Ce topic sera un topic de longue haleine, soit vous kiffez soit vous kiffez pas, prenez le temps de lire, ça me prendra le temps aussi d'écrire.
Salut les kheys, vu que je pense avoir une plume pas trop dégueulasse et un amour de l'écriture, j'ai décidé d'écrire une FIC RPG pour le fun vu qu'avec cette épidémie on est condamné à vivre dans un monde cyberpunk décadent où la pauvreté et la précarité sera à peine compensé par notre hyper connexion à internet. Je vais aussi m'inspirer sans aucun doute d'autres médias (et par inspirer je veux dire pomper sans vergogne), je vous laisse reconnaître les références au fil de l'eau.
Donc sans transition, voici donc le contexte : Nous sommes en 2077, et après avoir passé plusieurs années dans une SSII, un poste de VIE chez Talos Group s'est ouvert...à Singapour
Et vous avez été pris, la chance.
Mais avant que l'on discute un peu de votre recrutement des raisons pour lesquelles vous avez été recruté, j'en profite pour décrire la célèbre ville du Merlion, qui a radicalement changée 57 ans plus tard :
Description du contexte
Singapour, la célèbre cité-état à la dictature éclairée, était, est et reste la plaque tournante des échanges commerciaux de l'Asie du sud-est et par conséquent un hub portuaire, commercial et économique mondial. Grâce aux investissements calculés de l'élite chinoise de la Guerre Froide et son alignement sur le capitalisme, Singapour est passé en moins d'un demi-siècle d'un ancien comptoir britannique délabré au monument à la gloire du capitalisme qu'est Singapour en 2020.
Fast forward les années 2050, où Singapour, afin de contrer l'influence des mégacorporations omniprésentes comme Alphabet (el famoso Google), Toyota Foxconn (fusion des plus grandes entreprises respectivement du Japon et de Taiwan) ou encore le géant technologique chinois Huawei, et bien d'autres, le gouvernement singapourien se retrouve à la merci de ces différents groupes lobbyistes tout puissants, qui cherchent à obtenir la main-mise sur le gouvernement. Néanmoins, la famille Lee, descendants du célèbre Premier Ministre Lee Kuan Yew (le premier dictateur de l'île et celui à qui est due la modernisation de la cité) font tout ce qui est en leur possible pour garder leur modicum de pouvoir et indépendance singapourienne, notamment en conservant la fonction de Premier Ministre dans leur famille. Sur le plan géostratégique, la Chine et l'Inde menant une politique maritime extrêmement aggressive, ne cessent de menacer les eaux voisines de Singapour afin de rendre cette dernière tributaire à l'une, si ce n'est des deux puissances mondiales.
Et malgré la sûreté quasi absolue des lieux, des acteurs d'une nature bien moins officielles rôdent dans quartiers moins famés de la ville du Lion. Les triades, la pègre locale, les expatriés sans scrupules n'hésitent pas, dans ce contexte hyper-capitaliste, à infiltrer et à corrompre jusqu'aux plus hautes sphères de la société.
Evidemment, tout ces clashs n'ont conduits qu'à renforcer l'objectif des Singapouriens de faire de leur pays une puissance économique encore plus imposante. Pour se faire, une grande quantité de main d'oeuvre des pays voisin fut invitée à venir travailler dans le pays. Ce rush démographique a conduit le pays à se changer radicalement. Loin d'eux l'idée de tolérer la présence de favelas, bidonvilles ou autres constructions précaires qui, en plus d'endommager sévérement l'image du pays, empêcherait celui-ci de réprimer correctement toute forme de vices, délits et crimes commis dans le territoire, le gouvernement a entrepris la construction d'un ambitieux projet qui changeait la face de Singapour à tout jamais.
Description de la ville
Singapour n'a plus grand chose à voir avec la Singapour des années 2020, et plus que des mots, en voici une photo :
Le système des Shells
Les shells, c'est ni plus ni moins que les étages de cette superstructure conçue pour soutenir l'afflux gargantuesque de l'immigration locale d'il y a quelques années. Complètement terminée en 2071, le "Singapore Housing Entreprise for Legal Labor" ou SHELL pour faire plus court, est constitué de 3 étages :
Shell 1 : HDB City
L'on croirait que Shell 1 ne serait conçue que comme ville dortoir, constituée des fameux HDB (HLM singapouriens) où les habitants ne rentreraient que pour aller dormir, mais la réalité est bien plus complexe que cela. Certains quartiers ne sont en effet que des quartiers où la majeure partie de la population rentre après une dure journée de labeur (cf. photo), mais d'autres quartiers ont garder leur attractivité de jadis, notamment Geylang, qui reste la REFERENCE en néons rose, sauf que maintenant, les néons roses sont tout le temps allumés, bah oui, y'a plus de lumière qui entre.
Ici vous trouverez toute le milieu de la night abordable pour la plupart des gens, boîtes de nuits open bar, et bars, gérés souvent par des gens aux connections plus que douteuses. Vous trouverez également beaucoup de hawker centres (food courts traditionnels singapouriens) à la qualité très douteuse, des épiceries 7/11 ou familiale, et comme partout sur Singapour, des caméras dans toutes les rues, donc ne vous croyez pas dans une zone de non droit.
Ethniquement, c'est constitué en général des populations singapouriennes traditionnelles, l'immigration n'ayant pas vraiment changé le ratio de celle-ci. On trouvera donc une majorité d'indonésiens et de malais, ainsi que quelques chinois (Hokkien, ne parlent pas mandarin), de philippins, thaï, viet, et indiens.
Shell 2 : World Market
Monument à la gloire du capitalisme, le nom du Shell résume tout : Un centre commercial géant localisé à même la super structure (la plaque de béton séparant le bas du haut de la ville), Shell 2 fait la taille de la ville et est constitué de toutes les aménités que la ville peut offrir. Hyper-marchés faisant la taille d'un village, galleries marchandes faisant la taille d'une villes, Il y a même une galerie botanique pour ceux qui se sentent claustrophobes. .
Tout ce que vous voulez trouver, vous le trouverez. Des karaokés aux jazz clubs en passant par les boites de nuits un peu plus "clean", des petits souks traditionnels d'Arab Street et de Little India aux étals des marchands de Chinatown, des galeries commerciales bon marché à la Zara, C&A et H&M (la sainte trinité des prolos) aux illustres griffes d'Hermès, Miu Miu (:rire:) Louis Vuitton, et Fendi, tout est trouvable. Et encore, c'est parce que je suis trop pauvre pour connaître des marques plus chers que Fendi. L'on devinera où l'auteur se sape. Enfin, vous trouverez probablement la meilleure bouffe de la planète, très variée, de l'indienne à la malaisienne en passant par la chinoise, la japonaise et bien sûr américaine.
Très cosmopolite, vous trouverez de tout. Le tiers de la population singapourienne travaille à cet étage.
Shell 3 : New Singapore
Pour les plus fortunés, Singapour n'aura pas changé d'un poil; elle se serait juste rapproché des cieux, avait remarqué Thomas Ma, le fameux milliardaire et descendant du riche nain fondateur d'Alibaba (et la preuve vivante que la taille ne compte pas, seul le fric et la grosse bite comptent). La même ville vu d'en haut, Avec sa célèbre Marina Bay, son Orchard Road, et avec les différents quartiers ethniques... A la différence que la majorité d'entre eux, ainsi que les HDB (HLM singapouriens) ont été démolis pour laisser place à de nouveaux bureaux, ou encore à des communautés fermées sous la forme de condominium development exclusivement réservés aux nouveaux riches, qui sirotent leurs margharitas apportées par leurs "nannys" (=gouvernantes) philippaines à bord de leurs piscines privées. Le gouvernement a mis un point d'honneur à faire en sorte que la ville ressemble à une réplique de Singapour des années 2020, qui allie sobriété et écologie. Bien sûr, beaucoup de choses ont changé, mais on est très ressemblants.
Dans les bureaux ? La main d'oeuvre singapourienne est en marche.
Ingésclaves, jean-manageurs, techniciens, tous travaillent d’arrache-pied dans des tours de bétons, d'acier et de verre trempés pour développer et faire vendre les derniers produits financiers, high-tech ou industriels de leurs patrons. Bien sûr, leurs patrons eux, profitent du fait que leurs esclaves travaillent pour aller faire des dîners d'affaires dans les restaurants chics disposés ça et là aux berges des rivières artificielles. La chance
Nous y trouverons les deux prestigieuses universités NUS et NTU, se partageant le podium avec l'université de tokyo pour les meilleurs universités dans le monde, et figurant dans le top 15.
C'est ici que les locaux de Talos Group sont. Pour avoir une idée de la gueule que ça a, vous êtes en plein centre du quartier financier de New Singapore, le CBD :
Ethniquement, à part pour tout ce qui est services de bas niveau type techniciens de surfaces (c'est le terme cyberpunk ), gouvernantes et autres, vous trouverez une forte population chinoise (parlent mandarin pour la majorité sinon hokkien) qui constitue à peu près 50% des cadres que vous trouverez. Le reste se partage en partie égales avec les malais/indonésiens, et les tamouls indiens/sri-lankais (étrangement sur-représentés), et les autres ethnies d'asie du sud-est (qui seront souvent des gosses de riche de leur pays d'origine). Pour les autres origines, à savoir l'occident (et par occident je parle de tout ce qui est à l'ouest de l'asie, donc afrique, europe, amérique du nord/sud, et par abus de langage australie nouvelle zélande), c'est assez anecdotique. Les occidentaux sont en général représentés dans tout ce qui est industrie de service (entertainement, marketing, réceptionniste de luxe).