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Payout : Poker & Casino

Sujet : Poker à Lyon
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freemanbis
Niveau 10
25 janvier 2006 à 23:05:05

Voilà le tout nouveau site du Poker à Lyon. Bon site!

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Superglover
Niveau 10
15 octobre 2006 à 20:24:06

Une foule de badauds en tout genre s’était retrouvé sur le port de la Baie-du-Soleil. La brise soufflait légèrement, et le ciel bleu était au rendez-vous pour un évènement exceptionnel. En effet, aujourd’hui commençait débutait le deuxième tour du tournoi qui opposait les plus grands combattants du monde entier. Le minotaure arriva devant Unknown et un autre guerrier, le dénommé Fausto.
- Tout d’abord, bonjour à vous deux et félicitations pour avoir passé brillamment le second tour. La route est encore longue jusqu’à la finale. Cette fois-ci vous allez être tous les deux en équipe.
- Vous allez me mettre avec ce plouc ?
- Le plouc pourrait te mettre une torgnole dans la gueule !
- Je vois que les présentations sont faites. Maintenant les règles. Voilà mon bateau, je vais vous envoyer jusqu’à « L’insondable Tourbillon ». Vous devrez y jeter vos deux adversaires sans que mon navire ait une seule égratignure. L’équipe qui reviendra vivante de ce voyage en mer continuera le chemin vers la gloire.
Les deux nouveaux coéquipiers s’apprêtèrent à grimper sur le navire, quand l’organisateur s’exclama
- Hep vous deux, confiez moi vos armes, vous n’en aurez aucunement besoin !

Fausto avait des difficultés à ouvrir les yeux. Il sentait qu’on lui martelait le corps avec une enclume, et il dut se résigner à bouger les paupières.
- Hey l’Arlequin réveille toi !
- Aie !! Bas les pattes le monstre… Aie ! Ma tête.
Fausto tourna la tête à plusieurs reprises et scruta la pièce où il se trouvait en compagnie du minotaure. Elle était sombre. Seule une petite ampoule était suspendue au plafond. Il n’y avait pas de meubles. Le sol semblait être fait en bois. De temps à autres, la salle bougeait, sans doute à cause du remous des vagues.
- Où est-ce qu’on est ? Demanda-t-il
- Toi aussi tu ne te souviens de rien ? Moi j’ai la mémoire en compote. Répondit Dunnarox
- Je me vois monter sur le navire et après le néant total.
- J’ai essayé de briser la porte avec mes mains, mais elle n’a pas cédé.
- Aie !!
- Arrête de te plaindre l’affreux.
- Je ne me plains pas, j’essaye de me rappeler pourquoi on est dans cette geôle.
- Tout ce que je sais, c’est que si on ne sort pas très vite de cet endroit, on se fera tourbillonner, et cette fois pas que la mémoire.
- Surprise du Chef !!
- Hein ?
- Unknown nous a dit surprise du chef avant de nous quitter.
- Ouais et alors, ça nous avance à pas grand-chose.
- C’est l’organisateur qui nous a placé ici et nous a endormi, cela faisait parti du combat, donc on doit trouver le moyen de sortir d’ici.
- Et tu as mis tout ce temps pour en arriver à la même conclusion que moi. On ne peut sortir d’ici l’Arlequin, j’ai déjà tout essayé.
- Arrête de m’appeler l’Arlequin déjà !
Fausto fit le tour de la pièce, tâta les murs, le sol et même le plafond, mais en vain.
- Alors Einstein, tu nous fais sortir comment ?
- Je n’en ai pas la moindre idée.
Soudain, un bruit aigu retentit à l’extérieur de la pièce. Il ressemblait fortement à un sifflet. Les deux compères se regardèrent, puis ils entendirent comme un ‘clic’ et la porte s’ouvrit comme par enchantement.
- Tu vois ce n’était pas si compliqué que ça. Ironisa Fausto
- Bon allez, je passe devant, on va aller se défouler un peu.
Dunnarox se mit alors en route, suivi de près par son nouveau meilleur ami. Ils se trouvaient dans un couloir sombre, truffé de tonneaux et de caisses encombrant leur parcours. Le minotaure était bien décidé à vouloir combattre et avança, déterminé, écrasant les objets sous son poids.
- On doit être à fond de cale, il faut qu’on remonte le plus vite possible. Affirma le schizophrène
Et quelques minutes plus tard, ils trouvèrent une échelle, l’empruntèrent et, après que le minotaure cassa la trappe bouchant l’entrée, ils arrivèrent à l’air libre sur le pont.
- Nom d’un Cerbère !! !!
Fausto arriva enfin à l’extérieur et compris pourquoi son compagnon de route avait lancé cette phrase. Devant eux se dressait un spectacle horrible. A quelques mètres d’eux, un galion était en train de se faire déchiqueter par ce qui allait être leur pire ennemi : « l’Insondable Tourbillon ». Cette scène refroidit immédiatement le duo, qui prit véritablement conscience du danger.
- Il faut trouver comment on dirige ce bateau. Ordonna Fausto
- Super !! Toi tu t’en charges et moi j’m’occuppe des deux affreux !
Et la fine équipe se sépara.

Le bateau avait l’air gigantesque. Il était composé de deux pontons, l’un plus haut que l’autre, ainsi que de trois mâts. Les voiles étaient dressées et vibraient avec le vent qui se levait. Le tourbillon se rapprochait de plus en plus. En s’avançant dans la partie supérieure, l’arlequin ne pouvait s’empêcher d’observer le navire voisin qui était maintenant coupé en trois. Les gémissements des hommes de bord lui rappelèrent la souffrance qu’il avait causée à ses victimes et il aurait payé chair pour pouvoir récupérer les yeux des hommes du galion.
Fausto grimpa les marches et arriva sur le deuxième pont, il avança à travers les cordages pour accéder à la cabine qu’il voyait à quelques mètres de lui. Il fit un pas, deux pas, puis trois, il accéléra le rythme puis glissa en arrière. Il avait été surpris par le sol mouillé, et peut-être même huilé. Encore un piège de l’organisateur…

Dunnarox découvrit une autre trappe à bâbord. Il l’ouvrit et se glissa dans le passage. Il atterrit sur un tas de poisson moisi. La pièce sentait une odeur répugnante qu’aucune personne ne devrait endurer. Il se redressa et continua son chemin à travers de tortueux et sombres couloirs. Il déboucha dans une grande pièce, une sorte de hangar, qui se situait au centre du bateau, avec une quantité de chaînes qui pendaient au plafond. Elles servaient sans doute La lumière pénétrait grâce à des hublots. Dunnarox en profita pour y jeter un coup d’œil, et vit sérieusement que le tourbillon se rapprochait. D’ailleurs le bateau tanguait de plus en plus. En se retournant, il constata qu’il n’était plus seul dans la salle.
- Si on m’avait dit qu’on laissait entrer sur un bateau aussi luxueux, une créature aussi dégoûtante, j’aurais pris une autre destination.
- On dirait que j’ai affaire à une rigolote, sympa ta mini-jupe !
- Niveau humour, tu peux mieux, voyons ce que tu as dans le bide, bel étalon !!
Elle se saisit d’une chaîne, et se balança sur toute la largueur du hall, tel un Tarzan dans sa jungle. Elle se laissa tomber à la hauteur du minotaure, et en deux temps trois mouvements, lui enroula la chaîne autour du cou.

Fausto était arrivé tant bien que mal dans la cabine. Le sol était effectivement huileux, ce qui signifiait sans doute qu’il approchait du but. Le malade mental n’avait pas encore vu ses adversaires pointés leur bout du nez. Il ne savait pas si c’était une bonne ou une mauvaise chose. En tout cas, il était satisfait de son adversaire, il était assez puissant, même sans arme, ce qui serait un atout précieux dans le corps à corps. Fausto ouvrit la porte, et rentra dans ce qui semblait être la cabine du capitaine. Il y avait tout sauf ce qu’il cherchait : un lit, des cartes, un compas, une paire de jumelle… Où était donc le gouvernail de ce bateau imposant ? A peine voulut-il attraper la poignée de la porte que la vitre derrière lui se brisa et deux bras vinrent lui saisirent la tête.

- Alors Tornado on n’hennit plus là !! Plaisanta Romane
L’hylienne serait de plus en plus. Le minotaure était très impressionné par la force de cette femme, si menue, si séduisante. Une vraie peste. Dunnarox essayait de se saisir de ses longs cheveux, mais l’autre ripostait en lui mordant les doigts, et surtout il commençait à manquer d’oxygène. Il essaya de lui écraser le thorax avec ses sabots, mais elle c’était placé d’une manière telle qu’il ne pouvait pas l’atteindre. Il tenta le tout pour le tout. Il s’approcha tant bien que mal du hublot, et l’explosa avec ses sabots.
- Tu veux te noyer tout de suite ? T’inquiètes pas, je me ferais un plaisir de te jeter au courant.
Dunnarox ne voyait plus très clair. Comment cette fille pouvait lui couper tous ces moyens ? Il réussit à se saisir d’un morceau de verre et le planta dans la chair de la belle et tendre Romane, qui hurla de douleur et lâcha son étreinte.

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