Bonjour a tous, j'ai brièvement eu une petite idée aujourd'hui, j'ai alors tenté de l'écrire. Je ne suis évidemment pas professionnel mais j'aime écrire a mes temps perdus. J'aimerai juste recueillir vos avis sur ce début. S'il y a du potentiel? Des conseils ?... bref, la voila.
Samedi 20 Mars 20**, 23h57 :
Le temps avait ralenti, s'étirant comme un élastique entre les mains d'un horloger cosmique. Les aiguilles semblaient hésiter à franchir le seuil de minuit, comme si elles aussi ressentaient la gravité de ce moment. Dans cet espace de temps suspendu, Zakku se trouvait pris dans une tourmente intérieure. Une tourmente qui le laissait à la fois vide et rempli d'une multitude d'émotions contradictoires.
Ses pensées étaient comme des ombres dansantes, leur mouvement chaotique reflétant la tempête qui faisait rage en lui. Comme une âme à la dérive dans un océan d'incertitudes, il se sentait emporté, balloté par des courants invisibles. Chaque inspiration était un soupir chargé de doutes, chaque expiration un écho lointain de sa propre existence.
Le vertige l'envahissait. Les secondes semblaient s'étirer en une éternité, chaque tic-tac de l'horloge comme le battement d'ailes d'un papillon dans un ouragan de pensées.
Zakku, à dix-sept ans, se trouvait au carrefour de l'adolescence et de l'âge adulte, un mélange tumultueux d'aspirations et de doutes. Né dans une famille de forts croyants, il avait toujours été entouré de rites religieux et de valeurs morales profondes. Mais sa propre quête intérieure l'avait mené sur des chemins différents. Les liens spirituels que ses parents avaient tissés semblaient s'effilocher, laissant place à une toile complexe de questionnements.
Pourtant, Zakku n'était pas un homme dénué de principes. Il portait en lui une boussole morale, même si elle semblait parfois désorientée par les vents contraires de la tentation. Ses choix le conduisaient souvent dans des lieux d'obscurité, là où les néons brillaient plus fort que les étoiles, là où le rythme de la musique étourdissait ses pensées.
Ce soir-là, tandis que l'horloge continuait son implacable progression, Zakku se trouvait au cœur d'une spirale d'expériences. Il était dans un endroit qui incarnait ses propres doutes, une sorte de miroir déformant de son âme tourmentée. Un bar sombre, empli de murmures étouffés, de rires artificiels et d'une ambiance qui rappelait la fuite du temps.
Les lumières tamisées dansaient sur les visages des inconnus, illuminant des sourires éphémères et des regards fugaces. Zakku se trouvait à une table, une boisson à la main, mais son esprit était ailleurs. Les sons qui résonnaient autour de lui semblaient lointains, déformés comme s'ils traversaient une brume épaisse.
À la table voisine, un groupe de jeunes discutait animément, leurs rires semblant trancher l'obscurité ambiante. Parmi eux, une voix plus douce attira l'attention de Zakku. Une jeune femme aux cheveux sombres, aux yeux brillants, semblait parler avec une passion sincère. Il capta des bribes de leur conversation, des rêves partagés, des espoirs communs.
L'ironie n'échappa pas à Zakku. Ici, dans ce lieu empreint d'impureté et de superficialité, il y avait encore des moments de connexion authentique. C'était comme si la lumière du désespoir brillait parfois à travers les fissures de l'obscurité.
Le temps poursuivait son inexorable avancée, ses battements rythmant les instants qui s'évanouissaient. 23h58. L'espace entre les battements semblait s'étendre, comme si chaque seconde contenait une multitude de sentiments et de pensées. Zakku était au centre de cette temporalité troublée, un spectateur et un acteur à la fois.
23h59. Le bruit des conversations, le bourdonnement de la musique, tout semblait s'estomper en une symphonie étouffée. Les visages autour de lui se floutaient, se mélangeant dans un kaléidoscope de couleurs et de mouvements. Zakku se sentait à la fois présent et absent, comme s'il se trouvait à la frontière entre deux mondes.
00h00. Minuit sonna, le début d'un nouveau jour, un nouveau chapitre dans le livre de l'existence. Pourtant, pour Zakku, il n'y avait pas de sensation de nouveauté, pas de renaissance. Tout semblait se dissoudre en un vide profond, une absence totale de ressenti.
Puis, comme si le temps avait repris son cours normal, Zakku se sentit glisser. La réalité semblait se déliter autour de lui, chaque sens s'émoussant dans un brouillard insaisissable. Il se sentit sombrer, son corps semblant s'éloigner de son esprit, les deux entités se séparant lentement.
La transition était brusque, comme un saut dans le néant. Zakku plongea dans l'obscurité, le vertige l'enveloppant comme une étreinte glaciale. Il perdit conscience du temps et de l'espace, emporté dans un tourbillon d'émotions confuses.
Quand il revint à lui, la sensation était étrange, comme si son esprit était revenu d'un lointain voyage. Il ouvrit les yeux pour découvrir un endroit qui lui était étranger. Il se trouvait allongé sur un futon, sa vue fixée sur le plafond bas de la pièce. La lumière était douce, presque apaisante, contrastant avec la tourmente qu'il avait ressentie auparavant.
En prenant conscience de sa situation, Zakku réalisa que quelque chose n'allait pas. L'endroit où il se trouvait n'était pas familier, et il ressentit une gêne étrange dans ses vêtements. En se redressant, il prit conscience qu'il ne se trouvait plus dans le bar sombre, mais dans une pièce longue et étroite, semblable à un couloir. À ses côtés, deux autres personnes semblaient aussi se réveiller, l'air terrifié et désorienté.
Un cri de surprise émergea de la bouche de l'un d'eux, un son qui sembla réveiller l'autre. Zakku se tourna vers eux, captant l'expression de perplexité sur leur visage. Deux jeunes, un garçon et une fille, se trouvaient là, aussi perdus que lui. Leurs regards se croisèrent, les yeux cherchant des réponses dans les visages inconnus.
Alors que les pensées confuses tourbillonnaient dans leurs esprits, leurs interrogations furent interrompues par un homme qui se leva du bout de la pièce. Il toussa discrètement, puis s'exprima d'une voix à la fois mystérieuse et charismatique.
"Mes chers invités, bienvenue à vous."
L'homme était masqué, son visage caché derrière un voile d'obscurité. Il émanait une aura énigmatique qui captiva immédiatement leur attention. Il se tenait debout, sa silhouette se découpant nettement dans la pièce.
"Je ne m'attarderai pas sur les détails pour l'instant", dit-il d'une voix calme mais porteuse d'une autorité indiscutable. "Ceux-ci vous seront communiqués en temps voulu."
Il s'approcha lentement, ses pas résonnant doucement sur le sol. Une épaisse porte se trouvait derrière lui, une porte qui semblait mener à l'inconnu. Il l'ouvrit avec une fluidité presque chorégraphique, révélant l'espace au-delà.
Zakku, avec les autres, regarda avec étonnement à travers la porte, ne sachant pas à quoi s'attendre. L'homme expliqua d'une voix mesurée : "Ce que vous voyez là est l'avenir qui vous attend. L'endroit que vous connaitrait sous le nom d'Eden."
Derrière la porte s'étendait un spectacle extraordinaire. Des escaliers semblaient monter vers les cieux, une lumière éblouissante émanant de l'endroit où les marches disparaissaient dans l'horizon. C'était comme si un portail vers un monde différent s'ouvrait devant eux.
"L'Eden, l'endroit ultime", murmura l'homme, presque pour lui-même. "Vous êtes sur le seuil de votre destin, de votre quête pour la rédemption."
L'air était lourd de mystère, d'anticipation et d'anxiété. Les jeunes se regardaient les uns les autres, leurs regards reflétant une multitude d'émotions. Leurs chemins avaient convergé d'une manière qu'ils ne pouvaient pas encore comprendre.
Guidés par un sentiment mêlé d'excitation et d'incertitude, ils commencèrent à monter les escaliers, se rapprochant de la lumière éclatante. L'avenir les appelait, un avenir qui promettait de révéler des vérités profondes, de mettre à l'épreuve leur volonté et leur essence même.
Les escaliers semblaient sans fin, chaque marche les rapprochant de leur destination inconnue. Et alors que l'obscurité de la pièce derrière eux s'effaçait, la lumière de l'Eden les enveloppait de ses bras accueillants.
Ils n'étaient pas seuls dans leur aventure. Ils se retrouvèrent parmi d'autres, des milliers d'autres, tous convergés vers cet endroit qui était plus qu'une simple destination. C'était une opportunité, une épreuve, une chance de découvrir la vérité sur eux-mêmes.
Les chemins de ces individus s'étaient croisés, et leurs destins s'entremêlaient dans une danse complexe de possibilités. Excités et inquiets, ils partirent dans différentes directions, laissant leurs pas les guider à travers les merveilles de l'Eden.
La journée s'écoula, une série d'explorations, de rencontres et de découvertes. Le téléphone qu'ils avaient reçu sonna, annonçant un message qui indiquait leur prochaine destination. Les éléments du puzzle semblaient s'assembler, leurs choix étaient sur le point de prendre un nouveau sens.
Et puis vint le moment tant attendu. Les 10 000 individus se rassemblèrent, leurs regards se tournant vers celui qui allait les guider dans cette quête. Sadi, l'homme masqué, se leva devant eux, une aura de puissance et de détermination l'entourant.
Il parlait avec une assurance impressionnante, exposant les règles du jeu dans lequel ils étaient maintenant plongés. Ils étaient là pour prétendre à la récompense ultime, mais cela ne viendrait pas facilement. Sadi expliqua les sept paliers, les défis qui les attendaient à chaque étape. Il expliqua les jeux à venir, chacun lié à un thème différent, chaque épreuve une évaluation de leurs capacités et de leur caractère.
Les cœurs battaient à l'unisson alors que les mots de Sadi pénétraient leur esprit. Ils n'étaient pas simplement des spectateurs, mais des participants actifs dans ce jeu complexe. Ils se sentaient poussés par la perspective de la récompense, mais aussi par la soif de découvrir qui ils étaient vraiment.
Le discours de Sadi toucha à sa fin, son éloquence rappelant un politicien charismatique ralliant une foule. "Bienvenue dans l'Eden, cet endroit qui se façonnera selon votre volonté."
C'était une déclaration puissante, la fin d'un chapitre et le début d'une nouvelle histoire. Les participants se regardèrent les uns les autres, connectés par ce lien inexplicable, liés par un destin qui se dévoilait progressivement.
Alors que le chapitre se clôturait, ils se tenaient là, dans l'ombre de l'inconnu, prêts à affronter les défis et à écrire leur propre avenir.
Voila, c'est tout. Merci de m'avoir lu !