprenti.
- Merci maître. Dit Avan le souffle coupé.
- Néanmoins prends garde. L’avertit Atris, le coté obscure est toujours là, et essayera de te corrompre. Je sais que tu comptes affronter Revan et je sais aussi qu’il va te piéger, souviens-toi de tout ce que je t’ai appris, ne te laisse pas aller aux émotions négatives, fie-toi a la force et laisse toi guider par elle.
- Revan doit être arrêté, maître. Il le faut.
- Ne sois pas un instrument de ta vengeance, Miraluka. Et ne te laisse pas gagner par un désir d’excellence, le titre de maître n’est pas un honneur mais une charge, si tu ne peux être un Jedi de l’ordre, sois alors un Jedi pour la galaxie, et aussi pour les Mécrosas.
- Je ferais de mon mieux, maître. Promit Avan d’une voix solennelle.