The Elder Scrolls IV : Oblivion

Bonjour bonjour.
Je suis en train de faire Oblivion, que je découvre après Skyrim... Mais il m'a été très recommandé, par un ami entre autres.
Alors je me suis dit, autant tenir un journal de bord, résumer mes aventures... ça aidera peut-être un peu le forum à vivre.

Bien sûr, cela risque de contenir des SPOILERS donc attention.
Si ceux qui connaissent bien le jeu me lisent, ils pourront apprécier (ou pas) un nouveau joueur de ce fabuleux jeu.

Pour commencer, je me suis créé un Impérial, qui s'est vite pris d'affection pour les arcs. Cependant, j'ai créé une classe personnalisée, avec Athlétisme, Acrobatie, Précision, Lame, Parade, Armure légère et Discrétion. Si j'ai bien compris, on ne gagne un niveau que grâce à ces compétences. Les autres peuvent augmenter mais ne donnent pas de niveau. Soit. En Zodiaque, j'ai pris le rituel (sort de soin + renvoi des morts vivants)

Bref, prisonnier pour une raison inconnue, voilà que trois Lames et l'Empereur en personne surgissent dans ma cellule, qui contiendrait un passage secret permettant de s'échapper. Vu qu'ils n'ont pas envie de m'ôter la vie, et que l'Empereur semble voir quelque chose chez moi, je les suis.

Je comprends vite qu'ils sont en train de fuir, car quelque chose ou quelqu'un veut tuer l'Empereur, et a déjà tué ses fils. Trois Lames devraient tout de même nous garder en sécurité.
Bientôt, je vois de quoi il s'agit: des individus portant d'étranges armures, qui disparaissent lorsqu'ils sont tués, ne laissant qu'un corps portant une bure magenta. Il va falloir que je me méfie, ces individus semblent être bien plus agressifs que les Lames.

L'un des soldats se fait tuer. Sans réfléchir, je ramasse son épée, et je me défends contre nos agresseurs. Cependant, les soldats finissent par me demander d'arrêter de les suivre. Me demandant ce que je vais bien pouvoir faire, je vois un mur de pierre être défoncé par un simple rat (pas solide ce mur) qui m'attaque.
Ni une ni deux, j'abats l'animal, et regarde d'où il vient.
C'est une sorte de grotte, qui contient un autre rat, un cadavre de gobelin à côté d'une porte, et divers équipements. Je me retrouve vite avec une armure correcte, un arc et des flèches, un bouclier, et quelques autres armes.
Je prends donc la porte à côté du corps du gobelin.

Je tombe sur un véritable nid de ces créatures, toutes plus agressives les unes que les autres, mais heureusement peu endurantes, avec quelques rats supplémentaires. Je me fais une petite frayeur face à un gobelin qui me lance des sorts, et aussi lorsque je vois trois rats qui fuient un mort vivant, mais je parviens à traverser toutes ces grottes sans blessure importante.

Je finis par retrouver l'Empereur et les Lames, qui décident que finalement, je peux les accompagner un peu plus si je les aide à protéger l'Empereur. Ce dernier me semble cependant très secoué par les évènements.
Soit, je les aide à lutter contre les quelques agresseurs aux étranges armures fantômes, puis l'Empereur me dit qu'il me voit être destiné à faire de grandes choses... Moi, vraiment? Il me confie une amulette précieuse, et me dit de l'apporter à un certain Jauffre, au prieuré de Weynon, à Chorrol.
Nous nous rendons alors compte que nous allons droit vers un guet apens. L'une des Lames est à son tour tuée! Puis je vois un agresseur apparaître juste à côté de l'Empereur, et, avant que je ne puisse réagir, abattre ce dernier!

Une fois nos ennemis abattus, la dernière Lame en vie se présente à moi. Il se nomme Baurus. On discute de ce que l'Empereur m'a dit, la quête qu'il m'a confié, et il me dit qu'il va devoir prendre soin des morts... Il reprend l'épée de son compagnon tombé, et me souhaite bonne chance, en me montrant la direction à prendre.
Bon, en gros il fait confiance à un prisonnier que l'Empereur, maintenant décédé, dit avoir vu en rêve...

Pour ma part, je ne sais trop que penser. L'Empereur en lui-même et la politique ne m'intéressent guère. Cela dit, j'ai rencontré un vieil homme brisé, qui savait sa fin venue, et qui m'a demander d'exaucer son dernier voeu... je pense que je vais tout de même essayer de le faire. Un assassinat n'est tout de même pas un évènement sans intérêt, et même si je n'ai pas envie de me retrouver mêlé à cette affaire, je vais essayer de faire ce que je peux pour le salut de l'âme du défunt.

Bref, je me retrouve dans les égoûts, à combattre quelques rats et deux derniers gobelins, et je sors enfin à l'air libre! Je respire un grand coup et je réfléchis une minute à ce que je dois faire. Aller à Chorol. ça semble simple à dire, mais là je suis à côté de la cité impériale! D'ailleurs, je devrais peut-être y aller, pour me préparer à ce voyage.
Personne ne semble être à ma recherche, c'est déjà ça. Par contre, la nouvelle de la mort de l'Empereur est déjà connue. Baurus a fait très vite, ou alors quelqu'un a fait circuler l'information à l'avance..
J'échange quelques unes de mes trouvailles contre de la nourriture, une carte de Cyrodil, qui me sera très utile, un carnet, une plume et de l'encre pour prendre quelques notes pour le cas où, une boussole... Bref, de quoi m'assurer de pouvoir aller à Chorrol sans encombre.
L'un des marchands me demande d'espionner un autre commerçant, qui semblerait disposer de marchandises trop variées, qu'il revend à un prix trop bas... Ce n'est pas ma priorité.

Je demande tout de même la direction aux gardes que je rencontre, puis je prends la route.
Je passe devant une écurie, mais n'ayant pas beaucoup d'or, je préfère faire quelques économies.

Il y a des routes de partout, heureusement des panneaux indiquent la direction à prendre. Après plusieurs heures de marche sans réelle encombre, je parviens enfin à Chorrol au milieu de la nuit.
Je trouve vite le prieuré de Weynon, où le dénommé Jauffre m'accueille malgré l'heure. Il prend l'amulette du roi, et me demande d'aller chercher Martin, le fils caché de l'Empereur, à Kvatch.
Les autres moines du prieuré m'aident, en me prêtant un cheval entre autres choses. Ils disent que Jauffre ne leur a pas expliqué les détails, mais qu'il s'agit de quelque chose d'important.

Je décide tout de même de prendre un peu de repos, et fais quelques emplettes en ville, et on me propose de rejoindre la Guilde des Guerriers. Pourquoi pas. Si je me fais quelques alliés, cela me sera utile. Malheureusement, il semble qu'en les rejoignant, je ne sois considéré que comme une recrue, alors personne ne m'accompagnera. On me dit même que s'il y a des missions à me confier, cela ne sera même pas dans cette ville!
D'un autre côté, on me laisse prendre les armes et armures que je veux. Sans me faire trop visible, j'en revends quelques unes dans les boutiques locales afin de me faire quelques pièces d'or.

On me parle également d'un habitant qui semble avoir des personnalités très différentes... Je rencontre celui ci ivre à l'auberge où je viens prendre une chambre et un repas. L'homme me dit que quelqu'un se fait passer pour lui à Cheydinal, où il n'a jamais mis les pieds. Peu m'importe.

Après avoir pris quelques heures de repos, consulté ma carte et ma boussole, je prends la route qui me semble être la bonne, sur le dos du cheval prêté par les moines. Arrivé à un croisement, je prends sur ma gauche, et me perds dans un sentier de montagne, découvrant une grande forteresse en ruines, puis un sanctuaire qui semble être dédié à un Daedra en forme de crabe... Je préfère m'en méfier. Au cours du trajet, je rencontre à de nombreuses reprises un loup isolé, et une poignée de bandits, également isolés. Heureusement, mon arc m'aide à m'en défaire rapidement.
En poursuivant ma route, je retrouve cette forteresse en ruines, et, poursuivi par un loup, je finis par retourner au croisement précédent. Décidant de prendre l'autre route, je reprends ma progression en craignant d'avoir perdu du temps. La nuit tombe.
Je finis par apercevoir deux soldats, en plein combat contre un bandit. Etrangement, une fois le bandit tué, les deux soldats s'affrontent jusqu'à la mort de l'un d'entre eux. Je préfère garder mes distances avec l'autre.

Je vois enfin une cité, et m'y rends... Mais je me rends alors compte que je suis à Bruma, au nord est de Chorrol, soit à l'opposé de la direction que je devais prendre!
La nuit va encore durer quelques heures. Je fatigue. Je vais laisser mon cheval aux écuries, et me reposer dans la bâtisse locale de la Guilde des Guerriers. Finalement, ils m'apportent une petite aide.

Le lendemain, j'observe attentivement ma carte. Si je veux aller à Kvatch, je ne dois pas perdre plus de temps.
Je décide de partir vers le sud. La route me ramènera près de la Cité Impériale, et de là, vers le sud ouest, en passant par Skingrad, je devrais pouvoir trouver Kvatch.

Allons-y donc. Reprenant mon cheval à l'écurie, je suis la bonne route, avec un poteau indiquant la direction de la Cité Impériale.
Après plusieurs heures sans incident, je finis par voir à nouveau la cité Impériale, au loin.

En continuant ma route, je passe devant un hameau.
Mon ventre gargouille. Je descends de mon cheval et attache ce dernier à une barrière.
Bizarre, il n'y a personne.
Je vois une auberge, y entre donc, et... encore personne. Personne de visible, en tous cas. Parce que quelqu'un est bien présent, et me parle.
Apparemment, les habitants du hameau, nommé Aleswell, ont subi un sort d'invisibilité... Effectivement, en cherchant un peu, je peux apercevoir mon interlocuteur, mais cela reste très difficile. Il me dit qu'ils pensent que le responsable de leur malheur est Ancotar, un haut-elfe qui s'est installé dans les ruines du fort situé en bas de la colline sur laquelle est perché le hameau. Ruines que j'ai aperçu en arrivant.

Bon, essayons de les aider un peu.
En allant à ces ruines, je me suis fait attaquer par deux loups presque invisibles. Heureusement pour moi, mes réflexes m'ont permis de les abattre. Les corps sont redevenus visibles.
J'entre dans l'enceinte des ruines. J'entends une voix, sans doute cet Ancotar, qui semble croire que je suis un colporteur. Mais où est-il? Je montre une volée de marche et trouve un laboratoire, mais pas âme qui vive. Cependant, un livre retient mon attention. Il s'agit du journal de recherches d'Ancotar.
Apparemment, il essayait effectivement de créer un sort d’invisibilité et a réussi à créer une invisibilité presque totale. Tout cela ne m'aide pas beaucoup.
Mais j'entends la voix qui me parle, juste à côté de moi. On me demande ce que je fais ici.
Je réponds être venu de la part des villageois, qui sont invisibles et pensent que cela vient d'Ancotar.
Ce dernier me répond qu'il veut juste avoir la paix, et me dit de prendre un parchemin... Qui ne devient visible que lorsqu'il le pose sur la table. Selon lui, si je lis ce parchemin au centre du village, cela devrait rendre les habitants visibles à nouveau.
J'ai l'impression qu'il ne me dit pas tout. J'insiste un peu, et il finit par poser un anneau sur la table, en me disant de le porter lorsque je lancerai l'anti sort. Et qu'on le laisse tranquille maintenant.

D'accord. Je prends le parchemin et l'anneau, et retourne au centre d'Aleswell, où je glisse l'anneau à mon doigt avant de lire le parchemin. ça semble fonctionner: juste devant moi apparaît un orque, en train de bêcher son champ.
Je retourner à l'auberge, où le tenancier, un Dunmer maintenant bien visible, me dit qu'il aurait préféré que ses soeurs restent invisibles... Drôle d'humour.
Par contre, selon lui, j'aurai désormais une chambre toujours gratuite lorsque je viendrai ici. Merci, c'est intéressant.

Après avoir pris mon repas et une nuit de repos, je salue mon hôte et reprends ma route. Mon cheval est tout de même bien endurant, et je ne regrette pas de l'avoir avec moi. J'aurais perdu plus de temps sans monture...

Je finis par retrouver la porte de la Cité Impériale, mais passe devant sans m'arrêter.
Des poteaux m'aident à me guider. Je suis sur la bonne route.
En me dirigeant vers Skingrad, je croise plusieurs espèces de lutins ailés, qui m'agressent avec des sorts. Heureusement, mes flèches me permettent de m'en débarrasser.
Enfin, lorsque la nuit tombe, j'atteins Skingrad...

Cette ville n'est qu'une étape pour moi.
Une fois encore, je me contente de dormir dans l'édifice de la guilde des guerriers avant de reprendre ma route.
Une route autour de laquelle de nombreux bandits ont établi des campements. J'en ai affronté une bonne dizaine. N'y a-t-il donc personne pour assurer la sécurité des routes?

Je finis par voir les murailles de Kvatch, mais en suivant la route, je dois contourner une partie de la ville avant d'y accéder.
Kvatch semble être construite sur une grande colline, et une seule route a été tracée pour y mener, serpentant pour monter.

La nuit tombe lorsque je parviens à un campement, encore à quelques lieues de la cité. Les gens m'expliquent qu'il y a eu une attaque. Des Daedras auraient surgi la nuit dernière, massacrant à tour de bras. Quand je leur demande où est Martin, certains me répondent ne pas savoir, d'autres pensent qu'il s'est réfugié dans la chapelle, à l'intérieur de la ville... Ils me déconseillent d'y aller, mais disent que des gardes tiennent encore l'entrée.

Je laisse mon cheval et continue mon ascension à pieds. L'air se trouble autour de moi, la nuit rougeoie. On pourrait croire qu'il s'agit de brasiers, mais il semble qu'il s'agisse plutôt d'autre chose, comme une énergie magique, ou un truc de ce genre. La magie n'est pas vraiment mon domaine.

Je trouve enfin l'entrée de la ville, où trois gardes affrontent de petits monstres qui lancent des boules de feu... et qui semblent sortir d'une espèce de portail magique, situé juste devant la porte de la ville.
J'aide les soldats à s'en débarrasser, puis leur chef me demande qui je suis. Je réponds que je voulais voir Martin, ce à quoi on me répond qu'il doit être enfermé dans la ville, qui est inaccessible à cause de ce portail.
D'après le soldat, plusieurs portails de ce genre, mais plus petits, se sont ouverts dans la ville pendant la nuit, et se sont refermés après avoir laissé passer de nombreux monstres. Ils pensent donc que ce grand portail peut être refermé, mais de l'intérieur...
En gros, il me demande de traverser ce truc, et de trouver un moyen de le fermer de l'intérieur... Je vais pas me retrouver coincé dedans tout de même?
Il me dit également avoir envoyé plusieurs gardes à l'intérieur, mais qu'ils ne sont pas encore revenus. ça pue la mission suicide. Et en plus il envoie un civil?

Bref, vu que je vois pas quoi faire d'autre, j'accepte. Malgré une hésitation, je traverse le portail et me retrouve... Dans un endroit très chaud. J'ai l'impression d'être sur une île entourée de lave, sur laquelle on aurait construit une forteresse.
Un garde se bat contre des monstres, pas loin. Après lui avoir prêté main forte, il me dit que les autres sont bloqués au milieu du pont, derrière des portes qui se sont refermées sur eux. Je lui demande de retourner au portail, pour éviter que plus de créatures ne le traversent, et parcours cette étrange île. On peut visiblement contourner ce pont.

J'ai peur, je ne peux pas le cacher. Moi qui étais prisonnier il y a quelques jours encore, j'ai assisté à l'assassinat de l'Empereur, traversé une partie du pays et je me retrouve maintenant dans ce qui doit être un plan d'Oblivion, d'après ce que m'ont dit mes interlocuteurs, alors que je cherche le fils caché de l'Empereur.

Je passe donc plusieurs heures à explorer les environs et à me défaire des monstres, qui heureusement ont tendance à se promener seuls. L'un des rares sorts que je connais me permet de me soigner lorsque j'en éprouve le besoin, et je me sens réconforté de disposer d'une telle capacité.
Apparemment, cinq tours ont été construites sur l'île. Deux d'entre elles sont isolées des trois autres. Je n'ai pas trouvé d'entrée pour trois d'entre elles, mais il semble que deux de celles-ci soient reliées à la grande tour centrale par des ponts suspendus. J'ai aussi découvert une grotte fermée par une porte.
A plusieurs endroits se trouvent des puits de feu, et même des espèces de racines attaquent lorsqu'on passe à côté. Je n'aime pas cet endroit.

Je vais donc dans la tour isolée dont j'ai trouvé la porte. A l'intérieur, deux autres de ces petits démons m'attendent. Je ne vois pas d'escalier ou de rampe, mais une plate forme centrale, de laquelle sortent des piques, doit permettre d'accéder aux étages supérieurs. Je trouve un levier, que j'abaisse, et vois les rouages autour de cette plate-forme tourner. Je saute dessus au moment où elle commence à monter.

Elle s'arrête à mi-hauteur de la tour, et le reste de l'ascension s'effectue via une rampe. Des cadavres sont suspendus par les pieds au milieu de la pièce. Certains brûlent. Quoi qu'il se passe ici, les habitants de ce monde ne veulent que nous faire souffrir...
Au sommet, deux autres démons, que je tue facilement. Au milieu, une sorte de fontaine, de laquelle coule un liquide qui me semble être du sang. Sur les murs, des griffes retiennent de grands rouages. Je vois un levier qui, une fois abaissé, libère ces griffes. Les rouages tournent un moment, puis s'arrêtent. Rien d'autre.
Ne voyant rien d'autre à faire, je redescend de cette tour et reprends mon exploration.

Je m'aperçois que les portes du pont sont ouvertes. Malheureusement, les gardes qui étaient piégés là sont morts. Je récupère leurs armes, une cotte de maille, et quelques autres objets utiles.

Bon. La grotte maintenant. Elle contient plusieurs de ces petits monstres et ces racines, et au bout se trouve une tour. A part quelques autres monstres, celle-ci ne contient rien d'intéressant.

Il ne me reste plus qu'à essayer la tour principale, en passant par la grande porte...

Les heures suivantes furent passées à arpenter cette tour, chercher comment monter les étages, et à affronter ces petits monstres, ainsi que des humanoïdes à peau sombre très agressifs. Certains portaient d'ailleurs les mêmes armures que les assassins de l'Empereur, sauf qu'elles ne disparaissaient pas à leur mort. J'ai l'impression que ce qui se passe ici est lié à cette attaque contre l'empire...

Au centre de la tour, une sorte de rayon lumineux s'élève vers le sommet. Je ressens sa chaleur quand je m'en approche, et préfère donc rester à distance.

J'ai accédé aux deux tours via les ponts aériens. Dans l'une d'elles, il n'y avait que deux diablotins. Par contre, l'ascenseur était bloqué par de la lave, qui semblait prête à exploser. J'ai préféré partir.
Dans l'autre, un survivant enfermé dans une cage m'a expliqué que pour fermer le portail, il fallait ôter ou détruire une sorte de roche située au sommet de la grande tour. Le Daedra qui le gardait portait sur lui une clé qui me permit de déverrouiller des portes et d'accéder à ce sommet.

Encore plusieurs combats après, je me suis retrouvé au sommet de la tour, et de ce fameux rayon lumineux, étrangement moins chaud à cet endroit. Il stoppait au niveau d'une roche ronde. Je murmurai une prière pour les dieux, et plongeai une main dans le rayon pour en retirer cette roche. La tour commença à s'effondrer, et je courus vers la sortie, mais d'immenses flammes envahissaient la pièce...

Je me réveillai devant la porte de Kvatch. Le ciel était bleu, le portail n'était plus. Non loin de là, les gardes survivants m'aperçurent et vinrent m'aider à reprendre mes esprits. Le capitaine me félicita, et me demanda si j'étais prêt à reprendre le combat et à les aider à reprendre la ville. Je lui répondis qu'il me fallait me reposer quelques instants, ce à quoi il dit qu'ils n'attendraient pas longtemps.

Les villageois étaient contents que le portail fusse fermé. On me donna un repas et une couche. Cependant, le négoce restait roi pour échanger mon matériel usé contre des armes neuves... Malgré la crise, certains préfèrent l'argent à une aide réelle...

Une fois reposé, je retournai voir le capitaine. Ses hommes et lui s'étaient également reposés un peu, et étaient prêts à reprendre le combat. Je me joignis à eux de bon coeur.

Wow, c'est long mais intéressant ^^

Je sais pas si je lirais tout mais je garde l'idée de jeter un coup d'oeil à ce que t'as fais

Ah, un lecteur?
Comme je l'ai dit, je résume ce que je fais en découvrant le jeu (j'ajoute quelques éléments "rôle play" dans les descriptions, comme le besoin de manger ou de dormir, le fait d'avoir acheté une carte et un carnet... et je passe sur l'augmentation de niveaux)
Pour le moment, j'en suis encore à la découverte. Je risque fort de passer à côté d'éléments comme la Guilde des Mages, surtout si je continue à me laisser porter par la quête principale.

Nous passâmes donc les portes de Kvatch et n'eûmes pas le temps d'observer nos alentours que les combats débutèrent. Il s'agissait des mêmes petits démons que je commençais à avoir l'habitude de combattre.
Enfin, nous pûmes voir ce qu'il en était de la ville. Kvatch avait souffert. Les maisons brûlaient, les rues étaient bloquées par les ruines. Même une partie de la tour de la chapelle s'était effondrée.
Ladite chapelle était accessible. Nous y pénétrâmes et rencontrâmes deux gardes et une poignée de citoyens survivants. Le capitaine demanda à l'un des gardes de ramener les survivants au campement. Pour ma part, je me renseignai au sujet de Martin, qu'on me présenta.

Le jeune homme semblait en colère contre les dieux. Il avait prié Akatosh pendant des heures, mais rien n'était venu sinon plus de Daedras. J'hésitai sur la façon dont je devais lui faire comprendre qu'il devait venir avec moi, puis décidai de carrément lui dire que l'attaque le visait lui. Peut-être était-ce un mensonge, mais le jeune homme avait besoin de se calmer pour que je lui apprenne qu'il était le fils caché de l'Empereur, et qu'il devait aller à Weynon au plus vite. Il passa par toutes les émotions du spectre au cours de la conversation, mais accepta de m'accompagner.

Cependant, je ne me sentais pas de laisser les gardes se battre seuls pour libérer leur ville. Martin et moi décidâmes de les aider de notre mieux.
En poursuivant nos combats vers le château de Kvatch, nous rencontrâmes de nombreux diablotins. Nous finîmes par être bloqués devant la grille du château. Le capitaine me demanda d'aller chercher l'un des gardes de la chapelle, et de lui dire de nous mener à une sorte de passage menant droit au levier permettant d'ouvrir la grille. Martin vint avec moi.
Nous retournâmes à la chapelle, discutâmes avec le gardes, et nous allions nous mettre en route lorsque trois soldats de la légion impériale entrèrent dans la chapelle. Ils devaient avoir vu la fumée lors de leur patrouille, et étaient venus prêter main forte.

C'est ainsi que notre groupe, composé de moi, Martin, le garde et les trois soldats, descendîmes au sous sol de la chapelle, combattîmes de nombreux diablotins pour ressortir dans une autre rue de Kvatch, où les combats augmentèrent en intensité. La pluie se mit à tomber, un véritable orage.
Le malheureux garde fut tué par l'un de ces Daedras en armure. J'abattis le démon, pris la clé sur le corps de mon infortuné compagnon, et notre groupe trouva finalement l'entrée d'un passage souterrain qui nous mena effectivement directement entre les deux grilles du château, au niveau du levier qui les ouvrait.

Les autres gardes nous attendaient, et se précipitèrent dans la cour dès que nous ouvrîmes les grilles. Les combats firent rage, d'abord dans la cour, puis dans la première pièce du château, qui servait apparemment à la fois de vestibule et de salle du trône, puis dans les autres pièces du château.
Enfin, nous trouvâmes le corps sans vie du comte, dans sa chambre, avec pour le veiller un démon enflammé que nous massacrâmes. Puis les gardes se désolèrent de la situation.

Le capitaine prit la chevalière du comte, sans doute un symbole de son pouvoir, puis vint me voir.
Il me dit que les combats pour Kvatch étaient terminés. La ville était reprise. Pour me remercier de l'aide que j'avais apporté, il me confia son armure enchantée.
Ne sachant pas quoi faire d'autre, je pris congé de mes compagnons d'armes.

Martin et moi allâmes nous reposer au campement, avant de prendre la route du prieuré. Je décidai de laisser mon cheval ici. Il pourrait apporter une quelconque aide aux survivants de Kvatch. Je savais qu'ils en prendraient soin.

Martin et moi avions décidé d'aller jusqu'à Skingrad par la route, et de là, de couper à travers champs et forêts et d'aller directement au prieuré de Weynon. Ainsi, nous espérions gagner une bonne journée de marche.

Lors du trajet, nous affrontâmes quelques loups et des lutins. Rien de très impressionnant maintenant que j'avais affronté de véritables Daedras.
Nous découvrîmes également quelques ruines et deux hameaux, dont l'un était également en ruines. Nous préférâmes éviter les gens.
Nous fîmes une halte au niveau de quelques ruines, sûrement un petit autel au nom d'un dieu oublié, le temps de manger un peu et de nous rafraîchir, puis nous reprîmes notre route.
Nous finîmes par retrouver la grande route. Si je comprenais bien ma carte, nous n'étions sans doute pas loin de Chorrol, notre destination.

Nous arrivions en vue du prieuré lorsque quelqu'un courut à notre rencontre, poursuivi... Par un individu vêtu de la même armure que les assassins de l'empereur!
Nous tirâmes nos lames, abattîmes notre agresseur, et l'homme nous remercia et nous expliqua que le prieuré était attaqué par plusieurs de ces individus.

Craignant pour la vie de Jauffre et des autres moines, nous nous précipitâmes pour défaire ces assassins. L'un des moines était tombé, un autre se battait encore. Il nous indiqua que Jauffre était dans la chapelle, où nous le trouvâmes aux prises avec deux adversaires.
Heureusement pour eux, ces moines étaient d'anciennes Lames, et disposaient encore de leur arme et de leurs capacités martiales.

Une fois ses ennemis vaincus, Jauffre nous demanda de le suivre. Il retourna dans son bureau, où il activa une porte secrète dissimulée dans un placard, et fouilla la pièce.
Il finit par nous dire que nos ennemis avaient réussi à trouver l'Amulette du roi, qu'il avait caché ici. Ils étaient bien informés...

Après cette attaque, le prieuré de Weynon ne pouvait plus être considéré comme un endroit sûr. Jauffre déclara que Martin, lui et moi irions tous les trois jusqu'à Bruma, et plus particulièrement au Temple du Maître des Nuages, une forteresse des Lames, qui se dressait sur une colline non loin de la cité.

Nous prîmes donc la route, moi à pieds, mon cheval étant resté à Kvatch, tandis que Martin et Jauffre utilisaient les derniers chevaux du prieuré. Merci pour moi...
Je leur servis donc de guide et d'éclaireur sur la route, que je connaissais désormais, puisque je l'avais prise par erreur en souhaitant aller à Kvatch depuis Chorrol.

La nuit tomba lors du voyage. Nous ne nous arrêtâmes pas jusqu'à ce que nous aperçûmes les murailles de Bruma.
J'entendis alors des bruits de combats, et allai voir.
Il s'agissait encore de deux individus en armures lourdes, qui s'affrontaient à mort à l'arc. Etrange. Je commençai à me demander s'il n'y avait pas un brigand qui portait un attirail similaire à celui des forestiers juste pour les tuer. Je restai tout de même à distance, cette fois encore. Quand le danger me semblât écarté, je revins chercher Martin et Jauffre.

Le reste du trajet se déroula sans incident, et bientôt nous vîmes le fameux Temple du Maître des Nuages. Nous fûmes accueillis par une Lame, qui nous mena dans la cour du temple, où plusieurs autres soldats attendaient.
Jauffre fit un petit discours pour présenter Martin, leur nouvel empereur, aux Lames, qui l'acclamèrent.
Martin répondit humblement qu'il ferait de son mieux, mais que la situation était nouvelle pour lui. Il me remercia également chaleureusement, tout comme Jauffre.

Le lendemain, je fis mes adieux à mes compagnons. Martin était à présent en sécurité, et je ne pouvais rien faire de plus pour les aider dans l'immédiat. Je voulais donc reprendre ma route, penser un peu à moi et à mon avenir, et pourquoi pas savoir ce qui se passait dans le reste de Cyrodil.

Il ne me fallut pas bien longtemps pour trouver quelque chose à faire... En explorant les alentours, je découvris un portail d'Oblivion, semblable à celui qui se trouvait à Kvatch!
Sans trop y réfléchir, je brandis mon épée, et m'élançai à travers.

Je passai encore plusieurs heures à explorer une île entourée de lave, à massacrer diablotins et Daedras.
Je remerciai le capitaine des gardes de Kvatch pour sa merveilleuse armure, qui me fut très utile au cours de ce combat.
Cette fois encore, il s'agissait de retirer une roche ronde d'une sorte de puits de feu, au sommet d'une grande tour pleine de monstres. Au cours des combats, je faillis me faire tuer, et loin de m'effrayer plus que je ne l'étais déjà, cette expérience ne fit qu'augmenter ma haine envers mes ennemis.
Enfin, la roche récupérée, la tour s'effondra, et je me retrouvai à nouveau devant le portail, désormais détruit.

Si d'autres portails comme celui-ci pouvaient s'ouvrir n'importe où, je me devais de faire mon maximum pour aider les gens à se défendre!

Je retournai à Bruma me reposer un peu, car l'épuisement me guettait, et décidai d'aller jusqu'à Anvil, plus loin que Kvatch, car des rumeurs disaient que le temple de Dibella avait été attaqué...

Je viens de tomber sur tes écrits, continue tu me donneras p'tet envie de relancer le jeu! Ca dois faire 5ans que j'y ai pas touché en tout cas t'as 2 lecteurs maintenant

C'est tres bien résumé tu ma donner envie de relancer le jeux merci continue

Merci pour vos encouragements!
Et ravi de voir que ça donne envie à certains de s'y remettre!

Je quittai Bruma à l'aube, et pris la direction générale du sud ouest, sans suivre les routes mais en coupant à travers champs. Ainsi, j'espérais faire quelques découvertes. Et j'en fis.
Au cours de ma traversée du pays, je luttai contre une vingtaine d'ennemis. Bandits, loups, diablotins ailés ou pas... Rien d'insurmontable. Je découvris de nombreux endroits: des grottes, des ruines ayléides, de petits temples, des forts abandonnés, des campements...

Je repassai non loin de Chorrol, mais ne m'y arrêtai pas.
En revanche, dans la forêt, à quelques kilomètres au sud ouest de Chorrol, je vis une troisième porte d'Oblivion. Sans hésiter, je la traversai, dans le but d'apporter la mort à ces démons de Daedras.

Les combats furent une nouvelle fois difficiles. Je rencontrai de nouveaux ennemis, des lézards bipèdes, avec une collerette autour du cou. Ces trucs résistaient bien à mon épée...
Les lieux furent également un nouveau labyrinthe. Autour de la tour centrale, qui n'avait pas d'entrée au sol, se trouvaient six autres tours, reliées à la principale par des ponts aériens. J'entrai dans l'une de ces tours grâce une porte au sol, au bout d'un pont surplombant la lave. Au sommet de cette tour, je trouvai un levier, que j'actionnai, ainsi qu'une porte, qui me mena au pont suspendu.
J'atteignis donc la tour principale. J'étais sur une plate forme circulaire. Aucune rampe pour monter ou descendre. Mais d'autres portes me menèrent dans les autres tours, où je trouvai d'autres leviers à actionner, ainsi que le corps sans vie d'un autre aventurier, sans doute. Dans ses possessions se trouvait un anneau qui, lorsque je l'enfilai, colora de bleu le monde tel que je le voyais. Je le remisai dans mes poches, me disant qu'il pourrait m'être utile une autre fois.

Je me rendis compte que je tournais en rond, et m'aperçus que je ne pouvais accéder qu'à quatre des six tours secondaires. Je devais donc trouver un moyen d'accéder à l'une des deux autres.
Je finis par retourner au sol. Les leviers que j'avais actionné avaient ouvert de grands portails, ce qui me permit d'atteindre l'une de ces deux tours secondaires. Depuis celle-ci, j'atteignis une autre section de la tour principale.

Je parcourus donc les divers étages de celle-ci, trouvant le rez de chaussée, puis les autres pièces menant finalement au sommet, où au terme des derniers combats, j'obtins ma troisième pierre sigillaire, et refermai ainsi le portail.

Je devais avoir passé une nuit entière dans cet autre plan, mais ne me sentais pas pour autant trop épuisé.
Je décidai donc de poursuivre ma route vers le sud ouest. Comme précisé plus haut, je rencontrai plusieurs ennemis et découvris plusieurs lieux en chemin.
Je finis par prendre quelques heures de sommeil dans un recoin d'une ruine ayléide après m'être assuré d'avoir éliminé les monstres qui patrouillaient aux alentours.

Enfin, je finis par trouver les murailles de Kvatch. Après quelques heures de marche, je finis par retrouver le campement, toujours aussi occupé, où je terminai ma nuit.

Au matin, je revendis quelques unes de mes trouvailles, et j'eux la bonne surprise de constater que mon cheval, bien soigné, était encore ici.
Je saluai les gens qui m'avaient accueilli, grimpai sur ma monture, et repris ma route.

Je lis ça dans la soirée

Sympa , j'ai lu le premier post et le deuxieme , je continuerai de lire ca plus tard parce que c'est quand même long .
Petite question , vas-tu t'interesser aux divers guilde ( mage -guerrier - voleur - asssasin ) et aux quêtes annexes ou tu vas finir le quete principale avant de t'attaquer à elles ?

Le 13 juin 2016 à 19:26:41 Najid63 a écrit :
Sympa , j'ai lu le premier post et le deuxieme , je continuerai de lire ca plus tard parce que c'est quand même long .
Petite question , vas-tu t'interesser aux divers guilde ( mage -guerrier - voleur - asssasin ) et aux quêtes annexes ou tu vas finir le quete principale avant de t'attaquer à elles ?

Actuellement, j'ai mis la quête principale de côté afin d'effectuer d'autres quêtes. Je crois me diriger vers l'une des quêtes des Chevaliers des Neuf, mais j'ai également envie de faire la guilde des guerriers.
Pour la suite... Eh bien je découvre le jeu. Donc si j'ai une raison ou une occasion de me lancer dans les autres guildes (qui sont sans doute bien mieux cachées que dans Skyrim pour ce qui est des voleurs et des assassins) je le ferai sans doute.

Quelques heures après avoir quitté le campement de Kvatch au dos de ma monture, en direction d'Anvil, j'aperçus une nouvelle Porte D'Oblivion sur le bord de la route.
Je pouvais voir Anvil, cité côtière, bien plus loin.

Encore une porte...
Je laissai mon cheval sur le bord de la route et me dirigeai vers cette aberration planaire.

Une fois sur le plan d'Oblivion, je n'aperçus pas immédiatement la tour principale, celle qui générait ce portail. J'étais en réalité sur une île, et ladite tour se trouvait sur une autre île, inaccessible. Ou peut-être pas.
Je trouvai une grotte, et passai un temps qui me parut très long à parcourir un réseau de tunnels, qui passait vraisemblablement sous la mer de lave pour déboucher sur l'île qui portait la tour. Au passage, je découvris une hache d'une facture très étrange, faite d'un métal d'une couleur située quelque part entre le jaune orangé et le marron.

Les ennemis étaient toujours ces petits démons lançant des boules de feu, les monstres à collerette, ainsi que quelques drémoras. J'en avais plus qu'assez de combattre ces monstres, et espérais de pas faire cela en vain. Quelque part, peut-être, d'autres gens luttaient également contre ces monstres... Qui sait, j'avais trouvé ces portes dispersées sur la moitié de Cyrodil, peut-être qu'il y en avait dans tout Tamriel?

Lorsque je trouvai l'entrée de la tour principale, je regardai autour de moi, et aperçus deux choses: premièrement, deux sortes de pontons en pierre, me laissant me demander s'il y avait des navires voguant sur cette mer de lave. Deuxièmement j'eus la surprise de voir un portail d'Oblivion à quelques centaines de mètres. Je décidai de m'y rendre, passant devant une tour secondaire isolée, et l'atteignis au bout de quelques dizaines de minutes.
Je me demandai un moment si mon esprit me jouais des tours. Après tout, j'étais bien arrivé sur une île, par un portail séparé de la tour principale par un réseau de grottes passant sous la surface de la mer de lave, et maintenant je trouvais un portail situé sur la même île que la tour. J'aperçus alors un deuxième portail au loin, sur une île...
J'étais donc sur une section de ce plan d'Oblivion vraisemblablement relié par DEUX portails à mon monde. Me demandant où pouvait bien mener ce portail, je le traversai. Je n'étais plus dans la région entre Anvil et Kvatch, mais à part cela... Aucune idée. Et puis ce n'était pas si important.

Je retraversai le portail, et décidai d'explorer la tour secondaire. A part quelques ennemis supplémentaires et le corps d'un homme vêtu d'une armure de cuir, je ne trouvai rien.
L'exploration de la tour principale fut plus compliquée. S'il n'était pas difficile de trouver les chemins ascendants, l'endroit grouillait littéralement d'ennemis. Je crus bien que j'allais mourir deux ou trois fois, dont une lorsque je me retrouvai face à quatre Drémoras en même temps.
Finalement, je trouvai la pièce contenant le sigil, et combattis son gardien, un Drémora armé d'une masse d'armes magique et portant un bouclier et un casque, équipements que je n'avais pas encore vu chez ces monstres jusque là. Je pus récupérer son arme au terme du combat, mais ne trouvai pas le bouclier.

Lorsque je pris la pierre, je fus comme d'habitude transporté en dehors du plan. Je me retrouvai donc dans cette lande qui m'était inconnue, et non pas au pied de la route d'Anvil.
Je décidai de monter la colline proche pour chercher un point de repère... Et vis la Cité Impériale, à plusieurs kilomètres au nord!

C'est franchement pas mal , pour avoir déjà fait tout ça tu me redonnes envie de le faire , c'est pour ca que les RPG sont les meilleurs jeux , cette immersion totale dans un univers fantastique

Je trouvai un hameau non loin de là, où l'on me donna ma position exacte sur la carte. J'étais désormais bien loin de ma route!
Je décidai de retourner à la Cité Impériale. Pour ce faire, je passai sur deux ponts enjambant des rivières qui se jetaient dans le plan d'eau qui entourait la Cité, puis je me dirigeai vers le nord. Je fus bientôt en vue du grand pont qui reliait la Cité, bâtie sur une île, au reste des terres de Tamriel.
Avec une vue dégagée vers le nord, je voyais même, au loin et en hauteur, les murailles de ce qui devait être Bruma.

Je finis par atteindre le pont, que je traversai. J'allai tout droit au quartier marchand pour échanger divers objets trouvés lors de mes explorations, et appris qu'une maison était disponible à l'achat.
Une maison, dans la cité impériale? Pourquoi pas? Je disposais d'une correcte somme d'argent, et investir dans l'immobilier me semblait être une bonne idée. J'entrai ainsi en possession d'une maison située dans le quartier du port, juste à l'extérieur des murailles de la cité, où je me rendis immédiatement.

A l'intérieur, je ne trouvai qu'un lit, une table et une cheminée dans laquelle un feu brûlait déjà.
Je pris le temps de dormir quelques heures, avant de retourner poursuivre mes emplettes en ville.

L'apothicaire qui m'avait demandé de surveiller un autre marchand de la ville vit l'une des plantes étranges que j'avais découvert lors de mes voyages, et me dit qu'un certain Sinderion, à Skingrad, pourrait être intéressé par une plante aussi rare.

Je terminai mes courses et repris ma route. Je comptais rencontrer le dénommé Sinderion, puis aller chercher ma monture, en espérant que ce cheval fusse encore là où je l'avais laissé...

Le voyage vers Skingrad se déroula sans incident. A force de parcourir ces routes, j'allais finir par éliminer la faune et l'ensemble des bandits de Cyrodil...

Sinderion me parla de la plante que j'avais trouvé. Il s'agissait de Nirnroot, ou "racines de Nirn", Nirn étant, je le rappelle, notre monde... une plante rare poussant au bord de l'eau.
D'après lui, avec 10 de ces Nirnroots, il pouvait confectionner une potion d'aventurier, qui pourrait m'être très utile. Bref, il me demandait de lui ramener ces plantes, et me désignait un endroit où il pensait que je pourrais en trouver, non loin au nord est de Skingrad.

Je préférai aller chercher ma monture. Dépassant Kvatch et retournant là où je l'avais laissée, je fus ravi de la retrouver en bonne santé.
Je repris donc mon cheval et terminai ma route vers Anvil.
(Note: en réalité, la Porte d'Oblivion qui se trouvait ici s'est réouverte. J'ai l'impression que je vais faire que ça alors je vais les laisser de côté pour le moment)

Cette ville côtière me semblait très belle. Je pense que j'aimerais bien y vivre.
Je suis allé au temple de Dibella, où se trouvaient les prêtresses, toutes massacrées. Tout le monde dans le royaume savait ce qui s'était passé ici mais personne ne prenait la peine d'enterrer les morts???

En ressortant du temple, je rencontrai un prophète auto proclamé, qui débita des histoires à dormir debout, comme quoi les prêtresses avaient été tuées par un être elfique démoniaque vaincu par le célèbre Pélinal trois mille ans plus tôt.
Certes, j'ai quand même déjà vu des choses bizarres, mais tout de même...
Selon lui, ce démon elfique pourrait être vaincu grâce à l'armement de Pélinal. Cependant, pour le trouver, il faudrait effectuer un pélerinage auprès d'autels pour chacun des Neuf Divins, autels disséminés à travers tout le royaume.
Pourquoi pas, après tout. Cela dit, je n'en ferai pas ma priorité. Je chercherai ces autels lorsque je passerai non loin d'eux, et puis voilà.

A la guilde des guerriers locale, on me confia une mission. Une habitante de la ville avait des problèmes de rats. Dératiser une cave? J'ai déjà vu pire, mais enfin...
Ladite habitante n'avait pas un problème de rats. En réalité, c'étaient SES rats de compagnie, qui étaient apparemment attaqués par quelque chose. Quelque chose que je rencontrai dans la cave: un grand félin, sans doute un puma, qui était entré par un trou dans le mur.
Après avoir tué l'animal et expliqué la situation à la femme, celle-ci me demanda d'aller voir un de ses voisins, un chasseur qui pourrait m'aider à trouver le repaire de ces animaux pour les exterminer...

Bon, je pense que je vais faire quelque chose de bien moins héroique que d'affronter des Daedras, mais enfin... J'ai l'impression d'être le seul à m'en soucier de toutes façons.

...
Avec le chasseur, nous parcourûmes une vingtaine de mètres sur la route partant d'Anvil avant de quitter les pavés, pour abattre quatre pauvres pumas. Non seulement ces bestioles n'étaient pas vraiment nombreuses, ni dangereuses, mais en plus elles n'étaient qu'à un lancer de pierre de la porte nord de la ville!

Le chasseur me dit alors que c'était bon... A ce point là, j'aurais pu m'en occuper tout seul de ces gros matous. Je retourne voir la femme aux rats, lui dis que j'ai abattu les pumas, et elle me répond qu'il y en a un autre dans sa cave en ce moment même!
J'y descend, me fais un autre manteau en peau de chat géant, et retourne la rassurer.
Elle accuse alors une de ses voisines d'être responsable de tout ça.

Ladite voisine... Est en déplacement, à Chorrol, où elle rend régulièrement visite à l'une de ses amies.
D'ailleurs, je reste un petit moment à guetter son retour. Elle prend son temps. Normal, elle avance accroupie! Depuis Chorrol sans doute?

Je la surveille donc. Longtemps. Très longtemps. Enfin, elle finit par se diriger vers la maison de la femme aux rats et dépose des bouts de viande devant le trou menant à la cave.
Je sors alors de ma cachette pour la confronter. Elle me dit qu'elle voulait juste faire sortir les rats, pour que la garde les extermine, et pas y faire rentrer les pumas...

Je me demande alors comment les pumas sont ENTRES dans l'enceinte fortifiée de la ville, sachant qu'il y a au moins trois gardes de faction devant chaque porte. OSEF?
Bref, la coupable me dit que si je ne la dénonce pas, elle m'apprendra quelques acrobaties. Si j'ai ri en lisant La Femme de Chambre Argonienne, je ne me vois pas vraiment faire ce qui est décrit dans ces livres, donc...

La femme aux rats me remercie en m'apprenant quelques manières de parler aux gens. Mouais, ça ira. Et elle me donne aussi quelques pièces d'or pour me remercier.

Retour à la Guilde des Guerriers. Un marchand local se fait régulièrement cambrioler.
Ledit marchand me propose de rester dans sa boutique pour la garder à la nuit tombée, pendant que lui attendra dans l'auberge voisine.
Au milieu de la nuit, j'entends du bruit et vois trois intrus qui sont entrés discrètement dans le bâtiment. Lesdits individus tirent leurs épées en m'apercevant. Au terme d'un combat aussi brutal que furieux, je fouille leurs corps puis vais chercher le propriétaire. Celui-ci me dit qu'il s'agit d'anciens employés, et qu'il regrette qu'ils aient décidé de le voler. Il me remercie avec de l'or.

La Guilde des Guerriers n'a rien d'autre à me proposer pour le moment à Anvil, mais il est possible qu'à Cheydinhal il y ait des contrats pour moi. OK, merci, à la prochaine.

Grâce à l'équipement récupéré sur les cadavres des voleurs, je dispose désormais d'une armure de mailles légère complète, ainsi que de deux épées longues en argent, pour remplacer mon épée courte du même matériau. L'armure de garde enchantée de Kvatch commence à être abimée, je préfère la garder dans mon sac pour l'entreposer ailleurs plus tard.

Je quitte donc Anvil, et reprends la direction de la Cité Impériale, toujours sur le dos de ma fidèle monture.

Là, après m'être reposé dans ma maison et y avoir entreposé quelques affaires, je décide de m'occuper enfin de cette histoire de marchand qui refuse de faire partie de la corporation locale. Il dispose effectivement de marchandises intéressantes, assez diverses, et il les propose à un coût plus faible que les autres. Mais il refuse de me dire d'où elles viennent.

Je décide de le surveiller.
A la nuit tombée, il va passer quelques heures dans une taverne.
Puis il va dans un recoin de la ville, où il rencontre un autre homme, qui lui fournit ses marchandises.
Le marchand veut en savoir plus sur leur provenance, mais l'autre refuse de lui dire.
Lorsqu'ils se séparent, je décide de suivre l'inconnu.
Ce dernier s'enferme dans une maison du quartier du temple.

J'attends encore. L'homme finit par quitter les lieux. Je crochète sa porte, fouille sa maison de fond en comble. Dans la cave, je trouve des bottes pleines de boue, une pelle usée, et carrément un journal... C'est un pilleur de tombes.
Je prends le journal, sors de la maison, et le ramène au marchand.
Ce dernier pâlit en lisant le livre. Il n'était pas au courant. Il me demande de ne pas le dénoncer, il refusera désormais d'acheter ce que lui proposera le pilleur de tombes. Et il se souvient que le pilleur devait se procurer un nouveau lot de marchandises cette nuit même!

Je décide de retrouver le pilleur, et l'aperçois entrer dans un mausolée du cimetière en compagnie d'un autre individu. J'entre discrètement à leur suite et comprends qu'ils m'attendaient.
Nouveau combat difficile, nouvelle victoire pour moi. Les corps des deux pillards recèlent quelques équipements intéressants, dont une magnifique épée courte enchantée.
Avant de partir, je décide de récupérer leur pelle.

J'informe d'abord le marchand de ce qui s'est passé. Il me remercie, m'offrant même un anneau magique, et m'annonce qu'il a rejoint la corporation marchande locale afin d'entrer dans le rang.
L'apothicaire qui m'avait demandé de le surveiller me remercie également, confirme ses dires, et prend la pelle comme preuve à montrer à la garde pour leur raconter toute cette histoire. Elle me donne également de l'or.

Bien. Et maintenant? Direction Cheydinhal!

En tant que grand fan de la saga Elder scrolls, et tout particulièrement d'Oblivion avec mes 8000 heures de jeu, je ne peux que te féliciter pour tes écrits ! J'ai toujours pensé que les joueurs devraient coucher par écrit leurs aventures sur des jeux tel que celui la et avec un bon compteur ça peut devenir une belle histoire voir un moment magique pour certains ;)
Félicitation et je t’encourage à continuer !

C'est très agréable à lire, et par ta faute l'envie de me refaire Oblivion monte en moi, un lecteur de plus pour toi!