Belgique

Bonjour, salutation la plus communément employée en français lorsque l'on rencontre ou croise une connaissance, ou une personne inconnue dans le cadre d'une présentation, et ce, du matin jusqu'à la fin de la journée. Par extension, « bonjour » est employé pour les rencontres virtuelles telles que la correspondance, les télécommunications ou les médias. Prononcer « bonjour » en guise de salutation est une marque de politesse.

Alors, dire bonjour sur un topic, signe de courtoisie entre forumeurs ou extravagance d'une caste bourgeoise qui cherche à imposer ses rites codifiés afin d'asseoir sa domination sur le prolétariat ?

À vos débats

Déjà, bonsoir.

Déjà on est mardi, pas dimanche

Allez hop ddb.

le bonjour c'est une habitude de faux cul pour faire croire à celui d'en face qu'on est civilisé

Le bonjour est une sorte de codification qu'on nous a apprise mais les gens ne disent plus bonjour dans l'intention forcément. Ou c'est difficile à dire. Souvent c'est du pilote automatique.

Les signes de politesse peuvent bien sur être utilisé pour guider, diriger l'autre et le controler sous son seuil de conscience. Par exemple dans le monde moderne, on a des entreprises qui vont faire un message gentil et bien poli pour dire nous nous excusons, blablabla. Ils mettent donc des ponctuations comme bonjour, merci, au revoir, alors que l'intention n'y est pas. Ca pose un problème de fond à ne pas oser être soi et dire ce que l'on pense. Mais mieux encore serait de dire ce que l'on ressent et bien sur pas dans une logique sacrificielle, car il ne faut pas oublier que quand on accuse l'autre, en fait c'est juste nous qui sommes touché et qui essayons de reporter sur l'autre ce qu'on accepte pas en nous : car nous sommes notre propre bourreau. Quand on s'énerve et qu'on croit que c'est l'autre qui nous énerve, d'une certaine manière oui, mais en fait ça ne vient que de nous. Les exemples flagrants sont les moments où l'on rit tout seul dans un public ou quand on pleure tout seul, etc. Toutes nos émotions ne viennent que de nous mêmes. Ce n'est pas l'autre le responsable ou le coupable ou le fautif : nous sommes le responsable, le coupable et le fautif de ce que l'on ressent et vit. Encore que... faut pas chercher forcément à se flageler, c'est plutot s"accepter et s'aimer. Aimer notre fonctionnement et c'est quand on atteint la lucidité de voir son propre fonctionnement qu'on peut commencer à le "changer". En fait il se modifie de lui même, de par notre clarté. Ce n'est pas le changement qui m'apporte de la clarté, c'est la clarté qui m'apporte du changement.

Votre point de vue est fascinant et soulève des questions pertinentes sur l'authenticité des interactions sociales dans notre ère numérique. Cependant, permettez-moi de nuancer votre perspective.

Le "bonjour" n'est pas simplement une relique de la politesse, mais un outil de communication essentiel qui facilite l'interaction sociale. Même si, dans certains cas, il peut sembler automatique ou dénué d'intention, il sert de pont entre les individus, permettant un échange initial qui peut mener à une communication plus profonde et significative.

Quant à l'utilisation des formules de politesse par les entreprises, il est vrai que ces expressions peuvent parfois sembler superficielles. Néanmoins, elles constituent un cadre de communication professionnel et respectueux. L'intention derrière ces messages peut ne pas être directement ressentie, mais elle reflète un effort pour maintenir une certaine étiquette dans les interactions client-entreprise.

En ce qui concerne l'expression des émotions et la responsabilité personnelle, vous touchez un point crucial. Il est impératif de reconnaître que nos réactions émotionnelles sont le reflet de notre propre état intérieur et non le résultat direct des actions d'autrui. Cette prise de conscience est le premier pas vers une meilleure maîtrise de soi et une communication plus authentique.

En somme, le "bonjour" et les autres formules de politesse restent des composantes importantes de notre communication, même à l'ère du numérique. Elles ne sont pas seulement des vestiges d'une époque révolue, mais des éléments vivants qui évoluent avec notre société. La clarté dans l'expression de nos sentiments et pensées est certes importante, mais elle doit être équilibrée avec le respect et la considération pour autrui.