Ce serait une étape cruciale pour que le rugby japonais continue de se développer davantage et que le niveau du XV du Japon augmente encore, dans la lignée de leurs exploits de 2015 à 2019 (34-32 contre les Sud-Afs en 2015, 23-23 en test-match contre les Bleus, puis les 2 victoires décisives contre l'Irlande et l'Écosse).
Ils ont fait un très bon 1er tour à domicile en octobre dernier, mais le manque de fraîcheur (réservoir limité donc obligation d'aligner toujours le même XV de départ à chaque match, contrairement aux Springboks qui ont pu faire tourner en fonction de l'importance des matchs) et l'aspect physique et athlétique leur ont fait défaut en quarts (les Japonais comme les Asiatiques sont en général plus petits de taille et plus faibles physiquement que leurs adversaires dans les sports de balle, même s'il y a des naturalisés parmi les joueurs japonais qui peuvent rivaliser sur le plan athlétique et que Faf de Klerk côté springbok ne fait "qu'1m71"), déjà contre l'Écosse ils étaient proches de la rupture sur la fin de match mais il ne restait plus de temps au XV du Chardon.
Après la force brute ne suffit pas à elle seule sans la technique (cf. le niveau de la Russie), puis le XV de France n'a jamais eu globalement dans son histoire des bulldozers sur le plan physique comparables aux joueurs anglo-saxons (même si Chabal ou Bastareaud sont pas mal tout de même) ce qui ne l'a pas empêché de remporter les Six Nations à plusieurs reprises et faire de bons parcours en CDM sous Laporte et Lièvremont.
Intégrer le Four Nations permettrait au Japon d'acquérir la touche technique manquante en se frottant plus souvent aux grosses équipes ; après le baptême de feu sera délicat, ils prendront des roustes au début (comme la France après son intégration au V Nations en 1910 ou l'Argentine qui a intégré le Tri Nations devenu Four Nations en 2012-2013, tout le monde passe par là), le président de l'IRB avait parlé de cette possibilité après le 19-12 contre l'Irlande.
