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Resident Evil 3 : Nemesis

Sujet : Fic : Le Sergent Neil Carlsen
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g-f
Niveau 7
24 mars 2015 à 17:45:49

Bonjour à tous et à toute.

Il y à 9 ans de ça, Ornitoleste commençais sur se forum une fiction inspiré d'un jeu qui nous à tous bercé, Resident Evil !

Le 1er chapitre de cette fic a été posté le 6 juillet 2006, beaucoup de personnes on pus lire les 31 chapitres de notre cher Orni, sans jamais en voir la fin.

Le topic par contre est resté tel quel, attendant comme tout les lecteurs une suite, en vain.

J'avais 19 ans quand j'ai commencé à lire la fic, à ce jour j'en ai 24, une entorse au poignet me bloquant chez moi pendant 1 semaine, j'ai commencé à farfouiller sur mon pc pour faire du tri dans les URL mort.

Et à ma grande surprise, je suis retombé sur le lien me menant directement au 1er chapitre de la fic, un élan de nostalgie a soudainement remplis mon esprit, en me revoyant devant mon pc à manger de la viande séché et boire du coca captivé par toutes ses lignes, ignorant les appels répétitifs de ma mère pour vider le lave vaisselle sous menace de débrancher la box.

J'ai alors recommencer à lire la fic, mais très vite le fait de devoir chercher entre toute les pages pour retrouver les chapitres m'a stoppé dans mon élan.

J'ai jugé bon de refaire un topic, en y mettant tout les chapitres à la suite.

Ce topic n'a pas pour but de prendre les applaudissements de notre romancier du web, mais plutôt de lui consacrer un hommage, pour cette fin que certains attendent encore.

Vous retrouverez donc tout les chapitres mis bout à bout, les explications d'Orni sont toutes écrite sur son topic d'origine, je vous invite à le consulter pour des explications à vos éventuels questions.

Je ne sais pas ce que Orni est devenu à ce jour, lui qui basculais entre les études et son temps libre pour nous procurer de la lecture.

Orni si tu lit ceci, sache que ton travail même inachevé, restera dans ma mémoire, en espérant que tout ce que tu à pus entreprendre dans ta vie à été soldé par une réussite, bonne continuation dans ta vie ;)

g-f
Niveau 7
24 mars 2015 à 17:46:16

Chapitre 1:

Neil Carlsen est un policier travaillant dans le commissariat de Raccoon City, une petite ville isolé proche des montagnes Arcklay dans le Middle West des Etats-Unis. Auparavant, un incident catastrophique avait perturbé cette petite ville tranquille. En juillet 1998, d’étranges meurtres eurent lieu dans les Monts Arcklay où des individus avaient été retrouvé atrocement mutilé. L’équipe Bravo des S.T.A.R.S ( Special Tactic And Rescue Service ) était intervenue pour élucider ce mystère. L’équipe ayant été perturbée par on ne sait quelle raison, l’équipe Alpha eut pour mission d’aller secourir l’équipe Bravo. Une fois les membres de certains des membres de l’équipe Bravo découvert, le petit groupe de survivant de l’équipe Alpha, ne tarda pas à découvrir les corps sérieusement mutilé et zombifié de leurs anciens collègues. Finalement, Albert Wesker, le chef des S.T.A.R.S c’est révélé être un traître collaborant avec Umbrella qui est une société pharmaceutique dans le développement d’arme biologique, responsable de ce qui s’est passé dans le manoir. Albert tenta de tuer les derniers survivants du groupe. Mais Chris, Jill, Barry et Rebecca étaient enfin parvenu à ce tirer d’affaires non sans mal grâce à Brad Vickers qui était revenu les chercher de ce manoir maudit. Albert Wesker lui, fut tué par le Tyrant T-002, une arme biologique d’Umbrella qui se fit elle même tué par les S.T.A.R.S avant l’explosion du manoir…

20 Septembre 1998 : 6H02

Le sergent Neil Carlsen se lève. Il repousse les draps du côté gauche où dort encore sa femme. Il ouvre la porte de sa chambre puis s’installe pour déjeuner. Il n’a pas très faim, mais ce force à manger tout de même. Après cela, il prend sa douche et il se met devant la télé. Il repense alors aux crimes atroces qui se sont passés ces derniers jours en ville et qu’il ne laisse rien au hasard. Il décide donc de prendre son arme dans le tiroir de la salle à manger puis son couteau de survie. Il laisse un mot à sa femme et à ses enfants comme d’habitude sur la table et il s’habille pour sortir de chez lui.
Neil habite une assez grande maison, au Nord de la ville.
Il se rend alors au travail et une fois arrivé au commissariat, il gare sa voiture au parking. Il traverse le sous-sol pour rejoindre son bureau. Mais avant, il passe dans la salle du veilleur de nuit qui est absent pour enfiler son uniforme bleu ciel de policier et son pantalon suivit de sa ceinture. Il se dirige alors vers son bureau. Une fois arrivé, il salue ses collègues présent qui sont au nombre de trois.

- Bonjour Sergent ! lui dit Kaul qui lui serra la main.
- Salut Neil ! lui dit Mike, un de ses coéquipiers.

Enfin, le dernier est Sean qui vient lui aussi serrer la main du sergent Carlsen.
Le sergent s’installa dans son bureau qui est légèrement en retrait par rapport à la salle très spacieuse. Son bureau se situe comme sous une petite cabine à part où se trouve un coffre fort. Là, Neil y range son magnum pour les cas extrêmes. Son bureau est au fond et un tas de papier se trouve dessus.
Le sergent discute quelque instants avec ses hommes sur les différents incidents qui se passe dans la ville ces derniers temps quand Kaul ajoute :

- Ca a peut-être à voir avec ce qui s’est passé dans ce maudit manoir ?
- Arrête de dire des conneries Kaul, on a déjà parlé de ça, les membres des S.T.A.R.S raconte n’importe quoi ! lui dit Mike.
- Moi je dirais plutôt que Kaul à raison, vu les corps mutilés que l’on a retrouvé, cela ne présage rien de bon pour l’avenir de notre ville. Ajoute Sean.
- Sean, si c’est pour faire peur aux gars du commissariat, tu ferais mieux de te taire si tu veux mon avis ! lui répond Mike.
- Ok stop ! On arrête là car sinon ça va dégénérer comme la dernière fois! Dit Neil fermement.

C’est alors que Joe , le dernier homme travaillant dans la même salle que les trois hommes arrivent des portes bleus à double battant. Il salue tout le monde puis il averti Neil :

- Le capitaine Irons veut vous voir dans son bureau immédiatement sergent !
- Pour quelle raison ?
- Je n’en ai aucune idée mais ça à l’air plutôt sérieux.
- Bon d’accord, vous vous continuez le travail que vous avez à faire et je reviens dans quelques instants.
- Pas de problème Neil ! Lui affirme Kaul.

Tout le monde se remit au travail lorsque Neil avait passé les portes bleus à double battant. Neil continue alors vers la gauche et passe une porte qui le mène dans le hall. Là, il y rencontre deux policiers qu’il connaît plus ou moins bien et les salue de la tête rapidement. Il passe une autre porte qui mène dans une autre salle où travaille six policiers dont le chef qui se trouve dans un bureau à part tout comme celui de Neil. Il passe rapidement le bonjour aux policiers et au capitaine David Ford. Il poursuit son chemin en passant par la salle des pièces à conviction puis il traverse un autre couloir et monte des escaliers. Il rencontre quelques collègues sur son passage puis il poursuit encore dans un autre couloir jusqu’à arrivé devant le bureau des S.T.A.R.S qui ne sont pas encore arrivé. Il continu alors en direction de la bibliothèque où il rencontre Elliot Edward, le second de David Ford. Neil commence à lancer la conversation mais il se dit qu’il va se faire enguirlander si il ne rejoint pas Irons rapidement.

- Ok on reparlera de tout ça plus tard ! lui dit Elliot avant de rejoindre son bureau à l’étage inférieur où se trouve David Ford.

Neil se dépêche de traverser les couloirs du Hall et il en profite pour voir toute l’entrée gigantesque du commissariat. Il arrive alors dans la salle du secrétaire, qu’il salue brièvement et poursuit le couloir pour arriver devant une porte qui rejoint un couloir qui mène au bureau de Brian Irons.

Neil est un homme plutôt grand, il mesure 1 m 85 et pèse 82 kg. Il est blond aux cheveux ni long ni court, il a un visage plutôt jeune malgré ses 35 ans et une carrure normal mais il était plutôt musclé malgré les apparences. Il a plus de 13 ans de service. Quand il s’apprête à frapper à la porte, une voix lui dit d’entrer. Neil est surpris mais rentre tout de même. La pièce dans laquelle se trouve Neil est assez compacte, elle comporte de nombreux animaux empaillés et le reste du décor est une table en bois très belle, un tapis rouge avec une peau de tigre dessus et enfin droit devant lui le bureau du capitaine avec ce dernier assis sur son fauteuil noir. Il y a également une armoire qui contient les choses personnelles du commissaire de police.

- Asseyez vous ! lui ordonne le capitaine.
Neil s’assoie alors devant le bureau du capitaine sur un fauteuil noir également.
- Vous avez pris votre temps pour venir sergent. Lui fait remarquer Brian Irons.
- Mais enfin je…
Le capitaine fait un signe de la main pour dire à Neil de se taire.
- Bien ! Comme vous le savez, ces derniers jours de nombreux meurtres tous plus horrible les uns que les autres ont eu lieux dans le Sud de la Ville.
- En effet… dit Neil.
- D’après nos effectifs, une personne suspecte rode près des égouts aux limites de la ville non loin de l’endroit où on eu lieu les meurtres. Reprit le capitaine.
- Où voulez-vous en venir capitaine ? demande Neil.
- Je veux que vous alliez localiser cet individus ce soir vers les 21H00 afin d’avoir de plus ample informations sur ce qui se passe dans cette ville. Cette personne semble peut-être avoir un lien avec ce qui s’est passé qui sait ?
Je veux donc avoir un rapport détaillé sur cette personne et son origine. C’est clair sergent ? demande Irons d’un ton grave.
- Aucun problème, je vais aller repérer cet individu et l’interroger ! Affirme Neil.
- Parfait sergent, vous demanderez à deux de vos collègues de vous accompagnez, on ne sait jamais… termine le capitaine Irons.

Neil se lève et sort du bureau. Il se demande qu’elle peut bien être cet individu. En rejoignant le chemin jusqu’à son bureau, il rencontre Elliot qui lui demande ce que lui a dit Irons. Neil raconte alors qu’il doit aller patrouiller au Sud de la ville et localiser un individu suspect aux limites de Raccoon. Elliot dit à Neil, que lui et David doivent enquêter sur les traces de morsures des victimes et qu’ils doivent retourner sur les lieux du crime dans les quartiers Chics de Raccoon au Sud. Neil lui souhaite bonne chance et Elliot fait de même.
Une fois dans son bureau, ce sont les collègues de Neil qui l’interpelle pour lui demander ce que voulait le capitaine. Après avoir tout expliqué en détail, Neil désigne alors deux de ses collègues pour l’accompagner.

- Kaul et Mike, vous viendrez avec moi pour aller enquêter sur ce mystérieux individu. Les autres vous resterez ici et vous rassemblerez toutes les données concernant ces meurtres jusqu’à maintenant. Dit Neil.
Tout le monde est d’accord et reprennent le travail…

20 septembre 1998 : 13H45

Après avoir manger entre collègue, Neil ainsi que Kaul et Mike descende au sous-sol à l’entrepôt d’arme pour s’équiper de balles pour leurs bérettas. Avant cela, il demande à Ted de leur donner la carte. Une fois équiper de deux chargeurs chacun et de leur couteau de survie, Neil et ses deux collègues descendent au parking et emprunte une voiture de police. Les clés étant déjà sur le tableau de bord, ils décident de partir de suite afin d’être sur que l’individu ne sera pas arrivé avant eux.

- Si le type est toujours là bas vers les 21H00, il est un peu tôt pour partir sergent ? demande Kaul.
- Il vaut mieux être sûr de ne pas le manquer, on ne sait jamais…

Mike conduit, Neil est à côté de lui et Kaul à l’arrière. Il traverse la ville tout en discutant de leurs familles.
- Dis moi Neil, ta femme est toujours malade ?
- Non, elle va bien mieux, merci Kaul.
- Et toi Mike, comment va ta famille ? demande Kaul.
- ça va pour l’instant, je te remercie Kaul.

Le ciel se couvre et il commence à faire un orage. Une fois arrivé au Sud de la ville, Neil leur indique précisément l’emplacement de la bouche d’égouts en question tout en consultant sa carte. Ils sortent légèrement de la ville et sont déjà dans la campagne. Quand ils la voient, Mike freine et se gare vers un chemin boueu suite à l’orage qui fait rage. Ils sont à 500 mètres de la ville…

- Nous sommes à la limite de la ville, si nous continuons, nous allons vers les Monts Arcklay ! leur dit Neil.
- Ne parlez pas de ça s’il vous plait sergent ! lui dit Kaul sincèrement.
- Arrête d’avoir peur toi ! lui dit Mike en riant.
- Bon on va attendre ici quelques instants avant de croiser notre homme, il est 16H12. dit le sergent Carlsen.
- On est parti trop tôt, je l’avais dit ! répond Kaul.
- On part plus tôt car vu comme Mike conduit, on serait pas à l’heure sinon ! dit Neil en rigolant pour taquiner son collègue.
Kaul fait de même et Mike aussi… Nos trois hommes regardent le paysage qui leur fait face. Ils voient les Monts Arcklay prient sous l’orage, tout comme eux. Les énormes gouttes de pluies tombent sur le pare-brise de la voiture et les éclairs se multiplie. Derrière eux, il y avait la ville et sur les côtés, que des champs déserts.
- Gare toi plutôt vers l’arbre là bas ! ordonne le sergent en regardant à sa droite.
- Hein ? pourquoi ? demande Mike surpris.
- Parce que si le gars voit une voiture de flic, il ne va pas venir ! lui dit Neil.
- Ok mais si on prend la foudre, j’y suis pour rien moi. Lui répond Mike.
- T’as peur Mike ? le questionne Kaul en ricanant.

Mike conduit le véhicule de sorte qu’il puisse faire une marche arrière dans le chemin boueux de droite et se garer sous un immense tilleul. Là, la voiture de police est dans l’ombre est assez loin de la bouche d’égouts pour être reconnu.

- On est juste en face, c’est parfait ! lui dit Neil.
- Il n’y a plus qu’à attendre sergent. Répond Kaul.

A 21H00, Kaul s’est endormis et Mike mange un sandwich, tandis que Neil observe avec les jumelles. Le ciel est très sombre, il fait nuit. Quand soudain, Neil aperçoit deux hommes soulever la bouche d’égouts et pénétrer à l’intérieur avec la plus grande discrétion possible. Il n’a cependant pas pu voir les individus du fait qu’il est loin et qu’il fait nuit.

- Ok vous deux vous restez là, enfin toi Mike, l’autre dort, je reviens de suite.
- Pas de problème.

Kaul était un ancien soldat dans l’armée, il a une carrure imposante, il est plutôt châtain clair. Il a un visage comportant une cicatrice au menton et il a un regard agressif malgré son incroyable gentillesse. Mike lui porte toujours une casquette et il a un visage très légèrement mate.

Neil sort alors dehors en tenu de policier son béretta à la main et une lampe de poche accrochée à sa ceinture. Il pleut, et le vent souffle fort, le sergent à un peu froid vu que l’uniforme est à manches courtes. Alors il se dépêche de rejoindre la bouche d’égouts qu’il soulève grâce à un pied de biche qu’il abandonne dans l’herbe. Il descend l’échelle froide et humide et atterrit dans l’eau sale des égouts. Il fait très noir et la lampe éclaire bien peu…

g-f
Niveau 7
24 mars 2015 à 17:46:50

CHAPITRE 2:

Neil marche alors lentement dans l’eau qui lui arrive jusqu’au cuisses, le béretta à la main. Il aperçoit des rats avec la lampe, qui rodent vers les rebords quand soudain il entends des pas suivit d’éclaboussures d’eau. Il se retourne soudainement mais les bruits de pas ont cessé. Il décide de poursuivre son chemin mais le sergent commence à avoir chaud et il sent que quelque chose ne tourne pas rond. Quand il arrive au fond du long couloir sal, il aperçoit un des deux hommes qui étaient entré avec la faible lumière provenant de sa lampe.

- Eh vous ! L’interpella Neil.

L’homme est vêtu d’une combinaison noire et porte un masque à gaz. Neil se met alors à courir mais le suspect a déjà pris la fuite et est en train de le distancer. Il a une résistance incroyable pour courir dans l’eau aussi vite se pense Neil qui n’arrive plus à courir. Mais la chance lui sourit, Neil aperçoit avec la faible lumière que l’homme masqué est pris au piège car une grille bloque le passage jusqu’au égout.

- Les mains en l’air ! Crie Carlsen en pointant son arme en direction du suspect. Il a l’impression que le suspect est armé mais il n’en est pas sur à cent pour cent.

Tout à coup, l’homme sort une grenade aveuglante et la lance sur le sergent qui est ébloui et se protège le visage avec ses bras. Entre temps, il entend l’homme grimper et son compagnon qui était déjà derrière la grille lui dire :

- Filons ! D’une voix rauque et grave, sûrement du à l’effet de leur masque à gaz. Neil essaye tant bien que de mal de s’essuyer les yeux et d’escalader la grille. Mais c’était trop tard, la lampe ne fonctionne plus et les deux suspects ont déjà pris la poudre d’escampette.

- Eh mince ! Il manquait plus que ça ! s’ énerve Neil. Il parvient néanmoins dans le noir à s’emparer de sa lampe et en fouillant dans l’une de ses poches, il prend un pile de rechange qu’il avait soigneusement pris soin d’emmener avec lui au cas où. Une fois la pille changée, il voit quelque chose au fond de l’eau sale :

- Qu ‘est-ce… Une sacoche ? Que peut-il bien y avoir à l’intérieur ? se demande-t-il.
Le suspect là sûrement perdu lors de sa fuite, je l’examinerai une fois dehors.

Neil rebrousse chemin et parvient à retrouver l’échelle par laquelle il était descendu il y a une dizaine de minutes. Il pousse la plaque d’égouts et parvient à sortir sur le bitume mouillé suite à l’orage. Il se hâte d’aller rejoindre ses collègues au véhicule en courrant dans la boue qui salit son pantalon par la même occasion. Il ouvre la porte et s’assoie rapidement.

- Alors sergent ? Que c’est-il passé ? demande Kaul qui s’était réveillé.
- Laisse-le reprendre son souffle Kaul ! lui fait remarqué Mike.
- J’ai localisé un des deux suspects… parvient à dire Neil essoufflé…
- Ensuite ? demande Mike et Kaul en même temps.
- J’ai localisé l’homme, il était vêtu d’une combinaison noire et d’un masque à gaz. Il reprit son souffle. Je l’ai poursuivit, il courrait remarquablement vite. Puis arrivé à une impasse, j’ai tenté de neutraliser mais il a lancé une grenade aveuglante et il a prit la fuite avec son collègue en escaladant la grille qui le bloquait au départ… J’ai mal aux yeux bon sang. Dit-il.
- Il vous a échappé ? Dommage sergent ! réplique Kaul.
- On a pas de preuves alors, c’est le capitaine qui va râler. Poursuit Mike.
- Pas tout à fait les gars. Les reprends Neil. Regardez ce que j’ai trouvé dans l’eau, une sacoche, le fuyard a du la perdre lors de sa fuite…
- Génial sergent ! S’exclame Kaul puis Mike.
- Voyons voir ce qu’elle contient… dit Neil tout en l’ouvrant.
Mike allume la lampe et la pose sur le tableau de bord pour éclairer le véhicule.
Quand la sacoche est ouverte, c’est la surprise générale.

- ça par exemple ! fit Mike.
- Regardez moi ça, il y a des balles Parabellum 9X19 et un système infrarouge cassé… dit Carlsen.
- Ce n’est pas tout sergent, il y a aussi quelque chose d’autre au fond, mais oui, du C4 et un détonateur électronique ! s’exclame Kaul.
- Incroyable, qu’avaient-ils l’intention de faire avec tout ça ? demande Mike.
- Je n’en ai pas la moindre idée. Réplique Neil. Il est 21H47, on rentre au commissariat, on pose tout ça dans le coffre de mon bureau et demain matin, on le montre au capitaine et ensuite cela partira aux labos. Explique le sergent Carlsen. Je ferais le rapport chez moi dans la soirée prêt pour demain matin. Rentrons ! ordonne-t-il.
- C’est parti ! Cria Mike.
Nos trois policiers roulent la nuit à une vitesse excessif et rentrent au commissariat. Ils descendent tout trois de la voiture après l’avoir garé puis chacun remonte au bureau pour que Neil range la sacoche contenant les preuves dans son coffre fort. Une fois fait, tout trois rejoignent la pièce du veilleur de nuit dans le couloir qui précède leur bureau, se changent, et regagnent le parking.

- Bonne soirée les gars et à demain ! leur dit Neil.
- A demain sergent ! Répondent ses trois collègues.

Sur la route, Neil Carlsen repense à ces fameux explosifs et à ces balles. Il se demande si l’individu était bien armée et apparemment oui. Une fois arrivé chez lui, il gare sa voiture et rentre dans sa maison. Il est alors 23H01 et sa famille dort, c’est pour la raison suivante qu’il laisse toujours des mots, vu qu’il rentre de plus en plus tard ces temps-ci…
Neil mange un morceaux, ce que sa femme lui a préparé et il va ensuite se doucher. Après ça, il s’installe sur son bureau dans la salle informatique, qu’il a aménagé et commence à taper son rapport :

Rapport d’inspection… Non ça ne va pas pense Neil.

Rapport de Patrouille… C’est déjà mieux!se dit-il à haute voix

Après plusieurs brouillons réalisé, Neil reprit les meilleurs tournures de phrases de chaque textes et en conclu le rapport suivant :

RAPPORT DE PATROUILLE

20 septembre. 21 h 30.

Sergent Neil Carlsen

On nous a informés qu´une personne suspecte rôdait près des égouts aux limites de Raccoon. Je me suis rendu sur les lieux et j´ai localisé l´individu, mais il a pris la fuite avant que je puisse l´intercepter.

J´ai découvert les éléments suivants :

- Une petite quantité d´explosif C4
- Un détonateur électronique
- Des balles Parabellum 9 x 19
- Un système infrarouge cassé

Fin du rapport.

Une fois le rapport terminé, il est 00H35 et Neil va se coucher…

21 Septembre 1998 : 6H15

Le sergent Neil Carlsen se lève et embrasse sa femme sur la joue avant de rejoindre le salon pour déjeuner. Il prit alors sa douche et une fois équipé de son couteau et de son béretta, il va faire un tour dehors pour se changer les idées tout en promenant son chien. En rentrant, il écrit un mot à sa femme et à ses enfants puis il prit la route pour le commissariat. Une fois arrivé à destination, il gare sa voiture comme d’habitude et se dirige dans la pièce des vestiaires où le veilleur de nuit se trouve tard dans la soirée. Il met son uniforme et va rejoindre son bureau. Il est le premier mais une fois installé ses hommes ne tarde pas à arriver tous les quatre en même temps. Ils saluent leur sergent et sans perdre de temps, il se mettent au travail.

- Joe ! l’interpelle Neil.
- Oui sergent ?
- J’aurais besoin que tu t’occupes de la plainte de cette femme au téléphone du temps que j’aille remettre le rapport au capitaine.
- Aucun problème Neil, je m’en occupe.
- Merci bien Joe.

En attendant Neil ouvre son coffre et récupère la sacoche. Il le referme et vérifie si il a bien le rapport sur son bureau et il le prend.

- Kaul, Mike et Sean vous vous occupez de savoir se que relève les observations dans la salle d’autopsie des corps mutilé. Je veux le rapport de l’anatomiste sur mon bureau quand je reviendrais ! Dit Carlsen.
- Vous l’aurez sergent. Affirme Sean.

Le sergent est en route pour le bureau de Irons quand il passe devant le bureau de Elliot qui l’interpelle :

- Alors la mission c’est bien passé dis-moi ?
- Parfait, j’ai trouvé des choses plus ou moins suspectes mais on va bien voir ce que ça donne ! Lui répond Neil.
- Ok tu me tiens au courant ! Ah au fait, les meurtres commis sur les civils gravement mutilé, il paraîtrait que ce serait des chiens qui auraient commis ce carnage ! lui fait par Elliot.
- Quoi ? C’est insensé une telle théorie ? dit Neil surpris. Bref je t’expliquerai tout ça en détail, je dois y aller…
- Pas de problème à plus tard alors ! lui dit Elliot Edward.

Neil arrive enfin au bureau du capitaine et frappe cette fois avant d’entrer.
Le capitaine lui dit d’entrer d’un ton sec et Neil s’exécute.

- Voilà ce que j’ai pu trouver capitaine ! lui dit Neil en lui tendant la sacoche.
Brian Irons l’examine puis en conclu :
- Votre rapport sergent ?
- Le voilà ! répond Carlsen en lui tendant.
Irons prit quelques instants à le lire pour finalement lui dire :

- C’est parfait sergent, vous avez bien accomplis votre tâche.
- Que faisons-nous de ses preuves capitaine ? Demande Carlsen.
- Mettez les dans la salle des pièces à conviction, nous pourrons en avoir besoin si nous parvenons à mette la main sur cet individu, nous ne savons pas quelles sont ses intentions ! Les scientifiques examineront ceci dès qu’ils en auront fini avec tous ces cadavres !D it Irons d’un air non rassuré.
- C’est entendu ! Répond Neil en sortant du bureau de Irons.

Neil Carlsen se dirige alors vers la salle des pièces à conviction et range la sacoche dans un tiroir verrouillé par code. Il regagne alors son bureau et retrouve ses collègues.

- Vous tombez bien sergent, d’après les spécialistes, les morsures sont causés par des chiens ! Lui fait par Mike.
- Mais c’est impossible, cela me paraît plus que louche.
- Il est formel sergent, plusieurs scientifiques ont fait des analyses et les morsures trouvées sur les cadavres, correspondent bien à la dentition de chiens dangereux du Sud de la ville. Ces derniers ont été euthanasiés alors nous verrons bien si c’est eux les responsables. Si il n’y a plus de meurtres, tout est réglé. Lui explique Kaul en lui tendant le rapport du scientifique.
- Oui vous avez raison…. Finit par dire le sergent Neil après avoir lu le rapport qui confirmait bien les propos de Kaul et de Elliot…

g-f
Niveau 7
24 mars 2015 à 17:47:18

CHAPITRE 3:

23 Septembre 1998 : 7H28

Cela fait plusieurs jours que les meurtres ont cessé dans la ville, et apparemment les chiens étaient bien responsables de ce carnage et ce n’étaient pas des chiens contaminés. Le sergent Neil continu les rapports qu’il a en cours et ses hommes font de même.

Elliot entre dans le bureau en claquant les portes et cri à Neil en entrant dans son bureau:

- Ca doit faire la dixième fois que des personnes se situant dans la ville Sud appellent et disent que les meurtres recommencent ! Mes hommes refusent d’y aller car ces derniers temps, ils font que des allés et retour pour ramener des chiens qui vont se faire euthanasier par la suite !
- Que veux-tu que j’y fasse Elliot ? Lui dit le sergent Carlsen en s’affalant sur sa chaise tout en buvant son café.
- J’aimerais que tu y ailles avec un ou deux de tes hommes car plus personne ne se bouge dans mon équipe ! s’énerve Elliot.
- Ok j’y vais, Sean et Joe vous venez avec moi cette fois-ci !
- Ok on va chercher des armes sergent ? Demande Joe.

Joe est assez gros et il a une moustache mais il est aussi très costaud. Sean, lui est moins impressionnant et il a les cheveux brun court.

- Non nos bérettas ainsi que nos couteaux suffiront pour de maudits clébards ! Les rassures Neil.
Tous trois descendent alors au parking et empruntent une voiture. Joe conduit, Neil est à ses côtés et Sean est à l’arrière.
- Ok on fonce au Sud de la ville, dans les quartiers chics. Dit Neil.

La voiture de police accélère sur la route afin d’arriver à temps sur les lieux de l’agression. Sur la route des quartiers chics, Neil ordonne l’arrêt total du véhicule. Joe freine instantanément et se gare sur le trottoir.
- C’est mort ici ! Dit Joe. Il n’y a plus aucun habitant.
- C’est bien pour cela que je te dis de t’arrêter, les maisons au loin ont l’air d’avoir été abandonnées et il n’y a pas un chat à l’horizon et le bar à ma droite est totalement vide… leur dit Neil calmement.
- Faut dire qu’il n’y a jamais eu grand monde dans cette partie de la ville hormis des retraités. Lui répond Sean.
- Regardez moi ça ! Dit Neil très lentement en montrant un homme du doigt qui est au sol dans une mare de sang ; en plein milieu de la route.
- Encore l’œuvre d’un de ces chiens ? Dit Sean désespéré en regardant son béretta qu’il manipule avec sa main gauche.
- Allons voir ! Leur dit Neil.
Ils descendent tout trois du véhicule, bérettas à la main et referment chacun leur porte derrière eux.
L’homme mort se trouve sur le trottoir dans une mare de sang frais. Les trois hommes s’approchent…

Nos héros se situent en direction du Sud de la ville, ils sont dans un quartier plutôt calme. Le ciel est sombre, l’homme est au milieu de la route. Sur le côté gauche, il y a plusieurs boutiques fermées et sur la droite un restaurant complètement désert et un bar sans aucune présence humaine. La route se prolonge jusqu’à une station service, elle aussi, déserte…

- Oh mon Dieu, que lui est-il arrivé ? Demande Sean.
- Ces morsures ne ressemblent pas du tout à celles des précédentes victimes ! Fait remarquer Joe.
- En effet. Dit Neil qui se baisse pour examiner le corps de l’homme d’une cinquantaine d’années environs. On dirait qu’il a été dévoré par des dents humaines, c’est affreux, la gorge n’est plus, l’estomac est complètement éventré, son visage est très pâle, la joue droite est arrachée et ses yeux… sont blancs, vides comme la mort… Ajoute le sergent Carlsen.
- Ne vous approchez pas trop près sergent. Lui dit Sean.
- Restez là les gars, je vais prévenir le poste de police ! Dit Neil précipitamment.

Neil court à la voiture et tente de contacter le poste de police.

- Regarde ça ! dit Sean qui s’accroupis, on voit son cœur et son foie. Ses yeux bougent, il est encore en vie !
- Ne le touche pas bon sang ! Lui crie Joe.

Au moment où Sean attrape la médaille autour du coup de l’homme pour voir son nom, le cadavre se relève en un éclair et attrape le policier à la gorge en lui arrachant la jugulaire. Le policier hurle jusqu’à la mort mais il est trop tard…

- Non de Dieu ! hurle Joe. Il tire alors sur le cadavre qui s’est réveillé…
- Vite, ici le sergent Neil Carlsen, nous avons trouvé un cadavre, il s’est maintenant relevé et a tué un de mes hommes, je répète, le cadavre s’est levé et à tué un de mes hommes, magnez-vous ! Hurle-t-il à David qui avait réceptionné son appel radio.

Neil accourt pour aider son collègue qui tire sur le mort vivant. Le corps de Sean gît au sol dans une mare de sang provenu de sa gorge complètement arrachée. Ses yeux sont devenus blanc comme son agresseur…Joe a maintenant arrêté de tirer mais le zombie est désormais debout.

- Oh mon Dieu ! Disent Neil et Joe en même temps.
En effet, le mort vivant a les yeux vides et blancs, ses dents sont légèrement noires, il bave et laisse couler du sang de sa bouche qui provient de sa dernière victime : Sean. Il avale alors la veine de la gorge qu’il avait arraché au malheureux policier. Chacun de ses membres sont violacées et sa chair part en lambeaux, les cheveux du cadavre sont secs et ses intestins se déversent sur le sol dès qu’il fait un pas de plus…

- Les balles ne lui font rien ! dit Joe.
- Ne dis pas n’importe quoi Joe ! lui crie Neil qui pointe son béretta en direction de l’ennemi.
- Reste où tu es ! ordonne le sergent au monstre. Le zombie continu d’avancer. Ne t’approche pas où je vais tirer ! continu-t-il.
- Ce type est cinglé, tiré sergent ! Crie Joe.
- Je vais tirer ! Crie Neil au cannibale d’un ton sec. Tu auras voulu ! dit-il d’un ton ferme.

Neil lui tire une balle dans la jambe, le zombie ne bronche pas. Neil Carlsen est très étonné et recule d’un pas tout comme Joe. Il tire une deuxième balle dans l’autre jambe, le monstre pousse alors un râle de douleur, comme une plainte, non suite à la douleur, mais parce qu’il tend les bras en direction de Neil comme pour le dévorer. Neil tire alors trois balles dans le torse de la créature et Joe ouvre le feu à son tour. Le monstre tombe à terre dans une mare de sang en poussant un râle de douleur lent et horrible…

- Je lui ai tiré cinq balles, et il tenait encore debout… dit Neil en regardant Joe et en relâchant sa garde.
- On dirait…. un zombie…. Parvient à articuler Joe.
- Bon sang il a tué Sean ! s’exclame Neil qui s’approche du corps de son ancien coéquipier. Il voit alors avec horreur que son corps se désagrège et que sa peau commence à moisir et sa chair se détacher par lambeaux. Les yeux de Sean sont également devenu blanc et sa bouche laisse couler du sang noir…
- Qu’est ce qui lui arrive bon sang ! Dit Joe apeuré.
- Partons d’ici ! Crie Neil à Joe en arrachant la médaille au cou de Sean.
Tous deux cours alors en direction de leur voiture, une fois à l’intérieur, il voit le corps de Sean se relever péniblement et dévorer le cadavre de celui qui l’avait rendu dans cet état.
- C’est à la fois incroyable et inhumain ! Dit Neil qui en eu froid dans le dos tout comme Joe en assistant à la scène.
Démarre, vite, on se casse d’ici ! Crie Carlsen.
- Oh non on est encerclé sergent ! Crie Joe. Derrière nous, il y a d’autres personnes contaminées et devant nous aussi ! On dirait qu’elles arrivent de nul part !
- Tires nous de là Joe, met la gomme ! Les zombies devant nous s’approchent de Sean et… quelle horreur… ils dévorent le corps de l’homme zombifié… parvient à dire Neil Carlsen.

Joe démarre la voiture et la dégage du trottoir, il enclenche la marche arrière et regarde la route derrière lui tout en s’appuyant son bras derrière l’appuie-tête du siège de Neil Carlsen. Joe fait alors un demi-tour brusque en plein milieu de la route et accélère au maximum jusqu’au commissariat en fonçant sur les zombies qui leur barrent la route. Les cinq zombies sont alors écrasés par la voiture mais parmi eux, un des leurs est parvenu à monter sur le capot de la voiture.

- Descend de là saloperie ! Crie Neil en ouvrant sa fenêtre. Il vise alors la tête du zombie avec son béretta et tire. Le zombie s’écroule sur le capot et tombe sur la route après avoir laissé une grande traîné de sang sur le capot et sur le pare-brise.
- Bien joué sergent ! le félicite Joe.
- Ok continue Joe, j’avertis le commissariat. Lui dit Carlsen.
Ici le sergent Neil Carlsen, un de mes collègues est mort, on ne peut plus rien pour lui et…

Au moment ou Neil allait finir sa phrase, il aperçoit des dizaines de personnes telles que Sean et l’homme qui l’avait tué, déambulant sur les trottoirs et dévorant certains civils.

- Oh merd* ; je répète, inutile de venir, contactez vos hommes qui sont partis et dites leur immédiatement de retourner au commissariat, c’est un ordre, mon coéquipier s’est fait dévoré par un homme cannibale, personne ne doit quitter le commissariat, c’est trop risqué ! Crie Neil à la radio.
- Entendu ! Dit David avant de couper le contact.
- Qui sont ces hommes ? Demande Joe effrayé.
- Des zombies Joe, des morts vivants comme il y en a eu dans ce maudit manoir selon les S.T.A.R.S… Inutile d’aller secourir l’appel dans le Sud de la Ville qui est encore à un kilomètre environ, tout le monde doit déjà être infecté là bas vu le peu de personnes habitant cette zone. Dit Neil Carlsen.
- C’est incroyable ! Crie Joe, on est passé ici tout à l’heure et s’était désert.
- Roule Joe, on s’en fou de savoir comment ces monstres sont arrivés jusqu’ici ! Crie le sergent Carlsen en écrasant le pied de Joe pour accélérer…

La voiture de police roule à une vitesse très impressionnante et arrive au commissariat sans encombre malgré les zombies qui sont apparus dans la ville Est, proche du centre ville.

- C’est pas vrai, tous ces civils qui se font dévorer sans que l’on puisse faire quelque chose ! Dit Joe.
- Il n’y avait pas de zombies ici jusqu’à maintenant, ils se multiplient à une vitesse considérable. Dit Neil.

Une fois rentré au parking du commissariat, Joe gare la voiture de police et tout deux se dépêchent de rejoindre les policiers à l’étage.
Dès qu’ils arrivent dans leurs bureaux, Neil et Joe se font interpellés par Mike et Kaul…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:48:02

CHAPITRE 4 :

- Neil, Joe, vous n’avez rien ? Tous le commissariat est en état d’alerte, David nous a informé de votre situation ! Leur crie Kaul.
- Ne me dites pas que Sean est… commence Mike.

Neil lui tend la médaille du défunt policier que Mike prend lentement avec sa main gauche. Le sergent lui dit alors :

- Dans la situation dans laquelle nous sommes, il faudra t’attendre à perdre bien plus qu’un collègue mon ami…
- Je te l’avais dit Mike que ces monstres avaient un rapport avec ce qui s’était passé dans ce fichu manoir. Lui dit Kaul.
- C’était bien un zombie les gars, je confirme ! Ajoute Joe.

Mike ne répond rien. Le sergent se dirige dans son bureau est compose le numéro de téléphone de sa maison…

- Allô chérie ? La ville… oui tu as entendu ça à la radio ?… déjà ?… bref emmènes les enfants et le chien avec toi, va chez tes parents au Canada et emporte le maximum de choses que tu peux. Avant de partir, ferme tous les volets, les portes à clés, le garage ainsi que le portail ! Tu dois filer d’ici avec les gosses ! Lui dit-il très sincèrement… Ne t’en fais pas pour moi ma chérie, occupe toi d’abord des gosses et de toi, je vous rejoindrais dès que possible dans quelques jours, je t’en donne ma parole ! lui affirme-t-il même si il en doute fortement. Il finit par dire avant de raccrocher : Je dois encore aider mes collègues alors je te souhaite bonne chance en attendant. Je t’embrasse ainsi que mes enfants et surtout rassure les et dis leur que je serais de retour bientôt… voilà les dernières paroles de Neil à sa femme avant de raccrocher son téléphone.

Neil est maintenant sûr d’une chose : Sa famille sera en sécurité d’ici peu de temps. En effet, il habite au Nord et le commissariat est quasiment au Sud où on eu lieu les premiers incidents. Mais lui en revanche…

- Il faut aller en salle de réunion sergent, le capitaine Irons a déclenché l’alerte ! lui crie Kaul.
- Allons-y ! Réplique Neil.

Tous les hommes du sergent court alors dans le hall où d’autres policiers se rendent à la salle de réunion. Neil et ses hommes empruntent la double porte en bois puis se retrouve dans une petite salle d’attente. Ils continuent dans un couloir où de grande fenêtres illuminent la pièce en temps normal. A droite, il y a la salle des archives où le rapport de Neil a soigneusement été rangé par la secrétaire de Brian Irons. Enfin ils passent une nouvelle porte et longent un couloir en L. Dans un enfoncement du couloir, il y a une double porte en bois également, qui mène directement à la salle de réunion. Une fois à l’intérieur, presque tous les policiers sont déjà présents. Neil, Joe, Kaul et Mike s’assoient devant côte à côté. Elliot et David se trouvent juste à côté d’eux et lance la conversation en attendant que tous le monde arrive dont le capitaine Brian Irons.

- Alors Neil, Sean est mort ? je suis vraiment désolé, qui aurait pu imaginer ça ? lui dit David Ford, le capitaine de l’équipe Est du commissariat.
- Je sais David….C’était inhumain, l’homme mort était dépourvu de peau, sa chair partait en lambeau, du sang recouvrait entièrement son corps et j’en passe… répond Neil.
- Sean n’a pas pu se défendre ? Demande alors Elliot Edward, le second de David Ford.
- Tu sais, tout est allé très vite Elliot, le type s’est relevé d’un coup et il a attrapé Sean à la gorge, le pauvre s’est fait arraché la jugulaire et il est mort effroyablement… Personne n’a eu le temps de réagir, je lui avais pourtant dis de ne pas approcher ce cadavre. Dit Joe en se tenant la tête dans ses mains.
- C’était un zombie, il y a forcément un rapport avec ce que prétendent les S.T.A.R.S ! dit Neil à tous.
- Le capitane arrive ! Les prévient Mike.

Il est 11H29 :

Tous les policiers sont présents dans la salle et les conversations stoppent instantanément dès l’entrée du capitaine du poste de police.
Brian Irons s’installe face à tous les occupants de la salle puis il commence son discours :

- Bien. Comme vous pouvez le constatez, le sergent Neil Carlsen et son coéquipier Joe Edman ont perdu un collègue nommé Sean Heinze, immatriculé PIO9537, lors de leur patrouille en direction de la ville Sud. Ce dernier a été…. dévoré par un homme cannibale.

Tous le monde se met alors à parler entre eux dans la salle mais se taisent peu de temps après pour écouter le capitaine.

- Ces informations m’ont été remise par le capitane David Ford qui a intercepté l’appel radio du sergent Neil Carlsen lors de l’agression du « zombie » ! Termine Brian Irons.

Tous les policiers de la salle commencent à s’agiter et à ne pas être rassuré.
Le capitaine l’est rappel à l’ordre et le silence revient.

- Cette épidémie semble s’étendre rapidement, en effet, il y a déjà eu certains cas à l’Est de la ville, tandis que….tandis que le Sud est quasiment totalement infecté… dit Irons mal à l’aise.

Les personnes présentent dans la salle recommencent à discuter entre eux et l’un d’eux intervient :

- Qu’allons nous faire alors capitaine ?
- Pour l’instant, j’ai décidé d’envoyer une dizaine d’homme dans la ville Sud pour voir si il y aurait d’éventuels survivants et pour étudier la résistance des personnes contaminés face à nos armes !
- Une dizaine de personnes seulement ? Ajoute un agent.
- Je ne souhaite pas perdre d’homme inutilement alors j’envoie un petit groupe pour avoir un rapport sur la situation au Sud de la ville de Raccoon. Répond Irons.
- Mais si le Sud est totalement infesté, les dix agents choisi pour patrouillé là-bas, vont se faire tuer ? Lui dit Hanz, un agent d’origine allemande.
- Si la mission que je viens de donner est impossible à accomplir, les agents en question rejoindront immédiatement le commissariat ! Lui dit le capitaine.
J’ai donc nommé les agents suivants qui participeront à cette mission :

- Le sergent Neil Carlsen, qui dirigera l’équipe.
- Willy Keller
- Mark Viduka
- Tony Vidmar
- Lance Arpt
- Thomas Intild
- Dario Simic
- Owen Baker
- Hanz Schneider
- Greg Pirkon

- Les contaminés résistes au balles capitaine! Intervient le sergent.

Tous les policiers s’exclament dans la salle et le bruit envahi toute la pièce.

- Quoi ?! S’exclame Mike et Kaul en même temps.
- Il n’y a plus aucun doute alors, les S.T.A.R.S avaient raison, et ce qui s’est produit dans ce manoir, se reproduit dans la ville ! Dit Elliot.

Le capitaine qui est tout proche dit à Elliot de se taire.

- Stoppe arrêtez ! Crie Irons. Vous êtes sur de ce que vous insinuez sergent ? Demande le capitaine.
- Certains monsieur ! Lui répond Neil sans broncher.
- Nous verrons ça plus tard, après cette mission ! Dit le capitaine.

Tous les cités se lèvent alors et rejoignent immédiatement le parking, je les rejoins d’ici une dizaine de minute! Ordonne Irons.

Tous les policiers cités dont Neil, se lèvent et sortent de la salle de réunion. Avant de partir, les hommes de Neil ainsi que Elliot et David souhaitent bonne chance au sergent ainsi qu’à ses hommes.

- Quant à vous, vous resterez au commissariat et répartirez toutes les armes et les munitions que nous possédons afin que l’ennemi ne s’en empare pas facilement. Vous pouvez contactez vos familles et leur donner les conseils que vous souhaiterez.
Nous verrons les prochains objectifs ! Chacun d’entre vous s’organises pour que tout se passe pour le mieux, au boulot ! Ordonne Irons d’un ton strict.

En attendant, Neil et son équipe descendent au parking en passant par le couloir qui mène aux vestiaires. Ce couloir est carrelé de beige et de grandes vitres sont répartis tout le long du corridor. Les policiers sont rejoins par le capitaine peu de temps après ainsi que Ted, celui qui garde l’entrepôt d’arme.

- Bon vous avez tous vos uniformes ? Suivez Ted, il va ouvrir le stock d’arme pour que vous puissiez prendre deux chargeurs chacun pour votre béretta et pas un de plus c’est compris ? Demande Brian Irons.

Les dix hommes suivent alors Ted pour pouvoir s’équiper puis ils retournent tous au parking rejoindre Irons.

Vous avez tous vos couteau de survie? C’est parfait ! Vous en avez assez pour pouvoir évaluer ces monstres et fournir votre rapport dès que vous serez rentré. Leur explique le capitaine Irons.
- Si on rentre un jour… Dit Mark à lui même.
- Un problème Viduka ? Demande Irons fermement.
- Aucun capitaine. Répond Mark instinctivement.
- Bon c’est parfait ! Vous prendrez trois voitures et tachez de mener à bien la mission ! Dit Irons avant de repartir.
- Capitaine ? le stoppe Neil.
- Sergent ? Répond le capitaine en se retournant.
- Etant donné que ces créatures résistent assez bien aux balles de nos bérettas, il ne serait pas préférable de s’équiper d’arme plus puissante ?
- Avec deux chargeurs et vos couteau, je pense que vous êtes suffisamment armé vous et vos hommes sergent ! Termine Irons avant de claquer la porte.
- On ne pourra pas s’en sortir qu’avec de simples bérettas ? Demande Greg qui transpire tout à coup.
- Bien sur que si ! Lui confirme Neil, bien qu’il en doute fortement…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:48:28

CHAPITRE 5:

Bon c’est moi qui dirige l’équipe, alors nous prendrons trois voitures dont l’une d’entre elles sera composée de quatre hommes, je ferais parti ce cette dernière, c’est compris ? les questionnes Neil.
- Entendu ! Répondent tous les membres de l’équipe sans exception.
- On est d’accord, je fais donc les groupes. Leur dit le sergent.

Première voiture :

- Willy Keller qui sera le conducteur.
- Lance Arpt
- Owen Baker

Deuxième voiture:

- Mark Viduka qui sera le conducteur.
- Tony Vidmar
- Thomas Intild

Troisième voiture:

- Hanz Scheinder qui sera le conducteur.
- Sergent Neil Carlsen
- Greg Pirkon
- Dario Simic

Tous les policiers montent alors dans trois voitures séparément, enclenchent les sirènes et sortent du parking. L’horreur a déjà commencé aux alentours du commissariat, on commence à voir certaines personnes se faire dévorer par des morts vivants encore minoritaire…

- Il ne faudrait pas intervenir ? Demande Lance Arpt par radio au sergent Carlsen.
- On a une mission à accomplir Lance, Willy doit poursuivre la route en direction du Sud, ne vous arrêtez que sous mon ordre uniquement ! Lui répond Neil.

Les voitures traversent le Sud de la ville a une vitesse intensif quand elles font face à une armée de morts vivants qui bloquent la route de toute part.

- Arrêtez vous immédiatement, et préparez vous à combattre ! Ordonne le sergent Carlsen.

Hanz Scheinder stoppe le véhicule instantanément et la première voiture conduite par Willy Keller fait de même. Mais la deuxième voiture double la première voiture désormais arrêtée et continue à rouler à toute vitesse en direction du groupe de zombies…

- Non de Dieu, j’ai donné l’ordre de stopper le véhicule ! Hurle Neil à la radio.
- Impossible sergent, Mark ne parvient pas à freiner, les freins ont l’air d’avoir lâché ! Crie Tony à pleins poumons.
- Bon sang, la voiture n’a presque jamais servi. Dit Neil à son conducteur Hanz.
- Vous voulez dire que quelqu’un les auraient…commence Dario.
- Je constate juste ce que je vois pour l’instant. Lui répond Neil.

Mais c’est trop tard, le conducteur de la deuxième voiture parvient à sauter du véhicule mais les deux autres policiers à l’intérieur ne sont pas aussi rapide et fonce dans l’attroupement de zombie. La voiture termine sa course dans un pilier électrique et le choc est tellement violent, que la voiture explose. L’explosion est tellement puissante, qu’elle emporte une trentaine de zombies aux alentours ; dans les flammes qui s’élèvent à plusieurs mètres de hauteur.
Mark Viduka qui avait sauté du véhicule ne tarde pas à se faire attraper par des dizaines de zombies qui l’avaient rejoins peu de temps avant l’explosion. Les morts vivants le dévorent maintenant lui et ses cris effroyables malgré les tirs du malheureux policier sur ces créatures sans âmes…

- Et merd*, on a perdu trois hommes sans même avoir commencé à affronter ces monstres ! Crie Neil. Willy, met ta voiture en travers de la route pour faire une barricade ! Lui ordonne-t-il à l’aide de sa radio.
Toi aussi Hanz ! Lui dit Neil.

Les deux voitures se mettent alors en travers, légèrement oblique à la route afin de créer un barrage contre ces monstres.

- Ok, sortez tous des voitures et placez-vous derrière les véhicules ! Crie Neil à la radio. Go, go, go !

Tous les policiers sortent alors de leurs voitures et se préparent à affronter ces monstres en se réfugiant derrière leur nouvelle barricade qui pourrait peut-être les aider à vivre plus longtemps…
Les zombies ne sont plus qu’à quelques mètres ; ils avancent à une vitesse assez conséquente. Le sergent ordonne alors à toute son équipe d’ouvrir le feu sur leurs assaillants.

- Feu ! Crie Neil.

Chacun des membres de l’équipe font alors feu sur les zombies qui se relèvent après chaque chute causée par les tirs des policiers. Les zombies gagnent du terrain mais certains se font tuer directement après avoir reçu une ou plusieurs balles dans la tête contrairement à une autre partie du corps.

- Pourquoi ils se relèvent ? Hurle l’agent Owen.
- C’est ça la solution, visé les têtes de ces monstres, c’est leur point faible ! Leur crie le sergent Neil Carlsen en abattant un zombie au même instant.
- Peut-être sergent, mais ils sont bien trop nombreux ! Lui crie Lance qui vient lui aussi de renvoyer un zombie en enfer…

Beaucoup de zombies se font éliminer par les agents de police mais ils continuent d’avancer et se regroupent pour mieux anticiper les tirs de leur ennemis et ainsi pouvoir dévorer la chair des vivants tant attendu…
Mais le pire ne fait que commencer quand Dario Simic crie :

- Sergent, d’autres zombies arrivent de chacune des ruelles situés sur nos flancs !
- C’est pas vrai ?! S’énerve Neil.
- On ne va jamais sans sortir Neil ! Lui crie Hanz.
- Taisez-vous et concentrez vous les gars, ils ne pourront pas résister indéfiniment ! Leur crie Neil qui en est alors à son dernier chargeur tout comme la plupart de ces collègues.
- C’est plutôt nous sergent, qui n’allons pas résister longtemps ! Fait remarquer Owen en continuant de faire feu sur les zombies.
- Mais ferme-là ! Lui dit son collègue Lance d’un ton strict.

Neil tue deux zombies d’un tire en pleine tête chacun et ses hommes aussi, bien qu’ils visent plus souvent le torse des créatures… Les policiers s’organisent alors ; Willy, Lance et Owen s’occupent des zombies attaquant par la gauche, Neil et Hanz ralentissent les créatures provenant de la route principale, quand à Greg et Dario, ils essayent tant bien que de mal, de s’occuper des ennemis qui envahissent le flanc droit…

- Je n’ai plus aucune munition sergent ! Lui crie Greg Pirkon qui tente de ralentir les ennemis venant du flanc droit.
- Cet imbécile de capitaine ne nous as pas assez équipé ! Se pense Neil furieux qui élimine un autre zombie provenant de la route en face.

Mais le cauchemar commence quand les zombies d’en face, parviennent à passer sous les voitures et à sauter sur les capots pour certains. Les ennemis qui arrivent de chaque côtés parviennent eux aussi à attraper déjà certains collègues de Carlsen. Hanz dégoupille et lance alors une grenade qui l’avait soigneusement pris la peine de prendre dans son bureau avant de partir. Presque tous les zombies sont carbonisés et démembrés. Les cadavres jonchent le sol dans des mares de sang inimaginable. Hanz s’occupe alors des derniers zombies qui ont précédemment sauté sur les capots des voitures.

- Non !! ! Hurle Willy Keller qui se fait renverser au sol par un zombie qui lui dévore le thorax. Le malheureux policier perd son arme une fois au sol et la force impressionnante du zombie, ne laisse pas le choix à Willy de pouvoir se débattre.
- Lâche le saleté ! Crie son compagnon Lance qui s’occupe de l’invasion du flanc gauche tout comme son partenaire.

Lance tire alors sur le dos du zombie aidé de Owen mais quatre autres se jettent sur le pauvre Willy qui hurle de douleur et continu à lui dévorer le ventre, jusqu’à se que l’un d’eux, lui arrache la carotide… Sans est fini de Willy. Lance et Owen n’ont rien pu faire pour le sauver, malgré leurs tirs répétitifs sur le dos du zombie qui dévorait la chair de leur collègue. C’est alors que Greg Pirkon hurle à l’opposé du lieu où se trouve Lance. Neil qui s’est emparé de son couteau, tente de ralentir les zombies qui arrivent à leur niveau en rampant sous les voitures…
Greg se fait attraper par un zombie, qui lui plante ses griffes dans les épaules et s’apprête à lui dévorer le cou. Greg tourne sur lui même pour essayer de se défaire du zombie. Dario essaye de venir en aide à son ami en repoussant les zombies du flanc droit mais deux zombies lui sautent dans le dos, au moment où il arrive à repousser l’agresseur qui s’apprête à dévorer son collègue. Les zombies le plaquent au sol et lui dévore toute la chair du dos. Le pauvre policier hurle de douleur mais les monstres se rassasient et lui arrachent la nuque pour finir de le tuer. C’est alors que deux autres morts vivants se mettent à aussi dévorer le corps de Dario Simic.

- Non, résistez les gars ! Hurle le sergent en voyant chacun de ses hommes se faire dévorer par les zombies autour de lui.

Au moment où Lance et Owen veulent venir en aide à leur partenaire Greg qui est sur le point de mourir en se faisant mordre au niveau du cou, Neil qui vient d’achever un zombie avec son couteau leur crie :

- Non ! Ne tirez pas tous les deux en même temps !

Mais c’est trop tard, Lance et Owen ont tiré. La première balle de Lance va éclater le crâne du zombie qui tombe sur le sol dans une mare de sang mais la deuxième balle de Owen, va se loger dans la tête du malheureux policier qui s’écroule lourdement au sol.

- Oh non ! Disent les deux policiers en même temps en rabaissant leurs armes.
- Bordel de Dieu ! Crie Neil à ses hommes.
C’est fini, je n’ai plus de chargeur ! Continue-t-il.
- Moi non plus ! Crient Lance et Owen en même temps.

Neil regarde alors Hanz qui n’a plus aucune munition également. Les morts vivants provenant de la route principale sont tous morts, ceux du flanc gauche et du flanc droit, dévorent les anciens collègues de nos quatre hommes encore en vie. Cependant, deux zombies de chaque flanc se relèvent et s’approchent dangereusement des quatre policiers restants…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:49:02

CHAPITRE 6:

- Ils nous encerclent sergent ! Crie Owen en tenant fermement son couteau à la main droite et en repensant à la mort de se pauvre Greg.
- Vite montons dans l’une des deux voitures ! Leur crie le sergent.

Les quatre agents montent alors dans une des voitures, Owen est le conducteur, Neil est à ses côtés tandis que Lance et Hanz sont à l’arrière. Owen démarre la voiture, fait une marche arrière et écrase un zombie au passage. Il tourne le volant au maximum vers la gauche et accélère en direction du commissariat. Quand ils y parviennent, certains policiers font face aux zombies qui se sont multipliés à une vitesse phénoménale aux alentours du commissariat. Certains flics sont déjà à terre et se font alors arracher des morceaux de chair…

- On doit les aider sergent ? Lui demande Hanz.
- Et avec quoi ? Lui répond-t-il. Nous n’avons aucune arme hormis nos couteau et nos bérettas vide.

Owen Baker rentre la voiture dans le parking du commissariat. Tous les policiers en descendent et montent à grande vitesse au commissariat. Ils regagnent le bureau de Neil qui est étonnement vide. Ils rejoignent alors le hall où de nombreux policiers s’y trouvent dont David Ford et Edward Elliot.

- Mais qu’est ce qui se passe dans cette ville ? Demande David Ford, le capitaine de l’équipe Ouest.
- Les zombies envahissent les rues de Raccoon, le Sud est déjà totalement infecté, l’Est aussi apparemment et le centre ville ne va pas tarder ainsi que le Nord et l’Ouest de la ville. Réplique le sergent.
- Nous avons dispersé de nombreuses munitions un peu partout dans le commissariat comme l’a décidé le capitaine. Lui dit Elliot.
- Ok il faut fuir d’ici à présent ! Leur dit Hanz.
- On ne partira pas d’ici tant que le reste du groupe ne sera pas là ! Lui dit David d’un ton ferme.

Neil pris quelques instants avant de répondre :

- Il ne reste que nous… en ravalant sa salive.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu racontes ? Lui demande Elliot en s’approchant de lui.
- Taisez-vous, on dirait que les autres crient à l’extérieur. Leur dit David Ford.

Tous les agents s’approchent alors de la double porte bleue du hall et l’ouvre difficilement. Une fois la porte ouverte, les policiers constatent le carnage des morts vivants qui ont tué presque tous les agents les combattant. Il reste juste Kaul, Mike, les collègues de Neil, ainsi que Otto, un ami de David Ford. Les zombies s’occupent plus à dévorer le corps des sept agents de police plutôt que d’essayer de tuer les derniers survivants.

- Mike, Kaul, Otto, rentrez immédiatement, on vous couvre ! Leur crie Neil.
- Sergent, vous êtes de retour ! S’exclame Kaul.
- Oui Neil est revenu mais dépêchez-vous de rentrer ! Leur dit le capitaine Ford.

Après être rentré dans le hall, Elliot ferme la porte à clé et demande aux trois survivants :

- Pourquoi avez-vous ouvert les grilles dehors ?
- On a pas ouvert les grilles, les zombies sont arrivés par les ruelles sur les côtés. Lui dit Otto. La grille principale est verrouillée, vous en faites pas pour ça.
- Est-ce que l’un d’entre vous est mordu ? Demande Ford.
- Non, mais pourquoi ça ? Demande Kaul à son tour.
- Si une personne est mordue par ces choses, au bout d’un certains temps, vous devenez comme elles…dit David.
- Comment le savez-vous capitaine ? Le questionne Lance.
- Les S.T.A.R.S ne sont pas là aujourd’hui, j’ai regardé dans leurs dossiers et ils disaient vrai apparemment, quand on est mordu par un zombie comme ils les appellent, on devient l’un des leurs au bout d’un certains temps. On commence par avoir des démangeaisons, puis la peau se transforme et l’esprit se désagrège avant la transformation final, en zombie… leur explique le capitaine.
- C’est exactement ce qu’a subit Sean… dit Neil.
- Oh malheur ! Mais où est le reste de l’équipe sergent ? S’exclame Mike.
- Désolé Mike mais… ils sont tous morts… Répond Neil en baissant la tête.
- On va jamais sans sortir ! Crie Lance Arpt.
- Non, on va s’enfuir et survivre à cette horreur… tous…. Les réconfortes David même si il n’en est pas persuadé lui même.
- Bon étant donné que la ville est dans une situation catastrophique et qu’il ne reste plus beaucoup de policiers ici, il faut trouver un moyen de fuir. Leur dit Elliot.
- Quoi ? Comment ça il ne reste plus beaucoup d’agents ? Les questionne Neil surpris.
- Ah oui, tu étais en mission Neil, quand le capitaine a fait une nouvelle réunion, il a envoyé une quinzaine de flics en plein centre ville pour évaluer les dégâts de la situation et pour savoir si les personnes ont déjà été contaminés là-bas ! Leur répond Elliot.
- Quoi ? Mais c’est complètement absurde cette mission ! On sait très bien que le centre-ville est déjà contaminé si les zombies sont apparus un peu partout dans la ville ! Crie Owen Baker.
- J’ai vraiment l’impression que le capitaine Irons nous mènes en bateau… commence à dire Neil Carlsen.
- Où veux-tu en venir Neil ? Demande David et Kaul en même temps.
- Au cours de notre mission, la voiture conduite par Mark Viduka et comportant Tony Vidmar ainsi que Thomas Intild a explosé en fonçant dans un pilier électrique… poursuit Neil.
- Comment ça ? Demande Otto.
- Selon Tony, les freins de la voiture avaient lâchée alors qu’elle servait pour la cinquième fois seulement. Termine Neil.
- Cela peut très bien être une erreur de révision. Dit Hanz.
- Peut-être mais j’en doute…Ajoute Neil.
- Tu voudrais dire qu’elle aurait été… commence Elliot.
- Trafiquée, exactement ! Affirme le sergent Carlsen.
- Peut importe, nous n’avons plus le temps de repenser à cela ! Leur dit Lance.
- Tu as raison, il faut sortir d’ici ! Leur dit David.
Bon, je vais faire les groupes, nous devrons barricader toutes les fenêtres du commissariat et rassemblés nos collègues encore présent ici avant de trouver une solution pour partir de la ville! Une fois cette mission accomplis, nous irons rejoindre le capitaine qui ne s’est plus montré depuis quelques heures ! Leur dit David Ford. Il est sûrement d’en son bureau en train de chercher une solution. Il nous as informé qu’il ferait une nouvelle réunion d’ici trois heures.
Voilà les groupes que je propose en attendant :

- Neil, tu dirigeras l’équipe suivante : Hanz, Kaul, Mike et Owen.
Moi je dirigerais l’équipe composée de: Elliot, Lance, et Otto.
Ces équipes vous conviennes ? Les questionne David.

Owen est bien copain avec Lance mais dans des situations comme celle-là, on a pas le choix des équipes même si David est assez tolérant pour cela. Mais pour éviter de l’ennuyer, tout nos hommes répondent qu’ils sont d’accord.

David est un homme qui a une carrure assez impressionnante. En effet, il est très costaud. Il porte un tee-shirt blanc qui prend la forme de ses pectoraux. Il est vêtu d’un pantalon militaire vert avec des tâches et des ranger noires. Son visage est agressif malgré sa grande gentillesse, un peu comme Mike mais à l’inverse, David est plutôt châtain ni long ni court. Il possède une cicatrice au dessus de l’arcade gauche.

- On se retrouve dans le hall d’ici deux heures ! Réplique Elliot Edward, le second de David.
Vous vous occupez de l’Est du commissariat et nous de l’Ouest ! Confirme-t-il.

Elliot est un homme plutôt grand et il a une carrure imposante lui aussi. Il est habillé tout en blanc. Il porte un pull blanc au logo RPD derrière et un jogging blanc également. Il porte toujours sa casquette kaki d’un célèbre Base Balleur sur sa tête. Il mesure dans les 1 M 90 et pèse un peu moins de cent kilos. Son visage est légèrement mâte également, il est originaire des pays de l’Est. Ses yeux verts font penser à un regard de serpent, de vipère…

Sur ces dernières paroles, tous les policiers se dispersent dans le commissariat pour tenter de remplir leur mission.

Avant de repartir en direction de son bureau, Neil se retourne et aperçoit les hommes de David emprunter la double porte qui mène à la salle d’attente…

Neil et ses hommes ouvrent la porte menant au couloir où se trouve la porte à double battant bleue… Là Neil demande à son groupe de le suivre pour rejoindre son bureau. Une fois à l’intérieur, Neil ouvre son coffre et s’empare de son magnum avec deux chargeurs ainsi que des dix chargeurs de bérettas qu’ils avaient pris en douce il y a peu de temps.

- Eh ben bravo pour un sergent ! Lui fait remarquer Hanz.
- Hé ho, tu me remercieras quand ces balles t’auront sauvé la vie mon gars ! Lui répond le sergent Carlsen.

Le sergent partage les chargeurs pour que chacun d’entre eux est un nombre équitable de balles pour leur béretta. En effet, tous les berettas du groupe sont quasiment vide, alors chaque policier reçoivent deux chargeur de béretta chacun.
Le sergent accroche son magnum à sa ceinture ainsi que les chargeurs de chaque type d’arme. Tous les policiers l’imitent et finalement, il ne reste plus que le béretta dans les mains de chaque membre du groupe, chargé au maximum.

- C’est parfait, nous allons explorer les salles qui se trouvent totalement à l’Est du commissariat, puis nous descendrons au sous sol pour espérer trouver Tedd. Leur dit Neil.

Tous les policiers sont d’accord et suivent le sergent qui sort par là où ils étaient entrés… Une fois dans le couloir, ils prennent à droite et longent le corridor qui mène à une autre porte. Une fois franchi, l’équipe se retrouve dans un autre couloir qui forme deux L. Tous le monde se précipitent en direction de la première porte grise.

- Owen, occupes-toi d’ouvrir la porte brutalement. Moi et les autres te couveront si ils arrivent quoi que ce soit. Lui dit le sergent.

Owen Baker fait un signe de la tête et envoi un violent coup de pied qui ouvre la porte sans résistance. Les collègues de Owen pointent alors tous ensemble leur arme en direction de la pièce qui est complètement vide. En effet il y juste un grand miroir et une table avec une étagère qui meuble la pièce. C’est une salle d’interrogatoire…

- Nous continuons dans la pièce suivante sergent ? Demande Mike.
- Effectivement. Répond simplement Carlsen.

Le groupe s’approche alors de la seconde porte. Mais cette fois, Owen n’a pas le temps de l’ouvrir qu’un bruit assourdissant se fait entendre. Des fenêtres ont l’air d’avoir éclatées…

- C’était quoi ce bruit ? Demande Hanz apeuré.
- Tais-toi Hanz et écoute… commence le sergent Carlsen.
- On entend comme des plaintes, des gémissements… poursuit Kaul.
- Les zombies sont parvenus à entrer dans le commissariat ! Leur dit Neil en baissant son arme et en tournant la tête en direction d’où vient le bruit…
- La porte menant au sous-sol n’est pas fermé… Dit alors Owen en regardant le groupe…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:49:34

CHAPITRE 7:

- Il est trop tard de toutes façons, continuons ! En conclu Neil.
- On a pas le choix ! Crie Owen en ouvrant la seconde porte de la même manière que la fois précédente.
- Personne là non plus. Dit Mike en examinant la salle qui ressemble à celle de la précédente mais en plus petite.
- Allons voir la dernière porte au fond du couloir. Propose Kaul.
Les policiers s’approchent de cette porte quand Neil fait signe à Owen de l’ouvrir.

- Aïe ! Bon Dieu ! Elle est fermé sergent ! Crie Owen qui s’est fait mal à la jambe droite. Il se tient la jambe à l’aide de ses deux mains.
- Il n’y a donc probablement personne dans cette salle. En déduit le sergent Carlsen. Nous retournons au bureau, nous devons aller voir si Tedd est toujours au sous-sol pour nous procurer des armes.
- Quoi ? Pas question que j’aille au sous-sol ! Dit Hanz.
- Oui, les zombies sont dans le couloir. Réplique Kaul.
- Mais il faudra bien qu’on s’équipe plus au niveau des armes ? Leur dit Neil.
- Je vous rappelle sergent, que le capitaine a fait répandre les munitions de béretta dans tous le commissariat. Dit Mike.
- Je pense aussi aux fusils à pompes, aux arbalètes, aux mitraillettes et aux lances grenades qu’il peut y avoir à l’entrepôt d’arme bon sang ! S’énerve Neil.
- Oui vous n’avez pas tort, mais rien ne nous garantie que Tedd est toujours en vie… continu Kaul.
- Assez parlé, allons-y ! Ordonne le sergent.

Le groupe de flic retournent au bureau de Neil. En ouvrant les portes à double battant, quatre zombies policiers se trouvent à l’intérieur.
- Mikaël ? Dit alors Hanz qui regarde le zombie s’approchant de lui.
- Arrête tes conneries ! Lui crie Neil qui attrape Hanz par le bras.
Il est devenu l’un des leurs, tu ne peux plus rien pour lui.
Evitons les et courrons au sous-sol ! Crie le sergent.

Tous les policiers parviennent à éviter les monstres sans difficulté pour le moment et passe la porte menant au couloir où on eu lieu les premiers dégâts suite à l’invasion des zombies. Dans ce couloir beige, les zombies sont aux nombre de cinq.

- Cette fois, je crains que nous n’ayons pas le choix, feu ! Crie le sergent.

En visant la tête des ennemis, chaque membre du groupe réussissent à tuer un zombie chacun. Peu après, le sergent et ses collègues descendent les marches de l’escalier. Une fois au niveau inférieur, aucune menace font face à nos héros. Le groupe de policier suit le sergent qui arrive devant l’entrepôt d’arme.

- C’est fermé évidemment. Dit Kaul.

Soudain un homme arrive par la porte qui rejoins le parking.
Cet homme mesure environ dans les 1M80, il est vêtu d’un uniforme spécial. Il a un blouson noir et un jean de la même couleur. Derrière son blouson, on peut lire les inscriptions suivante :

« RPD : Stock d’armes »

Son visage est ensanglanté, ses cheveux brun courts sont dans un état identique…
C’est Tedd ! Il semble mal en point.

- Tedd ! Crient le sergent et ses hommes.
- Que t’es-t-il arrivé non d’un chien ? Demande Mike.
- J’ai résisté à l’invasion des zombies derrière le commissariat, je suis le seul survivant avec André, mais il s’est transformé en zombie après avoir été mordu au niveau du bras. Je n’ai pas eu le choix, il s’est jeté sur moi et ma arraché une partie de la hanche… alors je l’ai abattu… termine-t-il avant de s’effondrer au sol contre le mur.
- Ne t’en fais pas Tedd, on va te sortir d’ici, mais avant, il faut que tu nous donnes la carte de l’entrepôt d’armes pour que l’on puisse s’équiper correctement. Lui explique Carlsen.

Tedd qui est adossé au mur, se tient le côté gauche de son ventre avec sa main droite. Il parvient à fouiller dans sa poche gauche avec sa main gauche et à sortir la carte rouge qui permet l’accès au stock d’armes.

- La voilà… sergent… dit Tedd péniblement en tendant la carte à Neil.
- Merci Tedd. Lui répond Carlsen.

Le sergent s’approche alors de la porte en question et introduit la carte, une fois cette dernière validée, la porte se met sous tension et se déverrouille.
Neil rentre suivit de Kaul et de Owen, pendant que Mike et Hanz reste avec le pauvre Tedd. L’entrepôt est assez petit. Il y a des étagères de chaque côté de la pièce et des casiers au fond. Neil s’empare d’une mitraillette, et la donne à Kaul. Owen reçoit un lance grenade. Le sergent donne alors à Owen et Kaul, une seconde mitraillette et une arbalètes qui emmènent immédiatement à Mike et à Hanz. Tedd ne souhaite pas avoir d’autre arme que son béretta, alors Neil ne l’embête pas avec ça…. Finalement, le sergent se procure un fusil à pompe.
Mike s’empare de l’arbalète et Hanz de la mitraillette. Neil fouille encore l’entrepôt et en ressort trois chargeur de fusil à pompe ,six chargeur de mitraillette, une vingtaine de grenade à l’acide, dix à l’azote et 36 carreaux d’arbalètes. Tous les policiers se partagent les munitions, puis Neil referme la porte et la verrouille de nouveau à l’aide de la carte magnétique. Le sergent s’approche de Tedd pour lui rendre la carte d’accès mais ce dernier lui dit :

- Non, garde là avec toi Neil, tu risquerais d’en avoir besoin de nouveau. Je… je vais pas faire de vieux os tu sais, je vais finir comme André, en zombie… dit-il difficilement.

Neil s’agenouille alors :

- Ne dis pas n’importe quoi ! S’énerve Neil.
- Tu le sais autant que moi Neil ! Lui répond fermement Tedd.
Alors part avec tes hommes et laisse moi ici, je vais me débrouiller seul.
- Hors de question. Continu Carlsen.
- Vas-y ! Crie Tedd qui pointe son béretta sur le front de Neil.
- D’accord, mais je reviendrais, tiens bon ! Lui affirme Neil.
Et au fait, tiens, je te donne quand même la carte, car si des survivants arrivent jusqu’ici, ils en auront certainement plus besoin que moi…
- Merci Neil. Dit alors Tedd en gardant la carte dans sa main.
- Que fait-on à présent sergent ? Le questionne Kaul.
- On va monter au première étage. Lui répond Carlsen.
- Quoi ? Moi, je veux pas remonter là-haut, ça va pas la tête ! S’exclame Hanz.
- C’est un ordre Hanz. Lui réplique le sergent.

Hanz baisse la tête. Tous les policiers remontent alors dans le couloir.

Hanz est d’origine Allemande. Il est assez grand, il a un uniforme de policier classique et le béret qui l’accompagne. Il est assez costaud.

- Mais ? On dirait que le cordon a été coupé pendant que nous étions en bas. Dit Mike.
- Comment ça ? Demande Neil en s’approchant.

Il comprend alors…

- Qui a bien pu faire ça ? Questionne Owen.
- Il a complètement été arraché, on dirait des marques de griffes sur le mur… continu Neil.
- Montons au premier étage, nous serons plus en sécurité. Dit Hanz.
- Je n’en suis pas sûr mais on a pas le choix. Répond Neil Carlsen.

Les flics arrivent alors dans la salle où se trouve le bureau du sergent mais il continu tout droit et emprunte une autre porte. Ils se retrouvent dehors. Ils montent alors un escalier métallique et emprunte une porte qui les mènent au premier étage. Une fois à l’intérieur, ils décident de se rendre sur le toit afin de voir si il y aurait d’éventuels survivants. En longeant le couloir vitré de toutes parts, des corbeaux surgissent et brisent les fenêtres dans un bruit effroyable qui terrorise les policiers.

- On court ! Hurle le sergent.
Tous le groupe se met alors à courir en direction de la prochaine sortie. Le sergent est devant et il est suivit de près par Kaul, Mike et Owen. Malheureusement, Hanz est légèrement en arrière et les corbeaux sont déjà en train de lui donner des coups de bec lors de sa course. Hanz hurle de douleur.
Le sergent s’arrête mais ordonne à ses hommes de partir d’ici.

- Que faites-vous sergent ? Demande Kaul.
- Je vais aider Hanz, partez d’ici ! Hurle-t-il.
- Jamais Neil ! Lui crie Mike.
- C’est un ordre bon sang ! Crie de nouveau Neil.

Kaul, Mike et Owen obéissent alors au sergent et parviennent à sortir du couloir à temps. Le sergent tente d’aller aider Hanz qui est tombé à terre et qui se fait dévorer le dos par les oiseaux noirs. Neil se fait attaquer en voulant donner un coup de main à son coéquipier. Il prend alors son béretta et tire sur ces maudits oiseaux. Il parvient à en toucher quelque uns, mais les autres sont trop rapide et fonce sur lui pour le dévorer.

- Fuyez sergent ! Parvient à hurler Hanz qui a la chair du dos complètement arrachée suite aux morsures des corbeaux.
- Je ne te laisserai pas Hanz ! Crie le sergent.

Soudain quelqu’un attrape Neil par le bras et lui dit :

- Il est trop tard pour Hanz sergent !
- Kaul ? S’exclame le sergent surpris.

Ils court alors tout deux en dehors du couloir et rejoignent le toit du commissariat. En attendant, Hanz s’est retourné au sol pour tenter de tuer ses agresseurs à l’aide de sa mitraillette mais les corbeaux s’attaquent alors à son visage et lui dévore ! Hanz hurle de plus belle mais il est trop tard, tous les oiseaux se sont rassemblé sur le corps du policier et lui arrache des morceaux de chair impressionnant. Son visage est totalement défiguré, son abdomen est en sang, ses jambes sont déchiquetées et finalement, Hanz va rendre l’âme dans d’atroces souffrances…Hanz se débat et tente de fuir en rampant… Il s’arrête finalement de crier, et les tirs de sa mitraillette cessent également… il est mort…

Neil qui est désormais sur le toit avec ses hommes comprend alors que Hanz n’a pas survécu et qu’il est mort dans d’atroces souffrances…
Il verse alors des larmes qui coulent le long de ses joues.

- Pourquoi je ne l’ai pas sauvé… parvient-il à dire en s’écroulant contre le dos de la porte.
- Vous avez fait ce que vous avez pu sergent, il était trop tard pour Scheinder. Lui dit Owen.
- Il n’est jamais trop tard ! Crie alors le sergent.
- Vous aurez donné votre vie pour essayer de sauver Hanz si je n’étais pas venu vous cherchez… dit Kaul.
Vous seriez mort avec lui… c’est ça que vous auriez préféré ? Lui dit Kaul qui tente de le remettre dans le droit chemin.
- Oui, c’est possible… finit par avouer Carlsen… il disait que l’on serait en sécurité au premier étage… Hanz avait donc raison… on va tous mourir ici. Dit Neil en regardant chacun de ses hommes, en levant la tête.

Tous les agents restent bouche bée pendant quelques minutes et repensent à la mort affreuse qu’a subit ce pauvre Hanz…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:49:59

CHAPITRE 8:

Le sergent se relève alors et recharge son béretta avant de dire à son groupe :

- Bon, il n’a pas l’air d’y avoir de survivants dans ce foutu commissariat.
- On dirait que tout cela était déjà prévu sergent. Ajoute Kaul.
- Que veux-tu dire Kaul ? Demande Owen.
- Premièrement, l’équipe que le capitaine à envoyé au centre de la ville n’est jamais revenue et…
- Quel rapport ? le coupe Mike.
- Laisse moi terminer Mike. Lui dit Kaul en le regardant.
Je pense donc que le groupe qui devait se rendre au centre ville n’a pas survécu. Deuxièmement, quand le sergent est parti au Sud de la ville, son équipe a également été massacrée. Le capitaine Irons a fait disperser toutes les munitions de béretta dans le commissariat et on ne l’a pas revu depuis maintenant deux heures. De plus, il ne reste que très peu de survivants dans ce commissariat et dans la ville entière. Apparemment, on dirait que le capitaine nous as mené en bateau jusque là comme vous l’avez dit sergent ! Affirme le policier.
- Arrête Kaul, tu es pathétique ! Lui dit Owen.
- Je ne suis pas sûr que Kaul ment… interrompt le sergent.
En effet, il y a plusieurs choses louches qui ont causé la perte de l’équipe au Sud, notamment la voiture qui n’avait plus de frein, nos armes bien peu équipées en munitions et tous ces collègues mort où qui ont été envoyé en ville pendant notre absence… rajoute le sergent en regardant chacun de ses collègues.
- Nous devons continuer sergent, nous ne pouvons pas rester ici indéfiniment. Lui fait part Owen Baker
- Je suis d’accord, descendons cette escalier métallique et partons d’ici ! Ordonne Neil Carlsen.

Tous les policiers descendent alors l’escalier mais à leur grande surprise, de nombreux zombies se trouvent dans la ruelle d’en bas et en particulier des policiers zombifiés !

- Oh mon Dieu ! Dit alors Neil.
- Il faut essayer de les éviter les gars. Dit alors Kaul en regardant ces monstres.

Les policiers slaloment alors entre les morts vivants quand Owen se fait attraper par un de ses anciens collègues. Par chance le zombie ne parvient pas à lui planter les griffes dans les épaules mais il approche sa bouche très proche du coup de Owen.

- Aidé moi ! Crie-t-il en tentant de repousser le zombie qui a une force incroyable.
- Ne bouge pas Owen ! Crie le sergent. Il vise alors le zombie et lui tire une balle en plein tête d’où la cervelle va se répandre sur le sol humide.

En attendant, Mike et Kaul couvrent le sergent et Owen en éliminant les derniers zombies restant pour pouvoir accéder à une sorte de petite cabane. Ils rentrent à l’intérieur sain et sauf et ferme la porte à clé derrière eux.

- Ok, je vais aller voir si on peut ouvrir la porte qui mène à l’arrière du commissariat. Dit Mike.

Au moment où il s’approche de la porte et qu’il tourne la poignée, il dit au reste du groupe :

- Elle est verrouillée et….
- C’est sûrement l’équipe de Tedd qui avait été envoyé à l’arrière du commissariat pour retenir l’invasion des zombies comme il l’avait dit. Ils ont préféré fermer la porte pour éviter que les monstres pénètrent ici. Le coupe Neil.
- On a qu’à faire sauter la serrure ? Propose Mike.
- On entend des plaintes, elles ont l’air nombreuses, derrière cette porte. Dit Kaul.
- Il vaut mieux ne pas l’ouvrir, ils doivent être trop nombreux si toute l’équipe de Tedd est morte… termine Owen.
- Il est déjà 18H28 ! Leur dit Neil. Nous allons dormir ici cette nuit, de toute façon, j’ai bien peur que nous ne pourrons plus jamais rentrer chez nous… termine-t-il avec une voix basse.

Tous ses hommes le regardent et commencent à comprendre qu’ils ont peu de chance de s’en sortir vivant si la ville est complètement infectée de morts vivants.
Mike s’approche d’une petite radio et la met en route. C’est alors qu’ils entendent le reportage d’un journalise qui leur fait part de la situation :

«… La ville de Raccoon City située dans le Middle West des Etats-Unis a été mise en quarantaine par des militaires armées afin d’empêcher quiconque de sortir de cette ville et de transmettre la maladie. Apparemment, les personnes contaminées seraient devenues cannibales. On estime la ville de Raccoon City infectée à un taux de 86% actuellement. L’épidémie se propage à une vitesse ahurissante. Nous ne pouvons donner plus d’explication pour l’instant. Nous ne savons pas non plus comment est apparu ce virus mortel. Le président des Etats-Unis et ses conseillers, vont se réunir dans quelques heures pour parler de cette catastrophe et agir le plus vite possible pour essayer de stopper cette épidémie… »

Mike coupe alors la radio et regarde chacun de ses collègues encore debout proche de lui.

- 86% de la ville infectée et celle-ci placée en quarantaine ? Crie Neil.
- On va tous mourir ici… parvient à dire Owen en regardant son béretta comme si il avait une mauvaise idée derrière la tête.
- Fais gaffe à ce que tu fais Owen, je ne tiens pas à perdre ne serait-ce qu’un seul homme de plus, c’est compris ! Lui crie Carlsen d’un ton strict.

Owen baisse alors son arme et s’adosse contre un mur de la cabane. Il est rejoins par Kaul, tandis que Mike s’assoie sur la seul chaise présent dans la pièce et le sergent se pose contre la porte verrouillée.
Une vingtaine de minutes plus tard, tous le monde s’endort….

23 Septembre 1998 : 3H02 du matin…

Neil se réveille en même temps que Owen. Mike dort toujours avachi sur sa chaise et Kaul adossé contre le mur sal. Owen se charge de réveillé Kaul et Mike.

- Vous avez bien dormis les gars ? Demande Carlsen.
- Assez bien… dit Mike mal réveillé.
- Nous avons dormis environ neuf heures, la ville doit être complètement infectée à l’heure qu’il est… explique Neil en ressentant une peur profonde en lui.
- Notre seul chance est donc de retourner au commissariat mais… dit Kaul qui s’arrête instantanément.
- Merde ! Crie Neil qui vient de comprendre.
- Que se passe-t-il ? Les questionne Mike et Owen en même temps.
- On devait rejoindre le groupe de David dans le hall et le capitaine devait faire une nouvelle réunion ! Crie le sergent.
- Sérieusement sergent, je pense que l’équipe de David n’a pas survécu ou alors, ils ont aussi eu un empêchement avec tous ces monstres. Quand au capitaine, je doute qu’il se soit occuper de la réunion dans ces conditions avec que quelques flics encore en vie. Dit Owen.
- Et l’équipe qui est partie au centre-ville alors ? Lui dit Kaul. Tu les oublis ?
- Tu sais très bien qu’ils sont morts ! Lui dit Owen fermement.
- Justement on en sait rien alors arrête de dire des idioties pareilles, ok ! Lui répond Kaul.
- Kaul, commence pas à m’énerver dans une situation comme celle-ci. On a déjà 99% de chance de crever ici, Raccoon est infectée de toute part et nous sommes probablement les seuls survivants de ce commissariat, voir même de la ville entière ! Lui explique Owen.
- C’est toi Owen qui n’arrête pas avec ça ! Tu dis toujours qu’on va mourir, que l’on est les seuls survivants… tu es pessimistes et tu baisses le moral de tous le monde avec tes conneries ! Lui crie Kaul énervé.
- Mes conneries ! Lui crie Owen à son tour en pointant son index gauche contre ses pectoraux. Je te signal que j’ai vu des collègues se faire dévorer par ces morts vivants lors de notre mission dans le Sud de Raccoon avec le sergent. De plus, cet abruti de capitaine nous as équipé en munition comme si nous allions faire une patrouille de nuit. Sans compter que les policiers envoyés au centre de la ville ne sont jamais revenu, la radio a affirmé que la ville a été mise en quarantaine et que quasiment 90% des habitants sont contaminés, sans rajouter la mort de Hanz et probablement de Tedd ainsi que du groupe de David, alors tu veux m’expliquer comment je devrais faire pour garder le sourire et croire en Dieu après tout cela ! Lui crie Owen qui tout en lui parlant, fait des gestes brusques avec son arme dans le vide.
- Peut-être mais c’est pas une raison pour nous saper le moral à tous, tu vas nous porter malchance et on va tous mourir comme tu le dis si souvent ! Lui dit Kaul en jetant son béretta par terre.
- Stop ! Hurle le sergent.
D’accord, nous sommes probablement les seuls et unique survivants dans toute la ville mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras ! Leur dit Carlsen.
Si on commence déjà à se disputer dans ces conditions, c’est sur que l’on va tous mourir ici. Alors maintenant vous allez arrêtez et continuez à survivre avec moi et Mike. J’espère que vous êtes assez intelligent pour comprendre ça. Leur réplique Neil.
- Bon…. d’accord… dit Owen calmement en tournant la tête.
Mais pourquoi je suis né dans cette ville maudite… marmonne-t-il ensuite.
- Ca marche. Dit Kaul.
- Je préfère cela. Dit Neil en regardant ses deux collègues.

Owen est un policier assez grand et large d’épaule. Il porte lui aussi une casquette tout comme Mike qui couvre sa tête chauve. Il est habillé d’un pantalon militaire noir et d’un tee-shirt blanc. Il a un regard expressif.

- Voilà ce que je propose. Dit Neil.
Nous retournons au commissariat, nous avons assez de munitions pour cela. On rejoins le hall pour voir si certains collègues si trouvent. Si il n’y a plus aucun survivant, nous emprunterons une voiture dans le parking au sous-sol et nous tenterons de quitter la ville même si celle-ci est en quarantaine, on verra bien. Explique Neil en regardant tout ses hommes.

Neil regard son uniforme de policier et regarde dans sa poche. Il en sort une photo de sa famille et la regarde en pensant à sa femme et à ses enfants…
Nos trois autres policiers attendent patiemment que Neil range la photo de sa famille pour poser des questions.

- Nous retournons en arrière après tout ce qu’on a vécu là-bas ? Dit Owen surpris.
- C’est notre seul chance d’en sortir vivant mon gars ! Lui répond Mike.
- Je suis d’accord, allons-y ! Affirme l’ancien militaire très costaud.
- Parfait Kaul ! Lui répond le sergent.
Ok, Owen tu passes devant, moi je suis au centre tandis que Mike et Kaul couvrent nos arrières. Ordonne le sergent Carlsen.

Tous les policiers se mettent en position. Owen ouvre la porte qui les avait mené jusque là en tenant fermement son lance-grenade dans sa main…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:50:46

CHAPITRE 10:

- Elle s’est suicidée Neil… parvient à dire Kaul.
- Où elle s’est fait tuer qui sait ? Intervient Mike.
- Je pense que celui qui l’a tué, avait de bonne raison, elle allait devenir zombie. Leur dit Neil.
- A moins que ce soit le capitaine. Affirme Owen.
- Mais tu vas arrêter avec ton capitaine toi ? Lui dit Kaul sur les nerfs.

Kaul est très costaud et assez mal rasé. Il a les cheveux ni long ni court. Il a une carrure imposante étant donné que c’est un ancien militaire. Il est d’ailleurs habillé en militaire.

Mike lui porte toujours sa casquette. Son visage est assez jeune, il est bien costaud. Il est vêtu tout de noir.

Quand le sergent voit que Owen gonfle son torse et s’apprête à répondre à Kaul, il dit :

- Owen, ne répond pas, toi Kaul, tu te tais la prochaine fois !

Les deux flics en restent donc là. Le groupe continue sa route jusqu’à un distributeur de boisson où une porte se situe à côté.

- J’ai faim, pas vous ? Intervient Mike.
- Oui, il va vite falloir quitter ce commissariat au plus vite. Reprend le sergent.

Mike s’approche du distributeur et envoie un coup de pied très puissant qui brise la vitre. Il s’empare de quatre boissons et les distribue à ses collègues…

Après avoir bu, ils passent la porte. Le groupe se retrouve dans un autre couloir en L où se trouve une porte qui mène aux bureaux des S.T.A.R.S. Cette dernière est verrouillée. Neil saisit son béretta et tire une balle dans la serrure de la porte. Une fois celle-ci ouverte, les policiers s’approchent de l’ordinateur portable qui se trouve dans une sacoche sur le bureau de Albert Wesker, un membre des S.T.A.R.S. La salle est rectangulaire. A droite, se trouve le poste de commande et à gauche, les bureaux de certains membres des S.T.A.R.S. Mike se charge d’allumer l’ordinateur et se presse de cliquer dans la rubrique intitulée « Umbrella expériences ». Mike et ses compagnons prennent des frissons quand ils voient les monstres en photo. Tous le groupe forme un arc de cercle autour de Mike qui est assis et qui fait défiler les photos et leurs légendes…

- Oh mon Dieu ! D’où viennent ces monstres ? Demande Kaul effrayé.
- Du manoir mon vieux, du manoir…. Lui répond Neil en songeant qu’ils vont probablement laisser leur peau à Raccoon City.
- Regardez cette créature là, on dirait un crapaud bipède… Parvient à dire Owen écoeuré.
- Apparemment, il porte le nom de Hunter Gamma. Dit Mike. C’est un prédateur redoutable qui peut nous décapiter en un instant… Il est très agressif et très agile. Même si ces saloperies ne ressemblent en rien à la description des écorchés de David, ils semblent avoir les mêmes caractéristiques de chasse… Malheureusement pour nous, il y a plusieurs espèces légèrement différentes de Hunters…Termine Mike.
- Là regardez, on voit les écorchés dont David nous a parlé, apparemment ils portent aussi le nom de lickers…S’exclame Kaul.
- Je pense qu’il ne vaut mieux pas rencontrer ce genre de monstres si on tient à vivre. Dit le sergent Carlsen à son tour.
- Il y a aussi des cerbères, des drains demos, des brains suckers… mais nom d’un chien, d’où viennent toutes ces horreurs ? Se demande Mike tout en lisant les noms de chaque monstre et en examinant leurs photos.
- Ok partons d’ici au plus vite ! Ordonne Neil au groupe. Cela ne sert à rien de s’éterniser ici… De plus cette personne, Albert Wesker me semble très louche…
- On a plus à se soucier de ce type, il est mort de toute façon ! Dit Owen en ricanant.

Après être sorti, le clan emprunte alors la seule porte possible et rejoint l’escalier pour descendre au rez de chaussé. Une fois en bas, plusieurs corps de policiers zombifiés ont été abattus sûrement par le groupe de David.

- Quel carnage… Dit Mike.
- Par où allons-nous ? La salle des pièces à conviction, ou par la salle de réunion ? Demande Kaul.
- Il n’y a probablement aucun survivant dans la salle des pièces à conviction. Je propose de partir en direction de la salle de réunion. Répond Neil.
- J’aurais préféré la salle des pièces à conviction mais bon… Rajoute Owen.

Le groupe emprunte donc la porte et traverse le couloir. Soudain des mains jaillissent des barricades qui avaient été mises par les policiers. Les mains de zombies tentent d’attraper n’importe quel être vivant sur leur chemin. Les policiers ne perdent pas leur temps bien qu’ils sont horrifiés et surpris. Ils se hâtent d’ouvrir la porte de la salle de réunion. Il n’y a pas âme qui vive mais un incident a eu lieu ici…

- Que s’est-il passé encore ? Dit Neil.

Les flics sortent rapidement et se dépêchent de rejoindre la dernière porte qui vont les mener dans un couloir vitré en L. Owen se charge d’ouvrir la porte à coup de pied et une fois celle-ci ouverte, un massacre se présente devant eux…

- Mais quelle horreur…Dit le sergent d’un ton très bas.
- Quelles créatures ont pu commettre une telle tuerie ? Demande Kaul pétrifié.
- Probablement les monstres décrits par le capitaine Ford, les écorchés. Réponds Neil.

Tous les policiers sont effrayés et mal à l’aise devant la dizaine de policiers éventrés, lacérés et décapités… Il y a probablement eu d’autres survivants qui se sont fait tuer entre temps. Le sang de chacune des victimes pue atrocement et les organes sont éparpillés dans le couloir. Le sang a giclé partout sur les murs. Les anciens policiers sont complètement défigurés pour certains, ils ont des bras arrachés ou bien d’autres ont été dévorés. On peut encore voir dans les flaques de sang, les goupilles de munition qui font comprendre à nos héros, que leurs collègues se sont battus jusqu’à la mort, bien qu’ils savaient probablement que s’était perdu d’avance…

- Ok… on n’y va ! Dit Neil d’une voix tremblotante et en transpirant.
- Pour faire quoi ? Demande Owen apeuré et très excité.
- On a une mission à accomplir… Continue Neil en ravalant sa salive et en sentant la peur monter en lui.
- Vous mais pas moi, il est pas question que je traverse se maudit couloir. On est sur leur territoire, on va y passer…Répond Owen rapidement tout en s’adossant à la porte comme si il essaye de la pousser.
- Les créatures sont partis…Finit par dire le sergent tout en serrant fortement son fusil à pompe et en laissant couler la sueur qui envahit son visage.
- Ouais ben j’ai pas envie d’aller vérifier ! Termine Owen en restant sur place.

Neil décide donc d’y aller suivie de Mike et de Kaul. Owen lui, reste toujours à l’arrière et refuse de bouger adossé contre la porte. Neil et ses deux hommes avancent lentement arme à la main tout en observant autour d’eux et en grimaçant quand leurs regards se fixent sur les cadavres atrocement mutilés…
Mike détourne la tête et regarde droit devant lui. Cependant, on voit bien qu’il est mal à l’aise et que de la sueur coule de sa casquette noire, le long de son visage. Kaul lui, regarde chacun des cadavres avec horreur en pensant que son tour peut arriver d’un instant à l’autre. Quant à Neil, il se concentre sur la porte qu’ils doivent atteindre pour partir de cet endroit hostile. Les policiers marchent dans le sang et sur les goupilles de munition par la même occasion. Le moindre craquement les rends nerveux et prêts à tirer sur tout ce qui bouge. Ils arrivent à l’angle du couloir et n’aperçoivent aucun danger jusqu’au bout du corridor.

- C’est bon Owen, tu peux venir ! Lui crie le sergent Carlsen.

Owen tient fermement son lance-grenade aux munitions acides dans sa main droite et commence à marcher dans le sang et les membres arrachés des cadavres pour rejoindre son groupe. Il avance très lentement et à chaque fois que son regard s’arrête sur le corps d’un de ses anciens collègues, il hésite de plus en plus à continuer. Quand il est au milieu du parcours il stoppe et regarde ses compagnons.

- Eh ben tu vois, ça va tout seul, aller encore deux ou trois mètres Baker, dépêches-toi ! Le réconforte Neil.

Mais à ce moment là, un lickers surgit des fenêtres brisées et lacère Owen derrière le genoux gauche dans un cri strident. Le policier hurle de douleur et tombe automatiquement à terre. Il en perd son lance-grenade.

- Owen ! Hurle Mike.

Le monstre s’approche de lui lentement, en respirant horriblement, comme si il manque d’air. Sa peau par en lambeaux, son cerveau est à l’air libre, tous ses muscles de même et il se déplace comme une araignée. Owen crie de terreur quand il voit le lickers monter sur lui et approcher sa mâchoire de sa gorge. Soudain la tête du monstre éclate et sa cervelle se répand sur le corps du policier blessé. Owen se retourne difficilement et aperçoit Neil qui a sorti son magnum et qu’il lui a sauvé la vie.

- Ne bouge surtout pas Owen, je viens te chercher ! Lui crie Kaul.

Kaul se dirige vers Owen et voit l’entaille derrière le genoux gauche qui est extrêmement profonde et pas jolie à voir. Kaul pense que Owen aura des séquelles toute sa vie si il sort de cette maudite ville vivant.

Kaul le porte sur le dos en prenant soin de récupérer son lance grenade et le ramène vers le groupe. Il le pose sur le sol. Neil examine avec Mike l’entaille que lui a fait l’écorché…

Ils n’ont pas le temps de s’occuper de lui que deux autres lickers sautent par les fenêtres et se retrouvent devant les flics. Mike fait feu sur le premier écorché à l’aide de son arbalète et empale donc le premier lickers qui pousse un cri strident insoutenable.

- C’est pas vrai, elle avertit ses alliés ! Crie le sergent.

Kaul tire avec sa mitraillette mais le monstre saute sur les murs et parvient à ce déplacer sur ce dernier. Kaul a du mal à viser, Neil tire alors une seconde balle de magnum qui fait retomber la créature dans une mare de sang. C’est alors que cinq autres lickers arrivent et se dispersent de façon à encercler les policiers.

- Mais c’est pas vrai ? Crie Mike.

Neil élimine de suite deux lickers avec son magnum. Kaul fait une roulade pour éviter la décapitation qui lui était réservé par le troisième lickers et se met de suite à tirer pour le mettre hors d’état de nuire. Les deux autres monstres sautent tout deux sur Mike qui se couchent à terre. Mais les écorchés ne s’avouent pas vaincu aussi facilement. L’un deux se jette sur Neil qui est obligé d’esquiver sur le côté mais il en perd son magnum et son fusil à pompe qui s’est détaché de sa ceinture. Kaul saute en l’air et parvient ainsi à éviter la lacération de ses jambes. Les deux monstres se tournent vers Mike qui tire de plus belle avec son arbalète mais échoue. Les deux lickers s’approchent alors de lui de chaque côté pour le déstabiliser. Mike ne peut s’en sortir seul… C’est alors que Owen qui maintient toujours fermement, quoiqu’il arrive, son lance grenade, tire sur un des lickers qui fond sous l’effet de l’acide et pousse un cri aigu horrifique. Le dernier ennemi se fait tuer par Mike avec trois flèches en pleine tête.

- Merci…Owen… Parvient à dire Mike essoufflé.

Tous les policiers reprennent leur souffle. Mike aide Owen à se relever et le porte avec l’aide de Kaul.

- On a frôlé la mort, les gars ! Leur dit le sergent en récupérant ses armes au sol.
Vous vous êtes bien protégé les uns les autres, je suis fier de vous !
- Vous nous avez sauvé la vie sergent, nous vous en sommes reconnaissant. Dit Kaul.
- Merci Neil, sans toi, j’étais mort…de même pour toi Kaul…Dit Owen en grimaçant sous l’effet de la douleur.

Neil est très touché par ces paroles. Toutefois, il n’a pas le temps de répondre qu’une armée de lickers apparaissent.

- Courrez ! Crie le sergent à ses hommes.

C’est alors que les policiers se mettent à courir péniblement jusqu’à la prochaine sortie, traqué par des ennemis redoutables…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:51:41

CHAPITRE 12:

George Scott est un très vieil ami de Neil. Ils se connaissent depuis leur plus jeune âge. George est un très bon éclaireur et il sait très bien ce servir d’un béretta ou de n’importe quelles armes. C’est souvent à lui qu’est confié le service de nuit du commissariat pour surveiller les prisonniers ou s’occuper d’ autres tâches assez importantes… Il mesure dans les 1 mètre 80 et pèse 82 kg. Il a 37 ans mais n’a rien perdu de sa forme physique. Il est vêtu de la combinaison de SWAT qui comprend un uniforme bleu nuit avec des bottes noires et une cagoule de la même couleur. Il porte en plus un petit casque avec une visière au dessus de sa cagoule.

Sacha Curt est un jeune policier. Il n’est pas très expérimenté au contraire de George mais c’est un brave garçon. Il s’est bien se servir d’une arme mais il n’est pas très attentif face au danger. Il a 25 ans, il pèse 76 kg et mesure 1 mètre 82. Il est habillé avec un pull rouge et un jean noir. Il est brun au cheveux ni long ni court mal peigné.

Alan Campbell est un vieil ami de Kaul. Tout deux ont fait déjà fait la guerre ensemble. Il est lui aussi habillé en militaire comme son compagnon Kaul. Il est blond tout comme Neil. Il a une carrure imposante. Il mesure 1 mètre 90 pour une centaine de kilos. Il a les cheveux ni long ni court et porte une casquette de l’armée. C’est la seule chose qui le différencies de Kaul en quelques sortes. C’est aussi un excellent pilote d’hélicoptère. Cependant depuis qu’il a quitté l’armée, il est devenu un grand amateur de cigarette. Ce qui lui a fait perdre beaucoup d’endurance malgré son excellent niveau en course. Il a toujours quelques paquets de cigarettes dans sa poche avec un briquet assez spécial.

Joe Stonhald est l’un des derniers coéquipiers de Neil. C’est un homme assez gros. Il n’est pas très grand mais il a un caractère impulsif. Il ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il est barbu et vêtu de l’uniforme traditionnel de policier.

Le nouveau groupe rentre dans le commissariat en prenant soin de fermer la porte derrière eux. Owen est toujours soutenu par Kaul et Alan. Ils empruntent la porte Est pour se diriger dans le bureau de Neil Carlsen. Les zombies sont toujours là et se font plus menaçant. Les policiers les évitent plutôt facilement où les repousse avec des coups de pieds efficaces. Le clan se dirige donc vers la porte menant au sous-sol. Une fois dans le couloir où on eu lieu les premiers dégâts des zombies, ils font face à dix nouveaux morts-vivants qui sont parvenus à rentrer une nouvelle fois.

- Feu ! Crie le sergent Carlsen.

Les mitraillettes des quatre survivants retrouvés ont vite fait de décapiter les zombies présent dans le couloir désormais ensanglanté. Les munitions pour les mitraillettes sont limitées, donc Neil ordonne à ses hommes de privilégier les bérettas pour les zombies ou les fusils à pompe. Ils descendent alors l’escalier morne et froid qui provoque des échos à chaque marche causés par les policiers. Une fois en bas, ils n’entendent strictement rien, un calme pour le moins inquiétant…

- Pourquoi tu t’arrêtes Neil ? Demande son vieil ami George Scott.
- C’est trop calme. Lui répond Neil.
Mike et Sacha, allez voir au bout du couloir ce qui ne va pas… Leur ordonne le sergent Carlsen.
- Pourquoi moi ? Questionne Sacha.
- C’est un ordre jeune homme ! Affirme Neil.

En regardant le pompier, Neil aperçoit qu’il possède un béretta sur sa ceinture.

- Comment avez-vous eu cette arme William ? Le questionne Neil.
- Je l’ai récupéré sur le corps d’un policier lors de la bataille sur la place Warren. Répond simplement Orsky.
- Tenez ! Lui dit le sergent en lui tendant deux chargeurs de béretta.
- Merci…mais, et vous ? S’inquiète William.
- Ne vous en faites pas pour moi ! Répond Neil confiant.

Mike et Sacha sont désormais dans le croisement du couloir en T. Ils tournent à droite vers la salle de stockage des armes. Ils s’approchent du dernier angle qui tourne à gauche, arme à la main. Quand ils aperçoivent le cadavre de Tedd adossé au mur, ils sursautent tout deux.
- Pauvre Tedd. Dit simplement Mike en baissant son arbalète.
- Il est devenu zombie…dit Sacha Curt.
- Il s’est peut-être suicidé, sinon il serait vivant…enfin tu vois ce que je veux dire…bref, appelle les autres. Termine Mike en faisant un léger signe de la tête tout en laissant son regard sur le cadavre du responsable du stock d’arme.

Sacha averti le groupe qui accoure donc vers le cadavre du malheureux policier. Neil s’approche de son corps et voit qu’il a reçu une balle dans la tête.

- Qui a bien pu faire ça ? Se demande-t-il.
- Probablement un autre survivant. Répond George.
- Moi je dirais que c’est peut-être le groupe de David. Intervient Campbell.
- Non, impossible, si David et ses hommes seraient dans les égouts, ils nous auraient déjà contacté. Reprend Kaul.
- Moi je dis que c’est le capitaine ! Ajoute Owen Baker.
- Pardon? Lui demande Alan surpris ainsi que les nouveaux survivants.
- Non, ne l’écoutez pas, il dit n’importe quoi. Intervient Kaul gêné bien qu’il pense cela aussi depuis un petit moment.
- Si Kaul, il faut bien l’avouer, ça ne peut qu’être le capitaine. S’obstine Owen.
- Mais enfin, est-ce que l’on pourrait savoir pourquoi vous accusez Irons qui est probablement mort ? S’exclame Sacha.
- Ecoutez, lors de ma mission dans le Sud de la ville… vous vous rappelez ? Commence Neil.
- Oui mais….Ajoute George.
- Eh bien une des trois voitures empruntées pour la mission n’avait plus de freins et a terminé sa route dans un pilier électrique qui a causé la mort de trois de nos collègues. Tout en sachant pertinemment que le contrôle du véhicule avait été fait deux semaines auparavant Reprend Neil.
- Je ne vois toujours pas le rapport entre….Intervient Sacha.
- Laisse-le terminer Curt ! S’énerve George.
- Nous avons été si peu équipé en munitions que nous avons failli laisser tous notre peau. De plus, le capitaine devait faire une nouvelle réunion qui n’a jamais eu lieu après vous avoir envoyé en plein centre de la ville pour une raison totalement absurde. Sans compter toutes les munitions de béretta qu’il nous a ordonné de disperser dans le commissariat et que l’on a extrêmement de mal à récupérer. Explique Neil.
- Oui, c’est une hypothèse…Déclare William bien qu’il ne connaît pas le capitaine.

C’est alors que le talkie-walkie du sergent sonne. Il se hâte de répondre sous les yeux et les nerfs agités de ses hommes.

- Allô, ici Neil, c’est vous David ? Crie-t-il impatient d’entendre son supérieur.
- Oui Neil…nous sommes piégés, les zombies ont envahis la salle, nous avons perdu deux hommes….je suis un homme mort….Crie le capitaine Ford affolé.
- Capitaine Ford, ne dites pas n’importe quoi…où êtes vous, nous arrivons ! Hurle le sergent dans son talkie-walkie.
- C’est inutile….Elliot tire toi de là….Crie le capitaine à son compagnon qui apparemment fait tout pour sauver son supérieur mais en vain…
Neil, fuyez cette ville….Termine David avec une voix fatiguée et étouffée. Il semble ramper par terre puis se relever tout en tirant sur ses ennemis.

On entend alors les zombies et David tomber au sol ainsi que les coups de feu de ce dernier. Neil et ses hommes écoutent les frisselis de chair arrachés à son corps ainsi que les cris de douleurs du capitaine Ford. Au bout de quelques secondes, on entend plus que les plaintes des zombies qui sont en train de dévorer avec satisfaction le corps du pauvre David Ford….

- Non ! Capitaine ! Crie Neil à pleins poumons.

L’appareil grisaille, on entend plus que les zombies arrachés les organes et la chair du cadavre…
Neil tombe à genoux par terre et éteins le talkie-walkie. Il le tend alors sans regarder à qui il le donne. C’est Alan qui le prend. Tout le groupe se regardent les uns les autres avec un regard vide, triste, de désolation…

- Désolé sergent, mais nous devons continuer. Reprend Alan.
- Sans le capitaine, nous sommes fichus, c’est lui qui savait ce que nous devions faire pour sortir d’ici. C’était notre supérieur à tous, sans meneur nous sommes déjà mort. Explique Neil désemparé.
- Mais vous sergent, vous êtes à la hauteur, vous nous avez sauvé de toutes les situations et vous vous en êtes toujours sorti indemne. Vous êtes le nouveau supérieur de l’équipe. Dit Kaul.
- Kaul a raison, il faut vous ressaisir ! S’exclame William.

Neil se relève péniblement et ajoute :

- Nous allons entrer dans le parking et attendre que le groupe de David reviennent. Du moins Elliot, c’est lui le second de David, alors si il revient vivant, ce qui m’étonnerait beaucoup, ce sera lui notre nouveau supérieur. Leur dit le sergent Carlsen.
- Mais David est mort ! Intervient George.
- Lui oui mais pas Elliot et ses hommes. Dit Neil en regardant George.
- Je suis pas sur que c’est la meilleur solution mais nous pouvons toujours attendre une heure ou deux, le temps de reprendre nos esprits et d’envisager une autre façon de fuir cette ville maudite…Propose Mike.
- Ok, allons-y. Dit Neil sans motivation.
Mais avant ça, nous allons faire le pleins de munitions car nos chargeurs ont tendance à s’épuiser à vitesse grand V. Rajoute le sergent Carlsen.

Au moment où Neil fouille le corps de Tedd pour prendre la carte d’accès au stock d’arme, il s’aperçoit qu’elle n’est plus là !

- Mais c’est pas vrai ! S’énerve Neil.
- Que se passe-t-il sergent ? Demande Joe inquiet.
- La carte a disparu…En conclu Neil.
- C’est un coup d’Irons ça encore ! Rajoute Owen.
- Je pense que tu as sans doute raison, sans vouloir vous faire peur. Dit Neil en regardant tous ses hommes avec un regard de peur.
- Pourquoi le capitaine ferait une chose pareil ? Questionne William.
- Je n’en sais rien, mais il veut notre peau, c’est certain. Finit par dire Neil.
- Oh mon Dieu ! Vous me faites peur avec ce type là. Dit Sacha.
- Si on le croise, il va falloir être très prudent, il n’est sûrement pas mort. Ajoute Georges Scott.
- On s’occupera de lui le moment voulu. Intervient Mike en redressant sa casquette noire.
- Oui, nous verrons ça mon gars. Termine Carlsen.

Mike a toujours eu horreur des traîtres. C’est un homme de 33 ans très costaud. Il est très gentil malgré ce que certains collègues pensent à son égards…

Les policiers et le pompier se dirigent alors dans le parking sans en dire plus. Ils décident de dormir en attendant le retour d’Elliot ou de quelconque survivants. Ils sont neuf et il y a une dizaine de voitures dans le parking. Le sergent ordonne à ses hommes de se mettre deux par voitures. Neil décide de rester seul dans un véhicule. Kaul sera avec Owen, Mike se met avec Alan, Sacha va en compagnie de George et Joe avec William. Il y a deux rangé de voitures qui se font face. Les policiers décident de se rester dans les voitures de la rangée de gauche quand on rentre face au parking. Avant de s’endormir, le sergent ordonne au premier levé, de réveiller tout le groupe. Neil regarde sa montre pour lire 9H12. Finalement tous les policiers s’endorment profondément hormis Neil qui repense à la mort horrible de ce pauvre David. Il était son supérieur et lui seul avait tout les plans des égouts. Il espère au moins qu’Elliot sans est sorti. En effet ce dernier policier est un excellent tireur. Il a beaucoup d’endurance et une carrure impressionnante lui permettant de pouvoir rejoindre le groupe de Neil. Enfin, c’est ce que pense le sergent. Il préfère s’attendre à ne pas retrouver Elliot Edward et de continuer seul avec ses hommes plutôt que de se faire de fausses illusions et être désespéré de ne jamais le revoir. Finalement, Neil s’endort sur le siège conducteur en pensant à sa famille qui doit espérer plus que tout, son retour…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:52:11

CHAPITRE 13:

Neil se réveille. Il a très mal dormis. Il regarde sa montre pour lire 11H22. Neil observe les voitures garées sur les côtés et constate que tous le monde dort. Elliot n’est probablement pas encore arrivé. Il essaye d’allumer l’autoradio mais il ne marche pas.

- Qu’est-ce qui ne va pas encore ! Commence à s’énerver le sergent.

C’est alors qu’il essaye de tourner le contact mais en vain. Plus rien ne fonctionne. Il descend alors pour ouvrir le capot et s’aperçoit que les câbles de la batterie ont été coupé.

- Ah putain ! Hurle le sergent Carlsen en donnant un fort coup de pied dans le phare gauche de la voiture.

Ce qui a pour effet de l’éclater et de réveiller tout le monde. Mike, Kaul et Alan descendent les premiers. Puis Sacha, Joe, William et George à leur tour. Owen se lève difficilement, il referme la portière arrière et s’approche doucement du groupe réunit autour du sergent.

- Mais qu’est-ce qui passe bon sang ! Crie Joe qui a été effrayé.
- Les câbles de la batterie ont été coupé, on tente de nous séquestrer dans cette ville ! Crie Neil.
Mike, Alan et William, essayez de démarrer trois autres voitures ! Ordonne le sergent Carlsen.

William tourne la clé du contact mais rien ne marche. Mike et Alan obtiennent le même résultat.

- C’est pas vrai. Toutes les voitures sont hors service. Dit Campbell.
- Génial, nous ne pouvons pas nous échapper en voiture, le capitaine Ford est mort et Elliot n’est jamais revenu ! S’exclame Sacha.
- Cet ordure de capitaine nous mènes en bateau. Ajoute George.
- En effet, ça ne peut être que lui, tout ces incidents que j’ai pu remarqué jusque là se ressemble. C’est sans aucun doute la même personne qui a comploté tout ça. Et cette personne connaît très bien les seules choses qui peuvent nous sortir d’ici. C’est bien le capitaine Irons qui est responsable de tout ça. Je ne vois personne d’autres connaître aussi bien les lieux que lui. Explique Neil en s’asseyant sur le capot d’une des voitures.
- Vous croyez qu’il serait capable de….Commence Owen.
- Sans aucun doute ! Affirme le sergent.
- Ce salopard veut notre peau, il n’hésitera pas à nous descendre si on le croise ! Dit Mike.
- Ne vous en faites pas sergent, quand je l’aurais en face de moi, ce ne sera plus qu’une question de seconde pour lui faire payer les meurtres de nos collègues. Intervient Sacha sur de lui, tout en pointant son arme dans le vide comme si il s’imaginait voir tuer Irons.
- Méfie toi mon gars, ça pourrait bien être toi la victime. Lui dit le sergent Carlsen craignant de perdre encore un de ses compagnons.
- Vous verrez sergent….vous verrez….Termine Curt.
- Bon et bien je suppose qu’il est inutile d’attendre plus longtemps la venue de Elliot Edward sergent. Dit George.
- Ouais, il a finit comme les autres probablement. Rajoute Alan en s’allumant une cigarette.
- Il est bien ce briquet ! Dit Kaul en s’approchant.
- C’est sûr, en plus regarde, il suffit d’appuyer sur ce bouton pour que la flamme sorte, c’est tout. Lui explique Campbell fier de lui.
- C’est marrant, il a la forme d’un paquet de cigarette. Rajoute Sacha en rigolant.
- Bon vous avez fini avec vos saloperies ? Les interrompt Neil.
Et toi Owen arrête de gratter cette cicatrice, tu saignes, c’est dégoûtant. Rajoute-t-il.
- Eh ! J’ai bien le droit quand même. En plus j’arrive un peu mieux à marcher, je peux me déplacer seul maintenant. Dit-il ravi.

Neil le regarde étrangement. Puis son regard se tourne vers le groupe qui observe Neil avec inquiétude. Le sergent se pense alors que Owen commence a muter…

- Ok….heu….Je propose que l’on continu notre chemin dans les égouts, nous aurons peut-être la chance de retrouver ce brave Elliot. Dit Neil au groupe en tentant de ne plus penser à ce qu’il vient d’imaginer.
- Mais Elliot est mort sergent. S’obstine à lui répéter George.
- Il n’y a pas qu’un chemin pour se rendre au sous-sol George. Lui répond Neil.
- Oui, enfin, celui-ci est le plus adapté quand même. Reprend Joe.
- Assez parlé, nous poursuivons notre chemin et nous tenterons de retourner dans la ville. Non seulement pour essayer de trouver d’autres munitions et pour fuir Raccoon au plus vite. Pas de question ? Allez on y va ! Ordonne Neil sans même avoir laissé le temps à ses hommes de dire quoi que ce soit.

Les policiers empruntent la seule porte possible pour avancer et se retrouve dans un couloir morne. Des zombies errent ici. Neil ordonne à son groupe de se munir de leur béretta et de faire feu sur les morts vivants qui s’approchent dangereusement. Les balles fusent et certaines décapitent les ennemis rapidement. Une fois la bataille terminé, Neil décide de ne pas aller examiner les cellules mais de se diriger vers la porte qui mène aux cages des chiens et à une bouche d’égout. En rentrant, ils s’aperçoivent qu’il y a des traces de boue. Les chiens aboient férocement. Apparemment la marque des chaussures et peu commune et paraît ressembler étrangement à un groupe d’élite.

- Regardez, il y a des marques de chaussures là ! S’exclame Mike.
- C’est pas courant de telles marques, regardez, il y a comme un logo ! S’exclame Kaul.
- Un logo ? Reprend William.
- Oui, une sorte de dessin….on dirait…un parapluie…Dit Neil qui pose un genoux à terre observant attentivement.
- Mais c’est le logo d’Umbrella, la célèbre société pharmaceutique dans la recherche et le développement d’armes biologiques ! Crie Alan.
- Cette société est responsable du massacre de Raccoon City Alan. Dit Neil en se relevant.
- Ne dis pas n’importe quoi Neil. Le reprend George.
- J’en suis sur, les S.T.A.R.S avaient raison. Depuis le temps qu’ils essayent de nous convaincre que Umbrella est coupable…Nous avons été si naïf. Termine Carlsen.
- Allons, les S.T.A.R.S avaient raison sur un point : Le manoir regroupait probablement bien des zombies sanguinaires, là je suis d’accord, d’après les analyses et les autopsies des corps atrocement mutilés. Mais en revanche, rien ne prouve que cette société est la responsable, voyons. Rajoute George.
- Ce manoir était une couverture pour Umbrella Corporation, c’est eux les coupable, si tu ne veux pas comprendre ça George, je suis navré pour toi ! En conclu Neil.
- Très bien Neil, mais de toute façon, cela n’arrange pas notre situation. Ajoute Joe.
- Ok, vous vous faufilez dans la bouche d’égout. Je passerais en dernier pour aider Owen a descendre puis…Dit Neil en se faisant couper par son collègue.
- Mais ça va allez sergent, je vais mieux. Lui dit Baker.
- Ta blessure devient violette, tu saignes, c’est pas bon du tout ça. Lui dit Kaul.
- Je vais bien bordel, alors arrêtez de m’énerver non d’un chien ! S’énerve Owen.

Neil commence à sentir la peur l’envahir en voyant le comportement de son ami changé. Ses hommes commencent à ressentir de l’inquiétude à l’égard de Owen.
A ce moment là, les cages cèdent et six chiens en sortent. Ils sont tous aussi laid les uns que les autres, leurs peaux est semblable à celle des zombies et leurs agressivités semble encore plus grande. Sans réfléchir, Neil sort son fusil à pompe et décapite un des chiens. George et Alan usent de leur mitraillette pour abattre trois autres canidés. C’est alors que les deux chiens restant sautent sur le groupe. L’un de mort violemment Owen au bras. Baker sort alors son couteau de survie et le plante dans la tête du chien. Le sang gicle sur sa figure et sur les murs sales de la pièce. En tombant sur le clan, le dernier chien a fait tomber Neil, Sacha et Joe sur le côté. Sa proie est Alan qui avait tué ses alliés avec sa mitraillette. Campbell est au sol, il tient le chien par la gorge pour l’empêcher de lui dévorer le cou. Il demande de l’aide :

- Ah saleté, aidez-moi, j’ai plus de force pour le tenir ! Crie-t-il.

Le chien salive à l’idée d’arracher le cou de sa victime. C’est alors que William s’empare de sa hache et tranche la tête du chien. Le sang gicle sur le visage de Campbell. La hache s’arrête à quelques centimètres de son cou.

- Merci, je l’ai échappé belle. Dit Alan essoufflé en tremblant.
- Ca va, personne n’a rien de cassé ? Demande Neil en se relevant.
- Oui sergent, mais pas pour Owen en tout cas. Répond Sacha en pointant son collègue blessé du doigt.

Le sergent Carlsen s’approche de Owen assis par terre en train de regarder sa blessure à l’avant bras droit. Les crocs ont transpercés et arrachés une bonne partie de son avant bras. Un trou assez large montre à quel point la morsure du chien a été violente.

- Oh mon Dieu ! Tant fait pas mon gars, ça va allez, tu vas t’en sortir…Tente de le réconforté Neil affolé.
- Non, c’est inutile sergent, je suis déjà mort. Répond simplement Owen Baker.
- Ne dis pas n’importe quoi ! Crie Neil pour essayer de le maintenir à la raison.
- On va sortir d’ici et on va te soigner une fois qu’on aura revu la lumière du jour ! S’exclame Mike.

Kaul et Alan relèvent le malheureux policier et regardent avec quelle voracité, le chien a arraché la chair de son bras…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:52:38

CHAPITRE 14:

- Allez mon grand, tu vas tenir le coup, ça va allez ! Le réconforte Neil.
- Sergent, il fait trop noir pour descendre en bas, j’ai pas confiance. L’interpelle Mike.
- Sers-toi de ton briquet Mike. Lui répond le sergent.
- J’en ai pas ! Lui dit Mike.

Soudain, un bruit de rafale de balle se fait entendre. Tous les policiers se mettent en position.

- D’où vient ce bruit ? Questionne Sacha inquiet.
- C’est proche d’ici en tout cas. Lui répond Joe.
- On a pas le choix, on y va ! Crie Kaul.
- Ok, bon Alan, va voir ! Ordonne Carlsen.

Le policier ramasse d’abord le lance grenade de Owen et lui donne en lui prenant sa main gauche. Il s’approche ensuite de la plaque d’égout ouverte et allume son briquet. Il n’y a rien de particulier en bas hormis l’eau sale.

- C’est bon, on peut y aller ! S’exclame Campbell.

Sacha descend alors le premier. L’échelle produit les échos de chacun de ses pas effectués sur les barreaux froids et humides. Une fois en bas, Curt fait signe au groupe qu’il n’y a rien. Joe, William, Alan, George et Mike descendent le rejoindre.

- Bon, Kaul, va-y, je m’occupe d’aider Owen. Lui propose Neil Carlsen.
- D’accord sergent. Répond simplement l’ancien militaire.

Une fois ce dernier en bas, Neil s’approche de Owen et lui dit :

- Tu vas pouvoir descendre avec ton bras ? Demande Neil écoeuré.
- Ca devrait aller sergent….Répond Owen la tête baissée.
- Tu vas t’en sortir vieux, rappelles-toi de notre discussion dans la cabane à l’Est. J’ai promis que je ne perdrais plus jamais un seul homme. Lui rappelle Neil.
- Tu sais très bien que je vais finir par mourir Neil, je suis dans un état pitoyable, ma jambe est complètement lacérée et mon bras droit arraché, que veux-tu qu’il m’arrive de pire que la mort qui m’attend ? Lui dit Owen en regardant froidement son sergent.
- Heu….allons-y. Propose Neil qui ne se sent pas capable de discuter plus longtemps.

Owen s’approche de l’échelle, il s’accroche difficilement avec son bras gauche et descend très lentement. Avant de descendre, Neil s’approche des traces de pas et s’aperçoit qu’il y en a quatre en réalité. En fait, l’homme a fait un demi-tour pour retourner d’où il venait. Il avait sans doute entendu le groupe de Neil dans le couloir avant qu’ils ouvrent la porte et il a prit la fuite dans les égouts. Mais ce n’est pas tout, le sergent remarque aussi que le logo d’Umbrella n’est pas tout à fait complet. Il en manque un petit morceau en bas à droite. De plus, Carlsen perçoit une fine petite écaille de peinture noire à la place de la partie manquante du symbole. Il garde tout ça pour lui puis il descend rejoindre ses hommes qui lui demandent ce qu’il fabrique. Neil les rejoins en prenant soins de fermer la plaque d’égout au dessus d’eux au cas où les monstres sentiraient leurs traces. Ils traversent l’eau sale des égouts pour finalement atteindre une autre échelle. Celle-ci est couverte de boue.

- Bon, une fois monté, faites attention ! Les prévient Neil.

Une fois en haut, ils se retrouvent dans un large couloir en L très court. Peut après leur arrivée, ils voient un homme sortir de la porte du fond. L’ homme est vêtu d’une combinaison noire-kakie avec un masque à gaz et armé d’une Tmp.

- Vous ! Crie Neil fort surpris.

C’est alors que tous les policiers le mettent joue. Le suspect tire une rafale de Tmp qui touche le bras gauche de Joe et la hanche droite de ce pauvre Owen. Les autres policiers ont le réflexe de se coucher au sol. C’est alors que Neil tire avec trois de ses autres collègues sur l’homme masqué mais ce dernier fait un salto arrière et évite ainsi les balles qui vont se perdre dans la porte. Il coure en direction du rideau de fer qui laisse apparaître un petit orifice trois mètres plus haut. Le suspect parvient à s’aider grâce à l’épaule d’un cadavre de policier adossé au rideau de fer et à sauter relativement haut pour atteindre le conduit et se faufiler à l’intérieur.

- Le fumier ! Crie Neil qui se relève pour lui courir après.

Mais quand il entend l’homme masqué courir dans le couloir de derrière et claquer la porte, il sait très bien que c’est déjà trop tard pour le rattraper.

- Putain de merd* ! Hurle-t-il en donnant un fort coup de poing avec la paume de sa main dans le rideau de fer.

Le sergent se dirige donc instinctivement vers le groupe.

- Joe, Owen comment allez-vous ? Demande le sergent Carlsen inquiet.
- Ca peut aller sergent, la balle ma transpercée le bras. L’essentiel c’est quelle soit ressortie. Dit Joe en grimaçant.
- Et toi Owen ? Demande George.
- Je n’ai pas senti la balle rentrer dans ma hanche, je n’ai pas mal du tout. Répond-t-il.

Le groupe regarde Neil. Les flics paraissent très inquiet pour la santé d’Owen.

- Bon, il va vite falloir soigner vos blessures à tout les deux. Intervient William.
- Oui, heureusement qu’il n’a tiré qu’une petite rafale sinon nous y serions tous passé ! Reprend Joe en se tenant le bras.
- Nous allons te faire un garrot en attendant. Dit Sacha.

Alan défait sa ceinture et l’enroule pour faire un garrot autour du bras de son coéquipier.

- Merci, nous pouvons continuer à présent. Dit Stonhald.
- Owen, on n’a pas le matériel nécessaire pour te soigner, on verra ça une fois sorti de cet endroit. Dit Neil qui fait signe à Kaul de le relever.

Kaul aide Baker a marcher. Le groupe se réunit devant le rideau de fer et observe le cadavre du policier tué par balles de Tmp. Le policier tué, à leur grande surprise est Angelo, un des hommes d’Elliot.

- C’est donc cet homme masqué qui a tué Angelo ? Dit Scott.
Alors Elliot n’est peut-être pas mort ? S’exclame-t-il ensuite.
- Certainement George, la rafale que nous avons entendu des égouts était bien l’œuvre de ce mystérieux agent d’élite. Répond le sergent Carlsen.
Elliot aurait donc trouver une autre issue pour nous rejoindre ? Crie Neil ravi et pleins d’espoir.
Mais il doit surement être séparé de ses hommes, car Angelo est la seule victime ce cet homme. Termine Neil.

Le moral du groupe semble s’améliorer en espérant pouvoir retrouver Elliot.

- C’est cet agent spécial que j’avais aperçu lors de ma mission dans le Sud de Raccoon City. Il avait pris la fuite avec un de ses hommes avant que je puisse l’intercepter. Apparemment il est seul, c’est tout de même étrange. Explique Carlsen.
- Comment ça ? Demande George curieux d’en savoir plus.
- Eh bien si ses hommes sont morts et qu’on le retrouve seul dans le commissariat et dans une ville envahie de zombies, c’est bien qu’il s’est passé quelque chose de suspect. De plus, d’après la marque de ses chaussures, c’est un agent d’Umbrella et vu que cette société est la responsable du désastre de Raccoon, je doute qu’il ne soit pas innocent dans cette propagation du virus. Termine Neil Carlsen.
- Excellent raisonnement sergent ! S’exclame Mike et Kaul.
- Merci mais j’ai bien peur que ce ne soit la pur vérité ! Reprend-t-il.
- D’accord, admettons que Umbrella soit coupable et que cet agent spécial avait une mission particulière à accomplir avec ses hommes, pourquoi y aurait-t-il le logo Umbrella de graver sous ses chaussures ? Et rien de prouve que ses coéquipiers sont morts, ils se sont probablement séparés c’est tout ! Prétend George.
- Eh bien je vois que vous n’observez pas tout à fait correctement les indices mon cher Scott ! Dit Neil sous un ton ironique.
En effet, la marque du logo Umbrella était visible uniquement que sur l’une des deux marques de chaussures au sol. Enfin quatre marques, car en réalité, notre suspect a fait demi-tour pour retourner d’où il venait. Pour ses collègues, quand j’ai fais mon inspection le 20 Septembre dans les égouts, il était bien en compagnie d’un de ses hommes. En général, ces agents d’élites sont si performant et si rare que leur société font en sorte de les envoyé en mission de coopération pour avoir le plus de chance de les garder en vie si ça tourne mal ! Je m’étais renseigné la dessus ! Reprend le sergent Carlsen.
- Peut-être que la deuxième trace n’a pas été assez appuyée pour que l’insigne se dessine. Et puis pourquoi aurait-il fait demi-tour subitement ?R épond George.
- C’est faux George ! Le stoppe net Neil.
Les deux traces de chaussures étaient identiques, elles étaient toutes deux aussi recouvertes de boue l’une que l’autre. Seul la trace de la chaussure de droite portait le symbole de Umbrella, ce que signifie que cet agent avait caché quelque chose de très important sous sa chaussure droite pour sa mission ! En conclu Neil.
- Mais alors, il s’est trahi lui même ? S’exclame William.
- Exactement ! Mais involontairement je pense. Umbrella n’aurait jamais permis que son logo soit visible sur la combinaison de ses agents spéciaux ! Explique Carlsen.
Cet objet qui devait être capital pour accomplir leur mission, a du être remis au chef du groupe qui est donc notre agresseur. Puis pour être sur de ne pas le perdre, l’homme masqué la soigneusement dissimulé sous sa chaussure. Mais manque de chance pour lui, la mission ne s’est pas déroulée comme prévu. J’ai pu remarquer que l’insigne n’était pas complet. J’ai trouvé un petit fragment de peinture noire à la place. Cela prouve que l’insigne a été peint en noir pour ne laisser aucune trace en cas de problème. Ajoute Neil.
- Mais alors, comment….Demande Sacha.
- Tout simplement, lors de sa mission, cet homme a probablement du marcher dans une substance spécial qui a détérioré la peinture et qui a ainsi « découvert » le logo de sa couche de peinture noire. Termine le sergent Carlsen.
- Je suis tout à fait d’accord avec vous sergent, mais cela n’est qu’une des nombreuses hypothèses que l’ont peu envisager à propos de cet athlète. Intervient Kaul.
- Je pense en effet que c’est le dernier survivant de son équipe sinon il n’essayerait pas de nous fuir ainsi. Si ils seraient plusieurs, nous aurions aucune chance face à de tels soldats. Déjà que cet homme parvient à filer entre les doigts à un groupe d’une dizaine d’hommes dans un couloir sans issue, faut le faire. Rajoute Mike.
- Regardez, Angelo a un mémo dans sa poche ensanglantée ! S’exclame George.

Neil s’approche et s’empare de la lettre. Pendant la lecture le visage de Neil grimace et se crispe. Après l’avoir lu, Neil regarde le groupe et leur dit :

- Nous avons affaire à un vrai malade…

g-f
Niveau 7
24 mars 2015 à 17:53:08

CHAPITRE 15:

Neil tend la lettre à Joe. Tous le monde se réunit autour de lui sauf Owen qui est très pâle et Kaul qui le soutien. Sur la lettre on peut lire ces quelques phrases :

« Cette fois c’est terminé. J’ai éliminé tous les policiers du commissariat. Je pense qu’il doit rester encore quelques survivants qui tentent de fuir par les égouts. J’aurais vite fait de les rattraper pour leur réserver le même sort que leurs anciens collègues. Selon Flid, j’ai pu savoir que David, Elliot et quatre autres policiers ont décidé de fuir la ville par les égouts. De plus, ils devaient rejoindre un autre petit groupe de policier mais je n’en suis pas certains puisque Flid a rendu l’âme au moment où il allait enfin me fournir l’information. La torture est très efficace pour faire parler les gens mais dommage qu’ils succombent si vite à mes actes immondes mais tellement excitants… » Brian Irons.

- Sergent, partons vite de cette ville avant que Irons nous fasse la peau ! Lui dit Alan Campbell.
- Du calme Alan, quand j’aurais croisé ce traître, je le descendrais d’une balle dans la tête. Réplique Sacha.
- C’est bien que tu es confiance en toi Curt mais méfies-toi, Brian Irons est très malin et contrairement à toi, il n’hésitera pas à te réserver les mêmes sorts que nos compagnons. Lui explique Carlsen.
- Tu crois vraiment que je n’aurais pas le courage de lui tirer dessus Neil ? Répond Sacha.

Tous le groupe tourne son regard sur le sergent Carlsen qui les regarde par la même occasion.

- Non Sacha, mais tu es un brave garçon, et faire du mal aux autres ce n’est pas ton genre. Lui répond Neil en passant à côté de lui et en lui mettant une main sur l’épaule.

Sacha baisse la tête, il sait que Neil a raison, mais si il croise Irons, il lui ôtera la vie, il en est certain.

- Bon, que faisons nous Neil ? Demande William Orsky, le pompier.
- Je crois avoir une idée…Dit Neil en réfléchissant.
Alan, étant donné que tu as été pilote d’hélicoptère, nous allons tenter de regagner la ville, d’atteindre la base armée du Nord Est de Raccoon et de prendre le contrôle d’un des hélicoptères pour fuir cette ville maudite.
Tu es notre dernière chance ! Conclu le sergent Carlsen.
- Ne vous en faites pas sergent ! Reprend Alan Campbell.
- Il nous reste encore de la route avant d’atteindre cette base. Intervient Mike.
- Bien, allons-y. Termine Neil.

Le groupe de policier emprunte la salle d’où est sorti l’homme masqué d’Umbrella. C’est une petite salle munit d’une passerelle qui permet d’atteindre une imposante porte en métal.
Au moment où l’équipe passe sur la passerelle, Kaul et Owen sont légèrement en retrait derrière le groupe. Owen qui tient difficilement son lance grenade marche de moins en moins vite. Il commence sérieusement à être fiévreux. Kaul a de plus en plus de mal à le porter. Owen s’entrave et perd son lance grenade qui tombe dans le vide.

- Oh non ! Crie Kaul.
- Qu’est-ce qui se passe ? S’exclame Neil en se retournant apeuré ainsi que tous le reste du groupe.
- Owen a échappé son lance-grenade dans le vide, il est sérieusement affaibli. S’explique Kaul.
- Je suis….désolé les gars….Parvient à dire Baker très épuisé.
- Arrête Owen, on en a rien à faire du lance-grenade, c’est toi le plus important. Lui dit Carlsen.

William et Alan viennent aider Kaul à relever ce pauvre Owen.

- Je le porte seul, ça va allez ! Leur dit Alan Campbell qui est très costaud.
- Comme tu voudras. Lui répond William.

Neil paraît très inquiet du point de vue de l’état de son ami. Il ordonne au groupe de continuer pour soigner le plus rapidement son collègue. Tout les policiers sont très effrayés à l’idée que Owen peut devenir une de ces créatures sanguinaires à tout moment…

Une fois la porte empruntée, le clan se trouve dans les égouts même. Ils descendent un escalier métallique rouge et saute un petit muret qui les conduits dans l’eau sale des égouts. L’eau leur monte jusqu’au genoux. Owen est très lent, Alan le porte sur son dos, il a la carrure pour le faire. Les policiers ouvrent une grande porte en métal rouillée et se retrouve dans un petit couloir sal. A ce stade là, une horreur se présente devant eux ; trois zombies leur barrent la route mais le plus effrayant et que ces monstres sont d’anciens collègues que recherchent Neil et ses hommes depuis le début. Deux d’entre eux dévorent avec férocité le ventre du malheureux policier qui n’a su échapper à ses ennemis.

- C’est pas vrai…Dit Neil en baissant son arme.
- Nom de Dieu, c’est Lance Arpt et Dan qui dévorent Trunk, l’un des hommes d’Elliot ! Ajoute Mike.
- Lance ? Parvient à dire Owen troublé.
- Non Owen se n’est pas Lance, ne t’en fais pas. Lui répond Alan pour ne pas que son collègue soit encore plus abattu par l’idée que son meilleur ami est mort.

Tous les policiers regardent Alan Campbell avec un air de tristesse et de respect pour n’avoir pas révéler la vérité à ce malchanceux d’Owen.

- C’est pas étonnant que Lance soit devenu un zombie, il avait été contaminé par un lickers. Dan est probablement un des flics qui faisait son service de nuit au sous-sol du commissariat et il a été contaminé comme toute la population de Raccoon City, quand à Trunk, il s’est fait dévorer par ses deux anciens collègues en tentant de quitter les égouts. Il était sûrement séparé de Elliot parce qu’à plusieurs, deux zombies ne sont pas insurmontables…Explique Kaul tout bas au sergent Carlsen.
- C’est possible, de toutes façons, si Elliot est encore en vie, il ne lui reste plus que deux hommes sous ses ordres qui sont Emery et Otto ! Rajoute Mike.

Au fond du sombre couloir se distinguent une grille qui bloquent le passage, et à gauche un petit couloir qui mène à une porte en métal gris. Neil décide de mener son groupe jusque là.

- Bon, étant donné que les zombies sont en train de dévorer Trunk, on peut les éviter facilement et poursuivre notre chemin jusqu’au bout.
On ne peut plus rien pour nos anciens camarades, il faut continuer. Dit Neil attristé.

Les héros courent en évitant leur anciens partenaires pour atteindre le fond du couloir. Ils se hâtent de rejoindre la porte en métal avant que les morts vivants ne les rejoignes.
Derrière cette porte se trouve une grande salle qui est en fait un centre de recyclage des déchets. C’est le responsable des égouts qui travaillait ici autrefois. Neil propose au groupe de se reposer quelques heures. Owen est assis sur la grande table au centre de la salle pendant que les autres policiers s’assoient chacun où ils le souhaitent. Autour il y a plusieurs systèmes de dispositifs de communications. On peut aussi trouver une étagère et un ascenseur dans un des coins de la pièce. Neil fouille l’étagère et aperçoit par chance du désinfectant, des bandages et du coton. Il s’approche alors de Baker et lui désinfecte ses différentes plaies qui sont incroyablement devenue presque noires. Le pauvre policier ne sent plus rien du tout. Il est devenu insensible à la douleur. Son front est très chaud. Neil se dépêche de lui faire un bandage à la hanche droite et à l’avant bras droit complètement arraché. Owen Baker épuisé, remercie Neil, se lève difficilement et va s’asseoir contre le mur. Il s’endort presque immédiatement. Neil laisse les ustensiles sur la table, il s’approche de Sacha Curt qui est assis sur un coffre en bois.
Alan Campbell discute avec Joe à l’opposé d’où se situe Neil et Sacha tandis que William, Mike, George et Kaul dorment proche de la porte qui les ont mené jusqu’ici. Ils sont tout les quatre l’un à côté de l’autre. William dort contre l’épaule de George qui lui même dort contre l’épaule de Mike. Kaul dort couché sur le dos, sa main droite posée sur son ventre, sa mitraillette serrée par sa main gauche.

- Tu vas mieux Joe ? Lui demande Alan tout en sortant une cigarette.
- Ca va Campbell, je te remercie. Lui répond Stonhald.
Tu crois qu’on va s’en sortir ? Le questionne-t-il ensuite.
- Avec un aussi bon sergent que Neil, je n’en doute pas Joe. Répond Campbell qui allume sa cigarette avec son briquet spécial.
- Tu sais bien piloter les hélicoptères Alan, tu vas pouvoir nous sortir d’ici avec Neil.
- Oui, si je reste en vie jusqu’à la base de l’armée mon vieux Joe.
- Ne penses pas à ça Alan, tu vas te démoraliser ! Le reprend Stonhald.
- J’espère que l’on va retrouver Elliot et ses derniers hommes en vie avant de quitter Raccoon. Dit alors Alan Campbell tout en faisant sortir la fumée par la bouche.
- Oui, je l’espère aussi. Reprend Joe.
Tu sais, je regrette vraiment que David Ford soit mort, s’était un excellent capitaine. Si je sors vivant d’ici, je n’aurais plus de famille, et j’aurais perdu bon nombre de collègues que j’estimais comme mes amis. Explique Stonhald.
Par contre, j’aimerais te poser une question Campbell !
- Vas-y ! Lui affirme Alan.
- Pourquoi as-tu quitté l’armée ?

Alan prend un certains temps pour répondre, il paraît troublé par cette question. Il se décide finalement à répondre :

- J’avais un amis autrefois au Vietnam, s’était comme mon frère, il m’a tout appris, comment survivre, ne pas sombrer…il a eu besoin de moi une fois…j’étais pas là…j’aurais pu le sauver, mais j’ai eu la trouille…Raconte Alan pleins de remords de ses actions passées.
- Je comprends Alan. Ce n’est pas toujours évident. Termine Joe qui ne veut pas lui faire rappeler ses erreurs passées.

24 Septembre 1998 : 5H12.

Owen est le premier à être réveillé cette fois-ci. Son regard trouble balaye la salle pour distinguer que tout les policiers sont en train de dormir. Neil et Sacha dorment contre la malle ; Mike, William, Kaul et George sont au même endroit depuis qu’ils se sont endormis hier soir. Alan et Joe dorment pour leur part près de l’ascenseur. Owen s’empare alors de son béretta. Son chargeur est vide. Il ne souhaite pas entamer une nouvelle boîte de balles sous peine que ses collègues soient réveillés par le bruit. Il se souvient alors avoir dissimulée une balle de béretta dans sa chaussette après l’attaque des lickers dans le commissariat. Il s’empare alors de la balle avec sa main ensanglantée tremblotante. Il commence à voir de plus en plus trouble mais il est toujours conscient de ses actes. Il insère la balle dans son chargeur, se qui produit un cliquetis. C’est à ce moment là que Neil se réveille. Il s’étire et son regard s’arrête immédiatement sur Owen qui tient son béretta dans sa main droite.

- Qu’est-ce que tu comptes faire avec ça Owen ? Lui demande Neil surpris.
- Rien du tout sergent, je vous assure. Réplique Baker.
- Donne moi cette arme immédiatement Baker ! Ordonne Carlsen.
- Pour quelle raison Neil ? Demande le malheureux policier.
- Tu le sais très bien, donne moi cette arme ! Reprend Neil.
- Je l’examine simplement sergent, je n’avais aucune intention malsaine.
- Quand tu examines une arme, tu insères une balle dedans toi ? Ne me prend pas pour un imbécile Owen. Dit Neil en tendant le bras.

Owen lui cède alors son béretta et lui dit :

- C’est ça où je vais devenir un zombie, entièrement vide de tout humanité mon sergent.

Neil prend froid dans le dos en écoutant parler son compagnon de cette façon.

- Il y a toujours une chance Baker. Je ne tiens plus à perdre un seul de mes hommes et tu en fais parti. Répond simplement Neil.

Le sergent extrait alors la balle du chargeur de Owen et lui redonne son arme en lui disant :

- Je pourrais te surveiller maintenant. Etant donné que je ne peux pas te priver de ton arme, tu rechargeras quand quelqu’un du groupe sera présent avec toi uniquement. C’est clair Owen! S’exclame Neil.
- Oui c’est très clair sergent. Approuve le pauvre homme en rangeant son arme derrière son pantalon…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:53:31

CHAPITRE 16:

Neil se lève en regardant son ami complètement désemparé. Il s’assoit sur une des chaises qui entoure la table. Il pose son fusil à pompe sur cette dernière et met sa tête dans ses mains.

- Ca ne va pas sergent ? L’interpelle Sacha qui vient de se réveiller à son tour. Il lui pose alors sa main sur l’épaule.
- Si, tout va très bien Curt, réveille donc les autres membres du groupe, nous partons immédiatement. Lui répond Carlsen.
- Bien sergent ! Affirme Sacha.

Sacha va alors réveiller William, George, Mike et Kaul. Une fois ces derniers levés, Alan et Joe se réveillent à leur tour suite aux bruits causés par leurs collègues qui discutent avec le sergent autour de la table.

- Vous avez bien dormis les gars ? Leur demande Neil.
- Assez mal sergent. Rétorque Kaul.
- On risque pas de dormir convenablement tant que l’on aura pas quitté la ville. Intervient Mike
- Je suis d’accord avec vous ! Ajoute Alan qui a rejoins le groupe en compagnie de Joe.
- Je commence à avoir vraiment faim sergent, comme la plupart de nous tous ici je suppose. Rajoute Mike.
- Justement, c’est pour cette raison que j’ai décidé de partir tout de suite, on prend de plus en plus de risques en restant dans les égouts ! Leur fait par le sergent Carlsen.
- Quelle heure est-il ? Et quel jour sommes-nous ? Demande Kaul.
- Il est 5H27 et nous sommes le 24 septembre. Répond le sergent.
- Il faut impérativement qu’on trouve quelques choses à manger sergent, et des balles pour nos armes qui commencent franchement à diminuer. Dit George Scott.
- Vous avez tous des mitraillettes hormis Mike qui possède une arbalète, moi un fusil à pompe et un magnum comme armes puissantes et William une hache et un béretta. Nous sommes dans l’ensemble assez équipé, du fait que nous avons privilégié les bérettas pour affronter ces monstres. Sans compter que Owen a pu récupérer la mitraillette de Hanz. Explique le sergent Carlsen.
- Nous avons tous trois grenades également sergent ! Rajoute Mike en tapotant sur sa ceinture où se trouve les grenades.
- Effectivement. Répond simplement Carlsen.

- Owen, donne moi la mitraillette que tu as récupéré s’il te plait. Lui demande Mike en s’approchant de lui.
- Tiens mon vieux…je n’en aurais plus besoin de toute façon…mon béretta me sera amplement…suffisant. Dit-il épuisé.
- Etant donné que tu as désormais deux armes Mike, donne donc ton arbalète à William. Tu porteras Owen à ton tour également d’accord ! Lui ordonne Neil.
- Sans problème ! Affirme Mike qui donne son arbalète à Orsky.
- Merci bien Mike. Répond l’homme casqué.
- Peut-être que vous êtes assez équipé mon sergent mais moi, Joe, George, Sacha et William avons été envoyé au centre de la ville pour faire face à une impressionnante quantité de zombies. Lui rappelle Scott.
- Effectivement George, je l’avais oublié. Se reprend Neil.
Nous devons partir à présent. Joe, va enclencher l’ascenseur que nous quittons cette pièce au plus vite. Ordonne Neil Carlsen.

Joe Stonhald s’approche de l’ascenseur et tente de l’activer mais il n’y a aucune réaction. En attendant, Alan s’allume une nouvelle cigarette.

- Ca ne fonctionne pas mon sergent ! Crie Joe.
- Bon sang, comment on va sortir d’ici ? Se met à paniquer George.
- Calme toi mon vieux, on va s’en tirer. Le réconforte Sacha.
- Pas si on croise cet….enfoiré d’Irons. Intervient Owen.
- C’est pas vrai, même mal en point, ce gars-là ne lâchera pas prise avec Irons. S’exclame Kaul.
- Je te signal que Owen avait raison depuis le début à propos du capitaine Irons Kaul. Lui dit Neil Carlsen.
- Bon, cela n’arrange pas nos affaires, comment on va sortir d’ici ? Demande William.
- Il ne nous reste plus qu’à escalader la grille que nous avons aperçu dans le couloir où se trouve nos trois anciens collègues zombifiés. Dit Neil en se grattant le menton.
- Nous serons obligés de les abattre, car sinon, nous n’aurons pas le temps de tous monté et Owen risque de ne pas pouvoir franchir la grille. Reprend Kaul.
- On a qu’à défoncer la grille avec la hache de William. Intervient Joe.
- N’importe quoi, la hache ne pourra jamais enfoncer la grille. Répond Curt en regardant Joe tout en secouant la tête de façon provocante.
- Je propose des idées moi au moins au lieu de rien faire ! S’énerve Joe Stonhald.
- Des idées pareilles, tu ferais mieux de la fermer parfois. Le provoque Sacha vexé.

Joe fait le tour de la table pour rejoindre Sacha qui recule en lui disant d’un ton sérieux et en tendant ses mains:

- T’approche pas Joe !
- Calmez-vous un peu ! Vous réglerez vos comptes une fois qu’on sera sorti de Raccoon. Les stoppe Neil.
- Ca va être difficile d’escalader cette grille. Termine Mike.
- On va se débrouiller ; c’est parti ! S’exclame Neil en se levant brusquement et en renversant sa chaise.

Tout le groupe se dirigent vers la porte et suivent leur sergent. Alan jette sa cigarette avant de quitter la salle. Mike va chercher Owen et l’aide à marcher, c’est alors que Baker vomit par terre.

- C’est rien Baker, je vais pas te laisser tomber. Le réconforte Mike.

Une fois qu’ils se trouvent dans le couloir où règne la mort, ils se hâtent d’atteindre la grille.

- Les zombies approchent, ils nous ont repéré, montez vite, je m’occupe de vous faire la courte échelle ! Propose Alan.
- Pour ma part, je vais les retenir à l’aide de ma hache, il ne faut pas gaspiller les munitions pour trois zombies seulement. Intervient Orsky qui écoutent nerveusement les plaintes des zombies…
- Ok mais faites attention à vous les gars, si ça tourne mal, je fais feu ! Leur accorde Neil.
- Mais…attendez sergent, on dirait qu’ils sont plus nombreux ! S’exclame William voyant sortir les zombies du noir.
- C’est pas vrai mais d’où ils sortent ? S’étonne Mike en allumant sa lampe torche tout en l’accrochant à sa ceinture.
- Je n’en ai pas la moindre idée mais ils sont suffisamment nombreux pour tous nous tuer. Ok, moi, George, Mike et William allons les retarder. En attendant Alan, Owen, Joe et Sacha vous escalader cette grille, allez ! Ordonne Neil.

Neil et George ont l’impression de marcher sur des cadavres. Ils ne disent rien au groupe dans la précipitation.

Alan s’empresse de faire la courte échelle à Joe qui passe sans encombre par dessus la grille. Owen passe en seconde position, il a du mal à passer aux dessus des pointes mais parvient à sauter par dessus. Il est ensuite rattrapé par ce bon vieux Joe. Etant donné que le couloir est totalement dans l’obscurité, Owen allume sa lampe torche et l’accroche à sa ceinture. Il se met alors à l’écart et s’adosse au mur, il se sent mal.

En attendant, les zombies ont gagné du terrain et s’approchent de William qui se positionne latéralement, sa hache à hauteur de son épaule droite, près à défendre son groupe. Neil se tient prêt avec son fusil à pompe tandis que Mike et George sont chacun accroupis, un genoux dans l’eau et pointent leurs mitraillettes en direction du groupement de zombies. Tous les policiers ont allumé leurs lampes torches à présent pour voir leurs ennemis.

Neil est en avant de ses hommes à droite. William est au même niveau que Neil mais du côté gauche. Quant à Mike et George, ils sont en retrait à l’arrière, positionné côté à côte au centre du couloir. Ils visent à travers l’espace laissé entre Neil et William.

Le premier zombie accélère dangereusement en direction de Orsky qui lui coupe les deux jambes en donnant le maximum de puissance dans ses coups. Le zombie tombe à terre, c’est alors que son agresseur lui donne un violent coup de hache dans la nuque, le décapitant immédiatement. Une vingtaine d’autres zombies dont deux se révèlent être Trunk et Lance de part leurs visages défigurés, approchent en même temps et rapidement. Neil ordonne à son équipe de faire feu sur les créatures qui se situent qu’à deux ou trois mètres d’eux à présent. William fournit un grand effort et parvient à enfoncer la lame de la hache dans le thorax infecté de Trunk qui l’a rejoint. Par malchance, il ne parvient pas à retirer la hache du corps décomposé de Trunk qui tient toujours debout. C’est alors que Lance lui saute dessus et lui plante ses griffes dans son uniforme de pompier, qui par chance, ne lui atteignent pas la peau. William tombe alors dans l’eau des égouts à cause de la force surhumaine qu’exerce la créature sur lui.

- William ! Crie Neil qui s’apprête à venir l’aider.

Neil élimine la majorité des zombies grâce à son fusil à pompe qui couvre une large zone de tir pour se frayer un passage en direction du pompier qui lutte pour ne pas se faire dévorer la poitrine. Mike et George mitraillent tous les ennemis se trouvant au milieu du couloir qui s’approchent du pompier au sol. Le sergent essaye de venir en aide à William mais les zombies avancent de plus en plus et contraint le groupe à reculer…
Soudain, quatre morts vivants se relèvent derrière l’homme cagoulé et Mike. Ils étaient couchés dans l’eau et personne ne les avait remarqué à cause de l’obscurité.

- Nom de Dieu, derrière vous ! Crie Alan à plein poumons.

George et Mike se retournent alors mais prennent ainsi le risque de laisser le sergent lutter seul contre une quinzaine de zombies…

Pendant ce temps, Kaul qui devait passer juste après Owen, est resté coincé en haut de la grille, les pointes s’accrochent à son pantalon et à sa veste.

- C’est pas vrai ! S’énerve Kaul.

C’est alors qu’il voit une chose abominable se produire… la peau d’Owen se décompose en lambeaux de chair immondes, ses yeux deviennent blanc et un regard vide s’affiche désormais sur son visage. Il lâche son béretta très lentement dans l’eau sale des égouts, et s’approche en titubant derrière Joe qui ne le voit pas du fait qu’il tente d’aider Kaul à se décoincer.

- Nom de Dieu Joe derrière toi ! Hurle Kaul.

Joe n’a pas le temps de se retourner que son ancien coéquipier lui mord violemment la nuque et lui arrache ainsi un morceau de chair. Joe hurle de douleur et parvient à donner instinctivement un coup de coude à Owen qui est désormais devenu l’une de ces créatures sans âme et ayant pour seul objectif de se nourrir. Joe Stonhald touche sa blessure avec sa main par réflexe tout en se retournant pour faire face à ce mort vivant. Malheureusement, Joe a échappé sa mitraillette dans l’eau lors de l’attaque de Baker.

- Saloperie ! Crie-t-il tout en sortant alors son béretta.

Kaul n’arrive pas à se décrocher. Il ne peut pas viser avec sa mitraillette, elle est trop lourde pour être correctement maintenue en étant couché. Dans la précipitation, l’ancien militaire s’est enfoncé l’un des piques dans l’avant bras gauche. Kaul jette alors sa mitraillette dans l’eau et s’empare de son béretta. Il tente de viser malgré la difficulté qu’il encoure et la douleur qui lui parcourt le bras.

Sacha et Alan ne peuvent strictement rien faire derrière la grille hormis venir en aide au groupe de Neil qui est à une dizaine de mètres de la grille.

Joe tente de viser la tête de Owen mais ce dernier se jette sur lui rapidement et lui mord férocement la main droite. Joe crie de douleur et lâche son béretta qui se perd dans l’eau. De plus, le couloir est aussi noir qu’une cave et seul la lampe allumé sur le corps de Owen permet à Stonhald de distinguer son ennemi décomposé. Joe repousse le monstre à l’aide d’un chassé frontal (coup de pied en boxe française). Il se baisse alors pour espérer retrouver une de ses armes mais en vain.

Kaul parvient à viser la poitrine d’Owen et tire. La créature ne semble pas sentir les balles dont certaines ne l’atteignent même pas. Kaul se concentre alors, vise la tête d’Owen et tire à nouveau ; mais à ce moment là le monstre saute sur Joe en ouvrant sa bouche pour lui mordre le cou. La balle n’a pas atteint son but. Joe est contre le mur, le zombie s’approche de plus en plus de son cou. Stonhald retient le monstre par les épaules avec ses mains glissantes, il songe à s’emparer de son couteau de survie placé dans son étui accroché à sa jambe droite mais la créature aurait tôt fait de le dévorer.

De son côté, Kaul s’aperçoit que son chargeur est vide, il essaye d’attraper un nouveau chargeur dans sa poche mais ce dernier tombe à l’eau. Kaul crie alors à Sacha :

- Curt, sauve Joe, je ne peux plus tirer, je n’ai plus de balles !

Sacha doit alors prendre une décision capitale. D’un côté, Neil et ses hommes sont assiégés et encerclés par les morts vivants et de l’autre, Joe est sur le point de se faire dévorer par ce pauvre Owen qui est désormais devenu un mort vivant !

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:53:53

CHAPITRE 17:

- Sacha, essaye de sauver Joe, je m’occupe d’aider les autres ! Lui crie Alan qui part en direction du groupe de Neil.

Curt s’empare de son béretta et vise la tête d’Owen a travers les barreaux de la grille qui malheureusement empêche la précision du tir qui devrait normalement être fatale pour ce pauvre Owen. Au moment ou Sacha se concentre, Kaul lui crie :

- Mais tire nom de Dieu !

Sacha tire alors mais manque de chance pour lui, la balle effleure l’arrière de la tête du zombie. Les forces de Joe faiblissent, il tente le tout pour le tout en lâchant le mort vivant avec sa main droite pour récupérer son couteau.

- Ne tente rien Joe, on va te sortir de ce pétrin ! Lui crie Sacha qui s’apprête à tirer de nouveau.

Mais c’est déjà trop tard, la main gauche de Joe n’a pas assez de puissance pour garder le zombie à distance. Ce dernier atteint donc la jugulaire de Stonhald et lui arrache sauvagement. Joe lâche son couteau en hurlant, ses yeux regardent le plafond légèrement éclairé par la lampe d’Owen. Ses mains se crispent, sa bouche laisse échapper un cri atroce mélangée au goût du sang qui gicle de son cou sur le cannibale. Joe glisse alors contre le mur, la créature lui dévorant le thorax avec satisfaction…

Sacha abaisse son arme, son visage rejette alors une image de tristesse, de surprise et d’incompréhension à la fois. Il reste bouche bée alors que Kaul est parvenu à se défaire des piques et à sauter du côté où s’est déroulé le drame.

En attendant, les hommes de Carlsen luttent pour leurs survies. Mike et Scott éliminent chacun un zombie qui se sont relevés alors qu’Alan élimine les deux zombies restant en leur éclatant la tête avec sa mitraillette. A l’opposé, Neil décapite de nombreux zombies qui bloquent le passage jusqu’à William qui est à terre. Le pompier retient Trunk à l’aide du manche de sa hache. Mais Lance essaye de lui dévorer les jambes. Orsky le repousse avec ses pieds mais il ne peut résister indéfiniment. C’est alors que Neil est à son tour entouré de morts vivants. George crie donc à Carlsen :

- Couchez-vous sergent !

A ce moment là, George, Mike et Alan font feu sur tous les corps zombifiés qui tombent à terre sans pourvoir continuer leur offensive. Une fois les ennemis massacrés, Neil se lève, s’empare de son fusil à pompe et tire sur Lance qui se fait couper en deux. Le pompier fait alors basculer le dernier zombie sur le côté, monte sur le monstre, s’équipe de son béretta, lui met l’arme dans la bouche et tire. La créature est décapitée sur le coup. William se relève et remercie à la fois le sergent Carlsen et ses coéquipiers de l’avoir sauvé.

- Eh ben, on peut dire qu’il y a eu de l’action. On l’a échappé belle ! S’exclame le sergent Neil Carlsen.
- Effectivement, on a frôlé la mort ce coup-ci. Dit Mike.
- L’essentiel c’est qu’il n’y ait eu aucun mort ! Intervient le sergent satisfait.

C’est alors que Neil et le groupe entendent le combat qui se déroulent derrière eux. Ils voient Sacha derrière les grilles qui essaye de viser tant bien que mal Owen zombifié pour aider Kaul qui l’affronte avec son couteau !
Neil et ses hommes aperçoivent également le corps de Joe Stonhald adossé contre le mur gauche, la gorge arrachée…
Neil courre suivit de ses hommes en direction de Sacha.

- Oh mon Dieu, que s’est-il passé ? Demande Neil surpris.
- Je suis désolé sergent, Owen s’est transformé en zombie, il a tué Joe, Kaul et moi n’avons strictement rien pu faire malgré nos tirs répétitifs sur la créature. Kaul s’est alors jeté sur Owen pour venger la mort de Stonhald. Explique Curt.
Neil ne sait plus quoi dire, il semble très touché par la perte de ses deux compagnons.

- Sergent…sergent ? L’interpelle Mike en insistant.
- Nous devons…Reprend George.
- Je sais…faites…Alan, tu t’en occupes ! Dit simplement le sergent en regardant le corps d’Owen avancé vers Kaul qui épuisé, fuit le mort vivant.

Campbell s’approche de la grille, il prend juste son béretta, il vise et tire quatre balle dans le torse d’Owen qui continu d’avancer. Alan vise alors la tête du monstre et tire deux balles dont une va se loger dans le crâne de la créature qui tombe dans l’eau sur le dos. Le sergent baisse la tête. Il fait simplement signe à ses hommes de monter par dessus la grille rejoindre Kaul qui est choqué par la mort tragique de Joe et de son partenaire Owen Baker…

Tous le groupe passe par dessus la grille dont Neil est le dernier. Une fois de l’autre côté, le sergent s’approche du corps de son ancien ami, il s’agenouille et fouille les poches de Owen. Il y trouve son portefeuille dont une photo de lui et ses enfants. Il s’empare également de son badge de policier dans son autre poche. Il examine longuement la médaille, comme si il se remémore tous les moments passés avec Owen lors des missions qu’ils ont effectué ensemble ou alors des visites en dehors du travail pour aller faire du sport ensemble… Le sergent constate que le corps d’Owen part en lambeaux, il est bel et bien devenu une de ces créatures qui errent sans but et sans âme. Neil met alors le portefeuille et le badge de son camarade dans la poche de son uniforme. Il ferme ensuite les yeux de Baker et dit :

- Je lui avais dit qu’il allait s’en sortir, que j’allais lui faire quitter cette ville maudite…
- Sergent, vous…Intervient Scott.
- Je lui ai menti, je n’ai pas su protéger Owen, tout comme ce pauvre Joe d’ailleurs. Le coupe Neil qui se tourne alors vers le corps de Joe.

Il ferme alors les yeux de la deuxième victime. Il ne prend pas la peine de regarder ce qu’il a dans ses poches car Stonhald n’emmène jamais rien avec lui lorsqu’il a son uniforme de policier. Neil regarde ensuite la morsure au cou qu’il a reçu et il s’imagine le drame qui a causé la perte de ses deux amis.

Sacha, Kaul, Alan, George et Mike observent le corps de Owen qu’ils appréciaient beaucoup, puis leurs regards se tournent vers Joe qu’ils connaissaient depuis de nombreuses années. William lui ne dit rien.

Carlsen se retourne et regarde chacun de ses hommes tristement. Il leur dit simplement :

- Si vous désirez partir, continués votre chemin seul, je vous l’autorise. Je n’ai pas la force de vous sortir d’ici. La mort de nos deux camarades me l’a prouvé une fois de plus. Alors si vous souhaitez poursuivre votre chemin seul, faites le les gars. Dit Neil en les balayant du regard.
- On ne vous laissera jamais tomber sergent. Vous avez les épaules pour nous sortir de là. La mort de Baker et Stonhald n’est pas de votre faute. Qui aurait pu prévoir que Owen se serait transformer en zombie à la minute où vous nous avez séparé pour faire face à l’attaque des zombies ? Le réconforte Mike.
- Cela a été une erreur de ma part, je n’aurais jamais dû vous donnez l’ordre de faire deux groupes. S’énerve Neil Carlsen.
- Mike a raison sergent, on ne vous abandonnera pas, on vous suit ! S’exclame Alan.
- De toute façon, c’est du passé, chacun d’entre nous fait des erreurs Neil. Lui dit George Scott.
-Peut-être mais c’est une erreur qui a coûté la vie de deux de mes hommes… Si vous y tenez tant, nous continuons… Dit Neil en passant devant le groupe pour s’enfoncer dans le couloir qui les mènera peut-être à la sortie ou alors à la mort…

Avant de les suivre, Kaul retrouve seulement un chargeur de béretta vers le corps de Joe. Il se hâte de rejoindre ses partenaires.

Neil ainsi que les autres membres du groupe regardent une derrière fois leur deux collègues morts l’un à côté de l’autre avant de poursuivre leur chemin dans le couloir illuminé par les lampes de chaque membre du clan.

Neil Carlsen, Mike Upton, Kaul Acke, George Scott, William Orsky, Alan Campbell et Sacha Curt sont désormais les seuls survivants du groupe. Ils espèrent pourvoir revoir la lumière du jour rapidement et surtout retrouver Elliot Edward et ses deux hommes Emery puis Otto qui n’ont pas encore été trouvés mort…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:54:49

CHAPITRE 18, 1ère partie :

Neil marche tout en pensant à sa femme et à ses enfants. Il sent qu’il ne pourra jamais les revoir et cela lui donne des frissons qui lui parcourt tout le corps. Il s’efforce alors à penser à autre chose. Il espère retrouver Elliot et ses deux derniers hommes. Il n’arrive toujours pas à croire ce qui est arrivée à cette petite ville perdue dans les montagnes. Il aurait cru vivre tranquille jusqu’à la fin de ses jours à Raccoon City. Neil repense ensuite à Owen puis à Joe. Il se parle tout seul dans sa tête. Pour essayer d’oublier tout ça le plus longtemps possible, il décide de parler à ses compagnons car il sait que son moral joue énormément sur le groupe. Avant de leur adresser la parole, il a également une pensée pour Hanz, le capitaine David Ford, Tedd et tout les autres policiers du commissariat qui ont périt.

- Bon écoutez les gars. Nous allons tenter de sortir des égouts. Je ne pense pas qu’il reste des survivants par ici. On doit sortir de là pour ensuite quitter la ville en hélicoptère. Alan, tu es le seul à savoir piloter cet engin correctement, donc ne nous lâches pas ! Explique Neil.
- Vous en faites pas sergent, je ferais de mon mieux. Répond Campbell en s’allumant de nouveau une cigarette avec son fameux briquet.
- Tu veux pas arrêter de fumer toi pour changer ? Lui demande Sacha d’un ton sec.
- Ca te pose un problème si je fume ? Lui répond Alan vexé en lui envoyant la fumée dans sa direction.
- Hé, je vous ai pas fait stopper la marche pour vous chamaillez ! Intervient Carlsen.
- Regardez ! S’exclame William. Là-bas, une échelle qui mène jusqu’à une bouche d’égout !
- C’est pas vrai, on va enfin pourvoir sortir de cette eau sale et nauséabonde ! Crie Mike fou de joie.

Tous le groupe courre jusqu’à l’échelle qui se situe sur mur de droite. Neil demande à George d’aller ouvrir la plaque tout en restant sur ses gardes. Scott se dépêche de monter à l’échelle et une fois arrivé à la bouche d’égout, il la pousse le plus fort qu’il peut mais en vain.

- Alors ? Demande Kaul impatient.
- J’en sais rien, on dirait que c’est bloqué ! Crie l’homme cagoulé d’en haut.
- Comment ça c’est bloqué ? Demande Sacha.
- Je sais pas…attendez…on dirait que de la fumée s’échappe de la plaque. Il doit probablement y avoir quelque chose qui se trouve dessus, sûrement une voiture accidentée ! Crie George.
- Ca ne m’étonne pas, toute la ville est devenue le chaos, il y a que des zombies qui errent dans les rues, alors les voitures sont soient abandonnées ou accidentées. Reprend Neil.
- Mais, on dirait que la fumée devient de plus en plus présente. Dit Scott.
- Vite, descend de là ! Ca va exploser ! Crie Carlsen.

George se hâte de descendre l’échelle et au moment ou l’explosion se produit, il saute pour atterrir dans l’eau des égouts. En se relevant, Neil lui dit :

- Heureusement que je t’ai pas perdu toi aussi !
- On peut remonter alors, la voiture ne doit plus bloquer le passage. Dit Alan.
- Mais non, il ne vaut mieux pas prendre le risque, et puis il peut toujours rester des débris de tôle qui sont trop lourds pour être soulevés. En plus, on ne sait pas ce qu’il se passe là haut. Il est préférable de continuer. Termine Mike.
- Tout à fait d’accord, nous devons pas traîner là ! Rajoute le sergent Neil Carlsen.

Tous les policiers se remettent en route dans le couloir qui se termine par un angle en L. Une fois arrivé à cet angle, le groupe fait face à une porte qui mène probablement à une salle de traitements des ordures.

- Owen ouvre moi cette porte ! Ordonne Neil.

Tous le groupe se met alors à regarder le sergent sans rien dire avec un air surpris.

- Que se passe-t-il ? Leur demande le sergent.
- Vous avez demandé…. Commence à lui dire Mike.

Neil Carlsen semble réfléchir puis ajoute :

- Heu…Alan, oui c’est ça… Alan, ouvre la porte, on te couvre ! Reprend le sergent qui secoue ensuite la tête comme si il avait ramassé un coup de poing.

Les hommes de Neil remarquent bien que le sergent n’est pas dans son état normal. Il semble moins rigoureux, moins concentré et surtout plus affaibli.
Alan Campbell serre fort sa mitraillette et envoi un violent coup de pied qui fait ouvrir la porte instantanément. Une fois à l’intérieur, tout paraît calme, mais il fait noir, les policiers voient néanmoins grâce à leurs lampes. La salle est assez grande, elle doit bien faire dans les 50 mètres carré. Elle est répartie de cette façon : Tout autour, on peut voir des grands postes de commandes qui permettent de faire fonctionner des ventilateurs qui sont répartis dans tous les égouts ; il y a aussi des commandes pour l’eau et pour la communication avec l’extérieur. Il y a des chaises à roulettes tout autour des postes de commandes et au centre de la salle se trouve une grande table vide. Une porte métallique se situe à l’opposé d’où se tient le groupe. Soudain, un léger bruit de gémissement se fait entendre, suivit d’un cliquetis d’arme. Neil se retourne instantanément et la lumière qui sort de sa lampe éclaire le lieux d’où provient ces bruits. A la grande surprise de tous, c’est Emery, l’un des hommes de Elliot qui est adossé à un poste de communication. Il est lacéré de toutes parts, du sang coule de sa bouche. Il vise Neil avec son arme mais se cache le visage avec son bras gauche suite à l’éblouissement causé par les lampes. L’homme blessé est habillé de l’uniforme de policier traditionnel, il porte également un béret bleu.

- Emery ? S’exclame Neil qui commence à retrouver espoir.
- Ca alors, c’est Emery ! Crie George qui active l’interrupteur pour éclairer la pièce.
Tout le monde se dirige vers le policier et l’entoure. Ce dernier abaisse alors son arme en retrouvant ses camarades.

- Emery, que t’es-t-il arrivé ? Demande Sacha surpris de le voir toujours en vie mais dans un état lamentable.
- Où sont les autres membres de ton équipe ? Le questionne Kaul à son tour.
- Tu es parvenu à trouver une sortie ou pas ? Intervient Alan.
- Mais arrêtez enfin, laissez le parler ! S’énerve le sergent.
- Neil, Mike….vous êtes toujours vivant les gars. Je suis heureux de vous revoir…mais où est Owen ? Demande Emery lentement. ( Emery ne connaît pas Joe).
- Ils n’a pas eu autant de chance que nous mon ami. Lui dit Neil en lui mettant la main sur l’épaule.
- C’est bien…malheureux pour lui…mais en attendant…vous devez retrouvez Elliot, Otto… Karl Meyer, Robert Hort et Oliver Jefferson. Poursuit Emery.
- Quoi ? Vous avez pu retrouver d’autres survivants ? S’exclame William.
- C’est plutôt…eux qui nous ont retrouvé…ce sont les derniers flics qui ont pu….s’échapper du commissariat. Ils étaient dix derniers….à ne pas être parti en mission…ils ont tenté de fuir par la ville…mais…sept d’entre eux ont été tué par différents monstres qui hantent les rues. Ce sont donc les trois derniers…policiers…avec Elliot et Otto. Je doute qu’ils s’en soient sorti mais…vous devez essayer de les chercher avant de fuir la ville. Conclu Emery qui se met à tousser et à cracher du sang.
- Pourquoi ils ne s’en seraient pas sorti ? Demande Neil.
Que se passe-t-il ? Et qui t’as mis dans cet état ? Continu Neil.
- Nous avons fait la rencontre des hommes lézards…Ajoute Emery.
- Quoi ? Interviennent tout les hommes de Neil affolés.
- Ce sont des êtres immondes, bien pire que les zombies ou que tout autres créatures que j’ai pu rencontrer…ils sont verts, bleus…ce sont des lézards bipèdes de la taille d’un humain voir plus grand…ils attaquent en bandes dans les égouts…ils ont attaqué mon groupe…dont un civil que nous avions retrouvé dans les égouts…il n’a pas survécu. Ces choses nous ont obligé à tous nous séparer…je me suis donc retrouvé seul…j’ai du combattre ces créatures…mais malgré tous les tirs de fusil d’assaut, elles ont pu grièvement me blesser…ces saloperies vous traque jusqu’à ce qu’elles vous trouve…et je crois que je vais terminer ma vie ici. Finit par dire Emery.
- Non, ne dis pas n’importe quoi, tu vas t’en sortir, on va retrouver ton groupe et fuir Raccoon ! Lui rappelle Neil.
- Mais c’est trop tard sergent, quand ces monstres nous coupe avec leurs griffes, un poisson se répand dans notre sang… et entraîne la paralysie des muscles. Je ne peux plus marcher. Termine par dire Emery.
- Oh mon Dieu ! Comment vas ton pouvoir éliminer ces saletés ? Intervient Scott.
- Fuyez les, c’est la meilleur chose à faire et essayer…de rejoindre Elliot et les autres…bonne chance à vous. Termine par dire Emery avant de rendre l’âme.

Sa tête se penche sur le côté gauche, le sang coule de sa bouche. Son visage est devenu blanc tel celui d’un mort.

- Emery ? Emery ! Crie Neil en le secouant.
- C’est inutile sergent, il est mort. Dit Mike.
- Pauvre homme, il nous aura au moins redonné de l’espoir pour nous battre et tenter de retrouver Elliot Edward ainsi que ses hommes. Conclut Kaul.
- C’est pas vrai, on ne retrouve jamais quelqu’un qui finit pas nous suivre. Ajoute Neil.
- On peut prendre le fusil d’assaut d’Emery, il n’en aurait plus besoin. Propose William.
- Il est vide. Répond Neil en reposant l’arme à côté de son ancien collègue.

Neil aperçoit alors Kaul qui se tient l’avant bras gauche. Il lui demande :

- Où tu t’es fait cette ouverture Kaul ?
- Quand je voulais essayer de sauver Joe, je me suis enfoncé les piques de la grille dans le bras.
- Il va falloir qu’on désinfecte cette plaie alors ! Dit Alan.

Neil se met à réfléchir et demande alors au groupe :

- Vous préférez vous reposez ici quelques heures afin de récupérer pour affronter ces hommes lézards ou alors vous voulez qu’on parte directement à la recherche de nos camarades tout en songeant à l’idée de combattre quand mêmes ces horreurs ?
- On n’est pas sûr de les rencontrer Neil ! Lui répond Sacha.
- Peut-être mais il vaut mieux envisager le pire…Rétorque le sergent Carlsen.

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:55:25

CHAPITRE 18, 2ème partie :

Neil se dirige vers le corps inerte d’Emery. Il est suivit de quelques uns de ses hommes…

- Et bien je pense que nous ferions mieux de continuer, nous avons fait une pause il n’y a pas si longtemps et puis ce n’est jamais très bon de tout le temps se reposer ! Intervient Campbell auprès de Sacha en terminant de fumer sa cigarette.
- Mais Kaul est blessé, il a peut-être besoin de s’arrêter pour son bras. Répond Sacha Curt.

En attendant Neil discute avec Kaul et William, ils sont tout trois autour du corps de Emery et semblent avoir découvert quelque chose. Neil s’agenouille auprès du corps et l’examine… A l’opposé de la pièce, Alan se dispute toujours avec Sacha à propos du cas de Kaul. Pendant ce temps George et Mike parlent de Edward Elliot près du lieux où se déroule le conflit entre le jeune Sacha et le vétéran Alan…

- Au contraire, plus on va faire des arrêts fréquents, plus la plaie va s’infecter. Il vaut mieux quitter ce souterrain au plus vite pour regagner la ville et voir ce qu’on peut faire par la suite ! Rétorque Alan.
- Mais tu veux rien comprendre ma parole ! Je te dis que si il a vraiment trop mal au bras, le mieux et de stopper la marche. De plus, si on tombe sur ces saloperies d’hommes lézards, Kaul aura du mal à les affronter avec son bras trop faible. S’exclame Curt en s’approchant de son partenaire.
- Parce que tu crois que son bras va reprendre des forces si il reste inactif ? Le questionne Campbell en ricanant.
- Quand t’as mal quelques parts tu t’arrêtes pas pour récupérer toi ?
- De toutes façons, tu ne penses qu’à toi, car tu as envie de t’arrêter voilà tout. Le critique Campbell en jetant sa cigarette à ses pieds et en l’écrasant lentement avec son pied gauche.
- Je pense qu’à moi ? A la bonne blague. C’est plutôt le contraire, tu veux à tout prix sortir d’ici vivant et le plus vite possible que tu sacrifierais même tes alliés ! S’énerve Sacha.
- J’ai déjà fait la guerre, je sais mieux que toi ce qui est bon pour des soldats ou ce qu’il ne l’est pas ! Crie Alan à son tour.
- Doucement, calmez vous les gars enfin. Intervient Mike discrètement.
- Mais nous ne sommes pas des soldats nom d’un chien ! Répond de nouveau Sacha qui n’écoute pas les conseils de Mike.
- Dans une situation comme celle-ci, on se doit d’agir comme une armée jeune homme ! Et Kaul est un ancien soldat, il est assez costaud pour continuer à se défendre et à survivre avec une légère blessure. Je le connais mieux que toi !
- A l’évidence, c’est pas toi qui commande Campbell. Termine par dire Curt à court d’arguments.
- Ce n’est pas toi non plus à ce que je sache…Riposte-t-il calmement.

Sacha, vexé, va s’asseoir sur l’une des chaises présentent dans la salle et recharge son fusil d’assaut. Alan s’allume de nouveau une cigarette et il est interpellé une nouvelle fois par son camarade :

- Tu vas nous intoxiquer avec tes clopes toi !
- Sacha tu commences à me pomper sur le système si tu vois ce que je veux dire.
- Tu ferais mieux de réfléchir pour un plan stratégique afin de nous sortir d’ici bien que j’ai peur que ce ne soit trop difficile pour toi. Le provoque Sacha.
- Curt, apprend donc à tirer avant de faire des commentaires sur les autres ! Réplique Campbell.
- Quoi ? S’exclame Sacha.
Tu insinues que j’ai pas fais mon possible pour sauver Owen s’est ça ? Et bien je vais te dire, t’as pas fait mieux toi quand il s’agissait de sauver ton collègue à la guerre au Vietnam ! Crie Sacha en pointant Alan avec son arme.
- Répète un peu ce que tu viens de dire pour voir ! Crie Campbell en enlevant la cigarette de sa bouche.
- Hé ! Vous vous calmez un peu là-bas ! Crie le sergent en se retournant rapidement.
- T’as très bien entendu ce que je t’ai dit mon cher ! Reprend Sacha fier de lui, assis sur sa chaise en mettant ses pieds sur le poste de contrôle.
- En guerre, les ennemis comprenaient plus d’effectifs que nos forces et ils étaient armées contrairement à ces troupes cadavériques ! Crie l’ancien militaire vexé.
- Et les morts vivants alors ? Ils n’étaient pas plus nombreux que nous tout à l’heure peut-être ?
- Tu n’avais qu’à t’occuper d’un zombie, alors va pas me dire qu’ils étaient en surnombre. Eclate de rire le militaire.
- L’angle de tir n’était pas suffisant pour atteindre Owen en pleine tête. Et pourtant, je suis tout de même parvenu à le toucher. La balle lui a effleuré l’arrière de la tête. Il faisait noir et les grilles ne me permettaient pas de viser correctement. Alors va pas commencer à dire que c’est de ma faute hein ! Je te rappelle également que je suis l’un des meilleurs tireurs du commissariat. Dit Sacha exaspéré en haussant le ton.
- Si tu veux pas qu’on te fasse des remarques désobligeantes, n’en fait pas aux autres Sacha.

Soudain, un tir de fusil à pompe fait sursauter tout le monde. Tous les regards se tournent vers le sergent Neil Carlsen qui a tiré une balle en l’air pour calmer les deux provocateurs. L’ancien militaire en a lâché sa cigarette et Curt est tombé de sa chaise sous l’effet de surprise…

- Non mais ça va pas la tête ? Intervient Sacha en se relevant.
- Tais toi ! Lui répond fermement Neil en le regardant d’un ton dominant, forçant le jeune policier à le respecter.
Si il n’y a que ce moyen pour vous calmer, je l’emploierais fréquemment. Ajoute-t-il.
- Vous n’aurez plus beaucoup de munitions au bout d’un moment. Dit Sacha en souriant gentiment tout en regardant son sergent.

Tout les policiers le fixe sérieusement avec un air d’agacement. Sacha se sent mal à l’aise ; son sourire s’estompe peu à peu en observant chaque membre du groupe. Il relève sa chaise et s’assoit lentement sans broncher.

- Bon, venez voir ce qu’on a découvert sur le corps d’Emery. Reprend Neil Carlsen.

George et Mike s’approchent les premiers, rejoins peu de temps après par Alan puis Curt.

- Qu’est-ce que vous avez fait avec ce cadavre sergent ? Vos mains sont couvertes de sang ! Dit George Scott étonné.
- J’ai simplement extrais la balle qu’il a reçu dans l’épaule. Je pense que quelqu’un a fait feu sur lui et je peux même te dire quel est cet individu. Explique le sergent Carlsen.
- Allez-y ! Lui demande Sacha impatient.
- Examine la balle mon garçon et dit moi de quelle arme elle provient. Ajoute Neil en tendant la balle au plus jeune du groupe.

Sacha l’examine pendant un long moment et en conclu :

- L’arme qui a tiré cette balle est un Browing HP fabriqué en Belgique.
- C’est exactement ça ! Le félicite Neil.
Et donc ? Poursuit-il.
- Et…et…je sais pas quoi dire de plus moi ! Répond Curt.
- George… Mike… Alan… Kaul ? Vous en pensez quoi ? Demande Carlsen au reste du groupe en exceptant William qui n’est pas policier.

Chacun d’entre eux font tourner la balle mais n’en déduisent rien de plus. Ils demandent alors une explication au sergent.

- Cette arme est seulement utilisée par une seule personne dans ce commissariat. Le commissaire Brian Irons ! Termine Neil en se relevant.
- Quoi ? Comment vous pouvez le savoir sergent ? Demande Mike étonné.
- Le commissaire fait toujours importer ses armes personnelles de Belgique et en entrant dans son bureau, j’ai pu constater la présence de celle-ci de nombreuses fois. Tous les autres policiers du commissariat sont désormais munis de béretta depuis peu de temps. Brian Irons lui, a toujours gardé son arme durant toutes ses années.
- Mais enfin Neil, pourquoi Emery ne nous aurait pas parlé de lui alors ? Le questionne Kaul.
- Tu as vu dans quel état il était franchement ! Lui répond Alan qui continu de fumer sa cigarette.
- En effet mais ce n’est probablement pas la seule raison. Irons doit menacer les derniers survivants pour nous retrouver. Dit Neil en apportant sa main jusqu’au menton.
- Mais quel intérêt a-t-il à faire tout ça ? Crie Mike en donnant un violent coup de pied dans l’une des chaises.
- Calme-toi Mike. Ce n’est pas en t’énervant que tu vas échapper à ce malade mental. Le reprend Neil.
- Je m’occuperais de lui en temps voulu sergent. Je le tuerais d’une balle en pleine tête ! Intervient Sacha.
- Arrête de dire ça toi, tu vas te faire avoir comme tous les autres si tu tombes nez à nez avec lui. Lui dit Alan qui finit par secouer la tête.
- Nous partons tout de suite. Mike et Sacha, vous passez devant. Moi, George et William sont au milieu, quand à Kaul et Alan, vous protégez nos arrières. C’est parti ! Dit Neil sans attendre la moindre réaction de ses partenaires.

Mike s’occupe d’ouvrir la porte qui les mène dans un long couloir. Ce dernier se prolonge tellement loin, que les policiers n’en voient pas le bout. L’eau leur arrive jusqu’au cheville. Le sergent en profite pour se laver les mains recouvertes de sang séché. Aucune personne du groupe ne parlent. Tout le monde marche assez lentement en regardant droit devant eux. Par chance, le couloir est illuminé grâce à des projecteurs incorporés dans les murs sur les côtés.

Tout à coup, un bruit de pas assez doux se fait entendre. Les hommes de Neil stoppent la marche mais le bruit s’est arrêté au même instant.

- C’était quoi encore ce bruit ? Demande Mike qui commence à s’agiter.
- Je n’en sais rien ! Répond Carlsen en se retournant pour voir si personne ne les suis.
J’espère que vous avez tous vos mitraillettes en main les gars, je sens que quelque chose nous espionne. Ajoute-t-il ensuite.
- Et bien justement, je n’ai presque plus de munitions pour ma mitraillette moi ! Intervient Kaul.
- De même sergent ! S’exclame Mike.
- Alors il va falloir que nous courions le plus vite possible si jamais nous sommes agressé. Rétorque Neil en donnant l’ordre de poursuivre la marche à Mike en lui faisant signe avec sa main.

Quelques minutes plus tard, les bruits de pas recommencent. Mike et Sacha se retournent instantanément ainsi que Neil et William mais il n’y a toujours rien.
- Bon d’accord j’ai compris, Kaul arrête de faire peur au groupe, dans une situation pareille, c’est pas marrant si tu veux mon avis ! Intervient Mike.
- De quoi ? Non mais t’es en pleine nébuleuse ! S’exclame Kaul ahuri.
- Il n’y a rien devant nous et rien derrière nous, ça peut-être que toi derrière ! Reprend Mike.
- C’est peut-être Alan aussi. Ajoute Sacha.
- Et toi devant, recommence pas à me chauffer ! Crie Alan.
- Mais c’est Kaul, j’en suis sûr ! S’obstine Mike.
- Mais c’est pas moi merd* ! Se met à crier Kaul fou de rage.
- Calme toi Kaul, calme toi. Dit Neil qui essaye d’apaiser la colère de Kaul Acke.

C’est alors qu’un long filet de bave tombe sur l’épaule droite de George.

- Qu’est-ce que…
- Au plafond, regardez cette horreur ! S’excite William.
- Bordel…une araignée géante. Se dit Kaul tout bas.
- Eliminez moi cette saleté ! Crie Neil tout en sortant son magnum.

Scott fait feu le premier sur la créature qui éjecte un venin sur lui. Cependant, grâce à ses bons réflexes, George esquive le poison et continu de faire feu avec sa mitraillette sur l’araignée géante. Cette créature marche de plus en plus vite au plafond et pousse des cris stridents. William fait feu avec son béretta mais ne parvient pas à la toucher. Le sergent tire alors une balle de magnum en plein dans la tête de l’araignée qui tombe dans le peu d’eau qui tapis le sol des égouts.

- Cette atrocité à appelé ses congénères, il vaut mieux filer d’ici ! Crie Neil à ses hommes.

Le clan court le plus rapidement possible jusqu’au fond du couloir qui se termine par une impasse.

- Il manquait plus que ça ! Dit Sacha.
- Que fais-on sergent ? Lui demande Orsky qui est apeuré tout comme ses camarades.

Neil Carlsen échafaude à un plan pour les sortir d’ici vivant tout en sachant que les araignées arrivent par dizaine sur l’équipe désemparée par la situation…

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Niveau 7
24 mars 2015 à 17:56:01

CHAPITRE 19:

Le sergent regarde tout autour de lui avec un calme remarquable jusqu’à ce qu’il aperçoit une vanne ouverte située entre le mur et le sol.
- Là, une vanne, dépêchez-vous de sauter ! Crie Neil en pointant le lieu en question avec son fusil à pompe.

Le pompier s’exécute le premier, suivit du grand Alan puis de Kaul. Les autres membres du groupe restent aux côtés de Neil pour faire face à l’invasion des mygales géantes. Mike tire sur un large rayon pour tenter de causer le maximum de dégâts sur leurs assaillants. Cependant, Neil refuse de risquer la vie de ses hommes et pousse Scott dans la vanne puis il attrape Mike par le bras pour lui ordonner de suivre les autres. Ce dernier ne peut refuser d’obéir à son sergent et rejoins l’équipe. Il reste alors le jeune et excellent tireur Sacha qui continu à répéter ses tirs de fusil d’assaut sur les araignées. Il réussit à en tuer trois à lui seul avant qu’elles ne parviennent à se trouver juste au dessus de lui. Une mygale éjecte soudainement un venin épais sur le sergent. Sacha Curt pousse Carlsen dans la vanne afin qu’il ne soit pas touché. Curt n’a heureusement pas été atteint pas le venin. Il se met alors en position accroupis, un genoux à terre, l’arme plaquée contre son épaule, recharge son fusil d’assaut avec son avant dernier chargeur et dit :

- C’est fini pour vous saletés !

Il fait feu sur toutes les araignées géantes qui ne peuvent rien faire face à un aussi bon tireur que ce jeune policier. Elles sont toutes transpercées de part en part par l’impact des balles qui leur arrache des pattes par la même occasion. C’est alors qu’elles se dispersent de tous les côtés pour déstabiliser leur proie. Sacha comprends qu’il n’a alors plus aucune chance face à de tels prédateurs et il décide donc de s’emparer d’une grenade présente sur sa ceinture et de la lancer en plein milieu du groupe avant de sauter à son tour…

L’explosion se fait entendre dans tout les égouts et il n’y a aucun survivant du côté des ennemis fort heureusement.

L’équipe se retrouve finalement sain et sauve dans un couloir beaucoup plus sombre et éclairé par des lumières bleues présentent sur les côtés de chaque mur et au plafond.

- Sacha ! J’ai bien cru que tu n’allais pas t’en sortir. Je dois te remercier de m’avoir sauver la vie. La prochaine fois ce sera mon tour jeune homme ! Lui dit Neil en le serrant dans ses bras fou de joie.
- Hé hé ! C’est ça les professionnels du tir sergent ! En profite Curt.
- C’est bien joué mon petit gars. Lui dit simplement Alan en lui donnant une tape sur l’épaule.
- Bon, nous devons continuer notre petite excursion. Je me demande où on est tombé là ? Se questionne Carlsen.
- J’en sais rien du tout mais apparemment on dirait qu’il y a la présence de certaines espèces. Ajoute William en montrant du doigt la traînée de sang violet sur le mur.
- C’est peut-être bien les hommes lézards dont nous a parlé Emery. Intervient Mike.
- Ne pensez pas à ça, vous allez vous faire peur pour rien, continuons ! Termine Neil.

Le couloir conduit à une intersection dont une voie sans issue sur la droite et une porte en métal sur la gauche. Le groupe emprunte cette porte qui sera ouverte par Alan pour sécuriser la zone. Derrière cette porte, ce trouve un autre couloir qui débouche sur une multitude de parcours. A gauche, on peut voir un couloir très sombre qui se sépare au bout d’une intersection. En revanche, à droite, un couloir en T se forme au bout d’une centaine de mètre. Et le couloir est mieux éclairé par des fuseaux rouges.

- Allumez vos lampes torches, nous allons allez par la gauche, je sens que quelque chose ne tourne pas rond. S’exclame Neil.

Soudain, lorsque le groupe entame sa route par la gauche, un cri d’appel à l’aide les alerte et ils se retournent tous immédiatement en pointant leurs armes dans la direction d’où proviennent les cris.

- A l’aide ! Elliot…Elliot ! A l’aide ! Hurle un homme à plein poumon qui apparaît en courant à l’intersection du couloir en T.

- Non de Dieu, s’est Otto ! Le dernier homme d’Elliot ! Crie Sacha surpris.

Mais avant que l’équipe ne puissent intervenir et dès l’apparition de Otto, ce dernier se fait sauter dessus par un homme lézard bleu qui lui transperce la colonne vertébrale à l’aide de sa griffe droite le tuant sur le coup ! Le policier hurle de douleur, en lâche son arme et tombe à plein ventre dans le peu d’eau sale qui stagne sur le sol.

- Oh mon Dieu…Parvient simplement à dire Neil et Mike en même temps en abaissant leur arme.

Tous les autres membres du groupe reste bouche bé face à ce massacre.

Le cadavre de Otto se fait dévorer le dos par l’homme lézard qui mesure bien dans les deux mètres de haut. Il retire lentement sa griffe ensanglantée du dos de sa victime pour pouvoir plus facilement lui déchiqueter la chair. Sa crête horrible avec son visage reptilien et sa queue parcouru de nerfs provoque une peur atroce chez les policiers. Son corps est totalement recouvert d’écailles épaisses hormis sur son ventre. Ce monstre est rejoins de suite par cinq autres créatures de la même espèce dont trois d’entre elles sont de couleur verte et deux de la même couleur que l’assassin de ce pauvre Otto. Apparemment, ils se disputent ce qu’il reste de ce malheureux policier.

- Sales enfoirés. Dit Sacha tout bas qui se met en position de tir en posant un genoux au sol.
- Hé arrête ça ! Lui dit Neil avec une voix basse en retirant l’arme de Curt.
- Mais ces saloperies ont tué Otto bon sang ! S’énerve Sacha.
- Mais ferme là Curt ! L’averti Scott.

Neil lui redonne son arme et lui dit:

- On ne peut plus rien faire pour Otto. Quoi que tu fasses, cela n’aura plus aucun intérêt, réfléchis un peu ! Tu vas courir le risque de tous nous faire massacrer par ces reptiles si tu leur tires dessus. Lui explique Carlsen tout bas.
- D’un autre côté, cela prouve que Elliot est toujours vivants si Otto l’appelait en renfort. Ajoute Kaul.
- C’est tout à fait probable. Répond Neil.
Nous allons continuer comme prévu notre route par là, étant donné que ces horreurs ne nous ont pas remarqué, on en profite.

Malheureusement, le sergent a parlé trop vite, à cet instant, les hommes lézards qui se disputaient leur proie jusqu’alors, on remarqué le petit groupe de policier qui sont des victimes relativement faciles et nourrissantes pour eux.

- Sergent, on fait quoi maintenant ? Demande Alan apeuré.
- Ils nous observent, ils vont pas tarder à nous foncer dessus…on court ! Se met à crier Neil en se retournant instantanément pour essayer d’échapper aux lézards bipèdes.

Tout les flics suivent leur sergent qui demande à chacun de ses hommes de ne pas se retourner et de courir le plus vite possible. Cependant, après avoir emprunté plusieurs virages, le sergent entend des rafales de tir qui proviennent d’un fusil d’assaut. Neil se dit alors en courant :

- Sacha…

Sacha Curt est resté sur place pour venger la mort de son ami. Il est dans sa position préféré, accroupis avec le genou droit dans l’eau, son arme maintenu entre son épaule et son omoplate.

- Là, ça va pas être la même pour vous. Si vous avez jamais rencontré d’adversaires à votre taille, vous êtes bien tombés mes jolis !

Après ces quelques mots, il vise la tête d’un des six hommes lézards qui courent sur lui avec une vitesse et une agilité remarquable. Sacha tire dans la tête du reptile mais il semble protégé par une peau écailleuse très résistante à l’épreuve des balles. Le jeune Curt enclenche son dernier chargeur et le vide sur l’homme lézard qui a tué Otto. La tête du monstre finit par éclater sous l’effet des balles intempestives. Sacha abandonne alors sous peine de se faire dévorer par ces atrocités. Il jette donc son fusil d’assaut tout en courant qui ne lui sert plus à rien hormis à le ralentir durant sa course. Il s’empare de son béretta par reflex et tire sept balle qui vont se loger chacune dans l’estomac d’un des lézards qui tombent à terre. Sacha a découvert le point faible de ces monstres. Il poursuit sa course jusqu’à une intersection, il ne sait pas par où est passé son équipe du fait qu’il fait très sombre mais il est satisfait de leur avoir sauver la vie. Il passe alors à gauche, puis à droite et encore à droite. La plupart des hommes lézards ont abandonné la poursuite sauf deux d’entre eux. Sacha dégoupille alors une grenade et la fait tomber juste à ses pieds au moment où il court. L’explosion se produit à l’instant même où les deux carnassiers posent les pattes dessus et sont coupés en deux. Les cris abominables de ces reptiles permettent de faire comprendre à Curt qu’il a réussit son coup. Il stoppe alors sa course, essoufflé et épuisé.

Du côté de Neil, ils sont parvenus à escalader une échelle et à se cacher dans tunnel qui grouille d’insectes. Néanmoins, ils sont en sécurité malgré l’obscurité. Le tunnel est simplement éclairé par de faible ondes lumineuses bleues qui sortent des projecteurs incorporés au tunnel.

- Et merde ! Crie Neil qui donne un violent coup de poing dans la parois du tunnel.
Sacha a affronté seul ces créatures et il y est resté ! Je m’en veux à un tel point…
- Ne dites pas ça sergent, Sacha a très bien pu s’en sortir, s’est un as du tir ce gars là ! Tente de le convaincre Mike.
- Mais enfin, vous avez vu la taille et la puissance de ces saloperies de reptiles ? Vous pensez qu’il a pu survivre face à ça ? Les questionne Neil sous un ton de colère et en faisant des allés retour dans le tunnel.
- Je me propose pour aller le chercher Neil ! Dit Alan en se levant instantanément.
- Non, tu n’y vas pas seul, s’est trop risqué Alan, il faut d’abord qu’on forme les équipes, une qui restera là et l’autre qui partira à la recherche de notre meilleur tireur. Lui explique Carlsen.
- Désolé sergent, mais on doit le sauver. Conclu Campbell qui saute de l’échelle et qui part en courant dans l’obscurité avec sa lampe torche accrochée à sa ceinture.
- Alan ! Alan ! Reviens ! Lui crie Neil désemparé.

A ce même instant, Sacha erre dans les égouts à la recherche de son équipe. Il a parcourut un long couloir pour se retrouver face à une grille. Cela lui rappelle alors la scène ou Owen avait dévoré Joe. Il tente de chasser ces images de son esprit. Il se dit à lui même en regardant derrière la grille et en tenant les barreaux froids avec ses mains:

- Mais bordel où êtes-vous les mecs ?
Je commence à m’inquiéter, je me demande si vous avez survécu.
Je n’ose pas crier mais… Sergent ? Mike ? Alan ?… Scott ? Kaul ?… William ?… Vous m’entendez les gars ?

Soudain, une voix familière interpelle Sacha :

- Comme s’est touchant !
- Irons. Dit Sacha en serrant les dents et sans même s’être retourné.
- Je vois que tes petits camarades ton abandonné ? Le provoque le capitaine.
- En effet, ceux que tu as tué nous ont laissé seul…ça fait longtemps que j’attends ce moment espèce de malade ! Répond Sacha en retirant ses mains de la grille et en les approchant délicatement de sa ceinture, où se trouve son béretta.
- Laisse donc tes mains en l’air Sacha. Je veux d’abord avoir une petit discussion avec toi avant d’en finir. Ajoute Irons.

Sacha entend le bruit d’un rechargement de Browing HP, l’arme d’Irons. Il ravale sa salive et de la sueur commence à couler de son front.

- Tout d’abord, dis moi où sont tes amis, que je puisse les rejoindre.
- Si je le savais, je serais avec eux en ce moment. Rétorque Curt qui garde toujours les mains en l’air.
- Je vois que tu ne veux pas coopérer. Tant pis, je trouverais bien Neil et ses hommes. Je l’éliminerais même si je dois y passer aussi !
- A votre place, je ne serais pas aussi confiant, le sergent Carlsen aura vite fait de vous mettre hors d’état de nuire ! Dit Sacha avec un ton de certitude.
- Tiens s’est drôle, s’est exactement les mêmes paroles qu’Elliot a prononcé avant de mourir. Ajoute le capitaine en se mettant à rire.
- Enfoiré ! Crie alors Sacha en s’emparant du plus vite qu’il peut son béretta et en se retournant face à Irons.

Mais malheureusement, le capitaine a tout prévu et il lui suffit de tirer une balle dans le genoux droit de Sacha pour le faire tomber à terre. Le genou de Sacha a complètement explosé sous l’effet de la balle. Curt hurle de souffrance mais il serre les dents et relève son bras pour tirer sur Irons. Mais ce dernier fait feu de nouveau sur Sacha, à l’épaule droite. Sacha continu de crier à chaque impact de balle mais il ne veut pas abandonner pour venger la mort de tous ces coéquipiers et probablement de ce pauvre Elliot. Des larmes coulent de ses yeux…

- Crevure ! Crie de nouveau Sacha qui avec l’énergie du désespoir, lève de nouveau son arme pour tenter de toucher Brian Irons.

Mais s’est inutile, le capitaine tire dans le poignet de Sacha qui en perd son arme dans l’eau.

- Merde ! Se dit-il tout en cherchant à récupérer son arme dans l’obscurité en en tapotant l’eau des égouts avec ses mains frissonnantes.
- Il est trop tard pour toi Curt…Lui dit Irons en s’approchant de lui et en le regardant avec un sourire pervers.

Irons donne un violent coup de pied dans le torse de Sacha qui se retrouve adossé contre la grille. Son visage est pâle, ses mains tremblantes et ensanglantées. Il tousse en crachant du sang.
Il se met ensuite à hurler le plus fort qu’il puisse en voyant que le capitaine lui vise la tête avec son arme:
- NEIL !! ! A l’aide !
- Ca aura été un plaisir. Toutefois, j’aurais pensé que tu saches mieux viser que cela pour quelqu’un qui a été élu champion au tir durant quatre années consécutives. Le nargue Irons.

Neil Carlsen discute toujours avec ses hommes du cas de ce pauvre Sacha.

- On part tous à sa recherche, Alan ne pourra pas le retrouver seul !
- Je suis d’accord sergent, dépêchons-nous avant qu’il ne soit trop tard ! Ajoute le policier cagoulé.

Tout à coup un bruit de tir fait stopper toutes les conversations chez le groupe du sergent Carlsen.

- Oh non, Sacha…Dit Neil en regardant loin devant lui et en ressentant un très mauvais pressentiment.

g-f
Niveau 7
24 mars 2015 à 17:56:38

CHAPITRE 20 :

Sans en dire plus, Neil saute l’échelle suivit de tous ses hommes sans exception. Personne n’osent dire quoi que ce soit sous peine de révéler la vérité au groupe à propos de la mort de Sacha. Les halos bleu éclairent insuffisamment les couloirs, c’est pour cela que le groupe a activé leur lampe de poche accrochée à leur ceinture. Pendant plusieurs dizaines de minutes qui paraissent des heures pour nos héros, Neil et ses compagnons découvrent enfin Alan au fond d’un couloir qui se termine par une grille. C’est qu’après avoir parcouru quelques mètres de plus, que le corps du pauvre Sacha se dévoile devant leurs yeux humidifiés.

- Oh non ! Se dit Neil tout bas en sentant monter la peur en lui.

Campbell se retourne alors pour faire face à l’équipe ; il semble déjà avoir pleuré la mort de son compagnon.

- Irons…Ajoute-t-il avec une voix émue.
- Tu y’étais ? Lui demande Kaul en faisant un signe de la tête.
- Mais non ! Tu ne crois tout de même pas que je l’aurais laissé faire ! Lui affirme Campbell surpris par la réaction de son ami.
- Ca t’es pourtant arrivé autrefois. Lui rappelle Kaul.

Alan regarde son camarade de guerre avec un visage d’incompréhension, de tristesse et de colère à la fois. Il en reste bouche bée pendant plusieurs secondes. Kaul Acke ne le lâche pas du regard également.
En attendant, Neil remet son fusil à pompe par dessus son épaule, il s’agenouille au niveau de Sacha, il pose sa main droite sur l’épaule encore valide et il regarde tout d’abord son genoux droit complètement éclaté par l’impacte de la balle. Puis son regard balaye le cadavre pour s’arrêter au niveau de la main droite ensanglantée et de l’épaule droite explosée. Il finit par visionner le visage du jeune homme et il dit :

- Une balle en pleine tête, ça ne pardonne pas !
Il m’avait sauvé la vie à plusieurs reprises, je lui avais promis de lui rendre l’appareil dès qu’il serait en position d’infériorité mais j’ai échoué…j’ai échoué…

Le sergent Carlsen pose alors sa tête contre l’épaule gauche de Sacha Curt comme si il serre son frère dans ses bras, puis il se met à pleurer tout comme George et Mike qui se situent tout près de lui et entoure le cadavre de leur courageux et fidèle ami. On peut voir les yeux rouges de Scott à travers sa cagoule et ceux de Mike humidifiés. Il remet alors sa casquette tout en se retournant pour ne pas que les autres le voit sangloter. William est un peu à l’écart, il est très triste pour le groupe bien qu’il ne connaissait pas bien Sacha, mais il s’était tout de même attaché à lui.
Kaul quand à lui ne pleure pas, mais son cœur si, c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il se dispute auprès de Campbell au même moment où les autres membres du groupe sont en deuil.

- Parce que j’ai fais une erreur durant la guerre du Vietnam, tu me crois encore responsable de la mort d’un de mes compagnons c’est ça ? Lui demande Alan énervé par les paroles tenues par Kaul à son égard.
- Il y a de quoi se poser des questions, comment tu peux être certains que s’était Irons déjà ? Lui crie Kaul.
- Les balles ont été tirées par le Browing HP et j’ai aperçu le capitaine fuir au loin.
Alors avant de dénoncer les autres, moi j’ai des preuves concrètes. Répond Campbell en approchant dangereusement de Kaul.
- Quand un soldat a fait une erreur, il peut en faire d’autres, je me posais juste la question, c’est tout. Se justifie Kaul.
- Et toi alors ? Tu en as pas fait des bavures peut-être ? Le type que tu avais torturé avec ton unité à l’aube de notre plan d’attaque hein ? Crie Campbell vexé par la mauvaise pensé de Kaul.
- Ce gars là était un criminel de guerre, ça n’a rien à voire. Plusieurs assassinats ont été attribué à son sujet. Et puis je n’avais pas le choix, mon supérieur m’aurait exécuté si je refusais d’obéir aux ordres. C´est ce qui est arrivé à Ritt d´ailleurs. Paix à son âme... Rétorque Kaul sans remords.
- Moi aussi je me serais fait tuer figure-toi si j’étais intervenu. Très bien cela ne justifie en rien mon manque de courage, mais tu as commis une erreur semblable à la mienne et même bien plus honteuse du fait que tu as torturé un pauvre homme.
- Mais ce capitaine vietnamien avait éliminé plus de la moitié de nos effectifs américains bordel de merde ! Hurle Kaul de rage.
- Et alors ? Hurle Campbell à son tour en attrapant son camarade par le col de sa veste.
Tu crois que notre capitaine américain n’a pas tué des milliers de vietnamiens par hasard ? Ce vietnamien là était un capitaine comme les autres. Ce n’est pas lui qui a décidé d’exécuter nos soldats, il défendait son peuple tout comme nous le faisions pour nos compagnons d’armes américains ! Termine Alan en lâchant Kaul qui recule sans dire un mot de plus.
- Cet homme avait tué femmes et enfants pour parvenir à ses fins. Reprend Kaul quelques secondes plus tard.
- C’est ce que t’ont dit nos supérieurs afin que tu n’ais aucun sentiments pour lui, réfléchis Kaul non d’un chien ! Conclu Alan.
- Il faut savoir dans quel camp tu es Campbell. Finit par dire Kaul avant de s´éloigner.
- Je suis pour la justice, tout simplement...

Le sergent n’a pas écouté la conversation, il repense à tout les moments passés avec son ami Curt et les deux fois où il lui a sauvé la vie ainsi qu’à ses collègues. George, Mike et William ne disent rien, ils n’interviennent même pas dans la dispute des deux ex-militaires. Chacun respecte la mort de leur camarade en effectuant un long silence de tristesse…
Neil se relève et essuis ses yeux à l’aide de son avant-bras droit. Au même instant, il aperçoit comme une sorte de message sur le mur de droite…Il observe de plus près à l’aide de sa lampe pour voir que ce texte est écrit avec du sang. Probablement celui de Sacha. On peut lire ces quelques mots :

« Ton tour viendra Neil. Ne compte pas sur tes hommes pour te tirer de ce mauvais pas… »

- L’enfoiré ! Crie le sergent Carlsen.
- Ce type est un vrai malade sergent, nous ferions mieux de quitter ces égouts, sinon on va tous y passer. Intervient Mike en remettant sa casquette noire après avoir lu le message du capitaine.
- Je vais retrouver Irons et lui faire payer. Ajoute Neil.
- Tu as exactement les mêmes répliques que ce pauvre Sacha avant qu’il ne rencontre Brian. Tu vas finir comme lui si tu cherches à éliminer ce fou. Le prévient Campbell.
- Il a tué l’un de mes hommes, je ne peux le laisser vivre plus longtemps et prendre le risque qu’il tue l’un d’entre vous. Répond Carlsen en se tournant vers Alan.

Tous les membres du groupe regardent une dernière fois le corps du jeune Curt avant de reprendre leur route sans dire un mot de plus. Alan reste près du cadavre et arrache la médaille autour du cou de son ami. Il lit sa date de naissance : 14 Juin 1973. Il regarde ensuite l’heure à sa montre, il est 13H12.

- Adieu Sacha ! Se pense chaque policier dans leur tête.

Le sergent est légèrement devant ses hommes en compagnie de Orsky le pompier. Les autres observent encore leur camarade mort. Neil et William arrivent tout deux à l’intersection et aperçoivent Irons au fond du couloir qui mène à une autre issue.

- Irons ! Crie Neil en sortant son béretta à une vitesse remarquable.

Irons fait feu le premier, Neil saute pour éviter la balle mais il est malheureusement touché à l’épaule droite. Cependant le sergent Carlsen tire immédiatement et touche Irons à la hanche. William tire sans parvenir à toucher le capitaine mais ce dernier fait feu de nouveau sur le pompier tout en fuyant et le touche à l’épaule gauche avant d’emprunter une porte en métal. Les autres membres de l’équipe accourent près de leurs deux compagnons, tout deux couchés dans l’eau.

- Sergent, William ! Nom de Dieu, ils vous a pas loupé cette ordure ! Crie Scott qui court en direction du drame.
- Ce n’est rien, j’ai juste une égratignure, Kaul et Alan vous vous occupez de William, les autres suivez moi, on va en finir avec ce traître ! Ordonne le sergent en se relevant péniblement, tout en se tenant l’épaule avec son bras gauche.

Neil suivit de Mike et Scott se dépêchent de rejoindre la porte en métal prise par le capitaine qui rejoins un enchaînement de couloir éclairés par des lumières orangées. On peut remarquer aussi un long conduit d’aération qui parcourt tout le plafond.

De son côté, Irons pense avoir échappé à ses poursuivants. Soudain, lorsqu’il ralenti sa course, un homme vêtu d’une combinaison noire et d’un masque à gaz avec lunettes infrarouges, sort avec une agilité hors du commun son buste du conduit d’aération et attrape le capitaine par derrière. Il lui maintient fermement la bouche avec sa main gauche et sort un couteau de l’autre. Le capitaine Irons tente de crier en voyant la lame fort aiguisée du couteau de l’homme d’élite passer devant ses yeux. Il comprend alors que le mystérieux individu joue quelques secondes avec lui pour lui faire comprendre qu’il n’a plus que quelques instants à vivre. Sans en faire plus, l’athlète égorge lentement sa victime de gauche à droite qui laisse tomber son arme, provoquant un échos relativement faible. Le sang coule petit à petit, les cris de souffrances sont étouffés par la main de l’assassin et les giclées de sang tapissent les murs. L’homme en combinaison lâche alors sa victime qui s’écroule sur le sol, le sang coulant à flot de sa gorge tranchée.

Cet étrange homme est de suite contacté par radio.

- Hunk, avez-vous éliminé les derniers témoins représentant une menace pour notre mission ?
- Je viens de terminer à l’instant. Répond Hunk avec une voix rauque à cause de son masque à gaz.
- Très bien, revenez impérativement au point d’extraction. Il est très risqué de rester à Raccoon City une minute de plus. Votre survie est capital, vous êtes le dernier survivant de votre équipe, alors tachez de revenir sain et sauf avec le produit.
- Entendu. Termine l’homme masqué en remontant dans le conduit après avoir entendu des bruits de pas venir dans sa direction.

Au moment où le groupe de Neil arrive sur le lieux du drame, ils sont étonnement surpris de voir le corps d’Irons giser sur le sol recouvert de sang. Ils encerclent le corps du tortionnaire de Sacha:

- Qui a pu lui faire une chose pareille ? Demande Mike ébahis.
- J’en sais rien mais en tout cas, je suis satisfait que la mort de plusieurs de nos compagnons et notamment celle de Sacha, aient été vengées comme il se doit. Rétorque Neil.
- C’est tout ce qu’il méritait cette ordure. Ajoute Scott en regardant son ancien capitaine avec une haine féroce.
- Comment vas votre épaule sergent ? Questionne Mike Upton en voyant Neil grimacer.
- Ce n’est rien, ne vous en faites pas pour moi, ce n’est pas cela qui va m’empêcher de vous sortir d’ici. Leur dit Neil confiant.
- Attendez, on dirait que quelqu’un marche dans le conduit, au dessus de nous. S’exclame Mike surpris.

Les trois policiers visent le conduit avec leur béretta, ils rebroussent chemin en tentant de suivre la chose qui se faufile dans le conduit. Soudain le bruit stoppe. Les flics restent sur leur garde sans bouger. C’est alors que l’homme masqué sort du conduit derrière eux ; et tout en restant aggripé à une plaque de métal, il pousse Mike à l’aide de ses deux jambes qui l’éjecte au sol. Neil et George se retournent et font tout les deux faces à cet homme qu’ils avaient déjà rencontré dans les égouts lors de la mort d’Angelo. Les deux partenaires visent l’individu qui n’est pas armé. Ce dernier ne leur laisse pas le temps de tirer, il donne un revers du pied (coup de pied en boxe française) qui désarme les deux policiers instantanément ; et tout cela en une fraction de seconde. L’homme cagoulé se jette alors sur l’homme masqué. Il n’a pas le temps de l’atteindre que son agresseur lui envoie un coup de pied retourné en plein figure qui met George Ko. Le sergent attaque à son tour mais lui aussi se fait avoir, il essaye de lui donner des coups de poings dans son masque malgré sa douleur à l’épaule mais Hunk les évite avec une agilité remarquable et il riposte en envoyant quatre directs dont un crochet du droit à une vitesse inimaginable qui a pour but d’envoyer le sergent Carlsen au tapis. Mike qui s’est relevé entreprend de venger l’humiliante défaite de ses compagnons. Il sort son couteau de survie et essaye d’en donner un coup aux fabuleux combattant. Mais celui-ci évite le couteau, il bloque alors le bras de Mike sous son bras gauche et lui donne trois coups de poings dans le nez avec son poing droit. Il lui passe ensuite son bras derrière la nuque et le fait basculer de l’autre côté du couloir pour pouvoir se remettre en position de combat face à son seul adversaire qui s’est remis sur pieds : Le sergent Neil Carlsen. Neil tente de nouveau de lui envoyer plusieurs coups de poings mais en vain, l’homme lui donne un violent coup de pied dans le ventre qui contraint le sergent à s’agenouiller. Ensuite Hunk le relève pour lui donner trois violents coups de genoux dans l’estomac. Il fait ensuite passer le sergent par dessus son dos pour le mettre à terre. Le sergent est complètement abattu. L’homme masqué le regarde avec son masque à gaz tout en sortant un silencieux.
Il pose alors son pied droit qui écrase le thorax du sergent et lui vise la tête avec son arme. Neil ne peut strictement rien faire face à un aussi bon combattant hormis écouter les quelques paroles que celui-ci prononce avant le coup fatale.

- Pour le bien de la mission. Aucun survivant. Dit Hunk d’une voix grave et sans pitié.

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Sujet : Fic : Le Sergent Neil Carlsen
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