Se connecter

Art

Cinéma

Sujet : Babylon - Damien Chazelle
Pseudo supprimé
Niveau 9
20 janvier 2023 à 09:03:36

Le 20 janvier 2023 à 08:56:40 :

Le 20 janvier 2023 à 02:08:23 :

Le 20 janvier 2023 à 00:47:04 :

Le 19 janvier 2023 à 23:21:16 :

Le 19 janvier 2023 à 21:45:10 :

> Le 19 janvier 2023 à 21:33:43 :

>> Le 19 janvier 2023 à 21:20:38 :

> >J'en suis au générique, que c'est embarrassant...

>

> Tu risques de détester j'en suis sorti rincé.

  • le générique de fin :hap:

J'ai beaucoup aimé la première heure, après petit ventre mou de 2H mais oklm. :hap:

:doute:

Je suis allé lire ton avis, pas d'arguments alors bon. Je donnerai les miens demain mais globalement je vois pas comment on peut admirer un film qui balance sa meilleure cartouche avant la fin du premier tiers (la fin du tournage avec le coucher de soleil), pour ensuite balancer 2H et + de truc au mieux sympathiques, au pire carrément anecdotique, genre la séquence avec Tobey Maguire qui sert juste à offrir un rôle de Joker cabotin à un acteur identifié, ou tout ce qui concerne le trompettiste noir, pas capable de dire autre chose qu'Hollywood était raciste dans les années 30, fallait y penser.

Lol tu trouve pas que tu pousse un peu ?

Le trompettiste est important dans le film car c'est un des éléments clés de ce qui a changé à Hollywood avec le cinéma parlant. Le fait que les films et les séquences de films soient focalisés sur un orchestre ou sur un musicien. C'était révolutionnaire. D'ailleurs ça ne se fait même plus aujourd'hui.

Si tout ce que tu as réussi à y voir c'est du "ouin ouin SOS racisme" remets toi en question. D'ailleurs et puis même : je vois pas en quoi c'est impertinent de le montrer. Le film n'est pas moralisateur là dessus. C'est juste une des réalités de cette époque donc ce reproche est injustifié.

Parler de racisme ne me dérange pas, mais si tout ce que t'as a montrer c'est l'équivalent d'une anecdote, d'une information, ça a rien à faire là.

Si même Rami le dit... :hap:

Serval94
Niveau 63
20 janvier 2023 à 09:17:15

Non mais on est d'accord que le film ne dit rien d'inédit ni même d'un tant soit peu stimulant intellectuellement ou émotionnellement sur le sujet ; mais c'est pas grave, ce n'est pas son sujet, ce n'est qu'un aspect qu'il évoque sans l'approfondir (comme l'homosexualité/homophobie avec le personnage de la lesbienne). Et puis c'est l'occasion d'une scène pas trop mal, celle du chantage au cirage, qui te montre le Noir affronter le truc avec dignité (même si ce n'est pas à proprement parler du racisme en l'occurrence, parce que la considération est quand même technique avant tout) et qui est la première scène du film où tu arrêtes de rigoler, où tu ressens pour la première fois un certain malaise, une première parenthèse à cette ivresse de la fête et des tournages délirants, où les mort de randoms font moins chier que les caméras cassées, dans laquelle tu baignes alors depuis une bonne heure à ce moment-là. J'aurais personnellement poussé le délire plus loin, en montrant justement ensuite la scène du maquillage en question (pour humilier plus violemment le perso), mais bon.

RamiValak
Niveau 41
20 janvier 2023 à 10:41:46

Le 20 janvier 2023 à 09:17:15 :
Non mais on est d'accord que le film ne dit rien d'inédit ni même d'un tant soit peu stimulant intellectuellement ou émotionnellement sur le sujet ; mais c'est pas grave, ce n'est pas son sujet, ce n'est qu'un aspect qu'il évoque sans l'approfondir (comme l'homosexualité/homophobie avec le personnage de la lesbienne). Et puis c'est l'occasion d'une scène pas trop mal, celle du chantage au cirage, qui te montre le Noir affronter le truc avec dignité (même si ce n'est pas à proprement parler du racisme en l'occurrence, parce que la considération est quand même technique avant tout) et qui est la première scène du film où tu arrêtes de rigoler, où tu ressens pour la première fois un certain malaise, une première parenthèse à cette ivresse de la fête et des tournages délirants, où les mort de randoms font moins chier que les caméras cassées, dans laquelle tu baignes alors depuis une bonne heure à ce moment-là. J'aurais personnellement poussé le délire plus loin, en montrant justement ensuite la scène du maquillage en question (pour humilier plus violemment le perso), mais bon.

D'un film qui s'appelle Babylon et qui dure 3H10, j'attends plus que des notes d'intention placées ici et là, si il n'a rien à dire sur l'homophobie et le racisme de l'époque, pas de problème mais n'en parle pas, surtout que Chazelle ça se voit qu'il veut parler de cinéma, les plus belles scènes du film c'est que ça.

Serval94
Niveau 63
20 janvier 2023 à 10:58:48

D'un film qui s'appelle Babylon et qui dure 3H10, j'attends plus que des notes d'intention placées ici et là, si il n'a rien à dire sur l'homophobie et le racisme de l'époque, pas de problème mais n'en parle pas, '''surtout que Chazelle ça se voit qu'il veut parler de cinéma, les plus belles scènes du film c'est que ça.

Nous sommes d'accord sur ce dernier point.

Et oui, on aurait largement pu se dispenser des quelques touches de racisme et d'homophobie si ce n'est pas ce qui intéresse Chazelle, mais là d'autres lui auraient alors reproché d'avoir passé sous silence ces aspects nauséabonds du Hollywood d'alors. Là il t'en parle très vite fait, c'est pas le sujet, mais en brassant X années de l'industrie en 3h de situations diverses et variées, forcément il y passe, il les effleure. C'est pas déconnant. Je vois pas où est le souci d'effleurer un aspect qui n'est pas le sujet/cœur de ton film. Il y avait du racisme/homophobie à l'époque, c'est évoqué, OK. Lui te parle pas de ça mais osef, non ? Ca fait partie du bouquet folklorique du Hollywood des années 20, comme quinze autres sujet, et ce n'est parce que ces deux-là sont plus graves que d'autres et qu'ils sont dénoncés aujourd'hui plus que jamais (?) chez nous qu'ils doivent, oubien être traités avec ampleur et sérieux, ou bien être réservés à ceux qui ont eux l'intention de le faire.

chernobill
Niveau 55
20 janvier 2023 à 11:33:34

Le 18 janvier 2023 à 23:58:47 MothmanKills a écrit :
Non mais je m'emballe car je suis encore dans l'euphorie du film (et que j'adore les Roaring Twenties accessoirement :noel:)

Après je suis tout de même premier degré quant au fait que je ne comprends réellement pas pourquoi ce film n'a pas intéressé + de monde outre atlantique. C'est un énorme truc.
Les lycéens ratent quelque chose. :( De toute façon la nouvelle génération est perdue. Avec ma classe de L il y a 10 ans on aurait été 15 à aller voir ce film en bande. On s'interessait d'avantage aux arts nobles comme le cinéma, la littérature, la musique.

Ils aiment quoi les lycéens maintenant à part les mangas, animes et TikTok ? :hap: Je grossis le portrait mais j'ai pourtant raison je le sais. :hap: Ce sont de gros cons.

C'est certain que le film aura une carrière assez maigrichonne en France. J'espère me tromper et voir des stories Instagram à foison.

À chaque génération ses moyens pour procrastiner profiter de son temps libre. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/3/1618351759-oss-gandalf.png

On dirait les adultes du début des 00's qui jugeaient les ados car ils passaient leur temps à geeker ou... lire des mangas (entre autres). Faut prendre un peu plus de recul quand même et éviter de tomber dans ce genre de raccourci un peu grossier. :hap:

Serval94
Niveau 63
20 janvier 2023 à 11:35:11

Petite interview de Diego Calva :

Diego, racontez-nous comment on devient la tête d’affiche d’un film de prestige à 80 millions de dollars dont les seconds rôles s’appellent Margot Robbie et Brad Pitt…

Damien Chazelle cherchait quelqu’un pour jouer le rôle de Manny Torres, il a dû rencontrer environ 300 acteurs latino… Au tout début de ce très long processus de casting, je n’avais pu lire que deux scènes, tout était top secret, je ne savais même pas de quel film il s’agissait, ni même qui le réalisait ! J’ai envoyé des vidéos, puis on m’a fait venir pour lire avec une actrice, et c’est seulement alors qu’on m’a informé que c’était pour le nouveau film de Damien Chazelle, et que celui-ci souhaitait me rencontrer. Wahou ! Forcément, j’étais fou de joie. Sauf que c’était, genre, le vendredi, que j’avais rendez-vous le mardi suivant, mais que le confinement a été décrété dans l’intervalle ! La production du film s’est arrêtée, je n’ai pas eu de nouvelles pendant quatre mois. Mais j’avais fini par avoir le scénario du film. Je le lisais pour le plaisir et j’ai presque fini par le connaître par cœur. J’étais persuadé que je ne ferais jamais le film, mais le scénario était vraiment fun et j’avais plein de temps libre ! Puis, un beau jour, Damien a rappelé… Je suis allé faire un chemistry test avec Margot Robbie, Damien a trouvé qu’il y avait une vraie alchimie entre nous et c’est ce jour-là que j’ai eu le rôle.

Et vous faites donc vos débuts dans un film hollywoodien en jouant un fou de cinéma qui met pour la première fois les pieds sur un plateau de tournage hollywoodien…

Oui, tout ça était très méta ! Damien a encouragé cela, d’ailleurs. Avant le tournage, alors que j’étais à Mexico, il m’a appelé pour me dire qu’il s’apprêtait à tourner une pub avec Brad Pitt… Le directeur photo de cette pub était Linus Sandgren, le directeur photo de Babylon. La costumière de la pub était Mary Zophres, qui travaillait elle aussi sur Babylon. Et Damien me dit : « Diego, j’ai une idée. Et si tu venais travailler en tant qu’assistant sur cette pub ? Personne ne saura qui tu es… » J’étais comme Manny Torres dans Babylon, en train de faire ses premiers pas à Hollywood ! Je demandais à Brad Pitt s’il avait besoin de quelque chose, un café, un verre d’eau… Et quand, quelque temps après, on nous a « officiellement » présenté pour qu’on travaille sur Babylon, Brad a un peu buggé en me voyant : « Mais… on s’est pas rencontré sur le tournage de cette pub ? »

Au-delà des parallèles avec votre propre expérience de nouveau venu à Hollywood, comment avez-vous composé le personnage ?

Damien m’a conseillé d’étudier le visage d’Al Pacino et l’arc narratif de Michael Corleone dans Le Parrain : un homme dont on sait qu’il est bon, qu’il est intelligent, mais qu’on observe peu à peu perdre son âme, son humanité, au fil d’une lente métamorphose…. L’autre acteur que j’ai beaucoup étudié, c’est Chaplin. La façon dont il joue avec les yeux. Comme dit Pacino - pas dans Le Parrain, dans un autre film : « The eyes, chico. They never lie » ! J’ai beaucoup travaillé sur l’expressivité de mon regard, de mon visage. Manny, au début du film, ne parle pas beaucoup - il observe, il ne maîtrise pas bien l’anglais… C’était une manière de connecter le personnage, et le film avec lui, aux conventions du cinéma muet, où il s’agissait d’être très expressif, de tout exprimer par le corps, le visage, sans un mot.

Vous avez toujours voulu être acteur ?

Pas du tout, je voulais être réalisateur. Depuis que j’ai découvert Les Affranchis. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un réalisateur », ah, ah ! J’ai étudié le cinéma, puis j’ai bossé sur tous les tournages qui se présentaient à moi, essayé tous les métiers possibles, assistant de production, département costumes, catering… J’ai tout fait. Encore une fois : un peu comme Manny, qui veut tellement travailler dans le cinéma qu’il accepte tous les boulots, servir le café ou faire le ménage après une fête. Puis un jour, sur le tournage du court-métrage d’un ami, un acteur ne s’est pas présenté, on m’a proposé de le remplacer, et j’y ai pris goût…

Vous jouez dans un film sur la transition du muet au parlant, au moment où Hollywood traverse une zone de turbulences assez intense. Ces parallèles qu’on peut tracer entre hier et aujourd’hui vous trottaient dans la tête pendant le tournage ?

Bien sûr, on en parlait tout le temps avec Damien ! Réfléchir à l’arrivée du parlant alors que le cinéma est menacé par la pandémie, le streaming… C’est non seulement super intéressant en soi, mais vraiment merveilleux à faire dans le cadre d’un gros film de studio.

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Diego-Calva-Pour-Babylon-je-me-suis-inspire-de-Chaplin-et-de-Michael-Corleone

AntoineDoinel39
Niveau 9
20 janvier 2023 à 12:19:39

Le 20 janvier 2023 à 08:56:40 :

Le 20 janvier 2023 à 02:08:23 :

Le 20 janvier 2023 à 00:47:04 :

Le 19 janvier 2023 à 23:21:16 :

Le 19 janvier 2023 à 21:45:10 :

> Le 19 janvier 2023 à 21:33:43 :

>> Le 19 janvier 2023 à 21:20:38 :

> >J'en suis au générique, que c'est embarrassant...

>

> Tu risques de détester j'en suis sorti rincé.

  • le générique de fin :hap:

J'ai beaucoup aimé la première heure, après petit ventre mou de 2H mais oklm. :hap:

:doute:

Je suis allé lire ton avis, pas d'arguments alors bon. Je donnerai les miens demain mais globalement je vois pas comment on peut admirer un film qui balance sa meilleure cartouche avant la fin du premier tiers (la fin du tournage avec le coucher de soleil), pour ensuite balancer 2H et + de truc au mieux sympathiques, au pire carrément anecdotique, genre la séquence avec Tobey Maguire qui sert juste à offrir un rôle de Joker cabotin à un acteur identifié, ou tout ce qui concerne le trompettiste noir, pas capable de dire autre chose qu'Hollywood était raciste dans les années 30, fallait y penser.

Lol tu trouve pas que tu pousse un peu ?

Le trompettiste est important dans le film car c'est un des éléments clés de ce qui a changé à Hollywood avec le cinéma parlant. Le fait que les films et les séquences de films soient focalisés sur un orchestre ou sur un musicien. C'était révolutionnaire. D'ailleurs ça ne se fait même plus aujourd'hui.

Si tout ce que tu as réussi à y voir c'est du "ouin ouin SOS racisme" remets toi en question. D'ailleurs et puis même : je vois pas en quoi c'est impertinent de le montrer. Le film n'est pas moralisateur là dessus. C'est juste une des réalités de cette époque donc ce reproche est injustifié.

Parler de racisme ne me dérange pas, mais si tout ce que t'as a montrer c'est l'équivalent d'une anecdote, d'une information, ça a rien à faire là.

Bon ok j'arrête là. Tu n'argumentes pas visiblement. C'est à se demander si tu troll.

AntoineDoinel39
Niveau 9
20 janvier 2023 à 12:27:00

Le 20 janvier 2023 à 09:17:15 :
Non mais on est d'accord que le film ne dit rien d'inédit ni même d'un tant soit peu stimulant intellectuellement ou émotionnellement sur le sujet ; mais c'est pas grave, ce n'est pas son sujet, ce n'est qu'un aspect qu'il évoque sans l'approfondir (comme l'homosexualité/homophobie avec le personnage de la lesbienne). Et puis c'est l'occasion d'une scène pas trop mal, celle du chantage au cirage, qui te montre le Noir affronter le truc avec dignité (même si ce n'est pas à proprement parler du racisme en l'occurrence, parce que la considération est quand même technique avant tout) et qui est la première scène du film où tu arrêtes de rigoler, où tu ressens pour la première fois un certain malaise, une première parenthèse à cette ivresse de la fête et des tournages délirants, où les mort de randoms font moins chier que les caméras cassées, dans laquelle tu baignes alors depuis une bonne heure à ce moment-là. J'aurais personnellement poussé le délire plus loin, en montrant justement ensuite la scène du maquillage en question (pour humilier plus violemment le perso), mais bon.

Ben cette scène a pour but de montrer la nouvelle décadence d'Hollywood (en gros la fête est finie maintenant c'est la morale qui prend le dessus). Je ne suis pas d'accord avec toi pour dire que la considération est avant tout technique. Il est expressément dit que si le mec n'est pas raccord avec les gars de derrière le film passera pas dans le sud parce que aspect métissage (raisonnement totalement débile au passage). Mais la demande du charbon est à mon avis assez humiliante en elle même + la prise serrée quand il joue avec le truc en pleine gueule.

RamiValak
Niveau 41
20 janvier 2023 à 12:27:00

Le 20 janvier 2023 à 10:58:48 :

D'un film qui s'appelle Babylon et qui dure 3H10, j'attends plus que des notes d'intention placées ici et là, si il n'a rien à dire sur l'homophobie et le racisme de l'époque, pas de problème mais n'en parle pas, '''surtout que Chazelle ça se voit qu'il veut parler de cinéma, les plus belles scènes du film c'est que ça.

Nous sommes d'accord sur ce dernier point.

Et oui, on aurait largement pu se dispenser des quelques touches de racisme et d'homophobie si ce n'est pas ce qui intéresse Chazelle, mais là d'autres lui auraient alors reproché d'avoir passé sous silence ces aspects nauséabonds du Hollywood d'alors. Là il t'en parle très vite fait, c'est pas le sujet, mais en brassant X années de l'industrie en 3h de situations diverses et variées, forcément il y passe, il les effleure. C'est pas déconnant. Je vois pas où est le souci d'effleurer un aspect qui n'est pas le sujet/cœur de ton film. Il y avait du racisme/homophobie à l'époque, c'est évoqué, OK. Lui te parle pas de ça mais osef, non ? Ca fait partie du bouquet folklorique du Hollywood des années 20, comme quinze autres sujet, et ce n'est parce que ces deux-là sont plus graves que d'autres et qu'ils sont dénoncés aujourd'hui plus que jamais (?) chez nous qu'ils doivent, oubien être traités avec ampleur et sérieux, ou bien être réservés à ceux qui ont eux l'intention de le faire.

Oui mais je trouve qu'il n'en fait vraiment rien, je suis pas sur une critique d'un égarement narratif, au contraire, j'adorais les digressions du dernier Tarantino parce qu'il t'en faisait de vraies scènes de cinéma, c'est ce qui fait que la première scène sonore de Nellie est une scène que j'ai beaucoup aimé, car il travaille vraiment sa scène dans la durée pour te raconter ce que c'était concrètement le passage du muet au sonore, là où la scène avec Sydney, déso mais c'est que dalle.

Pseudo supprimé
Niveau 9
20 janvier 2023 à 12:30:03

Le 20 janvier 2023 à 11:33:34 :

Le 18 janvier 2023 à 23:58:47 MothmanKills a écrit :
Non mais je m'emballe car je suis encore dans l'euphorie du film (et que j'adore les Roaring Twenties accessoirement :noel:)

Après je suis tout de même premier degré quant au fait que je ne comprends réellement pas pourquoi ce film n'a pas intéressé + de monde outre atlantique. C'est un énorme truc.
Les lycéens ratent quelque chose. :( De toute façon la nouvelle génération est perdue. Avec ma classe de L il y a 10 ans on aurait été 15 à aller voir ce film en bande. On s'interessait d'avantage aux arts nobles comme le cinéma, la littérature, la musique.

Ils aiment quoi les lycéens maintenant à part les mangas, animes et TikTok ? :hap: Je grossis le portrait mais j'ai pourtant raison je le sais. :hap: Ce sont de gros cons.

C'est certain que le film aura une carrière assez maigrichonne en France. J'espère me tromper et voir des stories Instagram à foison.

À chaque génération ses moyens pour procrastiner profiter de son temps libre. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/3/1618351759-oss-gandalf.png

On dirait les adultes du début des 00's qui jugeaient les ados car ils passaient leur temps à geeker ou... lire des mangas (entre autres). Faut prendre un peu plus de recul quand même et éviter de tomber dans ce genre de raccourci un peu grossier. :hap:

Tous les passe-temps ne se valent pas, c'est quand même évident...
S'abrutir devant des vidéos TikTok ce n'est pas du tout comme s'élever en lisant un livre.
Le relativisme est une grande tragédie.

Pouerte9
Niveau 10
20 janvier 2023 à 12:30:27

Le seul point positif se sont les nichons.

AntoineDoinel39
Niveau 9
20 janvier 2023 à 12:31:53

Le 20 janvier 2023 à 10:41:46 :

Le 20 janvier 2023 à 09:17:15 :
Non mais on est d'accord que le film ne dit rien d'inédit ni même d'un tant soit peu stimulant intellectuellement ou émotionnellement sur le sujet ; mais c'est pas grave, ce n'est pas son sujet, ce n'est qu'un aspect qu'il évoque sans l'approfondir (comme l'homosexualité/homophobie avec le personnage de la lesbienne). Et puis c'est l'occasion d'une scène pas trop mal, celle du chantage au cirage, qui te montre le Noir affronter le truc avec dignité (même si ce n'est pas à proprement parler du racisme en l'occurrence, parce que la considération est quand même technique avant tout) et qui est la première scène du film où tu arrêtes de rigoler, où tu ressens pour la première fois un certain malaise, une première parenthèse à cette ivresse de la fête et des tournages délirants, où les mort de randoms font moins chier que les caméras cassées, dans laquelle tu baignes alors depuis une bonne heure à ce moment-là. J'aurais personnellement poussé le délire plus loin, en montrant justement ensuite la scène du maquillage en question (pour humilier plus violemment le perso), mais bon.

D'un film qui s'appelle Babylon et qui dure 3H10, j'attends plus que des notes d'intention placées ici et là, si il n'a rien à dire sur l'homophobie et le racisme de l'époque, pas de problème mais n'en parle pas, surtout que Chazelle ça se voit qu'il veut parler de cinéma, les plus belles scènes du film c'est que ça.

Où tu vois qu'il parle de ça justement ? Il n'y a aucune moralisation dans le film lol. Ta fameuse scène sur l'homophobie c'est une scène où l'on explique à l'une des persos qu'elle doit arrêter de se mettre aux côtés de Margot Robbie pour relancer sa carrière d'actrice
Vu le fil qu'à pris l'histoire il était obligé de passer par là et c'est bien parce qu'un ado qui connait pas bien cette époque il comprendra un peu comment et à quel moment les mentalités changent et pourquoi. Sans se faire engueuler par un discours woke.

carte2visite
Niveau 13
20 janvier 2023 à 12:38:10

Le 20 janvier 2023 à 11:35:11 :
Petite interview de Diego Calva :

Diego, racontez-nous comment on devient la tête d’affiche d’un film de prestige à 80 millions de dollars dont les seconds rôles s’appellent Margot Robbie et Brad Pitt…

Damien Chazelle cherchait quelqu’un pour jouer le rôle de Manny Torres, il a dû rencontrer environ 300 acteurs latino… Au tout début de ce très long processus de casting, je n’avais pu lire que deux scènes, tout était top secret, je ne savais même pas de quel film il s’agissait, ni même qui le réalisait ! J’ai envoyé des vidéos, puis on m’a fait venir pour lire avec une actrice, et c’est seulement alors qu’on m’a informé que c’était pour le nouveau film de Damien Chazelle, et que celui-ci souhaitait me rencontrer. Wahou ! Forcément, j’étais fou de joie. Sauf que c’était, genre, le vendredi, que j’avais rendez-vous le mardi suivant, mais que le confinement a été décrété dans l’intervalle ! La production du film s’est arrêtée, je n’ai pas eu de nouvelles pendant quatre mois. Mais j’avais fini par avoir le scénario du film. Je le lisais pour le plaisir et j’ai presque fini par le connaître par cœur. J’étais persuadé que je ne ferais jamais le film, mais le scénario était vraiment fun et j’avais plein de temps libre ! Puis, un beau jour, Damien a rappelé… Je suis allé faire un chemistry test avec Margot Robbie, Damien a trouvé qu’il y avait une vraie alchimie entre nous et c’est ce jour-là que j’ai eu le rôle.

Et vous faites donc vos débuts dans un film hollywoodien en jouant un fou de cinéma qui met pour la première fois les pieds sur un plateau de tournage hollywoodien…

Oui, tout ça était très méta ! Damien a encouragé cela, d’ailleurs. Avant le tournage, alors que j’étais à Mexico, il m’a appelé pour me dire qu’il s’apprêtait à tourner une pub avec Brad Pitt… Le directeur photo de cette pub était Linus Sandgren, le directeur photo de Babylon. La costumière de la pub était Mary Zophres, qui travaillait elle aussi sur Babylon. Et Damien me dit : « Diego, j’ai une idée. Et si tu venais travailler en tant qu’assistant sur cette pub ? Personne ne saura qui tu es… » J’étais comme Manny Torres dans Babylon, en train de faire ses premiers pas à Hollywood ! Je demandais à Brad Pitt s’il avait besoin de quelque chose, un café, un verre d’eau… Et quand, quelque temps après, on nous a « officiellement » présenté pour qu’on travaille sur Babylon, Brad a un peu buggé en me voyant : « Mais… on s’est pas rencontré sur le tournage de cette pub ? »

Au-delà des parallèles avec votre propre expérience de nouveau venu à Hollywood, comment avez-vous composé le personnage ?

Damien m’a conseillé d’étudier le visage d’Al Pacino et l’arc narratif de Michael Corleone dans Le Parrain : un homme dont on sait qu’il est bon, qu’il est intelligent, mais qu’on observe peu à peu perdre son âme, son humanité, au fil d’une lente métamorphose…. L’autre acteur que j’ai beaucoup étudié, c’est Chaplin. La façon dont il joue avec les yeux. Comme dit Pacino - pas dans Le Parrain, dans un autre film : « The eyes, chico. They never lie » ! J’ai beaucoup travaillé sur l’expressivité de mon regard, de mon visage. Manny, au début du film, ne parle pas beaucoup - il observe, il ne maîtrise pas bien l’anglais… C’était une manière de connecter le personnage, et le film avec lui, aux conventions du cinéma muet, où il s’agissait d’être très expressif, de tout exprimer par le corps, le visage, sans un mot.

Vous avez toujours voulu être acteur ?

Pas du tout, je voulais être réalisateur. Depuis que j’ai découvert Les Affranchis. « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours voulu être un réalisateur », ah, ah ! J’ai étudié le cinéma, puis j’ai bossé sur tous les tournages qui se présentaient à moi, essayé tous les métiers possibles, assistant de production, département costumes, catering… J’ai tout fait. Encore une fois : un peu comme Manny, qui veut tellement travailler dans le cinéma qu’il accepte tous les boulots, servir le café ou faire le ménage après une fête. Puis un jour, sur le tournage du court-métrage d’un ami, un acteur ne s’est pas présenté, on m’a proposé de le remplacer, et j’y ai pris goût…

Vous jouez dans un film sur la transition du muet au parlant, au moment où Hollywood traverse une zone de turbulences assez intense. Ces parallèles qu’on peut tracer entre hier et aujourd’hui vous trottaient dans la tête pendant le tournage ?

Bien sûr, on en parlait tout le temps avec Damien ! Réfléchir à l’arrivée du parlant alors que le cinéma est menacé par la pandémie, le streaming… C’est non seulement super intéressant en soi, mais vraiment merveilleux à faire dans le cadre d’un gros film de studio.

https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Diego-Calva-Pour-Babylon-je-me-suis-inspire-de-Chaplin-et-de-Michael-Corleone

C'est marrant parce que justement Manny m'a beaucoup fait penser à Al Pacino dans son empathie de jeu. Il aurait pu d'ailleurs faire un très bon Michael Corleone.

Pseudo supprimé
Niveau 6
20 janvier 2023 à 13:06:10

Allez voir ce film.

Pseudo supprimé
Niveau 6
20 janvier 2023 à 13:18:17

Le 20 janvier 2023 à 10:41:46 :

Le 20 janvier 2023 à 09:17:15 :
Non mais on est d'accord que le film ne dit rien d'inédit ni même d'un tant soit peu stimulant intellectuellement ou émotionnellement sur le sujet ; mais c'est pas grave, ce n'est pas son sujet, ce n'est qu'un aspect qu'il évoque sans l'approfondir (comme l'homosexualité/homophobie avec le personnage de la lesbienne). Et puis c'est l'occasion d'une scène pas trop mal, celle du chantage au cirage, qui te montre le Noir affronter le truc avec dignité (même si ce n'est pas à proprement parler du racisme en l'occurrence, parce que la considération est quand même technique avant tout) et qui est la première scène du film où tu arrêtes de rigoler, où tu ressens pour la première fois un certain malaise, une première parenthèse à cette ivresse de la fête et des tournages délirants, où les mort de randoms font moins chier que les caméras cassées, dans laquelle tu baignes alors depuis une bonne heure à ce moment-là. J'aurais personnellement poussé le délire plus loin, en montrant justement ensuite la scène du maquillage en question (pour humilier plus violemment le perso), mais bon.

D'un film qui s'appelle Babylon et qui dure 3H10, j'attends plus que des notes d'intention placées ici et là, si il n'a rien à dire sur l'homophobie et le racisme de l'époque, pas de problème mais n'en parle pas, surtout que Chazelle ça se voit qu'il veut parler de cinéma, les plus belles scènes du film c'est que ça.

Tu n'as pas l'air de réaliser je pense que les propos du film ce sont les Temps qui changent. La fin d'une époque et le début d'une autre. L'arrivée des conventions sociales, du puritanisme, du qu'en dira-t-on, des jugements hatifs. Forcément, le racisme et l'homophobie commencent à se faire ressentir mais tout est survolé car contrairement aux films wokes que tu passes ton temps à défendre, il y a d'inombrables autres sujets dont il faut parler. Le film parle d'une époque de joie, de fête, de simplicité d'excès et d'insouciance à une époque où le Cinéma devient une industrie aux nouvelles normes et à la dimension plus professionnelle et exigeante et moins passionnée (pour l'époque j'entends), une époque où les fêtes où tout le monde s'amuse deviennent des réunions de paons et de cocs où tout est une question de paraître et de superficialité. Une époque où le sexe débridé et les mélanges interraciaux laissent place à des codes sociaux, une morale et des moeurs puritaines. Ce film parle de ces artistes, acteurs, musiciens et autres saltimbanques mourir devant le feu des projecteurs, passer de Dieux et Déesses à gloires passées et oubliées. Ce film parle de l'avant et de l'après, des années folles à la Grande Dépression. Les personnages de Pitt et Robbie sont les archétypes de cette époque et c'est ce dont le film parle. Arrête de chercher des trucs à redire quand là n'est pas le sujet. S'il te plaît !
Pourquoi le racisme et l'homophobie doivent être les seuls sujets à appuyer dans les films ? Pourquoi passes-tu ton temps à boucler là-dessus mon Dieu ?

carte2visite
Niveau 13
20 janvier 2023 à 13:26:45

Le 20 janvier 2023 à 13:18:17 :

Le 20 janvier 2023 à 10:41:46 :

Le 20 janvier 2023 à 09:17:15 :
Non mais on est d'accord que le film ne dit rien d'inédit ni même d'un tant soit peu stimulant intellectuellement ou émotionnellement sur le sujet ; mais c'est pas grave, ce n'est pas son sujet, ce n'est qu'un aspect qu'il évoque sans l'approfondir (comme l'homosexualité/homophobie avec le personnage de la lesbienne). Et puis c'est l'occasion d'une scène pas trop mal, celle du chantage au cirage, qui te montre le Noir affronter le truc avec dignité (même si ce n'est pas à proprement parler du racisme en l'occurrence, parce que la considération est quand même technique avant tout) et qui est la première scène du film où tu arrêtes de rigoler, où tu ressens pour la première fois un certain malaise, une première parenthèse à cette ivresse de la fête et des tournages délirants, où les mort de randoms font moins chier que les caméras cassées, dans laquelle tu baignes alors depuis une bonne heure à ce moment-là. J'aurais personnellement poussé le délire plus loin, en montrant justement ensuite la scène du maquillage en question (pour humilier plus violemment le perso), mais bon.

D'un film qui s'appelle Babylon et qui dure 3H10, j'attends plus que des notes d'intention placées ici et là, si il n'a rien à dire sur l'homophobie et le racisme de l'époque, pas de problème mais n'en parle pas, surtout que Chazelle ça se voit qu'il veut parler de cinéma, les plus belles scènes du film c'est que ça.

Tu n'as pas l'air de réaliser je pense que les propos du film ce sont les Temps qui changent. La fin d'une époque et le début d'une autre. L'arrivée des conventions sociales, du puritanisme, du qu'en dira-t-on, des jugements hatifs. Forcément, le racisme et l'homophobie commencent à se faire ressentir mais tout est survolé car contrairement aux films wokes que tu passes ton temps à défendre, il y a d'inombrables autres sujets dont il faut parler. Le film parle d'une époque de joie, de fête, de simplicité d'excès et d'insouciance à une époque où le Cinéma devient une industrie aux nouvelles normes et à la dimension plus professionnelle et exigeante et moins passionnée (pour l'époque j'entends), une époque où les fêtes où tout le monde s'amuse deviennent des réunions de paons et de cocs où tout est une question de paraître et de superficialité. Une époque où le sexe débridé et les mélanges interraciaux laissent place à des codes sociaux, une morale et des moeurs puritaines. Ce film parle de ces artistes, acteurs, musiciens et autres saltimbanques mourir devant le feu des projecteurs, passer de Dieux et Déesses à gloires passées et oubliées. Ce film parle de l'avant et de l'après, des années folles à la Grande Dépression. Les personnages de Pitt et Robbie sont les archétypes de cette époque et c'est ce dont le film parle. Arrête de chercher des trucs à redire quand là n'est pas le sujet. S'il te plaît !
Pourquoi le racisme et l'homophobie doivent être les seuls sujets à appuyer dans les films ? Pourquoi passes-tu ton temps à boucler là-dessus mon Dieu ?

Parce que pour une bonne partie des cinéphiles effleurer le sujet du racisme et de l'homophobie est un problème de wokes.

chernobill
Niveau 55
20 janvier 2023 à 13:40:06

Le 20 janvier 2023 à 12:30:03 TemptationWaits a écrit :

Le 20 janvier 2023 à 11:33:34 :

Le 18 janvier 2023 à 23:58:47 MothmanKills a écrit :
Non mais je m'emballe car je suis encore dans l'euphorie du film (et que j'adore les Roaring Twenties accessoirement :noel:)

Après je suis tout de même premier degré quant au fait que je ne comprends réellement pas pourquoi ce film n'a pas intéressé + de monde outre atlantique. C'est un énorme truc.
Les lycéens ratent quelque chose. :( De toute façon la nouvelle génération est perdue. Avec ma classe de L il y a 10 ans on aurait été 15 à aller voir ce film en bande. On s'interessait d'avantage aux arts nobles comme le cinéma, la littérature, la musique.

Ils aiment quoi les lycéens maintenant à part les mangas, animes et TikTok ? :hap: Je grossis le portrait mais j'ai pourtant raison je le sais. :hap: Ce sont de gros cons.

C'est certain que le film aura une carrière assez maigrichonne en France. J'espère me tromper et voir des stories Instagram à foison.

À chaque génération ses moyens pour procrastiner profiter de son temps libre. https://image.noelshack.com/fichiers/2021/15/3/1618351759-oss-gandalf.png

On dirait les adultes du début des 00's qui jugeaient les ados car ils passaient leur temps à geeker ou... lire des mangas (entre autres). Faut prendre un peu plus de recul quand même et éviter de tomber dans ce genre de raccourci un peu grossier. :hap:

Tous les passe-temps ne se valent pas, c'est quand même évident...
S'abrutir devant des vidéos TikTok ce n'est pas du tout comme s'élever en lisant un livre.
Le relativisme est une grande tragédie.

Mais qui a parlé de passe-temps qui se valent ? Tu vas me dire qu'absolument tous les ados lisaient 15 ans plus tôt ? Étaient systématiquement en quête d'élévation intellectuelle ? Allons bon. https://image.noelshack.com/fichiers/2017/21/1495714970-rio-18.png

beaurainville62
Niveau 42
20 janvier 2023 à 13:42:59

J'ai pas vu le film et en voyant la bande annonce j'ai l'impression que Chazelle se positionne plus sur le côté folklorique d'Hollywood et ses tournages et pas trop sur ceux qui faisaient tourner la machine (les grands studios, les producteurs). Je me trompe ?

RamiValak
Niveau 41
20 janvier 2023 à 15:04:25

Le 20 janvier 2023 à 13:18:17 :

Le 20 janvier 2023 à 10:41:46 :

Le 20 janvier 2023 à 09:17:15 :
Non mais on est d'accord que le film ne dit rien d'inédit ni même d'un tant soit peu stimulant intellectuellement ou émotionnellement sur le sujet ; mais c'est pas grave, ce n'est pas son sujet, ce n'est qu'un aspect qu'il évoque sans l'approfondir (comme l'homosexualité/homophobie avec le personnage de la lesbienne). Et puis c'est l'occasion d'une scène pas trop mal, celle du chantage au cirage, qui te montre le Noir affronter le truc avec dignité (même si ce n'est pas à proprement parler du racisme en l'occurrence, parce que la considération est quand même technique avant tout) et qui est la première scène du film où tu arrêtes de rigoler, où tu ressens pour la première fois un certain malaise, une première parenthèse à cette ivresse de la fête et des tournages délirants, où les mort de randoms font moins chier que les caméras cassées, dans laquelle tu baignes alors depuis une bonne heure à ce moment-là. J'aurais personnellement poussé le délire plus loin, en montrant justement ensuite la scène du maquillage en question (pour humilier plus violemment le perso), mais bon.

D'un film qui s'appelle Babylon et qui dure 3H10, j'attends plus que des notes d'intention placées ici et là, si il n'a rien à dire sur l'homophobie et le racisme de l'époque, pas de problème mais n'en parle pas, surtout que Chazelle ça se voit qu'il veut parler de cinéma, les plus belles scènes du film c'est que ça.

Tu n'as pas l'air de réaliser je pense que les propos du film ce sont les Temps qui changent. La fin d'une époque et le début d'une autre. L'arrivée des conventions sociales, du puritanisme, du qu'en dira-t-on, des jugements hatifs. Forcément, le racisme et l'homophobie commencent à se faire ressentir mais tout est survolé car contrairement aux films wokes que tu passes ton temps à défendre, il y a d'inombrables autres sujets dont il faut parler. Le film parle d'une époque de joie, de fête, de simplicité d'excès et d'insouciance à une époque où le Cinéma devient une industrie aux nouvelles normes et à la dimension plus professionnelle et exigeante et moins passionnée (pour l'époque j'entends), une époque où les fêtes où tout le monde s'amuse deviennent des réunions de paons et de cocs où tout est une question de paraître et de superficialité. Une époque où le sexe débridé et les mélanges interraciaux laissent place à des codes sociaux, une morale et des moeurs puritaines. Ce film parle de ces artistes, acteurs, musiciens et autres saltimbanques mourir devant le feu des projecteurs, passer de Dieux et Déesses à gloires passées et oubliées. Ce film parle de l'avant et de l'après, des années folles à la Grande Dépression. Les personnages de Pitt et Robbie sont les archétypes de cette époque et c'est ce dont le film parle. Arrête de chercher des trucs à redire quand là n'est pas le sujet. S'il te plaît !
Pourquoi le racisme et l'homophobie doivent être les seuls sujets à appuyer dans les films ? Pourquoi passes-tu ton temps à boucler là-dessus mon Dieu ?

Je reproche au film d'en parler sans en parler, t'inverses mes propos déjà.
Ensuite, tu crois découvrir l'eau chaude en disant juste les thèmes du film :hap: C'est sûr que la scène où Pitt parle avec l'éditrice elle est trouble et incompréhensible, merci pour ton aide. Simplement le film fait presque que se répéter passé sa première heure, vu que le discours du film m'a plutôt l'air d'être : "ça a toujours été vain et destructeur, ça ira tant qu'il nous reste le cinéma", et que ça devient problématique à partir du moment où ça devient compliqué d'en faire, que le son est utilisé commercialement, etc. Sauf que la transcendance par l'art, bah il la montre magnifiquement dans la scène du coucher de soleil, donc ensuite forcément il a presque rien à ajouter.

Pseudo supprimé
Niveau 6
20 janvier 2023 à 15:14:35

Ne serait-on pas encore une fois sur une question de différente sensibilité finalement. C'est ce qu'est le cinéma finalement. Chacun y trouvera son compte, ou non.

petite musique mélancolique https://image.noelshack.com/fichiers/2021/28/6/1626477465-pazpaysage.png

Sujet : Babylon - Damien Chazelle
   Retour haut de page
Consulter la version web de cette page