Le 29 août 2016 à 17:45:13 riku_ansem a écrit :
Raconte!
Je vais poster un personnage par jour, le fail en question ce sera le perso 7 
Rendez-vous vendredi pour vous foutre de ma gueule
Sujet :
Chronique des Mac Morgan, par Bigrat
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Déjà que là, tu t'en sors bien en évitant le game over 
tu as du cul de pouvoir changer la loi de succession 
Le 29 août 2016 à 21:16:34 riku_ansem a écrit :
Vendredi j'rentre en médecine donc je dis adieu à la vie pendant 1 an, j'pourrais p'tete pas lire la suite avant longtemps donc ça augmentera la plaisir !
c'est bizarrement cohérent avec le thème du nouveau DLC
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Tiens d'ailleurs c'est moi ou l'ia ne construit pas d'Hopital? Parce qu'en 100 ans de jeu j'en ai pas vu un seul c'est un peu logique vu le prix que ça coute et vu que l'IA dépense très vite son fric mais je me demandais si elle le fait si elle en a les moyens
IV. Orabilia Mac Morgan (940 – 981) 
Orabilia est la fille d’Apollonios Mac Morgan, lui-même fils d’Alastair Mac Morgan et petit-fils par sa mère du doux grec Apollonios Radenos de Dalmatie. Sa mère est Yolande de Ponthieu, duchesse de Normandie et descendante par sa mère des rois de Navarre.
En tant que femme, Orabilia n’était pas destinée à régner un jour, mais le décès de son frère Murray, alors seul enfant d’Apollonios, changea la donne. Quelques jours après le décès de Murray, Yolande donna naissance à Orabilia, et trois années plus tard elle donna naissance à une autre fille, Kirstin.
Mais Apollonios, le dernier enfant d’Alastair Mac Morgan, était mort de la peste quelques jours avant la naissance de sa seconde fille… et Yolande mourut exactement neuf mois après avoir accouché de Kirstin. Les deux fillettes se retrouvaient orphelines, et leur dernier parent proche, leur grand-père Alastair, mourut peu après, déprimé et abattu par une longue maladie.
Alastair avait toutefois eu la présence d’esprit de modifier in extremis la loi de succession de ses fiefs, ce qui permit à Orabilia, qui venait d’hériter du duché de Normandie de sa mère, d’hériter des comtés de son grand-père. La Normandie héritait donc des comtés de Ross, Caithness, Buchan, Atholl et Fife, situés dans le nord de l’Écosse. Le roi de Jorvik ne voyait pas d’un bon œil le départ de ces fiefs de sa zone d’influence, mais il ne pouvait lutter contre le roi de France, Gotzelo II Welf, qui voyait la sienne s’agrandir d’autant et était prêt à la défendre, armes à la main.
Une régence s’installe alors, la Duchesse de Normandie étant encore bien trop jeune pour régner. N’ayant pas son mot à dire, Orabilia voit son régent prendre activement part dans la guerre civile française de 947 – 950 qui verra la destitution et l’exil de Gotzelo, remplacé par Charles Taillefer, comte de Flandre, devenant roi sous le nom de Charles III.
Orabilia est élevée dans une cour étrangère, principalement par des Français. Les Écossais sont minoritaires à sa cour, et ses proches et ses vassaux font tout pour franciser la jeune femme. C’est une réussite car l’on constate bientôt une évolution dans le caractère de la fillette : elle dont la langue maternelle est pourtant le gaélique écossais ne s’exprime quasiment plus qu’en français, et ce sans le moindre accent. Elle ne cache cependant pas la fierté de ses racines highlandaises et, pour son douzième anniversaire, s’octroie le titre de Duchesse de Moray, afin de ne jamais oublier d’où elle vient.
En décembre 954, le roi Lothaire III d’Italie et de Lotharingie décède de la petite vérole. Si la Lotharingie est officiellement une monarchie élective et permet donc l’élection d’un bon chrétien, l’Italie, elle, a une succession héréditaire et strictement agnatique. Or, Lothaire III n’a eu que 5 filles – toutes mortes lors de la terrible épidémie de peste – et n’a qu’un seul descendant en vie, une jeune femme, exclue du trône par son sexe. En outre, Lothaire III n’a plus de frères ni de sœurs, mais il lui reste un neveu. Ce neveu, c’est Uzur Andjogli, un chef de guerre couman païen de 34 ans. Voici comment, au milieu du dixième siècle et alors qu’Orabilia n’avait pas encore quinze ans, le cœur de l’Europe – une bande de terre allant de la Frise à Rome et englobant quelques possessions d’outre-mer, notamment la région d’Alger – devint une terre soumise à la foi d’un vulgaire païen.
Pour tenter de faire revenir le puissant royaume d’Italie dans le chemin du Christ, le pape prêcha la première croisade et fonda les ordres sacrés de Santiago, des Teutoniques, des Hospitaliers et de Calatrava. Puis, le pontife appela à la croisade pour reprendre… non pas le royaume d’Italie lui-même, mais bien les possessions du païen dans le royaume d’Aquitaine, soit les deux comtés d’Auvergne et du Gévaudan. Personne ne comprit pourquoi le pape n’avait pas ciblé l’Italie, le cœur de l’Europe, comme cible de cette première grande guerre sainte majeure de l’histoire de la chrétienté.
Pas fou pour autant, Uzur accepta immédiatement de renoncer à ses croyances païennes et se convertit au christianisme, la religion de sa mère. Mais les seigneurs chrétiens étaient prêts à en découdre, alors la croisade fut-elle détournée : la cible serait bien en Aquitaine, mais ce ne serait ni l’Auvergne ni le Gévaudan, mais bien la Gascogne, tombée entre les mains d’al-Andalus dix ans plus tôt. Finalement, le combat n’opposerait pas les chrétiens aux païens, mais bien les chrétiens aux mahométans.
Les premières arrivées de soldats mirent une année à se faire. Lorsqu’enfin les chrétiens franchirent la frontière gasconne, Orabilia venait de fêter sa majorité. La régence fut abolie : la jeune franco-écossaise devenait enfin pleine maîtresse de ses possessions. Elle trouva facilement un bon parti, qui accepta de l’épouser matrilinéairement – car elle tenait plus que tout à la préservation de son nom dynastique –, un certain Hildebert Capet, fils de feu le duc Robert d’Orléans (mort de la peste en 938).
Orabilia voulut prendre personnellement part à la croisade. Avec deux mille soldats, venus de Normandie et d’Écosse, elle participa au siège d’Armagnac, mais dut bientôt regagner la Normandie pour mener à bien sa grossesse. Quelques mois plus tard, Orabilia donna naissance à une magnifique petite fille, union du sang des Mac Morgan et des Capet. Mais la Faucheuse ne laissa pas de répit à la petite famille, car le pauvre Hildebert Capet trépassa quelques semaines plus tard des suites d’une intoxication alimentaire après avoir forcé sur de la viande avariée.
Orabilia épousa en secondes noces Albrecht Welf, fils bâtard du duc Albrecht de Souabe. Le duc de Souabe était en effet pressenti pour succéder au roi Filibert de Germanie ; s’attirer ses bonnes grâces pouvait alors permettre la possibilité d’un allié puissant à moyen terme. Parallèlement à cet événement, les chrétiens remportaient une éclatante victoire et repoussaient les mahométans au-delà des Pyrénées.
Le duc consort Albrecht Welf mourut à son tour de la variole en novembre 965. Elle épousa en troisièmes noces Amaury, un bâtard carolingien issu des amours interdits entre la duchesse carolingienne Gisèle de Hollande et l’évêque Amaury de Laon, dit le Troubadour. Quelques semaines après son mariage avec Amaury, Orabilia donna naissance à Albertine, enfant posthume de son deuxième mari.
Cette même année 966 vit la christianisation du roi de Suède, Ragnar l’Araignée. Une violente guerre civile éclata entre les Suédois de Suède et ceux d’Angleterre (la Suède ayant fini par intégrer le royaume de Jorvik, ce dernier étant resté fortement attaché au paganisme norrois).
Orabilia tente alors d’étendre ses possessions au sein du royaume de France. En s’alliant avec le comte de Champagne, le duc de Bourbon et le roi d’Italie en fiançant ses enfants, elle parvient à agrandir considérablement ses territoires en s’emparant d’une partie du Valois et d’une partie des Flandres, jusqu’à ce que le roi de France lui-même intervienne en déclarant la paix du royaume pour empêcher la duchesse de Normandie d’amasser encore plus de terres et de richesses.
La duchesse de Normandie se met alors à rêver de grandeur : elle se voit bien reine de France… La première femme dans l’Histoire à ceindre la couronne des Francs ! Elle se met alors à rechercher des soutiens, discrètement, au sein des vassaux français. Elle distribue cadeaux, gages d’amitié, et se sert de ses enfants pour forger des alliances. Malheureusement, la duchesse est atteinte de la goutte, goutte qui la fait de plus en plus souffrir. Le 9 juillet 981, la maladie a finalement raison de la plus puissante vassale du royaume de France.
J'avoue, beau retournement de situation 
Elle a bien géré la petite 
Ahah pas mal, la dynastie parvient à survivre 
et sinon oui, les améliorations des hôpitaux coûtent très chère, alors certes c'est logique que les hôpitaux poppent pas partout, mais je pense que le coût reste astronomique, et je pense que certaines régions du monde arabo-musulman devraient avoir des hopitaux de bas level, parce que bon c'est pas qu'ils avaient un système de médecine bien développé, mais un peu quand meme
Le 30 août 2016 à 17:09:24 Dewolfeur a écrit :
Pourquoi avoir caché les frères et sœurs?
Pour pas spoiler qui hérite
Le 30 août 2016 à 20:27:17 Bigrat a écrit :
Le 30 août 2016 à 17:09:24 Dewolfeur a écrit :
Pourquoi avoir caché les frères et sœurs?Pour pas spoiler qui hérite
ça pue la succession où tous les frères et soeurs vont toucher l'héritage l'un après l'autre
V. Albert Mac Morgan (960 – 989) 
Fils de la duchesse de Normandie Orabilia Mac Morgan et de son second époux, Albrecht Welf ; petit-fils par son père du roi Albrecht de Germanie, Albert Mac Morgan n’a que 21 ans au décès de sa mère. Il hérite alors du considérable duché de Normandie et du duché de Moray, et devient le plus puissant vassal du royaume de France.
En 982 – 983, une grande révolte éclate contre le Duc, les vassaux normands se rebellant contre lui. Albert fait alors appel à ses troupes écossaises pour le sortir de ce mauvais pas, mais c’est véritablement son ami et allié, Amaury de Champagne, qui le sauve en envoyant quatre mille hommes à son secours. Les vassaux normands rebelles sont punis par la confiscation de leurs titres ; Albert décide de les conserver pour lui-même. Devant la pression du roi de France, qui voit en Albert un homme de plus en plus puissant et dangereux, ce dernier est cependant contraint de se débarrasser de ses comtés écossais en les confiant à des vassaux. Les Mac Morgan perdent alors toutes leurs possessions directes en Écosse mais conservent la suzeraineté de ces fiefs historiques.
Pour raffermir l’alliance avec Amaury de Champagne, Albert épouse sa nièce en mars 985. Le calcul est avant tout politique : Amaury n’a jamais été marié, n’a pas d’enfant, a fait vœu de célibat, et n’a ni frère ni neveu… A sa mort, ce sera la jeune Mascarose qui héritera de la riche et florissante Champagne, et après elle, ce sera le petit Mac Morgan à qui son ventre donnera bientôt la vie.
En 987, Albert est l’un des premiers à répondre avec enthousiasme à l’appel du pape Clément III pour aller libérer la Terre Sainte du joug des mahométans. Il débarque dès 988 et aide les troupes italiennes, menées par le pape et le doge de Venise, à remporter plusieurs sièges. Le 17 avril 989, Albert croit voir des navires alliés accoster à quelques centaines de mètres du campement des croisés. Immédiatement, il prend quelques cavaliers comme escorte et file à la rencontre… d’un groupe de pillards vikings ! Les sauvages du nord se croient attaqués et ripostent en ouvrant le feu, et le duc de Normandie meurt sous les flèches des païens en Terre Sainte.
Cet échec critique
Les magnus ne sont donc pas tous mort
Magnus: ressurection, j'ai rien d'autres à dire
Sujet :
Chronique des Mac Morgan, par Bigrat