The Elder Scrolls V : Skyrim

Euuh... Comment dire que je l'ai pas encore écrite et qu'elle durera la plus grande partie de la fic...

Du coup pour les explications, ce sera au prochain chapitre, vu que j'ai décidé de mettre celui la avant en dernière minute.

Sympa ce nouveau perso

Dsl pour la grosse flemme de hier soir le chapitre arrivera bientôt (après que mon entraîneur tyrannique m'ai fait souffrir pendant 2h en fait)

On va pouvoir voir Renji en action

ça va être le Renji-tama!

Ce soir qui sait

J'ai apprécier cette fic :P sweeet !

Pas mal, pas mal.. Les fils de la Dunmer ont l'air super efficace

sweet?

Dans la soirée

Chapitre 11

Sentinelle, quartier noble.

Aris fut réveillé par Neloth et conduit jusqu'à la grande salle où l'attendait déjà Dakin, étudiant une carte, sur une table, la mine concentrée. Ladite salle était circulaire et très vaste, découpée en quatre parties égales composées de matériaux et de décorations très différents. Au centre se trouvait un épitaphe, sur lequel il était possible de distinguer un texte écrit dans toutes les langues, du draconique ancien au dwemeri en passant par l'ayélide. Autour de la pierre il pu dénombrer quatre trônes, au points cardinaux de la salle, respectivement de bronze, de granit, de marbre et d'or, couverts d'une épaisse couche de poussière. «Les sièges de la grande alliance... souffla le rougegarde. Le conseil de guerre entre dwemers, nordiques, chimers et falmers. Cet endroit doit remonter à l'ère première... Non, peut-être même de bien avant...»

-Impressionnant, n'est-ce pas ? Ca doit bien faire trois semaines que je n'ai pas mit les pieds dans cette partie du palais... Elle fut construite pendant le méréthique moyen, si l'on en croît les ouvrages que j'y ai trouvé.

Son partenaire semblait avoir très peu dormi, il avait lui-même eu un peu de mal à trouver le sommeil après le combat de la veille et le récit de leurs aventures. Il fallait dire que le récit du siège de Refuge lui avait rappelé les batailles passées et avait irradié ses veines d'adrénaline comme jamais, l'empêchant de trouver le repos jusqu'à l'aube. S'asseyant sur un siège de marbre poli, autour de la table, il demanda à l'elfe noir :

-Carte de ...?

-Hauteroche... J'ai prévu de m'y rendre prochainement. Mais commençons par le commencement. Neloth, laisse nous un moment s'il-te-plait. Aris et moi devons parler.

-Mais...

-Je t'expliquerais tout ce que tu veux après. Pour l'instant, il y a certains sujets que tu n'as pas à aborder.

-D'accord, d'accord...

Neloth redescendit les marches et longea le couloir des traités, où étaient entreposés tous les textes formant ou rompant les alliances entre les différentes civilisations, de la première à la troisième ère. Les registres de la quatrième ère manquaient, le palais n'ayant pas été entretenu depuis la crise d'Oblivion. Il poursuivit sa route et traversa d'un pas vif l'armurerie. Il soupira en parvenant dans la salle d'entraînement. Dakin avait promis de l'aider à perfectionner ses parades... Mais il se révélait trop occupé, bien entendu. «Il trouvera toujours une excuse», pesta le dunmer. Il continua sa route et s'arrêta un moment dans le jardin. Le bruit de la fontaine et les parfums floraux l'aidaient à se calmer et à réfléchir. Il contempla un moment les bosquets d'arbres centenaires, éclairés par un astre dwemer violet qui faisait régner une atmosphère unique et indescriptible dans la salle. Il décida de s'adosser à un sapin pour penser.

Il repassa virtuellement le dernier mois dans sa tête. Il était, comme le lui avait demandé Dakin, parti à la recherche d'un rougegarde balafré aux cheveux longs, arrivé à Sentinelle récemment. Il l'avait retrouvé sans mal malgré l'immensité de la ville, la cicatrice lui barrant le visage du front à la comissure des lèvres en passant par l'oeil gauche le rendait en effet particulièrement repérable. Comme convenu, il avait demandé à l'homme étrange de l'entraîner dans le désert pendant trois semaines, moyennant finance. C'était ainsi qu'il avait du endurer les pires moments de sa vie sous la tutelle de cet étranger tyrannique, qui était inexplicablement devenu particulièrement amical depuis sa rencontre avec son cousin. Mais il avait trop à faire avec ce qu'il avait appris la veille pour se soucier des manigances des deux compagnons. Ce qu'il avait appris la veille l'avait empêché de dormir et de réfléchir normalement. C'était le moment d'y penser.

Alors comme ca, ses parents étaient autrefois membres d'une organisation légendaire basée en Yokuda... Des combattants de renom, sans peur ni faiblesse. Pendant le conflit bréton, ils auraient été chargé de récupérer de nouvelles recrues dans les différentes villes assiégées afin de les former, tout en les faisant échapper à la guerre, les laissant porteurs d'un lourd secret. En effet, peu étaient ceux qui savaient ce qui s'était passé à l'époque, les troupes royales s'étaient arrangées pour tuer ou hypnotiser les résistants, afin de supprimer tout risque de fuite informative. Les frontières auraient même été fermées pendant le conflit par le haut-roi, prétextant une épidémie de peste. Neloth s'estimait heureux de faire partie des quelques personnes à connaître la vérité. Ils se demandait cependant ce qui avait bien pu pousser le domaine aldmeri à déclencher une guerre civile...

Ses géniteurs auraient ensuite été envoyés, cinq ans plus tard à Daguefilante, afin d'infiltrer le commandement royal, dans le but de rétablir la situation sans effusion de sang. La paix devait revenir à tout prix, dans le cas contraire Tamriel ne serait plus que ruine et sang à l'heure actuelle. Mais le problème, c'était que même s'ils avaient réussi, cela leur avait coûté la vie. Les anges gardiens de Nirn. L'Ordre des Marcheurs. En effet, cela contrastait avec les marchands qu'ils étaient sensés être. Aris et Dakin auraient terminé leur entraînement peu après, et tandis que son frère revenait pour l'élever sans attendre, le rougegarde avait perfectionné ses techniques, handicapé à l'époque par son angle mort fraîchement acquis. «Je me demande de quoi ils peuvent bien parler», soupira le dunmer en s'allongeant au milieu des herbes et des nirnroot.
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-Je n'en revient toujours pas que tu ai réussi à trouver cet endroit, mon ami.

-J'ai moi-même encore un peu de mal à m'y faire, mais bon, je suis un génie, je n'y peux rien !

-Haha ! Tu m'avais manqué !

-Toi aussi, c'est bon de te revoir en des temps si sombres. Tu sais pourquoi je t'ai fait venir ici, n'est-ce pas ?

-Et bien, à vrai dire... non. Je m'attendais à ce que tu ai trouvé le temple, mais si ce n'est pas le cas, je n'en ai aucune idée.

Le regard de Dakin s'assombrit tandis qu'il prenait la parole :

-C'est à propos de Jira-Ko...

-Comment ca ? Il ne lui est rien arrivé quand même ?! fit le rougegarde en se levant, soudain réveillé.

-Elle fut trahie lors d'une mission en Bordeciel, il y a un mois de cela. Elle a depuis été livrée à un groupe de thalmors par un de ses subordonnés. Et abattue.

-Et merde !!! jura Aris en balayant un vase de son bras, l'envoyant se fracasser contre le mur. C'est pas possible !!! Non, non, NON !

Aah, c'est la première fois que je fait un post trop long pour être affiché en une fois...

Quelle satisfaction

GG, bonne suite.

ça avance tranquillement, bon chap

Sweet demain

Et ptit au passage pour ce topic qui ne le mérite pas

Mais si il le mérite

Et oui je poste pour la première fois ici mais sache que je suis ta fic dans l'ombre
Sweet !

Fail tu as déjà posté page 1 du topic

On s'en fout on veut la suite

Joyeux réveillon

Chapitre 12

Vilkas se leva de bonne heure ce matin là. Il avait des recrues à récupérer. Et en vie, de préférence. Il sortit du dortoir à temps pour assister à la rixe quotidienne entre Athis et Njada. Toujours aussi obstinés, ces deux-là... Il sortit par la cour arrière, mangea rapidement en compagnie d'une recrue et monta à la Forgeciel pour récupérer son épée. Cela lui rappelait des souvenirs...

Il s'arrêta près de l'enclume pour saisir sa lame, quand une voix le fît sursauter.

-Bien le bonjour, l'ami !

-Oh, c'est toi, Rigel. Je ne m'attendais pas à te voir ici.

Le bréton était tranquillement posé sur le pic rocheux, un aigle taillé dans le roc surmontant la forge, contemplant les dernières étoiles encore visibles dans la clarté matinale.

-J'ai eu un peu de mal à dormir cette nuit. Pendant que j'y pense, il faudrait vraiment songer à trouver un forgeron. Même si Shazam a des compétences tout à fait correctes, il nous faut quelqu'un capable de vendre à l'extérieur.

-Pourquoi ne pas en parler au Jarl ? Je suis sûr qu'il accepterait de chercher ca pour nous.

-Tu sais très bien que je n'aime pas traîner du côté de Balgruuf, soupira le nordique. Mais tu as raison, je vais voir ce que je peut faire. Tu dois aller récupérer les cadavres de nos très chères recrues, si je ne m'abuse.

-Ils s'en sont sortis, je pense.

-Oui, je n'en doute pas. Je serai bien intéressé de voir qui a réussi à s'introduire dans le fort en premier.

Vilkas avait sa petite idée sur le sujet... Il se rendit sans plus tarder hors de la ville pour admirer le lever du soleil. Une patrouille de gardes le dépassa à toute allure, suivie de deux argonien, qui le saluèrent avant de poursuivre leur route. Oka et Zede-Tei... Cela faisait longtemps que les deux Compagnons n'avait pas remis les pieds dans la chatellerie... Intrigué, Vilkas les suivit jusqu'au fort où se trouvaient les novices, pour y trouver un petit attroupement de gardes, devant les portes, discutant avec une dunmer et deux nordiques. Aparemment, les nouveaux avaient tous passé la nuit.

Une fois la zone nettoyée par les gardes de Blancherive, Vilkas s'approcha des recrues assises sur les escaliers menant à la tour du fort.

-Et bien, c'est du bon travail, fit-il en étouffant un baillement. Pas franchement propre comme je l'avais demandé, mais on fera avec.

-Ce n'était pas ce qu'on m'avait dit, bougonna Rurick, assis sur les marches. Le fort était censé vous appartenir...

-Je vois, vous avez du demander aux gardes, n'est-ce pas ? Et bien, c'est un arrangement que nous avons conclu avec eux. Mais, pour répondre à ta question, les Compagnons ne prennent ni parti ni terrain, Jorvaskr est notre seule demeure tant que nous y auront suffisamment de place.

Le nordique abandonna les explications et jeta un oeil au khajiit endormi sur le sol, bénéficiant des soins d'une prêtresse. Si il avait vraiment réussi à vaincre le dirigeant du fort, il devait avoir un certain niveau. Il s'était attendu à ce que l'elfe fasse tout le travail, mais apparemment même lui avait été devancé. Les techniques d'approche de l'orque étaient aussi remarquables, il n'en attendait pas moins d'un survivant de la grande guerre.

-Bon, je crois que vous venez de remplir avec succès votre première mission. Estimez-vous heureux d'être en vie... Allez vous adresser à Titus pour la cérémonie d'intégration, elle aura lieu ce soir au coucher du soleil. Tâchez d'être à l'heure.

Le reste de la journée se passa sans encombre pour les recrues, Nemira et Rurick suivirent la guérisseuse au temple de Kynareth afin d'attendre le réveil de Renji, tandis que les autres flanaient en ville, à l'exception de l'altmer, qui resta au fort, sur la tour, la mine fermée :

«Ils sont faibles, si faibles... J'en attendais mieux de la part de soit-disant "combattants"...»

-Tu sembles bien décidé à ne pas bouger, ma foi, lui lança une voix depuis le sol.

-Ferme-là, stupide orque, cracha l'elfe.

-Moi, c'est Sheik... et toi ?

Son interlocuteur fit volte-face et tomba nez-a-nez avec la masse de muscle qui se trouvait dix mètres plus bas la seconde d'avant. Il afficha une mine perplexe avant de se ressaisir et reprendre son air méprisant.

-Qu'est ce que tu me veux ?

-Juste connaître ton nom. En tant qu'ancien ennemi, tu me dois bien ca.

-Qu'est-ce que tu racontes !? Je ne te... commença t-il, avant de se souvenir d'une scène bien particulière.
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-Tuez ces maudits elfes ! Jusqu'au dernier !

-La domination du domaine est inévitable, pauvres hérétiques !!!

Les deux armées se fracassèrent l'une contre l'autre pour la énième fois, dans un fracas sans commune mesure. L'aldmer projeta un orbe de feu qui retomba de l'autre côté de la ligne de front, faisant voler plusieurs corps impériaux carbonisés. Ces sales humains espéraient vraiment l'emporter ? Son pouvoir n'était qu'une infime parcelle de la grandeur des aldmers, et les légionnaires ne semblaient pas l'avoir accepté puisqu'ils s'acharnaient encore une fois à résister au lieu de se rendre sans histoires. La bêtise mortelle n'avait décidément pas de limite. Puisant dans ses importantes réserves de magie, il toucha du bout du doigt une flèche alliée, qui se teinta de bleu et explosa en son point de chute, causant toujours plus de victimes.

-Ils reculent ! Mettons à genoux l'Empire et son culte barbare ! hurla un agent du Thalmor portant une longue cape noire, monté sur un destrier colossal.

Une flèche passa à quelques mètres de l'altmer, lui arrachant un rictus de dégoût. «Rendez-vous, stupides créatures errantes ! Ne comprenez vous pas que cette lutte est vaine ?!»

C'est alors qu'un orque en armure lourde fit un bond prodigieux et passa au dessus des rangs impériaux. Dans un grand fracas, qui témoignait du malheur de son adversaire, il atterrit non loin de lui. Il était assez imposant, mais pas aussi grand que les elfes en général. Mais il se battait bien pour un déchet. Rapidement, les corps de ses adversaires formèrent une pile de cadavres autour de lui. «Encore un berserker sans cervelle, doué pour le combat mais incapable de raisonner», songea t-il en projetant distraitement un éclair dans sa direction. Mais jamais sa cible ne fut atteinte, puisque cette dernière se baissa et laissa passer la décharge qui brisa les rangs des elfes plus loin, dans une puissante explosion.

«Comment !? Oh, tu vas le payer très cher, pauvre fou !» ragea l'elfe, dont les yeux violets se mirent à briller de hargne. Il osait détourner ses attaques à son avantage, le faisant passer pour un imbécile incapable d'en finir avec un misérable orque !? Ca n'allait pas se passer comme cela.

Matérialisant une épée daedrique dans sa main droite, il se rua sur le soldat et tenta de lui percer la poitrine d'un puissant coup d'estoc. Mais l'orque balaya la lame d'un revers et lui adressa un coup de coude dans la mâchoire, avant de l'attraper par la taille pour le jeter en l'air. L'elfe retomba droit sur la lame de son ennemi, mais usa d'un sort d'altération afin de la saisir des deux mains. Mais l'orque mit à profit ce moment de concentration pour jeter sa lame dans la mêlée, l'elfe accroché avec. Ce dernier se fracassa sur le sol, écumant de rage. Il se releva après quelques secondes, bondit et projeta une dizaine de stalactites, qui se brisèrent sur le bouclier que son ennemi avait ramassé sur un cadavre. En retombant, il pressa sa paume sur le sol, le faisant geler sur une large zone. Deux impériaux se ruèrent sur lui, mais furent pulvérisés par l'impulsion magique d'un allié. D'un bref signe de tête, il le remercia et se remit en quête de son opposant.

-Où est ce... ?

-Par ici.

L'aldmer sentit un coup incroyablement puissant lui briser la rotule, et s'effondra sur le champ de bataille. Son adversaire se plaça au dessus de lui et se contenta d'un «Adieu» avant d'abattre son épée.

Stupide orque... Le combattant du domaine attrapa la cheville de son assaillant et une puissante décharge partit de sa jambière et remonta tel un serpent sur l'ensemble de son armure dans un crépitement jouissif. Voilà comment on réglait un combat en beauté face à un chien poluthéiste. Celui-ci resta immobile, paralysé, attendant la mort sans pouvoir agir. L'altmer se releva sur un pied et s'apprêtait à finir le combat quand un cor assourdissant lui brisa les tympans. Le domaine battait en retraite. Il jeta un oeil à son adversaire en se relevant. Ce dernier avait probablement grillé dans son armure. Une mort digne d'un mortel.

Moins d'une heure plus tard, l'Empire signait le traité de l'or blanc, interdisant par la même occasion le culte de Talos.
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-Je... Je te reconnais... tu est le... comment as-tu survécu ?

L'attitude de l'elfe était radicalement différente. C'était sûrement la première fois qu'il voyait l'un de ses adversaires en vie. Et l'adversaire se retrouvait de plus être un allié potentiel. Son regard avait perdu la lueur inquisitrice qui l'habitait, et il paraissait plus calme. L'orque avait beaucoup changé... Il était autrefois de grande taille, sans plus, le crâne rasé. Mais désormais il devait avoir grandi de trente-cinq centimètres et prit soixante-dix kilos. Avec les longues tresses qui retombaient sur son dos, il était méconnaissable.

-C'est impossible... J'ai échoué...

-Échoué ? Que veux tu dire par là ?

-Tais toi ! Va t'en... Laisse moi seul.

-Bien. Au revoir... Névérar.

-Que... Comment...

L'orque lui adressa un sourire moqueur et sauta de la tour pour atterrir sur le rempart, avant de se diriger vers la cité d'un pas tranquille.

-Il est... en vie ? fit l'altmer, laissant enfin paraître son étonnement. Non... IMPOSSIBLE !!!

Renji se réveilla finalement en fin d'après-midi. Après avoir récupéré son équipement auprès de la prêtresse, non sans l'avoir remercié à outrance, il rejoignit le groupe, qui fêtait modestement sa réussite dans les logements de Jorvaskr, au sous-sol.

-Ah ! Voilà notre héros ! l'acclama Fjol assis sur un lit, qui s'était rasé le crâne, laissant son visage uniquement couvert par son épaisse barbe rousse. Tu arrives juste à temps pour la chanson.

-La chanson ?

-Oui, Ja'Hiza est une formidable chanteuse, elle a passé trois ans à l'académie des bardes de Solitude !

En effet, les amis purent apprécier sa voix magnifique lorsqu'elle se mit à chanter. Elle leur conta, entre autres, les aventures de Rajnor Barbe-éthérée, le célèbre chasseur de fantômes qui berçait le sommeil des enfants de Bordeciel depuis des lustres. Accompagnée du luth de Fjol, la mélodie redonna le sourire à la compagnie qui s'amusa pendant des heures, jusqu'à en oublier la cérémonie.

-Merde, jura Renji en s'en souvenant. Ca va commencer !

-Tranquille, l'ami, rigola Fjol, ivre à souhait. Tu n'a pas écouté l'épopée du grand R-hic Ragnar le R-Rouge. Ja'Hiza ? Où elle est-hic passée celle-là ?

-Elle est partie depuis plus d'une heure, soupira Nemira, qui était la seule à être encore à peu près sobre. Tu te souviens, quand tu lui as promis que tu allais l'épouser ?

-Que... j'ai vraiment dit ca ? Oh par les Neuf, je sens que je vais encore passer un sale quart d'heure !

-Attends, vous vous connaissez ? fit Renji, sceptique.

-Ou-oui bien sûr, on est arrivé en Bordeciel ensemble il y a cinq ans. Mais je vous raconterai ca une autre fois, on va être en retard ! Vite ! Mon armure !

Une fois les compagnons vêtus de leurs équipements, ils rejoignirent Sheik et Névérar, qui étaient déjà la depuis un moment. Le premier portait une armure orque ordinaire mais non moins impressionnante, tandis que le deuxième s'était couvert d'un ensemble d'ébonite légèr aussi coûteux qu'élégant. Sans surprise, seule l'armure de Nemira, brodée de fil d'or, pouvait rivaliser, ce qui n'était guère étonnant au vu de son milieu social. Renji avait un peu de mal à concevoir que l'on puisse fabriquer de telles oeuvres d'art alors que leur fonction était de tomber en morceaux sous les coups d'un ennemi, mais il ne s'était jamais vêtu de ce genre de protection pour juger de leur efficacité.

Le groupe au complet se dirigea vers un cercle, formé de Vilkas, Titus, Rigel, ainsi qu'un dunmer et une nordique qu'ils ne connaissaient pas. Le chef prit la parole :

-En ce jour glorieux, notre famille s'agrandit. Venus des quatre coins de Tamriel, afin de prêter serment sous la bannière de la justice et de l'équité, ces sept guerriers sans peur souhaitent nous rejoindre, et prêter leur serment. Acceptent t-ils de se dévouer corps et âme à la grandeur de notre ordre, à la noblesse de notre cause, et à l'immortalité de nos idéaux ?

-Oui, répondirent de coeur sept voix.

-Le serment est prêté. Et vous, mes frères, membres du cercle, acceptez vous cette demande ?

-Mes cris accompagneront les leurs sur le champ de bataille, dit Vilkas. Puisse leurs affrontements se révéler victorieux.

-Mon épée et mon courage seront à leur service, proclama le dunmer. Que leurs boucliers plus jamais ne se brisent, et puissent leurs lames jamais ne s'effriter.

-Je chanterai leurs exploits, la bataille finie, fit la nordique. Puisse leur renommée être à la mesure de leur bravoure dans l'au-delà.

-Mes conseils et mes voeux guideront leurs pas, termina Titus. Puisse leur mémoire faire trembler nos ennemis.

-Puisse leur route les guider dans l'honneur. Aujourd'hui, Compagnons, notre voix gagne en force. Bienvenue à vous, mes nouveaux frères, vous êtes désormais des nôtres. Vous voilà fils et filles d'Ysgramor, pour le meilleur et pour le pire. Mais sachez une chose : vos souffrances ne font que commencer...