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Apache Longbow

Sujet : horor fait le tour de jv.com (les forum)
1
horor
Niveau 10
28 juillet 2003 à 16:53:25

je fait le grand tour de jeuvideo.com souhaiter moi bonne chance! :-)))
@+ ds un autre forum pour le tour de jv.com ~²ºº³~
merci au modérateur de ne pas effacer se message :ok:

GARAGA
Niveau 6
14 août 2003 à 08:48:15

je fait le tour des forums de jv.com!!!!! :bye:

GamaCubeMan
Niveau 10
18 août 2003 à 18:23:36

:d) Etape 152 :g)

Bigbigup
Niveau 10
28 août 2003 à 02:01:46

" Tour2JV.cOm"

souhaitez moi bonne chance!!
N´effacez pas ce message svp

164eme etape/8600

  • -*bigbigup lives forever*-*
shishio_fan
Niveau 10
13 septembre 2003 à 22:27:23

^^

Telombre
Niveau 21
10 décembre 2003 à 15:39:30

Le paysage est le même.Il revoit les lèvres du prof annoncer le titre. Il entend la question unanime des copains. Décrire une séance de baise, c´est pas évident.Si on couvre souvent l´acte d´un voile pudique, c´est par esthétisme autant que par pudibonderie. Je céderais moi-même à cette inclination si les événements qui ont suivi ne m´obligeaient pas à un compte rendu un peu plus détaillé. Nous avons fini de nous déshabiller, Manon-la-fausse-blonde et moi.Après avoir enfilé mon préservatif à dix dollars, j´ai effectué avec la collaboration de ma partenaire quelques variations sur le thème de l´interpénétration, puis je suis revenu à ma position première, couché sur le dos, enfourché par la fille qui haletait et s´activait avec énergie. Heureusement qu´elle faisait preuve d´autant de conscience professionnelle, car plusieurs irritants m´empêchaient de jouir de l´expérience avec tout l´abandon voulu. Le matelas était mou, il faisait trop chaud, les cheveux de la fille me tombaient dans l´oeil. Pire encore, une rumeur sourde semblait émaner de la porte, de la fenêtre close, des murs eux-mêmes, comme un bruit blanc, amalgame de musique étouffée, de rires assourdis, de craquements de plancher, de klaxons, de cris lointains, avec en filigrane le râle de la climatisation qui n´en pouvait plus. J´avais beau fermer les yeux, caresser les cuisses de la fille et m´imprégner du rythme de son bassin contre le mien, une partie de mon attention ne parvenait pas à se détacher du cocon de bruit au sein duquel nous nous agitions. Un son lointain, aigu et bref cette fois-ci: le fracas suraigu du verre qui éclate. Un cri de fille, tout aussi bref. Je me suis jeté hors de la chambre juste au moment où Henri beuglait de nouveau. Merde ! J´ai couru le long du couloir, ma main effleurant les murs tapissés comme s´il me fallait quelque chose de tangible sous les doigts pour me convaincre que je ne rêvais pas. J´ai tourné à gauche, failli bousculer un gros type alerté aussi par les cris. Il m´a posé une question querelleuse avec un accent si prononcé que je n´ai pas saisi. Je n´avais pas le temps de m´occuper de lui. J´ai cru reconnaître devant moi la porte franchie par Henri et sa rouquine... sans en être sûr, les portes des chambres étaient toutes pareilles. J´ai mis la main sur la poignée. Verrouillée. De l´autre côté, Henri a crié de nouveau, un sanglot plutôt, moitié pleurs, moitié râle désespéré. J´ai poussé. Ou bien le bois était pourri, ou alors je ne mesurais plus ma force, car j´ai fait éclater le chambranle avec une facilité ridicule... En dépit de tout ce qui s´est passé par la suite, de ce que je sais être la vérité - la vérité ! , la première image qui s´est irrémédiablement gravée dans ma mémoire au moment où je suis entré dans la petite chambre, c´est celle-ci: dans une pièce aussi banale que celle où je baisais tout à l´heure, sous la lumière tamisée de deux lustres bon marché, un lit avait été repoussé contre une coiffeuse avec tant de vigueur que le miroir avait éclaté. Au milieu du tapis, entre les pots de maquillage et les éclats de miroir éparpillés,la jeune prostituée rousse était clouée sur le dos, le visage maculé de sang, son mince corps nu disparaissant presque sous celui d´Henri, nu également, qui l´écrasait de tout son poids. Suffoquant et grimaçant de douleur, elle tentait de défaire la main qui l´étranglait, la main d´Henri, impitoyable, énorme, disproportionnée autour de son cou fragile. De son autre main gluante de sang elle retenait, désespérée, l´autre poignet d´Henri, l´empêchant d´abattre le poignard qu´il tenait à la main. Henri a levé les yeux vers moi, deux puits noirs de haine et de folie meurtrière. J´étais trop sonné pour réagir, et même pour imaginer qu´une réaction soit possible. Le gros type derrière moi est entré à son tour. Il m´a bousculé, puis il a vu lui aussi et a reculé en jurant... Là s´est opéré sous mes yeux un changement de sens et de perspective qui m´a laissé encore plus étourdi que je ne l´étais déjà. J´ai compris soudain que, des deux membres du couple grotesque qui se débattait sous mes yeux, Henri n´était pas l´agresseur, il se défendait ! Le Sri commença à percevoir la sorcellerie qui était dans l’air un bon demi-mile avant d’arriver à la base. Au début, il éprouva l’impression fugitive que des doigts invisibles s’amusaient à lui chatouiller la nuque et le creux de l’estomac. Puis, peu à peu, cette étrange sensation devint permanente ; quand la voiture qui l’emmenait dans la nuit finissante franchit la clôture de barbelés électrifiés, elle s’était étendue à son corps tout entier, de la pointe des orteils au sommet du crâne. C’était comme un massage effectué par une nuée de fées, mais un massage intégral, dont bénéficiaient non seulement sa peau et ses muscles, mais aussi ses organes internes et son esprit. En d’autres circonstances, il aurait pu trouver cela agréable. Il ne se croyait pourtant pas en période de grande réceptivité. Les sensations étranges qui l’avaient envahi pouvaient donc signifier deux choses: soit sa sensibilité lui était pleinement revenue sans crier gare, soit les lieux étaient à ce point saturés de vibrations surnaturelles qu’il en ressentait la présence en dépit de la faiblesse actuelle de ses pouvoirs de voyant. Et sa longue expérience en la matière l’incitait à penser que la deuxième hypothèse était la bonne. Le récit du lieutenant confirma cette théorie. Le Sri n’avait jamais entendu parler d’une mutation aussi radicale et spectaculaire que celle subie par l’avion transportant la Sorcière incapacitée. Hormis les métamorphoses dont Schönbrun et la tour de Londres avaient été victimes, bien sûr, mais les attentats étaient forcément l’œuvre de plusieurs individus agissant en réunion — tandis que cette transformation-là était l’œuvre d’une seule personne, inconsciente de surcroît. Même si la kétamine avait, d’une manière ou d’une autre, renforcé les pouvoirs de la Sorcière, ces derniers étaient à l’évidence considérables dès le départ. Exceptionnels, pour reprendre le terme usité par la Brigade des Maléfices. Et l’épisode grotesque du psychologue changé en cochon ne faisait qu’en confirmer l’étendue. Le Sri devait bien s’avouer qu’il ne se sentait guère rassuré à l’idée d’être confronté à une magicienne d’une telle puissance. Il avait beau avoir fait carrière dans l’étrange et le surnaturel, il n’était pas accoutumé à cotoyer des individus possédant un potentiel mystique aussi important; en fait, il n’en avait jamais rencontré. Mais, en même temps, une étrange excitation s’était emparée de lui à mesure que le lieutenant décrivait la situation. Le Sri se trouvait désormais en première ligne. Et il fut surpris de découvrir qu’il aimait cela. Dissimuler ses sentiments ne fut pas trop difficile ; il lui suffit de piocher dans la collection de visages de façade et d’expressions neutres ou ambiguës qu’il avait constituée en un quart de siècle passé à exercer la profession de voyant. Il parvint même à sourire à plusieurs reprises d’un air assuré alors qu’une sourde angoisse n’avait cessé de monter dans sa gorge au fil de la conversation. Ni le lieutenant, ni encore moins son ami le colonel ne s’était douté des émotions qui se bousculaient en lui. Pas plus que cette femme blonde, bien des années auparavant, n’avait un instant soupçonné qu’il avait vu sa mort au moment où ils s’étaient serré la main. La capacité de percevoir des bribes d’avenir était parfois une bien lourde charge. Une jeune femme qui paraissait tout juste sortie de l’adolescence reposait attachée sur un lit entre les murs blancs d’une chambre individuelle, au sixième sous-sol de la base. Et ça doit faire mal... Alors, les autres s´enlisent dans le vomi de la mort, dans la puanteur de la surprise, dans la masse visqueuse du corps abandonné sur le sol. Ils meurent aussi. Ils disparaissent. Ils fuient. Ça coule dehors, partout. Le sol est recouvert de mousse noire. On y patine. Les mouches sont à la fête. L´autoroute passe dans le jardin, suspendue grâce à un vilain pont de béton qui veut ressembler à un aqueduc. La vieille voiture est devenue un monticule de ronces, et donne des mûres en automne, de grosses mûres noires, pulpeuses, granuleuses et sucrées. Mais il les préfère plus acides, encore rouges et croquantes. Il salive énormément. C´est amer. C´est bon. Quand elles sont trop mûres, le goût douceâtre ne survit pas à la chaleur, et les fruits dégorgent; alors la tarte baigne dans son jus noir, elle est toute molle et brune, sans goût...Jamais il n´est revenu par ici. Tout est détruit. Il n´y a pas de pont. Toute la ferme est ensevelie sous les bas côtés de l´autoroute. Le prunier émerge encore parmi la végétation jaunâtre d´une aire de repos. Ce qu´il est vieux ! Son tronc est lacéré d´inscriptions stupides. Il est manchot d´un côté. Le service d´entretien le taille ras, et évite au maximum les fruits, que des mômes pourraient reluquer... Oh, il le sait bien ! On s´agrippe, on tire par ci, par là. Les semelles s´usent sur l´écorce. Et on finit par casser les branches. Normal. Le bois rugueux entre dans les chairs, raye le gras des cuisses. Tendre les bras. Tant d´efforts pour des guignes ! Plein les oreilles de bruit. Camions, petites motos pétaradantes. Hurlements, toujours, des gosses odieux qu´on ne bat même pas...Est-ce que c´était lui ? Pas d´autoroute, juste une grande étendue de bruyère et de genêts jaunes. Des petites mouches jaunes en grappes sur le vert profond. On en fait des balais. C´est souple, et ça fait mal. Des lanières de fouet qui zèbrent la peau. Han! Non, ce n´est pas moi. Pas moi. Je vous jure. Je te jure, Mamie; je n´ai pas cassé le verre. Je n´ai pas fait exprès de salir mes genoux. Cette phrase péremptoire, je l´ai souvent entendue, même dans la bouche de gens soi-disant éclairés, spécialistes, entre autres, de la littérature québécoise. Cette affirmation singulière pose problème: comment peut-on étudier, répertorier, classer et analyser des oeuvres qui n´existent pas? Inutile de se le cacher, de toutes les bibliographies que j´ai publiées, celle-ci a été la plus difficile à réaliser car, dès le départ, j´ai rencontré un certain nombre d´obstacles de taille, spécifiques à cette formule paralittéraire telle que pratiquée au Québec. Le défi n´en était que plus stimulant.Répertorier les romans policiers publiés en France, en Allemagne, en Angleterre ou aux États-Unis ne pose pas trop de problèmes, malgré un corpus impressionnant de centaines, voire de milliers de titres. Pour aider le bibliographe, il y a les revues spécialisées où sont répertoriées toutes les nouveautés, des collections bien identifiées ( Série Noire, Le Masque, Crime Club, etc.), dont les livres portent tous ( à quelques exceptions près) des marques distinctives ou ont une présentation similaire, ce qui les rend bien visibles en librairie. Ou de faire l´étude détaillée de grandes collections comme la Série Noire ou d´autres. L´amateur, l´étudiant et le spécialiste n´ont que l´embarras du choix. Rien de tel au Québec ! C´est le désert, le vide quasi absolu Nous avons d´excellents outils de référence pour la science-fiction et le fantastique, mais pour le polar, il n´y a encore strictement rien, ou presque. Les collections sont rares, éphémères, mal définies et, de façon générale, peu connues. L´étiquette«roman policier » ou«polar » est rarement employée. Je défie quiconque de deviner que le livre Une fleur entre les dents ( Daniel Saint-Germain) est un roman policier. La grande majorité des auteurs ne sont même pas des « spécialistes » connus de ce type de récit. Beaucoup de titres sont passe-partout et ne révèlent rien de leur contenu « criminel ». Dès lors, comment faire pour établir une telle bibliographie ? Plus que toute autre, une recherche de ce type a quelques analogies avec une enquête policière. Le bibliographe se transforme en limier et doit se servir de son flair de rat de bibliothèque. Il s´agit de recueillir les indices appropriés aux bons endroits et d´en tirer, si possible, le maximum d´informations pertinentes.En bon collectionneur, j´ai commencé par acheter, au hasard des publications et des trouvailles, quelques livres disponibles, neufs ou d´occasion. J´ai aussi fait venir de nombreux ouvrages(dont je soupçonnais la nature policière) par le prêt inter-bibliothèques. Des exercices de routine, quoi... Mais avant même que je n´entreprenne une recherche systématique et suivie, les journaux et les revues littéraires ont été mes premières sources d´information. J´ai pris l´habitude d´éplucher religieusement les pages littéraires de quotidiens comme la Presse ou le Devoir, pour constater, entre autres choses, le manque de rubriques et de critiques spécialisées s´intéressant à la production locale, et cela, jusque dans les années 90. Gilbert Grand et Serge Truffaut, alias Trufo Misto, sont d´excellents chroniqueurs de polars, mais ils ne parlent à peu près jamais des publications québécoises et se cantonnent dans la production étrangère. Situation normale : s´il n´y a pas de romans policiers québécois ( ou très peu), on n´a pas besoin de spécialistes la difficulté, pour elles, de coller à l´actualité, à cause de leur rythme de parution. Il arrive fréquemment que ces revues publient des critiques d´ouvrages qui ne sont plus sur les tablettes des librairies. Il faut donc recourir au prêt en bibliothèque, en priant que le volume soit disponible ! TElombre est sufragistequement comme ça il faut pas ne pas lui en vouloir en tant que fan de mangas. En ce qui concerne la littérature pour jeunes, une revue comme Lurelu est une source essentielle, irremplaçable. Il y en a d´autres mais peu sont aussi pratiques et complètes. On n´y trouvera pas, et pour cause, ces hommages à la culture, ces perles du patrimoine que sont, par exemple, Carignan et les cinéastes du sexe ( Jean-Marc Bergeron) ou les romans de Lydia Mitchell et autres Elbé ! Il faut donc chercher ailleurs.Une consultation attentive du Dictionnaire des auteurs canadiens de langue française. Des nuits sans sommeil dans la salle de garde. Des femmes qui râlent, des femmes qui crient dans les lits. Quelques-unes les poignets et les chevilles attachés. L´odeur d´urine et d´excréments fait que Silvia se réfugie à l´extérieur, aux toilettes. C´est là qu´on fume la nuit les cigarettes de la journée. La plupart du temps, l´infirmière de nuit vient elle aussi, parce qu´elle s´ennuie. Nous nous asseyons sur les poubelles, l´infirmière de nuit, Elsa et moi. Je voulais devenir un grand écrivain, comme George Sand ou Virginia Woolf. je rêvais de m´enfuir enfin. Nous laissions flotter nos rêves sur les volutes de fumée de cigarette, dans cet endroit où l´air n´était pas entouré de grilles.Plus tard, Elsa s´est pendue, j´étais triste et en colère. La cure d´insuline anticonsttitutionnellemment avait fait d´elle une épave apathique et informe. Je me fis une entaille dans le bras en signe de deuil. Je l´admirais et je la haïssais en même temps pour son courage. Le lendemain, visite des chefs. Le directeur Ackermann et sa suite en blanc. Des airs de„jevoudrais-bien-être-chef” des futurs dieux en blanc. Les femmes étaient assises couchées ou debout dans la salle commune, comme des éléments de mobilier disposés au hasard. Une vieille à cheveux gris se masturbe avec des grimaces de gnome devant la horde en blanc. L´infirmière,„la Matraque”, la traîne hors de la salle. La vieille mord et crie. Plus tard elle ne crie plus et elle ne mord plus. De fortes doses de médicaments l´ont rendue humble, sourde et aveugle à ce monde qui l´a détruite.

Ratt
Niveau 10
30 décembre 2003 à 14:53:10

sympa ^_^

MrVengeurMasque
Niveau 10
30 décembre 2003 à 14:56:57

Je ss là ! mé je m´en vé car je dois demander kelke chose!

Kainn
Niveau 7
30 décembre 2003 à 14:58:22

Certes.

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Niveau 6
20 juillet 2004 à 05:42:21
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