Myth

Et qui est devenu trop vieux pour ça ?

Vraiment, je deviens trop vieux pour ça.

Copaaaaaaain.

Quant à moi, je n'ai jamais joué à ce jeu. Mais d'autres me plaisent encore. Ceci dit, les nouveaux jeux se font rares, par-ici. Et je ne sais pas si tu as remarqué...tout le monde se tait.
Chuchotons encore un peu.

C'est la saison de la Myth World Cup, mais on dirait que j'ai rangé ma vieille armure pour de bon. Il y a quelques années, j'aurais pas cru qu'il y aurait une édition 2009, et encore moins que j'y participerais pas.

T'as changé de serveur de jeu alors?

Mince ! Il y a donc une Myth World Cup. Sur un jeu de 20 piges ! Il y a combien d'équipes ? J'imagine que ça ne doit pas dépasser les quelques douzaines...Mais tout de même.
A quelles éditions as-tu participé ?

Personnellement, mes mains ont perdu de leurs facultés vidéoludiques, que ce soit sur PC ou sur console.

Elles préfèrent vraiment la nature.

Ah ! Je ne sais pas si ça a rapport à cette discussion, mais toujours est-il que j'ai rêvé de Féline. Ou bien, j'ai cru en rêver. Tu sais, lorsque l'on s'endort...ces impressions étranges qui disparaissent de la même façon qu'une tâche d'encre se répand, hé bien, c'était à ce moment-là !

Tu dors bien, toi ?

Tu s'rais pas là par hasard ? J'n'arrive pas à dormir !

J'ai joué à ce jeu pendant si longtemps que je n'arrive plus à distinguer clairement les années. Je me souviens surtout de la fébrilité avant un match éliminatoire, du sentiment d'exaltation de la victoire et de l'amertume presque douloureuse de la défaite.

En jouant, j'ai ri, j'ai été en colère comme jamais, j'ai même pleuré. Ce jeu a marqué ma jeunesse plus que quiconque ne peut se l'imaginer.

Quant à mes performances, je me souviens avoir été expulsé de l'équipe qui allait éventuellement gagner la coupe. L'an passé, mes partenaires ont gagné, et je n'ai participé à aucun match. Non, il ne faut pas y voir une tendance, et j'suis quand même champion de la MWC maintenant!

La douce Féline, livrée à deux sadiques, elle ne méritait pas son sort. L'histoire était-elle si mauvaise qu'il fallait l'achever sèchement?

Je dors bien, ma vie n'est pas (toujours) très compliquée. Tu trouves des réponses à tes questions?

Ma vie, si jamais je peux en faire un bilan,-et Dieu ainsi que les autres puissances savent que c'est bien impossible-, se résume en 3 mots.
Enfant, artiste, voyageur.

Mais ce n'est que du vocabulaire qui, je l'avoue, n'a qu'un sens très simplet et avec comme grand intérêt celui de faire sourire les inconnus dont on se fout. J'ai pas mal de clés du bonheur, et j'en ai un peu rien à foutre. Se ramasser sur soi-même et arrêter de fouiller, ce n'est décidément pas pour moi.
Ceci dit, je sais profiter d'un verre de vin, d'une clope, et d'une chaise posée au soleil...et ça m'fait un peu peur, d'ailleurs.^^

Bref, je reviens tout juste d'un assez long voyage. Par le retour, j'entends celui en France.
Je n'sais pas quoi foutre et j'adore ça.

Quant à Féline, elle fut la victime de la versatilité de ton amour pour elle...D'ailleurs, fut-elle enterrée ? Je ne m'en souviens plus.

On s'voit quand ?

1. Spacebar
2. Posté le 12 juin 2004 à 18:25:55
3. Pour t´inspirer:

´Mustis
Posté le 12 juin 2004 à 17:25:02
[...] dieu que c´est dur, de s´abstenir´

Chez toi, ce n´est pas que l´amour de Dieu qui cause la continence..

Peut-être est-ce l'automne et la rumeur de ce rauque requiem qui se meurt à l'aurore mais, alors que j'ai vu la première feuille tomber, j'ai voulu t'adresser quelques pensées.

Comment vas-tu, mon ami ?

C'est drôle comme ce forum semble étranger au temps... je me dis que tu m'as écrit hier et que j'y réponds aujourd'hui. J'imagine que c'est à l'image de la vie qui semble défiler de plus en plus vite. Tout semble s'enchaîner de façon si empressée, j'aime croire que tu as trouvé le moyen d'y échapper.

J'ai lu dans le pseudonyme de DragonNoir que son bouquin allait être publié chez Flammarion. Toutes nos petites escapades en trio sur les forums me reviennent évidemment en tête, et je ne peux qu'être admiratif du chemin qu'il a parcouru, en plus d'être un peu jaloux. Je ne lui en ai pas parlé, mais je le félicite.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que cela lui va comme un gant,-et selon mes souvenirs de son texte-, dénué d'élégance.
J'espère grâce au poids des années, qu'il en fut bien heureux.

Ta pointe de jalousie me nourrit d'un sentiment d'incompréhension ; j'aurais cru que ces rêveries adolescentes t'avaient quitté en ne laissant qu'une empreinte de noir et de blanc, de celles qu'on évoque en souriant, en se rendant compte qu'on n'en avait jamais vraiment voulu.
Comme quoi, je me trompais.
Pour ma part, j'ai abandonné il y a bien longtemps ce rêve ; cette fable de reconnaissance, d'égo imprimé à la volée, cette quête d'appartenir à une littérature moderne qui donne par trop souvent envie de vomir et dont les relents sont constamment véhiculés par des personnalités aussi diverses que porteuses du même masque.
Les mots m'inspirent toujours, mais ma fougue s'est tirée ailleurs ; ce ne serait pas de la fougue si elle ne l'avait pas fait, non ?

Je pense plus souvent à toi que ma fréquence de post peut le laisser croire.

A demain.

Tabula rasa.

L'arbre grandit, ses racines s'étendent, finissent par former des entrelacs si denses qu'il devient impossible de suivre le tracé de ses souvenirs les plus profondément enfouis. On ne saurait toutefois prétendre que cet arbre tiendrait sans ses racines, sous prétexte qu'elles sont invisibles!

c'est beau....

Merci Sam,

C'est que Spacebar vient du Boudouchié, un futur latent, tapi dans les binaires, drôle comme des acides, un peu plus lointain que l'horizon, là où la poésie s'installe. En arrivant à notre époque, après une fuite des plus mystérieuses, il s'y est retrouvé coincé, enraciné ; sa présence, litigieuse mais du plus bel effet, a chamboulé bien des lois que l'on pensait universelles. Les racines ébouriffées et tentaculaires qu'il évoque, elles ont en fait été son métier. De l'edelweiss à la mauvaise herbe qu'il a touchés, le bulbe n'avait pas à imaginer l'avenir, il en était nostalgique.

En tout cas, c'est ce qu'on raconte.