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Cinéma

Sujet : Jeanne Dielman - Chantal Akerman
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cain_hamilton
Niveau 10
08 octobre 2015 à 00:17:31

Titre (complet) : Jeanne Dielman 23, Quai du commerce, 1080 Bruxelles
Réalisatrice : Chantal Akerman
Nationalité : Belgique
Genre : Drame
Durée : 3h21
Date de sortie : 21 janvier 1976
Avec : Delphine Seyrig, Jan Decorte, Henri Storck
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Synopsis :

Ce film a pour sujet le quotidien à horaire fixe d'une Bruxelloise, mère d'un garçon de seize ans, veuve et encore jeune, qui se prostitue, sur rendez-vous, chez elle. Elle s'est enfermée dans une vie sans plaisir jusqu'au jour où il s'impose.
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Mon avis :

J'avais la curiosité de voir ce film car on m'en avait parlé comme étant le père spirituel d'Amour de Haneke. Et ce n'est pas faux, bien qu'il ne s'agit que d'une influence. C'est une oeuvre particulière à aborder, il faut savoir ce que l'on va voir. Car on parle tout de même d'un film qui passe plus de la moitié de son temps à filmer en plan fixe une femme au foyer faisant les activités "les plus banales" du monde. L'ennui se fait forcément ressentir au bout d'un certain temps. Mais étonnamment, cela arrive au bout d'un certain temps, car la fascination que nous pouvons avoir à l'égard de ces plans qui présentent la maison permet de nous tenir éveillé. On s'intéresse aux mêmes décors pour une raison qui nous échappe et nous découvrons progressivement les activités de cette femme jusqu'à une fin qui entre en opposition avec le reste, mais qui était inévitable.

cain_hamilton
Niveau 10
08 octobre 2015 à 00:24:47

https://www.youtube.com/watch?v=Fboo6pBlA-c

Untrucadire
Niveau 10
08 octobre 2015 à 00:29:58

Parfait début de topic [[sticker:p/1kkh]]

Broulalaradine
Niveau 10
08 octobre 2015 à 15:33:43

Le cinéma, parlons en justement.

[[sticker:p/1kkl]]
cain_hamilton
Niveau 10
08 octobre 2015 à 18:00:46

Le cinéma c'est bien. :oui:

resolution
Niveau 24
04 juin 2018 à 04:30:15

J'aime beaucoup le cinéma de Chantal Akerman et ce film ne déroge pas à la règle. Il est la preuve que l'on peut faire du cinéma « militant » (ici féministe) sans tomber dans le pathos, le tire-larme avec toute l'absence de subtilité et le manichéisme qui vont avec. Akerman livre ici un film radical, déjà par sa durée, près de 3h20, mais surtout par son sujet, le quotidien d'une femme au foyer qui fait tout pour son fils unique. On se doute bien que ce quotidien n'est en rien palpitant, aller faire les courses, faire à manger, cirer les chaussures du son fils, faire son lit... faire le tapin pour payer la bouffe... bref la routine.

Mais représenter ça au cinéma et l'étirer pour que chacune de ces scènes soit quasiment en temps réel (faut la voir éplucher ses patates, se laver, verser de l'eau dans son café... c'est long), c'est politique et ça fait sens. Comme disait Godard filmer le quotidien des gens (surtout comme ça, aussi longtemps, en plan séquence fixe), c'est envoyer un message au spectateur, un message qui dit que lui aussi est important puisqu'il peut se voir à présent, lui et sa vie au cinéma. C'est finalement bien plus intéressant et important que tout un tas de choses spectaculaires qui n'arrivent jamais et qui ne parlent à personne. Là on parle de ta vie. Mais là où ça fait encore plus sens, c'est que si l'on décrit le synopsis, forcément on va se dire que c'est chiant quelqu'un qui épluche des patates pendant plus de trois heures...

Sauf que, coup de théâtre, si regarder quelqu'un vivre sa vie faite de routine t'emmerde, c'est peut-être que sa vie est emmerdante, sa vie de femme au foyer (d'où la critique féministe de la société, avec laquelle on peut être d'accord ou non, mais là la démonstration par l'absurde fonctionne très bien). Mais j'irais même au-delà en disant que c'est toute forme de vie bien normée, bien calibrée, qui peut être dénoncée ici. Tous ces gens qui ne font que métro, boulot, dodo peuvent voir ici une représentation de leur vie. Et s'ils trouvent le film chiant, le problème ne vient pas du film, mais de leur vie... On peut difficilement reprocher à un film de montrer le réel, le quotidien... Si l'on veut faire preuve d'intelligence il vaut mieux s'en prendre aux causes (la vie routinière d'une grande partie de la population), qu'aux conséquences... (un film qui montre cette vie routinière)

Cependant, le film n'est pas ennuyant, j'avais vraiment peur de la durée car je dois avouer que tout ce qui fait plus de deux heures me fait un peu peur, surtout que là je savais qu'il ne se passait rien du tout pendant plus de trois heures. Il n'est pas ennuyant car Akerman a bien compris que lent ne veut pas forcément dire ennuyant. Elle sait couper juste quand il faut avant que ça ne devienne trop long, mais en ayant toutefois laissé le plan durer assez longtemps pour transmettre la détresse de cette femme au spectateur.

D'ailleurs j'aime beaucoup la gradation dans le film. Le premier jour tout se passe parfaitement bien, le deuxième elle laisse brûler des patates, le troisième elle doit refaire du café... On sent que quelque chose ne va pas... On sent que c'est lié à sa vie pénible et inintéressante... Et c'est là que je rapprocherais ce film d'un film de Haneke. Chez Haneke on sait jamais réellement les raisons qui poussent untel ou untel à agir de telle ou telle façon... On n'a que des pistes, des suppositions... Un peu comme dans la vraie vie comme il le dit lui-même. Là, c'est pareil. On ne sait jamais quelles raisons peuvent amener à conduire à cette fin, on ne peut supposer.

D'ailleurs à titre personnel j'ai adoré parcourir cet appartement puisque vu qu'on s'y attarde, il finit par être familier. On reconnaît la décoration kitch, la tapisserie moche, etc. C'est froid, mais on s'habitue... D'ailleurs plusieurs pièces ressemblent vraiment à celles des maisons de mes grands-parents, ce qui ne fait, pour moi, que renforcer l'authenticité de la chose.
Bref, c'est un film fascinant et d'une grande force.

AllSunny
Niveau 31
04 juin 2018 à 13:05:48

Je n'ai vu que le début pour l'instant, malheureusement, mais je me souviens que les gestes de cette femme était très maniérés, au point de faire preuve d'une certaine artificialité voulue pour arriver à la représentation d'une réalité. Il y a un vrai jeu d'acteur je veux dire, ce n'est pas l'imitation d'une caméra cachée.

resolution
Niveau 24
04 juin 2018 à 13:14:41

Le 04 juin 2018 à 13:05:48 AllSunny a écrit :
Je n'ai vu que le début pour l'instant, malheureusement, mais je me souviens que les gestes de cette femme était très maniérés, au point de faire preuve d'une certaine artificialité voulue pour arriver à la représentation d'une réalité. Il y a un vrai jeu d'acteur je veux dire, ce n'est pas l'imitation d'une caméra cachée.

Ben elle a clairement des toc et pas qu'un peu. Non ce n'est pas un jeu naturel.

PoucavePuceau
Niveau 40
15 avril 2020 à 13:32:25

Voilà comment va débuter ma critique :

De l'allégorie du vide par Chantal Akerman

Je me permettrais d'ailleurs de mettre ce sketch mythique des Inconnus qui m'a sauté aux yeux au fur et à mesure que le temps se déroulait :

https://www.youtube.com/watch?v=kpVnkCa9Ov4

Ah cette bonne vieille Thereza qui dénonce tant de choses et notamment avec génie tous les travers qui peuvent se produire dans le Septième Art. L'art, un terme fourre-tout où les esprits les plus et moins brillants se côtoient sous la même bannière et où certains ont le don parfois de se payer la tête des spectateurs en créant un matériau éhonté planqué sous un emballage d'intellectualisme. Le terme de matériau conceptuel est quelque chose qui me plaît en fervent opposant de l'uniformisation du cinéma que l'on voit surtout de nos jours avec les recettes utilisées ad vitam aeternam par Hollywood. Je n'aime pas ce qui est rébarbatif et je suis toujours le premier intéressé quand un personnage ambitieux se lance dans un projet underground, qui ne rameutera pas les foules, mais qui par sa grâce et son audace me plairont. Je pense aux expérimentations de Solomon Nagler, de Stan Brakhage ou de Pierre-Luc Vaillancourt. Bizarre, déjanté mais j'étais conquis par une autre facette du Septième Art. Hors là, Jeanne Dielman me propose quoi ? Suivre le quotidien monotone d'une veuve prostituée à ses heures perdues qui doit s'occuper d'un enfant. Bien ! Connaissant sa réputation et ayant un concept qui me parle, je me lance. Et donc que dire ? Bah rien, il n'y a strictement rien à dire. Je ne réduis pas seulement cela au niveau scénaristique, entendons nous bien. Un film n'a pas besoin d'avoir un scénario pour nous raconter quelque chose sauf que ici, c'est le néant le plus total. C'est un peu comme si j'avais contemplé bêtement un mur blanc et qu'on me demande ensuite ce que j'en ai pensé. En gros, c'était exactement comme Thereza et ma main au feu que Les Inconnus ont dû se servir de ce film pour se foutre ouvertement de la tronche de ces cinéastes qui se foutent ouvertement de notre tronche.

Alors, là où je rejoindrai les nombreuses critiques que j'ai pu lire un peu partout, c'est sur l'aspect de la femme à domicile qui est engoncée dans une vie rythmée par le métro-boulot-dodo. On peut assister à sa détresse tout le long de cette "histoire". Jamais elle ne sourit, jamais elle ne rit. Elle a atteint un stade fataliste où elle n'attend plus rien de la vie, où elle subit le temps qui passe. C'était une chouette idée mais là où je ne suis pas d'accord et c'est là qu'est la faille, c'est comment parvenir à convaincre le spectateur par ce choix de mise en scène ? Le concept se suicide de lui-même, dès le départ. Je reprendrai les propos que j'ai lu au-dessus. On est tous d'accord que l'on tient là un film chiant suivant une vie de routine emmerdante mais pourquoi étendre ça à toute forme de vie bien normée ? Pourquoi un métro-boulot-dodo serait automatiquement synonyme de vide et d'emmerde ? On sélectionne juste le salarié qui travaille dans un bureau de 9h à 18h à classer des dossiers ou un self-made man qui a ouvert une start-up qui fonctionne bien et dont le métier le passionne ? Il faudrait savoir parce que là si c'est bien ce que Akerman dénonçait, ça n'a aucune raison d'être. Et puis, une autre phrase qui m'a fait bondir : "Et s'ils trouvent le film chiant, le problème ne vient pas du film, mais de leur vie...". Donc si je lis bien ça au sens littéral, si on ne se fait pas chier devant, c'est que notre vie est stimulante car voir le quotidien à mourir d'ennui de cette pauvre Jeanne ne pourrait que nous tenir en attention. Tiens, ça me fait penser que je vais devoir montrer ça à quelques connaissances qui travaillent dans l'événementiel ou en politique et dont chaque jour ne ressemble pas à l'autre. On va voir si ils vont me dire que le projet là est novateur et plus que convaincant.

D'ailleurs, je vais même aller plus loin dans la situation et reprendre le métro-boulot-dodo en lui-même. Est-ce que tout être imbriqué dans ce moule qui a pratiqué une introspection sur lui-même en a conclu que sa vie était fade et ennuyante ? Et si leur vie, malgré tout, leur plaisait ? Bravo, on n'y avait pas pensé à celle-là ! Et si les actes qu'ils pratiquaient leur plaisaient, tandis qu'ils mourraient d'ennui à regarder ça devant un écran ? Je vais prendre mon cas. J'adore cuisiner et chaque séance en cuisine est une vraie partie de plaisir. Par contre, observer quelqu'un faire ça pendant 45 min sans que je ne fasse rien d'autre, ça me pomperait grave. Pareil, j'aime jouer au bowling mais si je devais m'asseoir et regarder sans participer, ça m'ennuierait. Et voilà, tout ce dont elle parlait se ramasse complètement par terre car au mieux, elle ne ciblera qu'une mince partie de la population. Encore faut-il que celle-ci s'identifie à une prostituée veuve ayant un enfant unique et pas dit que cela se fera avec panache.

Certes, j'ai trouvé une certaine beauté mélancolique dans cet appartement et dans un premier temps, j'ai aimé contempler ces pièces exiguës, mais après 30 min, on a un peu tout vu. Trente minutes sur 3h20 tout de même ! En coupant la moitié de la durée, le propos en serait revenu au même à mon goût. S'il y a bien quelque chose qui m'exaspère grandement dans le cinéma, c'est quand je suis pris pour un imbécile et ce Jeanne Dielman m'a considéré comme tel. Non, regarder quelqu'un préparer des cordons bleus ne me parle pas ! Non, regarder quelqu'un se laver ne me plaît pas ! J'adore les films réalistes car je ne tiens pas toujours à m'évader mais là juste non, on est dans la caricature type que Les Inconnus dénonçaient. Même dans l'aspect minimaliste qui me plaisait, tout se dissout au cours du temps puisque l'on aura déjà tout vu après 30 minutes.

Donc pour que j'en vienne à jouer sur mon téléphone devant, que je me coupe les ongles de pieds, que je parle à des potes sur Messenger tout en allant sur des réseaux sociaux pour aller jusqu'à hésiter de passer un appel groupé tout en laissant tourner le film en continu, c'est que vraiment rien n'est à sauver dans ce fouillis à mes yeux. Je vous félicite quand même de ne pas avoir eu cette désagréable sensation d'avoir perdu 3h21 de votre temps de vie en appréciant le travail de Chantal Akerman mais moi ce que j'apparente là a une escroquerie n'est pas passé.

Pouerte7
Niveau 10
03 décembre 2021 à 21:14:29

J'ai regardé à reculons, 3h14 ça me paraissait long surtout après avoir vu L'homme à la valise qui ne m'avait pas vraiment convaincu même si je comprends son cinéma. Déjà j'aime Delphine Seyrig, sa voix, son jeu, elle est belle. Dans Muriel ou le temps d'un retour elle m'avait particulièrement plu. Je ne vais pas répéter ce qui a été dit et sans doute mieux que je ne l'aurais fait, un film de long plan fixe pas de hasard tout cela est réfléchi, elle joue avec le temps, l'espace et puis le cinéma c'est ça au fond du temps et de l'espace : 24 images par seconde et du vide entre chaque photogramme. Ma scène préférée se trouve à la fin, elle permet une autre approche de l'oeuvre comme si j'avais mal vu ou lu, car la fin (longue) nous laisse le temps à l'interrogation et on se repasse le film dans la tête, même là après avoir brisé sa boucle et puis quoi ? L'attente et rien.

Chantal Akerman ne manque pas non plus d'humour (noir), elle zappe une certaine scène que le spectateur curieux, on va dire, aurait aimé voir, mais c'est pour mieux nous la bazarder à la fin. Bien sur on est presque déçu, c'est comme si elle nous chucotait : vous vous attendiez à quoi ?

Pouerte7
Niveau 10
03 décembre 2021 à 21:23:56

Sinon j'ajoute que son cinéma est plus subtile que reprendre les codes du cinéma documentaire comme un cinéma objectif : regardez et vous comprendrez. Au contraire elle construit presque en contrepied, elle dirait plutôt : regardez peut être vous arriverez à un début de commencement de compréhension mais là encore ce n'est pas certain.

Pouerte7
Niveau 10
04 décembre 2021 à 14:17:17

Regardez le c'est un grand film et important dans l'histoire du cinéma.

OGrandRutten
Niveau 45
04 décembre 2021 à 17:30:03

Je salue ta dévotion Pouerte, le dernier a déterrer ou créer des topics de films de patrimoine, tout en sachant qu'ils ne sont jamais lieu de conversation.. franchement respect.

Tu m'donnes presque envie de commencer Akerman. :hap:

Pouerte7
Niveau 10
04 décembre 2021 à 20:00:32

Merci :ange:
Je me dis qu'il y aura bien quelques personnes qui liront.

Je te conseille de commencer par un court d'elle, après tu vois.

OGrandRutten
Niveau 45
05 décembre 2021 à 16:49:14

Oui mais ça devient difficilement un dialogue, vu le peu d'anciens encore actifs pour en discuter. J'trouve qu'on passe a coté d'un truc..

J'te dirais quand j'commence, j'suis entre Rossellini, Murnau, Clair, Wilder, Tourneur, Zviaguintsev et les sorties récentes.. j'essaie de finir 2 ou 3 réals de la liste pour faire de la rotation avec Akerman (donc en gros tu verras pas d'Up sur un topic d'Akerman avant 2022). :ok: :hap:

OGrandRutten
Niveau 45
06 décembre 2022 à 10:35:03

"Donc pour que j'en vienne à jouer sur mon téléphone devant, que je me coupe les ongles de pieds, que je parle à des potes sur Messenger tout en allant sur des réseaux sociaux pour aller jusqu'à hésiter de passer un appel groupé tout en laissant tourner le film en continu, c'est que vraiment rien n'est à sauver dans ce fouillis à mes yeux. Je vous félicite quand même de ne pas avoir eu cette désagréable sensation d'avoir perdu 3h21 de votre temps de vie en appréciant le travail de Chantal Akerman mais moi ce que j'apparente là a une escroquerie n'est pas passé."

J'rigole encore sur ce commentaire de PP. Vivement les prochains. :hap:

Serval94
Niveau 57
06 décembre 2022 à 12:26:04

Deux ans avant sa consécration, dur. Il a pas été visionnaire sur ce coup, le PP. https://image.noelshack.com/fichiers/2022/02/2/1641905454-zqdqdqz.jpg

OGrandRutten
Niveau 45
06 décembre 2022 à 13:11:50

Le 06 décembre 2022 à 12:26:04 :
Deux ans avant sa consécration, dur. Il a pas été visionnaire sur ce coup, le PP. https://image.noelshack.com/fichiers/2022/02/2/1641905454-zqdqdqz.jpg

Clairement. :hap:

En meme temps, il est précurseur d'une vague d'avis a venir. Parce que je remarque que le top S&S a clairement jouer son role de médiateur. Y'a une sacrée émulation pour découvrir ce film mtn.. (ma copine par exemple, veut mater la filmo d'Akerman mtn, alors que j'l'ai tannée avant l'été pour qu'elle s'y mette :hap:)

Et qu'évidemment, il va en laisser beaucoup sur le carreau comme PP. :-d

Tikhey
Niveau 10
06 décembre 2022 à 13:15:14

https://www.liberation.fr/culture/jeanne-dielman-elu-meilleur-film-de-tous-les-temps-une-breche-bienvenue-20221205_IR6JZPLGIVEZTPBVIP7KLOO37Q/

Meilleur film de tous les temps rien que ça https://image.noelshack.com/fichiers/2022/02/2/1641905454-zqdqdqz.jpg

Pouerte9
Niveau 10
06 décembre 2022 à 14:02:42

Il n'y a pas de meilleur film de tous les temps, à la limite on peut mettre Persona qui s'approche le plus de l'idée que l'on se fait de l'art et encore ce n'est pas moi qui le dit mais Varda.

Sinon oui chef d'oeuvre et son apport au cinéma est immense.

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Sujet : Jeanne Dielman - Chantal Akerman
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