Sélut (ce smiley fait troll mais bon)
Aujourd'hui je suis super malade, alors je m'ennuie...
Alors j'ai décidé il y a pas longtemps de faire une fic sur pokémon.
Bah... Euh... C'est tout...
Cool
Pokémon Éclat
Prologue
Allongé sur un rocher, il regardait fixement le ciel. Des petites étoiles roses défilaient devant ses yeux. Elles se rapprochaient de plus en plus près. Tant mieux car il ne pourrait pas regarder en haut plus longtemps, la pluie qui faisait rage l'aveuglait et lui piquait les yeux. Il ne sortit de sa torpeur seulement quand une des boules roses vint s'écraser derrière lui dans un grand fracas.
Dans une lumière éclatante, elle libéra une créature extraordinaire.
Elle regarda autour d'elle, déboussolée. Elle n'eut pas le temps d'apercevoir une autre étoile, plus lourde et plus grande, foncer vers ell-
- AIIIIIIIIIEEE !
- Beh, désolé... Je choisis pas ma trajectoire... La bête tombée du ciel se releva.
Puis, elle vit la petite bête verte couchée sur le roc, qui les observait étrangement.
-Oh, Salut Florizarre ! Déjà arrivé ?
- Zarre !
- Eh, j'ai quand même failli finir en crêpe, moi ! Quand même... Oh, tu m'écoutes ?
Mais elle n'y prêtait plus attention. Elle observa, ravie, tout ce qui était autour d'elle. Ce nouveau monde avait l'air si joli...
Les maisons étaient colorées et recouvertes d'arts magnifiques (en fait, c'étaient des tags représentant de grossières insultes mais elle ne le savait pas).
Au bout d'un moment, ils firent tous de mêmes. Les étoiles continuaient à tomber telles des météores. Mais, vers eux, une toute petite lumière vrillait vers leur rencontre. Elle éclata, et en sortit un objet à la forme ovale.
-Oh, regardez ! C'est un oeuf !
Il était trempé dans une flaque de boue, et des goutelettes suintantes perlaient dessus. Il était bien triste à voir.
- On ne peut pas l'abandonner ici... Qu'est ce qu'on en fait ?
Il se tourna vers la créature jaune.
-Je suggère que tu le portes, Abra.
- Hein, QUOI ? C'est pas vrai, je sers donc éternellement de sac à bagages ?
Il prit l'oeuf à pleines mains.
- Ah, c'est lourd, en plus ! Florizarre, il peut pas le porter sur son dos, lui ?
- Nan, on va éviter de le transformer en omelette.
Il geigna encore, mais, finalement, se décida à le porter.
- Bon, maintenant qu'on découvre ce merveilleux monde, on va se concentrer sur notre objectif.
Montre moi le livre...
L'Abra montra le livre, qu'il avait tenu bien sûr pendant tout le voyage, et le mit à la bonne page.
- Très bien. Selon le livre, les humains habitent dans les gros bâtiments rectangulaires qu'il y a partout.
- Et comment on entre ?
- Attends, tourne-moi la page...
Il s'arrêta à une page où il y avait des illustrations représentant un garçon étrange frapper sur une sorte de porte.
- Pouahlàla, c'est compliqué... Il y a marqué qu'il faut toquer trois fois à une des "portes" de leurs "maisons"...
Pourquoi frapper ? Ça fait juste gros bourrin...
- Bon, laisse-moi faire...
Le pokémon donna trois coups de patte sur une porte, qui restèrent sans réponse. Il s'énerva, et chargea fort contre la porte qui resta bloquée.
- Mais... Qu'est ce qu'ils fabriquent ? tonna t-il.
- Je crois que, vu le "Feinte" que tu viens de balancer sur la porte, ils doivent croire à des cambrioleurs... ricana la bête jaune.
Soudain, ils poussèrent un grand cri de surprise. Ils s'exclamèrent tous deux :
-Mais, où est passé Florizarre ?
Ils étaient paniqués, ils ne le voyaient nulle part. Mais ils entendirent un bruit rauque près d'eux, comme un soupir.
- Eh ! Écoute !
Cela provenait d'une fenêtre près de la porte. Un faible filet de lumière s'échappait de celle-ci, et le bruit recommença.
-Garde l'oeuf avec toi, Abra... Je vais voir ce qui se passe. Il fit bond de félin (assez normal puisque c'en était un) et sauta de l'autre côté. Il retomba dans un bruit sourd.
- Wouah...
Il venait d'atterir dans un endroit chaleureux et acceuillant. Les murs était peints dans des tons réconfortants, et des rangements nombreux débordaient des objets inconnus, de toutes les couleurs.
Dans le coin de la pièce, il y avait un grande chose étrange sous laquelle quelque chose ou quelqu'un semblait blotti.
Et la touchant, notre pokémon s'aperçut que c'était tout doux. Et moelleux. Il souleva l'étrange bout de tissu douillet.
Dessous, il y avait quelque chose.
Ou plutôt quelqu'un.
Ou plûtot deux quelqu'uns.
Blotti confortablement, son ami dormait dans les bras d'un petit garçon.
Un être humain.
Noctali sourit.
Trop bien sweet
Pokémon Éclat
Chapitre 1
J'étais confortablement blotti dans mon lit lorsqu'une grosse main poilue de gorille me tira de mon sommeil en me secouant comme un milkshake (je me demandais si je n'en étais pas devenu un, vu la force employée pour me réveiller).
C'était mon père. Mais il n'y ressemblait en rien. Ses yeux étaient barrés par d'énormes cernes et des petites larmes coulaient de ses yeux. Il était quatre heures du matin.
Il ne me dit rien. Il m'indiqua juste de le suivre. Je me suis tout de suite inquiété.
En bas, tous les membres de ma famille : ma mère, mon grand frère et ma grande sœur, étaient installés sur la grande table du salon, l'air grave. J'étais de plus en plus paniqué !
C'est alors que je remarquai un étrange détail concernant la maison, qui me semblait alors incomplète...
Il ne restait plus aucun Pokémon en son sein ! Ces créatures que nous avions tant chouchouté depuis cette nuit pluvieuse d'il y a deux ans ont subitement disparu !
- Ooooh, non...
Je me ruai vers la petite table sur laquelle j'avais posé mes pokéballs, mon sac, et mon bracelet de Méga-Évolution (offert comme merveilleux cadeau pour l'anniversaire de mes neuf ans). Ils avaient tout simplement disparu ! Et ceux de toute ma famille aussi ! Du coin de l'oeil, j'observais mon frère. C'était un éminent expert des pokémons de type sol, et il devait visiblement l'avoir dans l'os...
La fenêtre de l'entrée était totalement explosée, comme si quelqu'un l'avait brisée pour entrer par effraction.
J'étais totalement écoeuré. Tout ça disparu dans un simple cambriolage ? C'en était trop... Je montai précipitamment les marches pour revenir d'où j'étais venu. Une fois roulé en boule sur mon lit, sous les couvertures, j'éclatais en sanglots.
Deux heures plus tard, j'étais toujours dans cet état, quand, soudain, le téléphone sonna. Je sursautai, et, totalement stupéfait, je me dirigeai vers le petit meuble afin de décroche en me demandant qui pouvait appeler à une heure si tardive. S'il était question d'un appel vidéo, la personne aurait pu croire que j'étais devenu un zombie : j'étais couvert de larmes, tout rouge et franchement pas beau à voir. Heureusement, il s'agissait d'un appel simple et l'écran affichait "Professeur Olivier".
Ca pour une surprise !. Même si ses connaissances en Pokémon étaient incontestables (en même temps, il n'y a que 800 pokémons et quelques, ce qui n'est rien comparé à certaines espèces d'oiseaux, par exemple), il était assez bougon, colérique, têtu et sec. Je suppose que savoir que je m'étais fait enlever tous mes pokémons ainsi que ceux de la famille l'avait intrigué.
Malgré tout, je décrochai quand même :
- Âllo ?
- Oui, Éclat, c'est le professeur Olivier !
- Hum, à vrai dire, je préférerais que vous m'appeliez par mon vrai prénom...
- Ah, désolé... Noé, c'est bien ça ? On peut se tutoyer, non ?
Et il me fit un long monologue sur ce cambriolage qui me rendit plus d'humeur irritable qu'autre chose.
J'allais droit au but :
- Et, sinon, vous avez des nouvelles pour moi ? Je veux dire, plus de bonnes nouvelles que de mauvaises ?
- Eh bien... J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle...
Ah, le coup classique de la bonne et la mauvaise nouvelle... Mauvaise nouvelle sonnait pour moi comme "il ne vous reste que quelques jours à vivre".
- La bonne c'est... que... disons que tous tes pokémons ont été retrouvés...
Cette phrase était pour moi le meilleur des cadeaux. Pour la première fois aujourd'hui, j'ai ressenti une autre émotion que la tristesse. Mais je me ressaisis vite.
- Et la mauvaise ?
- Seulement les tiens. Ton Florizarre, ton Abra, ton Noctali et ton Tylton. Pas ceux de ta famille. Ce sont les seuls à avoir réussi à s'échapper.
J'avais le coeur serré. Mon frère ne pourrait plus assurer son poste de champion pendant un bon moment, et le reste de la famille serait tout aussi dévasté.
- En fait, j'ai une autre mauvaise nouvelle.
Excellent. On cherchait à m'asséner le coup de grâce, aujourd'hui, ou quoi ?
- En fait... Tes pokémons ne peuvent plus ni attaquer, ni se défendre, ni faire quoi que ce soit de "pokémonal", d'ailleurs.
C'est vraiment étrange. Je cherche le problème depuis tout à l'heure, mais en vain. C'est comme si on avait aspiré leur énergie...
...Et pourtant, ils sont en parfaite santé.
J'eus l'impression qu'on me plantait un couteau dans le coeur.
- Je sais, Noé. C'est dur à accepter. Mais écoute, tu n'as qu'à venir les chercher, et je te montrerai. J'ai beaucoup de travail. Comme tu ne peux pas vraiment rester sans pokémon capable de se défendre, je vais t'en donner un. J'ai envoyé ton ami, Yanis, te donner un pokémon. Il y en a trois, tu feras le choix. Yanis en prendra un aussi. Et le troisième, offre le à un dresseur qui aura la valeur de l'accepter, d'accord ? Passe un peu plus tard dans mon labo, j'aimerais avoir un peu de temps pour étudier tes pokémons.
- Oh vraiment merci, Professeur Olivier. Sinon, j'ai une question.
- Je t'écoute, mon garçon...
- Vous avez vraiment réussi à faire lever ce gros flemmard à six heures du matin ?
Il a raccroché. Tant pis si il n'appréciait pas mon humour. J'étais de bien meilleur humeur ! J'allais enfin pouvoir les retrouver !
J'ai hâte ! Je remarquai qu'il m'avait envoyé une photo.
C'était censé être les fameux trois pokémons, mais une erreur s'affichait. En même temps, il avait aux alentours de 60 ans, on ne pouvait pas lui en vouloir. Je pensais également avec regret aux pokémons de ma famille. J'espérais que mes pokémons allaient pouvoir informer la police pour pouvoir les retrouver. J'informais ma famille de la situation. Ils étaient tristes, mais essayaient quand même de faire bonne figure. Ils se réjouissaient du fait que j'aie pu retrouver les miens. Ils essayaient de positiver, tout comme moi.
Et puis j'ai attendu Yanis...
Longtemps...
Très longtemps...
Une demi-heure plus tard, toujours rien. Pourtant, emprunter la route simple, ça ne prenait même pas deux minutes !
Soit il s'était endormi avant même d'être prêt, soit il lui était arrivé quelque chose.
Au bout de dix minutes, je ne tenais plus.
J'ai enfilé mes baskets et mon manteau, pris mon sac (même si il était presque vide après l'incident de cette nuit), prévenu mes parents, et je suis parti.
Je l'ignorais, mais une aventure démente m'attendait.
Maintenant il faut pas que ça coule
Sweet, Fic à potentiel qui commence très bien
Pokémon Éclat
Chapitre 2
En sortant la maison, je manquai de marcher sur un éclat de verre qui dépassait d'une touffe d'herbe. Il restait encore plein d'éléments laissés par ce qui s'était produit hier, et partout jonchaient sur le sol bris de verre, marques de luttes et divers débris inidentifiables. Je déglutis à cette vision. Tant bien que mal, j'évitais tout ce bazar pour sortir dans la rue et déboulai sur les chemins qui mènent aux galeries commerciales, mais aussi au laboratoire tant convoité du professeur Olivier.
Il y en avait deux chemins : l'un, tout en ligne droite, débouchait directement sur les magasins sans perdre de temps. Piétons et voitures y passaient tranquillement, et je l'empruntais toujours pour aller au labo ou m'acheter le dernier numéro de Poké-Magazine.
L'autre, totalement impraticable, descendait brutalement vers la plaine qui jonchait les galeries, noyée quelquefois sous le lac qui débordait selon ses caprices.
Un panneau "interdiction de passer'' avertissait le simplet qui voudrait s'y risquer, mais, maintenant que le monde avait été chamboulé par les Pokémons, la plupart des gens s'en fichaient royalement et se servaient de leur pokémons pour y pénétrer.
Je me retins de pronocer un gros juron lorsque je m'aperçus que ce premier chemin était bloqué. L'immense chêne qui régnait autrefois sur cette route était tombé, et il empêchait tout le monde d'y rentrer, à part si une personne voulait finir sa journée avce un dizaine d'échardes plantées dans les mains. Je soupirais.
Mon regard se tourna vers le deuxième chemin.
En temps normal, ça serait différent, mais maintenant, sans pokémon, ça n'allait pas être une grande partie de plaisir.
Résigné, je m'avançais vers le fameux second chemin.
La route était abrupte et sinueuse, et, pour la traverser, il fallait sauter parfois très haut d'une butte à une autre.
Je manquais de glisser dans les ronces une énième fois, et j'allais devoir sauter d'assez haut pour accomplir mon premier saut dans la longue série que j'allais devoir faire pour descendre cette route.
J'avais toujours eu le vertige. À trois ans, j'avais peur de monter sur un marche pied, alors maintenant, n'en parlons pas.
Je fermais les yeux et m'élançais dans le vide. L'atterrissage fut rude, je n'avais même pas les chaussures qu'il fallait pour être un minimum confortable en faisant ce genre de choses.
"Ça va être tellement long" pensai-je en continuant ma descente, boitillant un peu.
Fréquemment, des hautes herbes barraient la route en frémissant, et, à un moment, je dus même éviter une pique lancée par un Aspicot en chutant précipitamment dans la boue.
Je n'avais pas là non plus de Pokémons pour m'aider à esquiver les aussauts de différents Pokémons un peu énervés. Il faut dire qu'il n'étaient pas très habitués à voir des personnes passer ici.
Une cheville tordue et quelques égratignures plus tard, j'avais enfin réussi à franchir cette épreuve du démon, et le chemin s'aplannissait et se rétrécissait de plus en plus. J'étais tout prêt de mes pokémons et du professeur.
Je courais déjà vers le laboratoire dont je voyais déjà au loin les formes, lorsque je remarquais droit devant moi une silhouette noire de garçon dans l'étroit passage qui menait vers la sortie.
Il avait l'air d'avoir mon âge. Ses cheveux roux broussailleux s'agitant au contact du vent, il semblait chercher quelque chose dans l'herbe. Intrigué, je m'avançais vers lui.
Il n'eut qu'un petit couinement qui provenait des hautes herbes dans lesquelles je venais de marcher sans y prêtrer attention.
Rapide comme l'éclair, une ombre me bondit à la gorge.
- AAAAAHHHH !
La bestiole s'apprêtait à me sauter dessus, lorsqu'un gros torrent de feuilles la faucha net en plein vol.
Au loin, le gros Zigzaton qui venait d'essayer de m'attaquer fut projeté à plusieurs mètres de là.
Je me retournai.
Le garçon se tenait derrière un Pokémon tout vert, et il venait de me sauver de me sauver de multiples blessures.
Il me fixait intensément de ses yeux tout aussi verts que le Pokémon qui se tenait devant lui. Il était intriguant, avec son air malicieux et sa queue touffue de feuilles qui ondulait au rythme du vent, ce Pokémon.
Quelques secondes plus tard, le jeune homme poussa un soupir de soulagement.
- Ça va ? Rien de cassé ?
Il me sauta au cou et m'inspecta sous toutes les coutures, et me relâcha quelque peu fortement.
- Ouf, t'as rien. Salut, mon nom c'est Kitsu, et toi ?
Je m'apprêtais à le remercier mais il me stoppa :
- Pas la peine de me remecier. J'ai rien fait de grandissime. Alors, c'est quoi ton prénom ?
- Je m'appelle Noé, mais tout le monde m'appelle Éclat.
Un peu destabilisés, nous fîmes les présentations. Mais la sonnerie de mon téléphone (miracle qu'il ne soit pas cassé après ça !) nous coupa. Et c'était ENCORE le professeur Olivier. Il m'avait déjà appelé trois fois, et il était un peu hystérique de ne pas avoir de nouvelles de Yanis, toujours disparu.
- Mwi, allô ?
- Alors, Noah, tu es où ? Je m'inquiéte vraiment, là. Toujours aucune nouvelle de ton copain ?
C'était toujours la même chose. J'essayai de lui couper court à plusieurs reprises pour pouvoir reprendre la conversation avec mon sauveur mais ça n'arrêtait plus. Je baissais le volume juste assez pour entendre une notification arriver. Olivier me renvoyait encore une photo. Apparemment, il s'était rendu compte de son erreur et a reposté l'image. Cette fois, il n'y avait
plus d'erreur et la photo s'affichait clairement.
Je poussais un cri des surprise.
Entre le pokémon de Kitsu et celui du professeur, il n'y avait pas de différence. C'était les mêmes.
- Euh... Professeur... Vos pokémons... Je les ai retrouvés...
Le rouquin avait sorti deux autres Pokémons, également similaires à ceux de la photo.
Dès que le scientifique l'avait appris, il me hurla de passer mon portable à Kitsu.
Il avait du mal à tenir le ton agressif du professeur qui lui vociférait dessus.
- Mais non, que je les ai pas volés ! Je les ai trouvés affaiblis dans la nature et je les ai soignés. Rien de plus. J'ai vu personne, non !
Une fois Olivier un peu calmé, il put enfin raccrocher. Il hésita un moment puis soupira. Il me tendit les Pokémons et me dit :
- C'est bizarre, je t'avoue, mais je dois te donner un de ces Pokémons. Tu vois, celui à droite ? C'est un Gobou. C'est une sorte de grenouille qui vit dans la boue. C'est dégoutant. Beurk.
- Celui du milieu, c'est Poussifeu. Il est tout mignon. Par contre il sent un peu le brûlé, mais c'est normal. Et celui de gauche...
- C'est Arcko. Il est malin mais franchement pas modeste. C'est celui qui vient de te sauver d'un mauvais quart d'heure. Il est mignon et il est balèze, je te le conseille.
Je n'hésitais pas une seule seconde. Je saisis la pokéball de l'Arcko et l'éjecta de la balle.
Il était si mignon. Je l'adorais.
- Merci Arcko. Je te remercie, vraiment, vraiment...
Il me regardait de ses yeux verts pénétrants.
- Je te demande une chose... Tu voudrais venir avec moi ?
Bien sûr, qu'il voulait, le bougre !
Il sauta dans mes bras d'un bond bien senti. Je le serrai contre moi de toutes mes forces. Il n'était pas très câlin mais il ne trouvait pas ça désagréable.
Puis je me retournai vers le garçon. Un dresseur valereux... Je me remémorai les paroles du professeur Olivier.
Je ne le remercierai jamais assez, mais c'était le moins que je puisse faire... Je rangis le Gobou dans mon sac pour Yanis...
et je lui offris le Poussifeu.
- Vraiment, c'est pour moi ?
Je lui ai souri.
- Bon, je dois partir... Merci pour tout.
Il me serra la main et s'en alla aux environs.
C'était le début d'une grande amitié...
Ça bide