Bonjour à vous humains !
Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins pour expliquer ce qu'il y a à expliquer.
Je m'appelle Tom, et je suis en quelque sorte l’ambassadeur d'Homeland. Soi-disant je suis la personne ayant le plus d'ancienneté à Homeland, du coup c'est moi qui doit vous présenter la ville.
(je continue à penser que notre maire ne voulait simplement pas s'embêter à tout expliquer elle-même)
Bref.
Pour les plus courageux d'entre vous, je vous invite à rester à l'écoute (enfin lire) le récit d'un chat très-difficile-du-au-fait-qu'il-n'apprécie-pas-tout (note du maire : ouais, enfin il est grognon quoi).
Pour les autres, tenez le code onirique de notre – *tout bas* ma – ville : [6F00 - 002F – 3104].
Et enfin, pour toutes et tous, voici un lien qui sera mis à jour régulièrement : http://textup.fr/189163KS
Il contient toutes les dernières mises à jours et nouveautés lié à Homeland. Alors si le code onirique que vous avez inséré ne fonctionne pas, je vous invite à vous y rendre.
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AHAHAHAH ! Homeland. Pour être honnête, j'avais emménagé dans cette ville car j'avais entendu dire que le coin était plutôt calme et facile à supporter. C'était largement différent de mon ancienne ville qui, elle, était complètement bruyante, nuit et matin. Tous les jours on entendait des maudits chiens aboyer... Heureusement qu'à Homeland nous n'avons pas de ch … ah oui, pardon je m'égare. Je ne vais pas vous raconter mon ancienne vie de débauche tel un chat de gouttière quand même !
Donc oui, la tranquillité. Je me souviens avoir été surpris car... c'était réel en fait. La ville était calme, très calme. Enfin, il faut dire que nous étions simplement trois habitants, et que même les marchands n'osaient pas sortir de la rue qui leur était destinée. Il y avait bien une boutique qui vendait et rachetait des trucs dans le village lui-même, mais les deux propriétaires semblaient s'ennuyer dans leur établi. Le mari dormait tout le temps, alors que la femme espérait qu'un client rentre, attendant près de la porte, et vous surprenant avec un « Oh ! BIENVENUE ! », si vous aviez le malheur de laisser votre aura pénétrer dans la boutique ne serait-ce qu'une seconde.
Enfin, voilà. Je voulais de la tranquillité... et j'étais servi. Tous les habitants m'avaient évité... enfin, je n'avais pas fait grand-chose non plus pour leur adresser la parole, mais c'est assez perturbant de voir quelqu'un vous croiser sans même lever le regard vers vous, ne serait-ce qu'une seule seconde.
Mais bon, la vie continuait ; de nouveaux habitants arrivaient, d'anciens partaient. Il n'y avait pas une semaine où personne emménageait ou déménageait, je n'avais même pas le temps de mettre un nom sur un visage que la personne disparaissait.
J'avais essayé de parler de cette situation désastreuse au maire, mais évidemment... il restait planté dans son bureau à pioncer derrière sa secrétaire. Cette tortue avait beau être vieille, c'était immoral de ne rien faire ! J'en avais donc parlé à Marie, cette même secrétaire, mais elle me répétait d'un air inquiet : « Je suis désolée monsieur Tom, mais je ne peux rien faire sans l'accord de monsieur le maire. ». Je ne sais pas si c'est ma nature de chat qui m'a fait détester à ces moments ce chien, mais j'avais juste envie de frapper la table.
La ville semblait triste de jour en jour. Les fleurs ne poussaient plus, l'herbe était terne et les seuls arbres fruitiers de la ville étaient secoués par nos soins. Il faut dire qu'on était tous pauvre à Homeland, et que les seuls moyens de se faire de l'argent s'était de vendre des choses qui ne nous servaient pas. Le seul endroit qui était entretenu à Homeland, c'était sa rue commerçante. Et encore, je me demande pourquoi, sachant que la plupart des commerces ne fonctionnaient pas : la boutique du coin ne proposait presque rien, si ce n'est des outils inutiles, tels que des filets, des cannes à pêche et... ah oui, quelques fois des pelles. À cet époque, je me demandais sérieusement ça servait à quoi une pelle dans une ville aussi nulle que celle-là.
J'avais songé à déménager plusieurs fois de Homeland. Mais un jour, quelqu'un emménagea. Je ne pensais pas que discuter avec cette personne m'aurait fait perdre la raison, au point de vouloir continuer à galérer dans cette ville avec elle. Il s'agissait de Jojo, un hamster se croyant sportif alors qu'il a un peu de... hum... ventre ? On parlait souvent ensemble, se demandant sérieusement ce que les gens avaient dans cette ville. « Personne n'a osé regarder mes muscles dans ce village, tu t'en rends compte ? » m'avait-il dit dans un froncement de sourcil. Je ne voulais pas lui dire que les habitants ne pouvaient pas regarder quelque chose d'inexistant, mais je me suis contenté de lui répondre que personne ne m'avait jamais regardé non plus à part lui. Je n'allais quand même pas mettre en péril ma seule amitié potentielle dans cette ville.
Les jours s'écoulaient lentement, sans grandes améliorations. On était arrivé à être cinq dans le village, quel exploit me diriez-vous. Mais les gens étaient toujours aussi... froids, distants et sans âmes. À croire que nous étions une ville fantôme, ce qui, je vous rassure, n'est absolument pas le cas !
Un jour, on ne sait pas trop pourquoi, mais le maire a décidé de partir à la retraite. Et, bien sûr, il n'a pas pris le temps de trouver un remplaçant ni un successeur. Marie a dû se débrouiller toute seule, cherchant jours et nuits quelqu'un qui remplacerait la vieille tortue. Cette situation avait mis Jojo hors de lui où il avait essayé de partir rejoindre l'endroit où Tortimer était allé... Non, non, il savait bien que l'ancien maire était parti sur une île tropicale. Il avait essayé d'y aller à la nage en fait. Je l'avais regardé nager assit le haut d'une falaise, malheureusement je n'avais pas de chronomètre pour calculer le temps qu'il aller mettre pour abandonner. Mais, je crois que ça pouvait se compter en quelques minutes. C'est un Jojo tout mouillé qui est revenu sur le bord de la plage, les yeux rouges et des crampes aux hanches.
Quelques fins jours passaient, sans que l'on aille de maire. Mais au moment où je pensais que c'était peine perdu et que de toute façon, un maire serait inutile dans cette ville, Marie était venu courir vers moi. « Monsieur Tom ! J'ai trouvé quelqu'un ! J'ai trouvé quelqu'un ! », avait-elle insisté avec un sourire sincère. Je n'avais jamais vu la chienne aussi heureuse, et je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour, même si je n'étais pas vraiment convaincu. « Il s'appelle Charlie. Tom Nook m'a conseillé de le prendre comme maire ». Tom Nook, c'était la seule personne riche d'Homeland. Je me demande d'ailleurs comment il a fait pour s'enrichir avec son agence immobilière sachant que je n'ai pas voulu agrandir ma maison, et que tout le monde n'avait pas de quoi se payer le luxe d'un pavillon.
Le jour où notre nouveau maire devait arriver, Marie avait insisté pour que l'on le reçoive gracieusement. On s'était alors réuni près de la gare, et j'ai pu apercevoir des visages que je n'avais pas vu avant aujourd'hui. Je me rendis alors compte que j'étais resté longtemps à Homeland lorsque je ne vis aucun des habitants avant mon emménagement autour de nous. Peut-être était-ce moi cette personne insociable qui ne jetait d’œil sur personne ?
Le maire est alors arrivé, nous l'avons accueilli. Au premier abord, je ne pensais pas que Charlie pouvait être un nom de fille. Mais selon Marie, il n'y avait aucun doute là-dessus ; c'était bien dans ce train que le maire devait arriver. Forcée par Marie, l'humaine était partie remplir ses rôles de maire... Encore aujourd'hui, je pense qu'un truc cloche dans cette histoire, et que quelque chose nous échappe. Mais ça nous ait vite sortie de la tête au fur et à mesure des jours, et on n'en parlait plus.
Lazuly... voilà son vrai nom.
Au début, elle ne faisait pas grand-chose, et semblait mépriser tout le monde dans cette ville. Surtout moi en fait... Elle avait décidé d'emménager à côté de ma maison, car c'était le seul endroit qui lui plaisait, mais il se trouve qu'elle pensait que j'étais un parasite... Elle ne me parlait jamais. Ça ne m'aurait pas affecté si elle ne se précipitait pas vers Jojo pour lui rendre service et lui raconter un tas de choses.
Je ne faisais plus trop attention à elle jusqu'à ce que je la vois, un jour, hache à la main, découper tous les arbres de la ville. J'avais essayé de l'en empêcher, lui criant dessus et m'énervant contre elle. Mais la seule chose qu'elle avait su répondre était : « Oublions le passé. ». Pour être honnête, j'avais eu peur de mourir en voyant le reflet du soleil sur sa hache... Je me suis alors reculé et je l'ai laissé faire, en m'enfermant chez moi.
Le lendemain, il n'y avait plus d'arbre, plus aucun ! Simplement des trous partout, créés avec une pelle. Décidément, le maire était de plus en plus étrange et surtout effrayant... Et le pire... C'est que Jojo l'aidait, lui-même munis d'une pelle. Je l'avais interpellé pour savoir ce qu'il faisait, mais il m'avait simplement dit qu'ils "renouvelaient" la ville.
Ce n'est qu'une semaine après que j'ai pu comprendre... Chaque jour, chaque habitant venait planter quelques fruits dans le sol, aux endroits où les trous avaient été créés, pendant que d'autres gens posaient des chemins sur le sol pour permettre une circulation plus facile... Le maire était en train d’embellir la ville.
Le plus étonnant était les roses que faisaient poussées Lazuly, je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi passionné par une espèce de fleurs. Elle décidait alors de ne planter que des roses rares, ce qu'évidemment, les villageois acceptaient. À partir de ce jour, le maire mettait tout son corps et son âme à la reconstruction de Homeland. On s'y sentait vite vivant...
Par ailleurs de nouvelles personnes ont finis par emménager ici. Des personnes extraordinaires, notamment... *rougit légèrement* Bérénice. Euh ! N'allez pas vous imaginez des choses ! Si vous voulez des potins sur les potentiels couples d'Homeland, allez voir plutôt Rose, qui saura parfaitement vous conseiller !
Les habitants d'Homeland étaient pour la plupart géniaux. Je ne pensais pas avoir une complicité avec d'autres personnes que Jojo... J'ai même été étonné lorsque Lazuly a voulu me parler. On peut dire que c'est une connaissance à présent... Bon, ok, Lazuly est clairement devenu ma meilleure amie. Enfin, sur ce point-là, j'ai de la concurrence avec Miro et Flèche. Nous sommes en quelque sorte en compétition... AHAHAH, mistigri. Et voilà que je parle comme Jojo...
Bref, n'hésitez pas à venir me dire bonjour ou bonsoir ! Je pense que vous saurez facilement où me trouver ! Je ne vous dis pas ce qu'il y a dans la ville, à vous de visiter après tout. Ahah !
A la prochaine, en espérant que tout vous plaira !