Barbarella
réalisé par Roger Vadim
avec Jane Fonda, Ugo Tognazzi, David Hemmings
genre : préliminaires
durée : 1h38
pays : USA
année : 1968
Synopsis :
En l'an 4000, l'astronaute Barbarella, alors en vacances, se voit confier par le président de la Terre une mission spéciale. Elle doit retrouver Durand-Durand, un savant disparu il y a quelques années, inventeur de l'arme absolue, qu'il veut vendre à une planète ennemie.
Mon avis
Cela fait maintenant plusieurs années que j'ai Barbarella en ligne de mire et Dieu que ce film tient ses promesses. Alors oui, avouons-nous le tout de suite, ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais quel joyeux bordel !
Faut dire que c'est tellement kitch et daté que ça en devient franchement drôle (même si je pense que ça devait l'être également à l'époque). Chaque scène c'est plus ou moins la même chose, Barbarella arrive dans un environnement en latex et carton pâte, elle rencontre un type, elle couche avec lui, pour expérimenter le sexe sans pillule (ce qui lui permet de résoudre tous les problèmes du monde), elle se fait capturer, elle tombe dans un autre environnement avec encore plus de carton pâte et de latex...
Si ce n'est pas fabuleux ?
Mais le plus fabuleux, c'est la scène d'introduction, on voit Barbarella enlever sa combinaison, on voit ses mains (moarf), puis ses cuisses, puis sa tête (vous sentez l'intérêt grandir), elle est nue, elle flotte dans son vaisseau, les lettres du génériques cachent son corps et là... subrepticement : ses seins ! Je suis comblé ! Je ne pensais pas voir les seins de Jane Fonda un jour ! Voilà chose faite ! On notera le président qui lui dit qu'il n'est pas la peine qu'elle s'habille... Vil coquin !
Le personnage est génial, il est nul, il ne sert à rien, elle ne sait ni se battre et n'est pas intelligente non plus... le seul truc qu'elle sait faire, c'est de déshabiller et baiser. Comme dans la vraie vie !
Mon prof d'histoire de l'art au lycée nous en avait parlé, du coup je l'avait vu, et j'avais assez adoré.
Pour les seins de Fonda, il me semble qu'on les voit aussi dans Le retour, quand elle couche avec John Voight.
J'irai voir !
"genre: préliminaires"
Putain
La voix de bourge qu'elle a en VF
Cet accent est un peu sexy. C'est pas un accent anglophone ?
L'actrice se double elle-même : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Barbarella_(film)#Distribution
Je sais qu'elle se double elle-même.
Je m'attendais à un léger accent US, mais c'est plus proche de la voix de NKM dans les Guignols.
http://www.dailymotion.com/video/x18jyhc_nkm-dans-les-guignols_tv?GK_FACEBOOK_OG_HTML5=1
Un remake dans les tuyaux, Sydney Sweeney reprend le rôle : https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Sydney-Sweeney-sera-la-star-du-nouveau-film-Barbarella
Si quelqu'un se chauffe pour créer le nouveau topic...
hâte de voir ça avec les mentalités de 2022, ça sent le naufrage à plein nez
Le remake d'un film sexy dans une époque puritaine
Ce sera un film en forme de "vengeance idéologique" qui va faire un four comme à chaque fois.
Les fans d'Euphoria seront là day one. Ainsi que les amateurs de sculpture.
Nul à chier, malgré une musique et une DA sympas. Je retiendrai peut-être la scène des poupées anthropophages, cela dit, pour m’avoir rappelé les heures les plus sombres de mon enfance.
Sinon, Barbarella qui passe tout le film à offrir son cul à des mecs pour les remercier, on en parle ? Pour le coup, je suis curieux de voir ce que va donner le remake à l’ère Metoo (probablement de la merde mais je suis joueur, donc je demande à voir).
Ça fait partie de ces films dont je ne saurais pas dire si je les ai apprécié au premier ou au second degré, un peu comme Un Million d'années avant J.C. lui aussi particulièrement kitsch et racoleur mais très attachant.
Le propos a pris un très méchant coup de vieux pourtant ça tenait à pas grand-chose, il aurait suffit que l'héroïne soit un peu plus volontaire au lieu d'être juste ballotée d'un péripétie à l'autre. Même le fait qu'elle couche avec tous les autres personnages n'aurait pas été un problème s'ils avaient assumé d'en faire un personnage qui assume vraiment sa sexualité plutôt que ce cliché éculé de sainte-nitouche initiée au sexe par un homme.
Je trouve par contre la DA assez stylisée pour passer assez bien encore aujourd'hui, mieux qu'un Planète interdite par exemple.
Ah, et je serais curieux de savoir si Moizi assume encore son commentaire initial