Date de sortie : 8 février 2017 (1h 59min)
De : Claire Simon
Avec : acteurs inconnus (:hap:)
Genre : Documentaire
Nationalité : Français
C'est le jour du concours.
Les aspirants cinéastes franchissent le lourd portail de la grande école pour la première, et peut-être, la dernière fois.
Chacun rêve de cinéma , mais aussi de réussite . Tous les espoirs sont permis, toutes les angoisses aussi. Les jeunes gens rêvent et doutent .
Les jurés s'interrogent et cherchent leurs héritiers .
De l'arrivée des candidats aux délibérations des jurés, le film explore la confrontation entre deux générations et le difficile parcours de sélection qu'organisent nos sociétés contemporaines .
https://www.youtube.com/watch?v=eR2uNgPe3tw
T'as pas vu ça à la fac par hasard ? Dans la mienne y a des pub partout pour le film.
C'est basé sur la Femis. En tout cas le sujet m'intéresse pas mal. J'espère que des étudiants du forum pourront également le voir pour apporter leur regard sur ce travail docu.
Le 07 février 2017 à 21:41:51 Stoekyo a écrit :
T'as pas vu ça à la fac par hasard ? Dans la mienne y a des pub partout pour le film.
Nope, je l'ai découvert sur le programme hebdo des sorties.
Ça a l'air pas mal, j'essaierai d'y aller si il passe.
Je passe mon temps à confondre Claire Simon et Claire Denis quand je vois un film en programmation.
La fémis forme donc à faire des films sur l'école. hmmmm passionant
Le 07 février 2017 à 21:47:38 ChapelleRothko a écrit :
La fémis forme donc à faire des films sur l'école. hmmmm passionant
Comme les profs de philo un peu.
Le synopsis avec les Risitas
https://youtu.be/eR2uNgPe3tw?t=1m46s Ya pas beaucoup de diversité
Le 07 février 2017 à 22:00:19 DersouOuzala a écrit :
Le synopsis avec les Risitas
https://youtu.be/eR2uNgPe3tw?t=1m46s Ya pas beaucoup de diversité
ça me fait rire car j'étais parti à la porte ouverte de la femis et on était 2 pas blancs (moi et une renoie mais une renoie kinder surprise)
c'était assez déroutant
Le 07 février 2017 à 21:43:50 AllSunny a écrit :
Je passe mon temps à confondre Claire Simon et Claire Denis quand je vois un film en programmation.
Ah merde je me suis fait avoir
Après c'est vrai que c'est bizarre de le faire sur la Femis, c'est pas comme si il y avait en France des tonnes de concours que les gens préparent vraiment (pas de programme à la femis si je me souviens de ce que j'avais lu à l'époque où je voulais le passer)
Celle-ci c'est celle qui a fait Le bois dont les rêves sont faits ?
Ouais, les gros trucs de fiction trop bien c'est l'autre
Bon par contre elle a pas fait la femis apparemment, elle y est juste prof, mais c'est pas très grave jetsun, t'es pas à une approximation près
Du coup c'est même pas bizarre comme choix, j'suis un animal
Le 08 février 2017 à 00:24:49 W_Wenders a écrit :
Le 07 février 2017 à 21:43:50 AllSunny a écrit :
Je passe mon temps à confondre Claire Simon et Claire Denis quand je vois un film en programmation.Ah merde je me suis fait avoir
Après c'est vrai que c'est bizarre de le faire sur la Femis, c'est pas comme si il y avait en France des tonnes de concours que les gens préparent vraiment (pas de programme à la femis si je me souviens de ce que j'avais lu à l'époque où je voulais le passer)
Sauf que le concours de la Fémis est très souvent controversé dans le sens où il ne s'appuie pas sur des connaissances mais sur des créations. Et du coup, les impressions peuvent varier d'un juré à l'autre. C'est très vicieux.
Ça avait l'air chouette son docu sur le bois pourtant. Denis je n'ai vu que son film avec Denis Lavant à l'armée mais c'était pas mal,j'ai les Salauds et quelques autres trucs sur mon pc mais je ne les ai pas vus encore.
Les salauds c'est sympa. J'avais bien aimé son film sur l'Afrique aussi, white material je crois.
Comme la bande-annonce me le laissait supposer, la sobriété formelle nous immerge assez rapidement dans le bain et reflète très bien la tension ambiante. J'aime beaucoup cette forme de voyeurisme relativement neutre qui laisse se dérouler les choses tout portant l'accent sur certains éléments de temps en temps.
Si on se doute bien de l'état de fébrilité des candidats jouant leur futur en quelques heures, le dévoilement des coulisses du jury est assez inédit en plus d'apporter une vue d'ensemble assez fascinante. Le bloc monolithique aux décisions arbitraires et unilatérales s'efface assez rapidement pour mettre en lumière une somme d'individualité qui cherche elle aussi leur positionnement dans le processus de sélection. C'est d'ailleurs assez ironique de constater que les maladresses des uns se retrouvent également chez les autres. L'arrogance apparente d'un étudiant établissant de théories grandiloquentes qu'il n'a jamais mis en application. L'aplomb avec lequel l'un des membres du jury tente de le défendre en évoquant son côté "bouseux" et en insistant sur le désert culturel duquel il tente de s'extirper.
Il serait facile de s'attacher à certains arguments farfelus pour remettre en cause le tableau d'ensemble, mais ce serait oublier qu'ils s'inscrivent quasi toujours dans des échanges assez dissonants. La notion du formatage des candidats apparait de manière assez récurrente et fait naturellement office de fil rouge général. De la mixité sociale artificiellement agencée (8 garçons, 7 filles, 1 rebeu, 1 renoi et 1 asiat) à la prise en compte de la dynamique de groupe en passant par les "soft skills" comme disent les Anglo-saxons. Et là encore, le documentaire souligne bien qu'il s'agit d'un brassage d'idées aux délimitations vacillantes, les professionnels se remettant plus d'une fois en question en se demandant si des Refn, des Cronenberg ou des Dreyer auraient pu passer dans leur filet.
Et puis il y a ces candidats qui se mettent à nu en dévoilant leurs propositions aux épreuves et partageant le pourquoi de leur vocation. Il y a quelque chose d'assez touchant d'assister à un tel débordement de passion et de naïveté (pour certains).
Nul doute que ce documentaire va certainement avoir une certaine influence sur les prochains acteurs de ce rite d'initiation. En tout cas il fait partie des rares films qui me donnent envie de me placer derrière une caméra.
Ça me hype du coup, j'avais déjà beaucoup aimé Le Bois dont les rêves sont faits
Ce que je trouve franchement fascinant, c'est de faire un film ou les gens s'entretuent pour aller à la FEMIS, formation qui n'a jamais produit le moindre cinéaste français d'envergure - je précise d'avance que considérer Arnaud Despleschin ou Noémie Llovsky comme des cinéastes d'envergure me laisse à cheval entre le rire et la consternation -.
Le 22 février 2017 à 17:39:49 BuzzMeeks2 a écrit :
Ce que je trouve franchement fascinant, c'est de faire un film ou les gens s'entretuent pour aller à la FEMIS, formation qui n'a jamais produit le moindre cinéaste français d'envergure - je précise d'avance que considérer Arnaud Despleschin ou Noémie Llovsky comme des cinéastes d'envergure me laisse à cheval entre le rire et la consternation -.
François Ozon, Alain Resnais, Andrzej Zulawski, Claude Sautet (merci google )
Je connais pas assez la bonne ou mauvaise répution de l'école pour porter un jugement dessus mais le docu ne l'érige pas sur un piédestal en tout cas. Il pourrait tout aussi bien marcher avec un autre établissement issu d'une branche créative.