Bonsoir, j'ai écrit une histoire pour l'école mais je ne sais si cette histoire est bonne ou mauvaise donc j'aimerais avoir votre avis.
Voilà à quoi ça ressemble :
"Un jour, dans un coin reculé d'une vallée oubliée, une bande d'ânes, tous plus épuisés les uns que les autres, décidèrent de prendre leur destin en main. Après des années à transporter des charges démesurées, à supporter les cris d’agriculteurs impatients et les piqûres de moustiques en plein été, ils en avaient assez. Il était temps d’agir.
« Camarades ! » brailla Hector, le plus vieux des ânes, qui avait vu plus de bottes de foin qu’il ne pouvait en compter. « Il est grand temps que nous cessions de plier sous le poids des sacs de grains et des charrettes ! Nous méritons de galoper dans les prairies libres, sans fardeaux ni rênes ! »
Un murmure d'approbation parcourut l’assemblée. C’était décidé. Ils allaient envoyer une délégation à Zeus lui-même, le roi des dieux. Si quelqu'un pouvait les sortir de ce pétrin, c'était bien lui. Après tout, il avait des éclairs et une barbe majestueuse. Qui d'autre serait capable de comprendre leurs douleurs ?
Après une longue et épique quête, Hector et ses compagnons arrivèrent enfin au sommet de l'Olympe. Zeus, confortablement installé sur un nuage moelleux, les regarda approcher avec un sourcil levé. Il n'avait jamais vu d'ânes oser monter aussi haut. D'habitude, ils préféraient rester en bas, dans les champs.
« Que voulez-vous, braves ânes ? » tonna Zeus, en caressant sa barbe comme il le faisait dans les moments dramatiques.
Hector, un peu essoufflé par l'ascension, prit une grande inspiration et déclama : « Ô grand Zeus, nous, les ânes de la terre, demandons une libération de nos fardeaux ! Nos vies sont un calvaire de labeur et de sueur, et nos pauvres dos ne peuvent plus supporter cette existence ! »
Zeus, amusé par la situation, décida de leur donner une réponse digne de leur persévérance. « Très bien, ânes de la terre. Voici mon défi : vous serez libres de vos tâches quand vous aurez, en pissant, formé une rivière. »
Les ânes, naïfs mais motivés, prirent la réponse au pied de la lettre. Ils retournèrent chez eux, tout excités par cette mission divine. Aussitôt rentrés, ils commencèrent à surveiller leurs moments d'urine avec une attention religieuse.
Dès qu'un âne repérait une flaque, il appelait tous ses amis : « Par ici, vite, pissez tous ensemble ! La rivière de la liberté est proche ! »
Les années passèrent. Des générations d’ânes se succédèrent, toutes aussi dévouées à leur tâche sacrée. Parfois, dans un coin de pré, on pouvait entendre : « Ça y est, ça commence ! Vite, pissez ! » suivi d'une concertation collective et enthousiaste. Mais, évidemment, la fameuse rivière de pipi ne vit jamais le jour.
Et c’est ainsi qu’encore aujourd’hui, si vous voyez des ânes se rassembler autour d’une flaque, sachez qu’ils sont en pleine mission divine, convaincus que la prochaine goutte pourrait bien être celle qui les libérera.
Moralité : Parfois, on poursuit des rêves absurdes... surtout quand ils viennent de dieux facétieux."
Y'en a des mots
Oui comme dans toutes les histoires
mais j'ai bien aimé ton histoire, en plus elle parle de pipi