Ano, enfin remis de ses problèmes de santé, m´a accordé le privilège de poster cette fiction.
à tous ceux qui m´ont soutenue.
Voulez-vous que je la replace par morceaux courts ou en voulez-vous un gros, d´un coups?
youpiiiiiiiiiiiiiii enfin la fic de tati11
moi peut m´importe tant que l´on peut lire ta fic tu poste comme bon te semble
d´accord, je la place après le déjeuner!
Alors Ano, on a baissé les armes ?
Il a fait preuve de son droit de regard. Je l´en remercie.
Je crois surtout qu´il a eu des remords après le mini savon que je lui ai passé.
de ton soutien, ainsi qu´à tous les autres!
De rien Hésite pas, quand il s´agit de lui passer un savon, je suis toujours là!
Ta fic est géniale, rien à dire pour l´instant, à part que j´ai hâte de savoir ce que contient la lettre, et le paquet de Pétunia!^^ Vivement la suite! Tuas un réel talent, continue comme ça.
Sérieux, très bonne fic. J´ai retrouvé aucune faute d´orthographe, les persos coordonnent bien avec leur rôle, sauf peut-être la tante Pétunia qui vient voir Harry. J´ai bien aimé le passage avec les lettres, j´aurais bien été a la place de Harry pour voir Hermione & Fleur en sous vêtements xD Et elle lui offre quoi la tante Pétunia?
Mystère et boule de gomme...
Moi je pencherai pour le journal intime de Lily ou quelque chose comme ça...
Vu que j´ai lu sa 1ère tentative avant que ce cher ano ne la suprime, je sais ce que c´est et vous allez être surpris!
Moi j´ai lu la suite sur pottermagicworld et je trouve que cette fic pas mal du tout.
Hey how Tati11 balance la suite^^
elle est ta fic
merci beaucoup. Je vous récompense par un autre bout.
Pressé par le trio, Harry sortit le document un peu froissé qu’il aplatit presque tendrement avant de le présenter aux yeux avides de ses amis.
« Mon très cher Harry, si tu lis ces mots, c’est que mon temps sur Terre est révolu. Ne sois pas triste puisqu’il nous reste la possibilité de nous entretenir via le tableau de mon bureau. Évidemment, cela implique que tu doives revenir à Poudlard. Il est d’ailleurs très important que tu achèves ce cycle ; tes connaissances sont déjà étendues mais, pour le travail qui t’attend, cette septième année est indispensable. Sois très prudent dans tes déplacements hors de l’écol,e et ne fais confiance qu’à tes plus chers amis. À très bientôt, à Poudlard, ton ancien directeur, et ami, Albus Dumbledore.
P.S : Je t’ai laissé un petit cadeau d’anniversaire, à Poudlard. »
La lecture de cette lettre d’outre-tombe jeta un trouble parmi les jeunes gens. Hermione et Ginny, avaient des larmes dans les yeux et le menton de Ron tremblait singulièrement.
« Ben, mon vieux, souffla-t-il. Il savait donc…
- Manifestement, oui ! couina Hermione d’une voix altérée par l’émotion. C’était un très grand sorcier. Il a dû prévoir que…
- Rogue se retournerait contre lui, ce traître ! grinça Harry que cette seule évocation du nom honni rendait furieux. Quand je l’aurai devant moi… C’est lui qui me suppliera de l’épargner.
- Vas-tu obéir à Dumbledore, Harry ?
- Évidemment, Ginny ! Sans son soutien, je n’ai aucune idée sur la façon de débusquer les Horcruxes et Voldemort.
- Je te jure que j’ai essayé de traduire ces initiales, mais…
Hermione fut interrompue par la voix de Molly qui leur criait de monter. Hélas… cela déclencha l’effroyable sermon du portrait de Mrs Black :
« ENCORE CETTE VERMINE CHEZ MOI ! Comment osez-vous souiller mon seuil avec du sang-de… »
Tout s’arrêta brutalement alors que le quatuor arrivait dans le hall pour voir le père de Ron, en pyjama à rayures, refermer les tentures sur l’horrible tableau.
« Désolé, Harry ! Nous ne sommes pas encore parvenu à l’enlever, cette glu perpétuelle est tenace et…
- Ce n’est rien, Mr Weasley, je finirai par… m’habituer. »
Néanmoins, cet intermède affecta à nouveau l’humeur du jeune homme. Ici avait vécu Sirius Black, son parrain tant aimé, celui avec qui il aurait désiré vivre si cette Bellatrix Lestrange – sa propre cousine – ne l’avait abattu froidement lors d’un terrible duel. D’abord Sirius, à présent Dumbledore ! Le poids de la solitude s’abattit sur Harry dont le dos se voûta légèrement.
« Hé ! le secoua Hermione. Tu sembles oublier que nous sommes-là, nous ! »
Sursautant, Harry bredouilla :
« Tu as étudié la Légilimancie pendant les vacances ?
- Un peu, pour m’amuser ! Mais tu es tellement transparent, parfois. Allez, on y va, sinon Mrs Black risque de se réveiller avec les nouveaux cris de Mrs Weasley ! »
Le moral un peu rehaussé, Harry approuva en esquissant un sourire.
Une fois dans sa chambre, Harry goûta la solitude après toutes ces effervescences. Hedwige, sagement dans sa cage, ne s’éveilla pas au bruit qu’il fit en s’installant. Ce renflement dans sa poche le tracassait. Qu’est-ce que Pétunia lui avait donc confié ? Des factures en retard de paiement pour son séjour chez elle ? Des lettres prouvant tous les manquements de Harry dans ses devoirs familiaux, au fil des ans ?
À l’abri… Oui ; le jeune homme éprouvait suffisamment de quiétude pour se détendre ; donc, d’un geste volontaire, il exhiba le paquet de sa tante, et le déballa.
Des lettres ! Une telle quantité qu’un instant la tête lui tourna. Rapidement, il déplia les parchemins et lut avidement.
« Vous ne respectez pas vos engagements !
- Comment osez-vous traiter Harry de cette façon ?
- Si vous refusez d’instruire cet enfant sur ces origines, je viendrai personnellement vous en demander les raisons.
-Si vous m’y obligez, la prochaine lettre vous explosera au visage.»
Toutes étaient de Dumbledore. Le cœur de Harry se contracta douloureusement.
Ainsi, sa tante, en dépit des avertissements multiples, l’avait laissé dans l’ignorance. Elle était jalouse des pouvoirs de Lilly – de son propre aveu – et sa rancœur retombait sur lui. S’il avait su, plus tôt, sa destinée en aurait-elle été affectée ?
Abruti par toutes ces révélations, et les questions qu’elles soulevaient, il mit longtemps à trouver le sommeil.
Le journal intime de Lily Potter! Non mais vraiment!
j étais en train de relire la 1 ere partie quand je viens de voir que t en a mis une autre.
Vu l´enthousiasme général je poste la suite.
Quand, au matin, Harry gagna la cuisine, il se sentit un peu gêné d’être le dernier à être descendu. Mrs Weasley se précipita aussitôt sur lui :
« Assieds-toi, mon chéri ! As-tu bien dormi ? Que désires-tu, des œufs, des flakes, des toasts ? »
Harry optant pour des œufs, il s’assit à la table où les autres papotaient avec animation.
« Tu seras ravissante en or pâle ! insistait Fleur devant une Ginny fermée. Bien sûr, Gabrielle aurait désiré du rose, mais…
- Avec mes cheveux carotte, cela aurait fait tache, je suppose ! Pourquoi pas du bleu ? Sa tignasse blonde s’en accordera autant que la mienne, non ?
- Du bleu… réfléchit Fleur en papillonnant de ses longs cils, pourquoi pas ? C’est une excellente idée ! Je vais immédiatement communiquer le changement à ma mère, elle sera ravie. »
Fleur se leva précipitamment pour s’éclipser vers l’étage, suivie de l’œil attendri de Molly.
« Cette Fleur… Comment ai-je pu… »
Mrs Weasley secoua brièvement la tête, et revint poser son regard sur Harry pour, très vite, d’un coup de baguette, commander aux œufs de se briser au dessus de la poêle chauffée.
« Leurs noces seront célébrées dans trois jours ! soupira Molly. Je ne sais pas où je vais trouver le temps de planifier les derniers détails. Tous ces invités et…
- Les parents de Fleur se sont montrés d’une extrême générosité, releva le père de Ron. Si tu consentais à…
- Comment veux-tu que je leur délègue ces formalités ? Heureusement que nos lois imposent aux filles de suivre leur mari, autrement nous aurions été obligés de transplaner jusque-là ; Tu nous imagines, tous, en France ? »
Harry s’évada de ces considérations protocolaires lorsqu’il croisa le regard de Ginny. Le pincement désagréable qu’il ressentit au creux de la poitrine le contraignit à se plonger vivement dans le bol de café que lui avait servi machinalement Mrs Weasley. Il engloutit son petit déjeuner, emmuré dans le chaos de ses idées, ne prêtant qu’une oreille éteinte au ronronnement des autres convives. Ce ne fut qu’au coup de pied que lui décrocha Hermione que Harry sortit de ses tumultes internes :
« Hein ? Que…
- Mrs Weasley te demande si, oui ou non, tu rentres au Terrier avec les autres, murmura très vite la jeune fille.
- Je… Je ne crois pas, non ! J’aimerais…
- Rester seul un moment ! compléta Molly, compatissante. Il est vrai qu’avec les préparatifs de mariage, nous allons tous être débordés, et toi… chamboulé ! Il vaut mieux que tu restes ici, au calme. C’est ce que nous avions prévu, n’est-ce pas, Arthur. »
Mr Weasley, absorbé jusqu’alors par la Gazette du Sorcier, releva brusquement la tête pour approuver vivement, malgré un air de profonde incompréhension.
« Néanmoins, poursuivit sa femme, nous avons pensé qu’un peu de compagnie te serait salutaire. Aussi, si Hermione le désire, elle pourra rester avec toi jusqu’à ce que nous venions vous chercher pour les noces. Qu’en dites-vous ? »
Cette déclaration ne passa pas sans effet : Hermione sursauta, Ron tourna un visage ahuri vers sa mère et Ginny fronça méchamment les sourcils. Harry, lui, se tassa sur son siège :
« Je crois pouvoir me débrouiller sans l’aide de personne.
- Molly n’a pas tord, Harry. Cette maison est si pleine de souvenirs ! À deux, ce sera plus facile à supporter. Vous êtes des adultes, à présent ; donc, suffisamment mûrs pour connaître… »
Hermione et Harry échangèrent un bref regard embarrassé puis Harry toussota :
« À moins que cela ne t’ennuie, Hermione, je serai content que tu restes. »
D’un même mouvement, Ron et Ginny se repoussèrent leur chaise pour rapidement quitter les lieux, la mine aussi boudeuse l’un que l’autre.
« Qu’est-ce qui leur prend ? souffla Harry, médusé. »
Un petit sourire flotta sur les lèvres d’Hermione qui reprit la lecture de sa propre édition de la Gazette du Sorcier.
Lorsque la porte du hall se referma sur le dernier Weasley, Hermione se tourna vers Harry.
« J’espère que tu as compris ?
- Euh… Que Ron et Ginny nous font la tête parce que nous n’allons pas avec eux ?
- C’est ça, rit le jeune fille, et autre chose aussi : nous ne pouvions pas les accompagner ; c’est une histoire de famille ! Molly est très diplomate, elle n’a pas voulu nous le dire directement, mais elle va avoir suffisamment de travail sans deux hôtes supplémentaires qui…
- Ne sont pas de leur famille ! opina Harry, à moitié satisfait. Mais pourquoi… »
Ils avaient rejoint la cuisine où Hermione s’empressa de lui fourrer sous le nez un article qui lui coupa sa question.
« La librairie Fleury et Bott ravagée par les flammes ! Un feu résistant à lAguamenti a complètement détruit cette librairie bien connue du chemin de Traverse. Heureusement, aucune victime n’est à déplorer mais la perte matérielle est telle que l’on se demande où nos chers étudiants vont pouvoir se procurer les livres nécessaires à leur instruction. Des mesures exceptionnelles seront mises en place a assuré le ministre Scrimgeour afin que la rentrée scolaire se passe au mieux. Suite en page 5 »
Harry feuilleta le journal pour y lire avidement la suite, puis le referma .
« Pas un mot sur l’enquête ! J’ai épluché tous les articles depuis le début des vacances et je n’y ai relevé que de très vagues allusions à la poursuite de Rogue. Tu crois qu’ils le cherchent vraiment ?
- Oui ! Un crime pareil ne peut rester impuni. Malheureusement… Tu étais le seul témoin, et tout le monde connaît ton aversion pour Rogue, donc…
- On ne me croit pas ? s’étrangla Harry. C’est ça que tu essaies de me dire ? Ils ont pourtant eu la preuve que j’ai toujours, toujours, dit la vérité ! Déjà au retour de Voldemort, on m’a fait passer pour un menteur ; j’aurais cru obtenir plus de crédit cette fois. Et puis, s’il n’avait rien à se reprocher, pourquoi a-t-il disparu de la circulation ?
- Cela prouve que ton témoignage a quand même du poids ! Il n’a certainement pas envie de voir Azkaban de plus près.
- Il y serait pourtant en excellente compagnie, d’autant que la plupart des détraqueurs ont déserté les rangs. »
Rageur, Harry expédia le journal dans un coin. Hermione, voyant son humeur, se mordit la lèvre à la recherche d’une diversion :
« Nous sommes très contents de ta décision de terminer tes études. Tu y reprendras les cours de l’A.D, n’est-ce pas ? Je suis persuadée que de nombreux élèves voudront y participer, surtout après ce combat qui… »
La jeune fille, navrée, constata sa maladresse : Harry paraissait encore plus furieux. D’un haussement d’épaules, il sortit sans un mot.